Visites au Mucem 

 Lectures gourmandes 

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Nouvelles activités


jeudi 21 mars
Jardins des migrations
jeudi 11 janvier
Lectures gourmandes "Les Méditerranéennes" de Emmanuel Ruben
jeudi 8 février
Lectures gourmandes "La porte du voyage sans retour" David Diop
jeudi 14 mars
Lectures Gourmandes "Histoire du fils" Marie-Hélène Lafon
vendredi 15 décembre
Une journée en Avignon
mercredi 6 décembre
Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

conf

mardi 5 décembre : Conférence UTL : Présentation de l’exposition « René Perrot (1912-1979) – Mon pauvre coeur est un hibou »

par Raphaël Bories, Conservateur du patrimoine, co-commissaire de l’exposition.
René Perrot

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Conférence UTL : Présentation de l’exposition « René Perrot (1912-1979) – Mon pauvre coeur est un hibou »

René Perrot, La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; photo : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux René Perrot (1912-1979), artiste-ethnographe dans les campagnes françaises puis peintre-cartonnier pour la tapisserie, a représenté le monde, celui des hommes et celui de la nature, avec une exceptionnelle sensibilité et une profonde humanité. Cette exposition propose de retracer l’originalité de son parcours artistique.   Partenariat UTL - Les Amis du Mucem


visite

mercredi 6 décembre : Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

commentée par Raphaël Bories et Marie Charlotte Calafat, commissaires de l'exposition
Faisan dore-Tapisserie dAubusson La_Chant_Auvergne

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Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxFaisan doré-Tapisserie d'Aubusson xxxxxxxxxxxxxxxxx La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxphoto : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux      Cette exposition propose de redécouvrir l’étendue, la richesse et la sensibilité du travail de René Perrot (1912-1979). Près de quatre-cents de ses peintures et gravures sont conservées au Mucem. Profondément pacifiste, sa production est marquée par l’histoire de son temps.      René Perrot a été un artiste prolifique, expérimentant sans cesse de nouveaux styles et de nouvelles techniques. Il est particulièrement connu pour ses tapisseries, fruit de commandes publiques destinées à orner bâtiments officiels, ministères ...     Antimilitariste convaincu, il dénonce l’absurdité de la guerre à laquelle il participe dans des gravures. Après la défaite française, il enquête pour le musée des Arts et Traditions populaires, portant un regard artistique sur les campagnes françaises. Cette protection du musée lui évite d’être trop inquiété par le régime de Vichy.      Après cette expérience sur le terrain, il consacre l’essentiel de son travail à la tapisserie et à l’enseignement. René Perrot est profondément attaché à la nature et aux animaux, qui finissent par remplacer presque complètement dans sa production artistique les humains qui peut-être l’ont déçu. Il réalise plus de quatre cents cartons de tapisseries à partir desquels sont exécutées des tapisseries par les Manufactures de Felletin, d’Aubusson ou des Gobelins.


sortie

jeudi 7 décembre : Théâtre de La Criée « AMORE »

Amore

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Théâtre de La Criée « AMORE »

L’amour,toujours l’amour.L’auteur et metteur en scène Pippo Delbono le cherche, l’attend, l’espère, le pleure dans une saudade teintée de fado, de danse et de poésie subtile.


sortie

vendredi 15 décembre : Une journée en Avignon

Palais des Papes Exposition Eva Jospin - Musée des Arts Décoratifs Louis Vouland Louis
JOSPIN 1 MUSEE LOUISVOULAND

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Une journée en Avignon

10h Palais des Papes Exposition Eva Jospin. L'exposition "Palazzo" d'Eva Jospin propose un ensemble d'oeuvres créées ou sélectionnées pour construire un dialogue avec l'architecture du Palais des Papes. Elle propose un parcours au fil des espaces du monument qui construit une "déambulation imaginaire" dans le dédale labyrinthique du Palazzo pontifical. Habilement construit, le parcours débute avec des oeuvres de dimensions modestes. Puis, à mesure que l'on progresse dans la visite du Palais elles deviennent de plus en plus imposantes, jusqu'à la monumentale installation finale qui se développe dans la Grande Chapelle. De la grotte baroque aux espaces théâtraux en passant par des paysages brodés ou suggérés, Eva Jospin propose une suite d'"oeuvres-lieux fictionnelles" qui, dit-elle "accorde une grande place aux récits qui ne seront jamais faits". 14h30 Musée des Arts Décoratifs du XVIIIeme siècle Louis Vouland "Maison du XVIIIème siècle" au coeur d'Avignon, cette demeure de collectionneur nous invite à découvrir un certain goût français avec son mobilier estampillé Migeon, Ellaume ou Tuart, son rare ensemble de faïences et de porcelaines, ses tapisseries, son horlogerie, ses pièces de lustrerie et d'ofèvrerie. Peintures et dessins issus des collections permanentes dialoguent avec des oeuvres d'autres collections ou des oeuvres modernes ou contemporaines


sortie

dimanche 17 décembre : Théâtre de La Criée « Diari d’Amore »

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Théâtre de La Criée « Diari d’Amore »

Deux comédies de Natalia Ginzburg          Mise en scène Nanni Moretti Peu connue en France, Natalia Ginzburg est une figure importante de la littérature italienne du vingtième siècle. Les deux pièces qui ont été choisies nous racontent des histoires de petits groupes familiaux disharmonieux, des hommes et des femmes qui vivent dans une forme d’indifférence aux autres et à eux-mêmes. Comédie ou tragédie ?


sortie

mardi 19 décembre : Théâtre de La Criée « Hélène après la chute »

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Théâtre de La Criée « Hélène après la chute »

Le combat intime, après le champ de bataille : Simon Abkarian imagine les impossibles retrouvailles d’Hélène et de Ménélas après la chute de Troie. Il y a une dizaine d’années, Simon Abkarian écrivait et jouait Ménélas Rébetiko Rapsodie, qui donnait à entendre le désespoir du roi de Sparte alors que celle qu’il aimait était partie avec Pâris. L’auteur et metteur en scène retrouve aujourd’hui ce mythe, mais aux mots de Ménélas répondent cette fois ceux d’Hélène. Le départ de « la plus belle femme du monde » a déclenché la guerre de Troie. Mais qui s’est alors préoccupé de savoir ce qu’elle pensait, ce qu’elle vivait et éprouvait ? Après la profusion scénique de sa précédente création, Électre des bas-fonds, Simon Abkarian met ici en scène un corps à corps. Il n’y a plus de chœur, mais deux solitudes. Pas de guitare ni de batterie, mais un piano et des silences. Un combat, nous dit l’auteur, « entre deux âmes meurtries qui s’affrontent en tombant .»


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jeudi 21 décembre : Lectures gourmandes : "L'Ombre du Vent"

Carlos Ruiz Zafón"
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Lectures gourmandes : "L'Ombre du Vent"

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, "ville des prodiges" marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon -Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés.  L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets enterrés dans l'âme de la ville : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.  


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jeudi 11 janvier - dimanche 1 avril : Lectures gourmandes "Les Méditerranéennes" de Emmanuel Ruben

Les-Mediterraneennes  photo

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Lectures gourmandes "Les Méditerranéennes" de Emmanuel Ruben

Décembre 2017, banlieue de Lyon. Samuel Vidouble retrouve sa famille maternelle le temps d’un dîner de Hanoukkah haut en tohu-bohu et récits bariolés de leur Algérie, de la prise de Constantine en 1837 à l’exode de 1962. En regardant se consumer les bougies du chandelier, seul objet casé dans la petite valise de Mamie Baya à son arrivée en France et sujet de nombreux fantasmes du roman familial – il aurait appartenu à la Kahina, une reine juive berbère –, il décide de faire le voyage, et s’envole pour Constantine. Il espère aussi retrouver Djamila, qu’il a connue à Paris, la nuit des attentats, et qui est partie faire la Révolution pour en finir avec l’Algérie de Bouteflika. Passé et présent s’entrelacent au long de ses errances dans les rues de Constantine, aussi bien qu’à Guelma et Annaba, retrouvant les lieux où sa grand-mère s’est mariée, où son grand-père s’est suicidé, où sa mère est née, où sa tante s’est embarquée pour Marseille. De retour en France, il ne cesse d’interroger les femmes de sa famille, celles à qui revient d’allumer les neuf bougies, pour élucider le mystère du chandelier.Au fil de leurs souvenirs, il comprend ce qui le lie à l’Algérie et ce qui lie toutes ces générations de femmes que l’histoire aurait effacées s’il n’y avait des romans pour les venger. Derrière les identités multiples, légendaires, réelles ou revendiquées – passé berbère, religion juive, langue arabe, citoyenneté française –, c’est l’appartenance à une communauté géographique qui se dessine : le vrai pays de ces Orientales, c’est la Méditerranée, la Méditerranée des exilés d’hier et d’aujourd’hui, la Méditerranée d’Homère et d’Albert Cohen, d’Ibn Khaldun et d’Albert Camus.


visite

lundi 15 janvier : Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

commentée par Raphaël Bories et Marie Charlotte Calafat, commissaires de l'exposition
Faisan dore-Tapisserie dAubusson La_Chant_Auvergne

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Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxFaisan doré-Tapisserie d'Aubusson xxxxxxxxxxxxxxxxx La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxphoto : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux      Cette exposition propose de redécouvrir l’étendue, la richesse et la sensibilité du travail de René Perrot (1912-1979). Près de quatre-cents de ses peintures et gravures sont conservées au Mucem. Profondément pacifiste, sa production est marquée par l’histoire de son temps.      René Perrot a été un artiste prolifique, expérimentant sans cesse de nouveaux styles et de nouvelles techniques. Il est particulièrement connu pour ses tapisseries, fruit de commandes publiques destinées à orner bâtiments officiels, ministères ...     Antimilitariste convaincu, il dénonce l’absurdité de la guerre à laquelle il participe dans des gravures. Après la défaite française, il enquête pour le musée des Arts et Traditions populaires, portant un regard artistique sur les campagnes françaises. Cette protection du musée lui évite d’être trop inquiété par le régime de Vichy.      Après cette expérience sur le terrain, il consacre l’essentiel de son travail à la tapisserie et à l’enseignement. René Perrot est profondément attaché à la nature et aux animaux, qui finissent par remplacer presque complètement dans sa production artistique les humains qui peut-être l’ont déçu. Il réalise plus de quatre cents cartons de tapisseries à partir desquels sont exécutées des tapisseries par les Manufactures de Felletin, d’Aubusson ou des Gobelins.


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jeudi 8 février : Lectures gourmandes "La porte du voyage sans retour" David Diop

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Lectures gourmandes "La porte du voyage sans retour" David Diop

«La porte du voyage sans retour» est le surnom donné à l’île de Gorée, d’où sont partis des millions d’Africains au temps de la traite des Noirs. C’est dans ce qui est en 1750 une concession française qu’un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d’établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l’heure est aux Lumières. Lorsqu’il a vent de l’histoire d’une jeune Africaine promise à l’esclavage et qui serait parvenue à s’évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes. S’inspirant de la figure de Michel Adanson, naturaliste français (1727-1806), David Diop signe un roman éblouissant, évocation puissante d’un royaume où la parole est reine, odyssée bouleversante de deux êtres qui ne cessent de se rejoindre, de s’aimer et de se perdre, transmission d’un héritage d’un père à sa fille, destinataire ultime des carnets qui relatent ce voyage caché.  


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jeudi 14 mars : Lectures Gourmandes "Histoire du fils" Marie-Hélène Lafon

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Lectures Gourmandes "Histoire du fils" Marie-Hélène Lafon

Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le cœur d’une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences; .Avec ce nouveau roman, Marie-Hélène Lafon confirme la place si particulière qu’elle occupe aujourd’hui dans le paysage littéraire français.


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jeudi 21 mars : Jardins des migrations

Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations

Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.