jeudi 30 janvier Visite Mucem : Revenir lundi 3 février Visite Mucem : Revenir mercredi 26 février Théâtre - AU TNM LA CRIEE : ABYSSES vendredi 17 janvier Musée « Regards de Provence » mardi 4 février Conférence UTL : « En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques » jeudi 3 avril Citadelle de Marseille
lundi 6 janvier : Voyage à Tunis – Carthage - Sidi Bou Said
A l’occasion de l’exposition « Salammbô » au Musée du Bardo
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Voyage à Tunis – Carthage - Sidi Bou Said
Le but de ce voyage est de découvrir, à l’occasion de l’exposition Salammbô dont Myriame Morel est Co-commissaire : Le musée du Bardo situé dans un ancien palais du XIXème siècle à Tunis. Second musée du Continent africain après le musée Egyptien du Caire il est l’un des plus riches du monde pour ce qui concerne les mosaïques romaines Le site de Carthage Le charmant petit village de Sidi Bou Said La ville de Tunis
mercredi 8 janvier : Théâtre - AU TNM LA CRIEE : PHEDRE
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Théâtre - AU TNM LA CRIEE : PHEDRE
Robin Renucci reprend le chef-d'œuvre de Racine qui dit un combat entre désir et transgression, poussé par la violence des sentiments qui animent Phèdre, la plus touchante et la plus mémorable victime de la passion.
Pour cette nouvelle version, les interprètes évoluent dans un espace scénique frontal, sans rien cacher de leurs états d'âme. Sur un plateau incandescent, ils font vibrer avec limpidité les alexandrins raciniens dans toute leur poésie et leur beauté funeste.
La nouvelle exposition permanente du Mucem, "Méditerranées -2 Inventions et représentations" questionne nos représentations liées à la Méditerranée, héritières de l'histoire de l'art et l'ethnologie des XIXe et XXe siècles. Son parcours est enrichi d'une carte blanche à Théo Mercier et des oeuvres d'une douzaine d'artistes contemporains internationaux. Ces derniers livrent leur regard sur la 'mer du milieu', les imaginaires qu'elle évoque et les enjeux politiques, écologiques, sociaux, postcoloniaux qui l'entourent. Nous évoquerons leurs oeuvres et l'articulation qu'elles permettent dans le propos de l'exposition.
vendredi 17 janvier : Musée « Regards de Provence »
Visite des expositions Bernard Plossu et Jean-Jacques Surian
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Musée « Regards de Provence »
1. Les années Hip Bernard PlossuCe photographe né au Vietnam en 1965 vit actuellement à La Ciotat. Il a parcouru le monde et décrit sa photographie « le monde au rythme de la marche ». Il a vécu également aux Etats-Unis en pleine période hippie. Il fréquente alors la City Light Bookstore à Los Angeles où il croise Joan Baez et sa soeur et rencontre même Henry Miller. Il part en Inde fasciné par la culture hippie et à la recherche d’un monde meilleur. Il présente d’une manière singulière, ni reportage ni journalisme, une troisième voie où l’image n’est pas un discours sur le monde mais une question sur le sens qu’on lui donne.2. Tragi-comédie de Jean-Jacques SurianCe peintre et céramiste est connu pour son ancrage dans les atmosphères méridionales et populaires de Marseille. Son travail autobiographique très influencé par la publicité, le cinéma, la mythologie, se caractérise par une approche jubilatoire et satyrique de sa peinture.
lundi 20 janvier : Visite de l'exposition « La Navale »
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Visite de l'exposition « La Navale »
L’importance économique et sociale de l’industrie de la construction/réparation de navires à Marseille depuis le milieu du XIXème, et l’ampleur de ses soubresauts de croissance et de déclin, justifient pleinement la visite par les Amis du Mucem de ce lieu unique à Marseille. Développé depuis une quarantaine d’années par d’anciens compagnons de ces entreprises, l’Association Culturelle de la Réparation Navale, devenu « La Navale », rassemble maquettes, outillages, photos et vidéos permettant de comprendre l’enjeu de ces activités provençales, qui, de Port de Bouc à La Ciotat, ont pu rassembler environ 60% de l’activité de réparation navale française dans les années 70.
jeudi 23 janvier : Lectures gourmandes "Mur Méditerranée"
Louis-Philippe Dalembert
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Lectures gourmandes "Mur Méditerranée"
A Sabratha, sur la côte libyennne, les surveillants font irruption dans l'entrepôt des femmes. Parmi celles qu'ils rudoient, Chochana, une Nigériane et Semhar, une Erythréenne. Les deux se sont rencontrées là après des mois d'errance sur les routes du continent. Depuis qu'elles ont quitté leur terre natale, elles travaillent à réunir la somme qui pourra satisfaire l'avidité des passeurs. Ce soir, elles embarquent enfin pour la traversée.
Un peu plus tôt, à Tripoli, des familles syriennes, habillées avec élégance, se sont installées dans des minibus climatisés. Quatre semaines déjà que Dima, son mari et leurs deux fillettes attendaient d'appareiller pour Lampedusa. Ce 16 juillet 2014, c'est le grand départ.
Ces femmes aux trajectoires si différentes -Dima la bourgeoise voyage sur le pont, Chochana et Semhar dans la cale- ont toutes trois franchi le point de non-retour et se retrouvent à bord du chalutier unies dans le même espoir d'une nouvelle vie en Europe.
mardi 28 janvier : Art contemporain au [mac]
Expositions Anita Molinero et Mégane Brauer
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Art contemporain au [mac]
Avec « Plastic Butcher » l’exposition consacrée à Anita Molinero et « Les rois du monde » celle de Mégane Brauer, laissons-nous guider par leur commissaire Stéphanie Airaud pour appréhender ces démarches souvent déstabilisantes et illustrations radicales des forces qui traversent notre société. C’est à la Belle de Mai qu’Anita Molinero assiste à une manifestation et reçoit un « choc esthétique » à la vue de poubelles brûlées qu’elle perçoit comme de véritables sculptures. L’exposition prend les atours non d’une rétrospective mais d’un manifeste où l’on découvre sans détours l’humour, les jubilations, les colères, les verbes et les silences d’Anita Molinero. "Cry me a river", selon Anita Brauer, raconte, fabule, des souvenirs d’enfance. Tout est vrai. "C’est une vraie histoire mais tout est faux, amplifié, absurde, gros". La distorsion est celle, nécessaire, qui transpose le regard de l’enfance à celui de l’âge adulte. Sous les "néons blancs hardcore cauchemardesques, les bruits du frigo ou l’écoulement d’une fontaine sur un canapé en plastique, « les pièces sont amplifiées mais plus le temps passe, plus elles sont désincarnées ».
mardi 4 février : Conférence UTL : « En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques »
par Vincent Giovannoni, Conservateur en chef, responsable du pôle Arts du spectacle au Mucem
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Conférence UTL : « En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques »
Sur la grande piste de cette exposition spectacle, on déambule, on rêve, on se frotte au réel. Ici, les humbles choses foraines et les oeuvres d artistes se combinent avec fantaisie. Sur des cimaises de planches, sur de petits théâtres, sur des totems, parmi les Bêtes , on découvre en chemin des chefs d'oeuvre depuis les Ballets russes jusqu à une acrobate de Niki de Saint Phalle, des oeuvres de Miquel Barcelo, Ingmar Bergman, Robert Bresson, Claude Cahun, Marc Chagall, Charlie Chaplin,Colette, Gustave Doré … et de jeunes artistes à découvrir, parmi la trace émie de petits maîtres de chapiteau.
mercredi 5 février : Théâtre : TAIRE
AU TNM LA CRIÉE
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Théâtre : TAIRE
Texte, mise en scène et scénographie : Tamara Al Saadi. Tamara Al Saadi propose une réécriture sensible d’Antigone dans un spectacle choral qui, au-delà du mythe, interroge une adolescence qui ne parvient plus à penser son avenir.
Ébranlée par les études qui témoignent du mal-être d’une part grandissante de la jeunesse contemporaine, l’autrice et metteuse en scène tresse ici des « intimités de jeunes filles qui ne savent plus comment être au monde ».
Dans la lignée de ses créations précédentes, Tamara Al Saadi choisit une scénographie épurée qui laisse la place aux corps et aux imaginaires. La création sonore et musicale accompagne les comédien·nes dans cette fabrique d’un théâtre qui croit, en dépit de tout, à la poésie et à la douceur.
jeudi 6 février : Lectures Gourmandes "La lionne Blanche" - Henning Mankel
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Lectures Gourmandes "La lionne Blanche" - Henning Mankel
Scanie, avril 1992. Louise Akerblom, agente immobilière et jeune mère de famille, disparaît dans des conditions mystérieuses. Pendant ce temps, en Afrique du Sud, un groupe d'Afrikaners fanatiques prépare avec soin un attentat contre une importante figure politique.
Quelques jours plus tard, le corps de Louise, le front troué d'une balle, est repêché dans un puits. L'inspecteur Wallander et son équipe enquêtent. Mais le passé de la victime est limpide et les recherchent piétinent.
C'est alors que les policiers découvrent près des lieux du crime le doigt tranché d'un homme noir. Y aurait-il un lien entre la réalité quotidienne de la province suédoise et la lutte politique sanglante qui se déchaîne à un autre bout du monde ? Wallander en sait peu sur l'apartheid ou sur la situation internationale. Et il ignore la relation qui peut exister entre l'ex-KGB et les nationalistes blancs d'Afrique du Sud. Cette fois, ce n'est plus le sort de quelques individus qu'il a entre ses mains, c'est le destin d'une nation.
mercredi 26 février : Théâtre - AU TNM LA CRIEE : ABYSSES
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Théâtre - AU TNM LA CRIEE : ABYSSES
De Davide Enia - Mise en scène Alexandra Tobelaim - Traduction Olivier Favier.
Au-delà des gros titres, la réalité de vies bouleversées par le drame des réfugié·es, Abysses raconte Lampedusa avec humanité. Sicilien lui-même, Davide Enia s’est rendu à plusieurs reprises à Lampedusa. Il a rencontré les habitants, sauveteurs, pêcheurs, médecins, gardiens de cimetière percutés par les mouvements du monde.
Histoire du présent vécue à hauteur d’êtres humains.
Sur le plateau, le comédien Solal Bouloudnine porte ces voix, la musicienne-chanteuse Claire Vailler leur ouvre des espaces de résonance sensibles. Une forme de théâtre-récit sans décor ni costume, les yeux dans les yeux.
samedi 1 mars : Théâtre - AU TNM LA CRIEE : CÉLÉBRATION
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Théâtre - AU TNM LA CRIEE : CÉLÉBRATION
Harold Pinter - Nouvelle traduction : Louise Bartlett - Mise en scène et scénographie : Hubert Colas
Un huis-clos dans un restaurant très cher et branché en forme de satire de la société bourgeoise capitaliste.Deux couples dînent pour fêter un anniversaire de mariage. Ils sont frères et conseillers en stratégie. Elles sont soeurs et font « de la charité ». Un troisième couple installé à une table voisine et qui célèbre pour sa part une promotion va bientôt se joindre à la conversation, dans un mélange d’hypocrisie, de cynisme et de vulgarité qui peint une classe dominante imbue d’elle-même et coupée du reste de la société.
Pour le metteur en scène Hubert Colas, qui s’empare de la dimension cinématographique de Célébration, la force de la pièce écrite en 1999 par Harold Pinter est de ne charrier aucune morale et de faire de la politique « sans le dire », en relativisant avec humour ce monde d’amertume et de faux-semblants. Chacun·e peut, depuis la salle, combler les non-dits et lire derrière l’arrogance des puissants un immense besoin d’amour et de reconnaissance.
jeudi 6 mars : Lectures Gourmandes "le quatrième mur " - Sorj Chalandon
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Lectures Gourmandes "le quatrième mur " - Sorj Chalandon
"L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth.
Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé.
Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne...."
mardi 11 mars : Conférence UTL : « La recherche des survivances de l antiquité dans les mondes méditerranéens »
par Raphael Bories, Conservateur du patrimoine et Co-commissaire de l'exposition Méditerranées
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Conférence UTL : « La recherche des survivances de l antiquité dans les mondes méditerranéens »
Pour Théophile Gautier, on trouve encore au milieu du XIXe siècle en Méditerranée des lieux « où la vie antique et la simplicité des moeurs primitives se conservent par un heureux anachronisme », comme il l écrit au sujet de Picinisco en Italie et de ses tisseuses peintes par Alfred de Curzon. Là où les ethnographes r echerchent les « survivances » des temps passés, les artistes s intéressent au pittoresque de l archaïsme, ou du moins de ce qu ils perçoivent comme tel. Les Méditerranées quis'inventent dans l'Europe d'alors ont bien, même au présent, l'Antiquité comme principale ligne de mire.
mercredi 19 mars : Théâtre - AU TNM LA CRIEE : CATARINA ET LA BEAUTÉ DE TUER DES FASCISTES
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Théâtre - AU TNM LA CRIEE : CATARINA ET LA BEAUTÉ DE TUER DES FASCISTES
Qu’est-ce que le fascisme aujourd’hui ? Tiago Rodrigues signe une tragédie contemporaine qui pose la question de la violence comme moyen de défense de la démocratie.
Nous sommes au Portugal dans une maison de campagne entourée de chênes-lièges, et c’est un grand jour : Catarina doit tuer son premier fasciste. Car cette famille en exécute un chaque année dans un rituel né de l’assassinat d’une autre Catarina, tuée sous la dictature qui sévit au Portugal entre 1933 et 1974. La victime désignée, tête pensante d’un parti d’extrême droite, est là. Mais la jeune Catarina n’arrive pas à tirer le coup de feu fatal et son refus provoque un séisme familial.
Pouvons-nous violer les règles de la démocratie pour mieux la défendre ? Une troisième voie est-elle possible ? Ces questions sont aussi adressées à la salle. Le théâtre de Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon, percute l’actualité. Car c’est dans un futur très proche que se situe l’action et cet écho éclate dans un final saisissant qui a valu au metteur en scène et à ses formidables interprètes portugais·es de vives réactions depuis la création de la pièce.
jeudi 3 avril : Citadelle de Marseille
Visite du Fort Saint Nicolas
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Citadelle de Marseille
Situé en plein cœur de Marseille, le Fort d‘Entrecasteaux, aussi connu sous le nom de « Fort Saint-Nicolas », a ouvert ses portes au public.
C’est en 1660 que Louis XIV ordonne la construction du fort, à l’entrée du Vieux-Port. S’il a vocation à protéger la ville de l’extérieur, les canons pointés sur la ville témoignent de sa vocation première : soumettre à l’allégeance royale les élans révolutionnaires marseillais d’alors.Symbole de l’autorité royale, le Fort Saint-Nicolas sera partiellement démonté par les citoyens à la Révolution, et ses pierres employées à la construction du quartier du Panier. Le futur empereur Napoléon conscient de son potentiel défensif stratégique, plaidera pour sa reconstruction. À la fin du 19ème siècle, Napoléon III, qui s’investit dans l’évolution de l’urbanisme à Marseille, décide d’accompagner le déploiement des activités de la ville sur la rive nord du Vieux-Port et perce d’un grand boulevard le Fort Saint-Nicolas, dont les deux parties prendront par la suite le nom de navigateurs français : la partie haute du Fort prend désormais le nom de Fort d’Entrecasteaux. Le Fort d’Entrecasteaux restera militaire jusqu’en 2011, date à laquelle l’armée française, qui n’en a plus l’usage, le cède finalement à la Ville de Marseille.
Pendant 20 ans, à l’initiative du Ministère de la Défense, puis avec le soutien de la Ville de Marseille, des premiers travaux de restauration sont menés par des personnes en situation de fragilité via les chantiers d’insertion d’ACTA VISTA, qui permettent à des personnes en situation de précarité sociale et économique de trouver un emploi et suivre une formation qualifiante aux métiers du bâti ancien.