Visites au Mucem 

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 Voyages 

Nouvelles activités


mardi 13 mai
Conférence UTL : « Le vitrail au cœur et à l’esprit »
jeudi 15 mai
Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille
jeudi 24 avril
Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques
mardi 29 avril
Conférence UTL : « Populaire ? - Vous avez-dit populaire ?* Qu’est-ce que cela veut dire ? Exactement ce que ça dit. Merci de m’en dire un peu plus.* »
mercredi 7 mai
Observatoire de Marseille - Association Andromède
jeudi 3 juillet
Lectures gourmandes "Le Turquetto" - Metin Arditi

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jeudi 3 avril : Citadelle de Marseille

Visite du Fort Saint Nicolas
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Citadelle de Marseille

Situé en plein cœur de Marseille, le Fort d‘Entrecasteaux, aussi connu sous le nom de « Fort Saint-Nicolas », a ouvert ses portes au public. C’est en 1660 que Louis XIV ordonne la construction du fort, à l’entrée du Vieux-Port. S’il a vocation à protéger la ville de l’extérieur, les canons pointés sur la ville témoignent de sa vocation première : soumettre à l’allégeance royale les élans révolutionnaires marseillais d’alors.Symbole de l’autorité royale, le Fort Saint-Nicolas sera partiellement démonté par les citoyens à la Révolution, et ses pierres employées à la construction du quartier du Panier. Le futur empereur Napoléon conscient de son potentiel défensif stratégique, plaidera pour sa reconstruction. À la fin du 19ème siècle, Napoléon III, qui s’investit dans l’évolution de l’urbanisme à Marseille, décide d’accompagner le déploiement des activités de la ville sur la rive nord du Vieux-Port et perce d’un grand boulevard le Fort Saint-Nicolas, dont les deux parties prendront par la suite le nom de navigateurs français : la partie haute du Fort prend désormais le nom de Fort d’Entrecasteaux. Le Fort d’Entrecasteaux restera militaire jusqu’en 2011, date à laquelle l’armée française, qui n’en a plus l’usage, le cède finalement à la Ville de Marseille. Pendant 20 ans, à l’initiative du Ministère de la Défense, puis avec le soutien de la Ville de Marseille, des premiers travaux de restauration sont menés par des personnes en situation de fragilité via les chantiers d’insertion d’ACTA VISTA, qui permettent à des personnes en situation de précarité sociale et économique de trouver un emploi et suivre une formation qualifiante aux métiers du bâti ancien.


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samedi 5 avril : Balade maritime et littéraire

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Balade maritime et littéraire

La Saison 2025 commence ce samedi 5 avril. Vous pourrez, lors de cette escapade maritime, qui nous fera voguer vers l'Estaque et l'Ile Maïre entendre de beaux textes littéraires : Homère, Jean Giono, Laurent Gaudé, Jean-Claude Izzo et bien d'autres auteurs passionnés par Marseille, la Méditerranée et ses rivages, les peuples qui y vivent.Alessandra Rasetti, comédienne nous fera partager ces coups de coeurCe sera aussi un moment musical au fil de l'eau avec des choix musicaux éclectiques : chansons d'hier et d'aujourd'hui, jazz, folklore... tout ce qui peut refléter l'univers méditerranéen N'hésitez pas à profiter de ce moment magique avec le Printemps revenu


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jeudi 10 avril : "Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Commentée par Mireille Jacotin Co commissaire de l'exposition
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"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Cette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.


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jeudi 24 avril : Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques

Commentée par Vincent Giovannoni
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Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques

Derrière le vestibule du bonimenteur s’ouvre la vaste nef aux couleurs… Nous voilà en piste ! projetés parmi les clowns, les pitres et les saltimbanques, parmi les traces des spectacles disparus. Dans cette exposition pas comme les autres, la metteuse en scène Macha Makeïeff nous invite à l’intérieur d’une scène imaginaire, un récit sensible entre fragilité et fantaisie, reliques et fête troublante. Ici, les œuvres flottent au-dessus de nos têtes, d’autres paradent, posent, s’exposent, s’illusionnent, s’empilent, s’offrent à nous comme des moments de la vie vagabonde. Il y a mille choses à découvrir et à deviner dans la pénombre autant que dans la lumière ! Parmi les pièces des collections foraines du Mucem, les objets de collectionneurs et d’artistes dont Bartabas, les accessoires déclassés, costumes, décors de spectacles passés, choses, images, on découvre des œuvres parmi les plus célèbres (dont le portrait de Joaquín Salvado en Arlequin peint par Picasso en 1923), jusqu’au plus humble des sifflets ayant appartenu à un clown dont le nom a disparu des livres d’histoire. On y voit des trapèzes usés jusqu’à la corde flotter dans les airs au-dessus de sculptures signées par des artistes de renommée. L’éclatant est posé aux côtés du misérable. Le sacré émerge ici du profane. Plus de 100 œuvres du Mucem sont à découvrir, têtes de marionnette en bois du XIXe et du XXe siècle, manteaux de clown brodés de milliers de paillettes, costumes de scène et bagages d’artistes qui ont enfermé bien des secrets.   


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mardi 29 avril : Conférence UTL : « Populaire ? - Vous avez-dit populaire ?* Qu’est-ce que cela veut dire ? Exactement ce que ça dit. Merci de m’en dire un peu plus.* »

par Régis BERNARD, Sociologue, Université de Lyon – Ami du MUCEM
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Conférence UTL : « Populaire ? - Vous avez-dit populaire ?* Qu’est-ce que cela veut dire ? Exactement ce que ça dit. Merci de m’en dire un peu plus.* »

En parcourant la belle exposition que le MUCEM consacre à ses « trésors », on peut se demander quelle signification il faut attribuer au titre qui lui a été donné et au point d’interrogation qui l’accompagne. Certains des objets exposés – assez précieux ou venus des collections des anciens cabinets de curiosités – sont-ils vraiment populaires ? Et au fond, qu’est-ce que le « populaire » ? Ce qui appartient au peuple ou en émane, nous dit le dictionnaire. Certes ! Mais, quand ils sont exposés dans un musée, en quoi les objets du peuple deviendraient-ils les productions d’un art qu’on dirait populaire et en quoi ce dernier se différencierait-il d’autres formes d’arts, ceux qu’on dit habituellement beaux ?< D’ailleurs cette beauté qu’on leur prêterait alors pourrait bien leur être fatale, si l’on en croit l’historien Michel de Certeau, qui intitule La beauté du mort un article qu’il consacre à la Bibliothèque bleue, cette littérature populaire, diffusée par les colporteurs et qui ne devint « belle » que lorsqu’elle fut interdite au début du XIX° siècle. Et puis le « populaire » renvoie aussi à la popularité, à ce qui fait qu’une personne, une idée, une pratique sont appréciées par le plus grand nombre. De là, à populariser une personne, des idées, des pratiques, on peut glisser vers le populisme… On le voit, le « populaire » est pour le moins polysémique. On s’efforcera d’explorer, à partir de l’exposition du MUCEM, les différentes significations du mot, ou plutôt de découvrir ce que cette pluralité cache et révèle tout à la fois. * Ces expressions sont empruntées au titre d’un article de Pierre Bourdieu et à l’une des rubriques de l’émission 28’ d’Arte.


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mercredi 7 mai : Observatoire de Marseille - Association Andromède

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Observatoire de Marseille - Association Andromède

    L'Association Andromède nous propose une explication du ciel de mai à Marseille au planérarium, complétée par la visite d'un instrument d'observation ancien.


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lundi 12 mai : Découverte du CIRVA

Exposition de deux résidentes, Valentine Tiraboschi et Sacha Parent
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Découverte du CIRVA

Le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (CIRVA) est un centre d’art qui place la création au coeur de son projet. Occupant une position singulière sur la scène mondiale depuis 1983, il invite des artistes et des designers à travailler une matière précise, le verre, avec une totale liberté. Appuyés par une équipe de techniciens de très haut niveau, les artistes invités trouvent dans le dialogue et l’échange une opportunité pour mener des expérimentations audacieuses, et pour eux inédites, sur une matière réputée complexe et imprévisible.Valentine Tiraboschi et Sacha Parent, lauréates du Grand Prix du Jury du 18e festival de la Villa Noailles, ont démontré leur capacité à réinterroger protocoles de production et relations avec les matériaux naturels. Lors du 18è festival de la Biennale de Toulon et de la Villa Noailles elles avaient mêlé les savoir-faire du staff, de la porcelaine et de la fonderie à un processus de génération de formes par écoulement de sable. C’est donc avec curiosité que nous allons pouvoir découvrir une passionnante confrontation à l’exigence, la technicité et le champ des possibles ouverts par le matériau Verre.


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lundi 12 mai : Lectures gourmandes "Le bastion des larmes" - Abdellah Taïa

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Lectures gourmandes "Le bastion des larmes" - Abdellah Taïa

A la mort de sa mère, Youssef, un professeur marocain exilé en France depuis un quart de siècle, revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses soeurs, pour liquider l'héritage familial.  En lui, c'est tout un passé qui ressurgit, où se mêlent inextricablement souffrances et bonheur de vivre. A travers lui, les voix du passé résonnent et l'interpellent, dont celle de Najib, son ami et amant de jeunesse au destin tragique, happé par le trafic de drogue et la corruption d'un colonel de l'armée du roi Hassan II. A mesure que Youssef s'enfonce dans les ruelles de la ville actuelle, un monde perdu reprend forme, guetté par la misère et la violence, où la différence, sexuelle, sociale, se paie au prix fort. 


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mardi 13 mai : Conférence UTL : « Le vitrail au cœur et à l’esprit »

par Dominique Imbert , Maitre verrier
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Conférence UTL : « Le vitrail au cœur et à l’esprit »

Maître artisan verrier et vitraux, Dominique Imbert a expérimenté la plupart des techniques de travail du verre à chaud et à froid. Son atelier réalise et restaure des vitraux contemporains, modernes, classiques, anciens et religieux... Il a notamment réalisé ceux de l’Eglise Saint Vincent de Paul dite des Réformés à Marseille et dernièrement la restauration de vitraux pour la cathédrale de Paris qui lui ont valu la médaille "Hommage aux bâtisseurs". Le verre, le plomb, les couteaux, les clous, les marteaux, le diamant, la grisaille et les pinceaux sont des outils artisanaux de la main. La coloration, l'art du dessin, l’assemblage et l'intuition des couleurs, la connaissance symbolique et l'expérience sont des outils de l’esprit. Dominique Imbert vous présentera un métier dont la fonction est de commencer par un dessin et qui a pour finalité d'atteindre la lumière. La réalisation d'un vitrail n'a qu'une volonté finale de "transmuter" la clarté extérieure en lumière Intérieure que ce soit pour une restauration ou une création, on devient de ce fait : " un passeur de Lumière ".


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mercredi 14 mai - dimanche 18 mai : Voyage dans le Midi Toulousain

Castres, Albi, Toulouse
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Voyage dans le Midi Toulousain

Ce voyage en Occitanie toulousaine permet une plongée dans l’architecture de la brique mise en oeuvre dans la région depuis l’Antiquité romaine, la découverte de joyaux du patrimoine méridional dont l’un est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, la visite de musées et de collections de peinture et l’immersion dans des paysages urbains exceptionnels. Nous visiterons également les extravagantes machines de François Delarozière, nouveau saltimbanque passé maître dans le renouvellement du spectacle de rue.Il faut également souligner que les trois villes visitées se situent dans un espace géographique appelé le « Triangle du Pastel » (Albi-Toulouse-Carcassonne) dont les capitales furent Albi d’abord, Toulouse ensuite. « L’or bleu » est en grande partie à l’origine de la richesse de cette région aux XVe et XVIe siècles.À rappeler également que cette région constitue le coeur du catharisme aux XIIe et XIIIe siècles et que ses adeptes ont pendant huit siècles été appelés les « Albigeois » avant d’être renommés « Cathares » (cf. la Croisade contre les Albigeois).


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jeudi 15 mai : Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille

Commentée par Vincent Giovannoni, commissaire de l'exposition
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Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille

Hervé Di Rosa, Les Marseillais, 2024. © Adagp, Paris, 2025, photo : © JoãoFerrand/JFF, 2025 Orgue de foire à cent cinq touches, vers 1920 © Mucem / Marianne Kuhn Pour présenter le beau et patient travail d’enchâssement des collections du Mucem par les oeuvres d’Hervé Di Rosa, réalisées sur mesure par l’artiste, il fallait un parcours inventif et joyeux. Jean Seisser, directeur artistique, complice de longue date d’Hervé Di Rosa, a imaginé l’exposition comme un archipel constitué d’une quinzaine d’îlots. Chacun de ces îlots rapproche quelques-uns des objets des collections du Mucem d’une création d’Hervé Di Rosa. Ces îlots livrent chacun une histoire entière, librement interprétable par le visiteur. Curieux de tout et porté par le vif désir de parcourir le monde, immédiatement après le bac Hervé Di Rosa intègre l’École nationale Supérieure des Arts décoratifs (à Paris). Toujours et où qu’il vive, Hervé Di Rosa travaille avec les artisans du lieu. Ceux qui partout dans le monde, savent actualiser leur savoir-faire à chaque génération, pour créer des oeuvres destinées aux lieux où elles apparaissent, aux gens qui y vivent. Une large peinture sur toile représente les « Marseillais » et leurs portraits forment également le décor des claustras suspendus qui jalonnent l’exposition.


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jeudi 22 mai : Exposition : Infiniment bleu.

Château Borély, Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode
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Exposition : Infiniment bleu.

Une histoire de bleu. Considéré comme une couleur secondaire et dévalorisée dans l'Antiquité où le système chromatique s'organisait autour de trois teintes (noir, blanc et rouge) le bleu était souvent associé à la mort. Son retour en grâce au XIIe siècle s'opère à travers les arts et le vêtement À travers sa représentation en peinture, dans les arts décoratifs, la littérature ou le vêtement, l’histoire du bleu témoigne de l’évolution progressive des mentalités et raconte une épopée riche en symboles, en enjeux et en émotions. C’est ce que nous fait découvrir le parcours de cette exposition au fil des différentes salles du château Borély selon un nouvel accrochage.


visite

lundi 2 juin : Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille

Commentée par Vincent Giovannoni, commissaire de l'exposition
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Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille

Hervé Di Rosa, Les Marseillais, 2024. © Adagp, Paris, 2025, photo : © JoãoFerrand/JFF, 2025 Orgue de foire à cent cinq touches, vers 1920 © Mucem / Marianne Kuhn Pour présenter le beau et patient travail d’enchâssement des collections du Mucem par les oeuvres d’Hervé Di Rosa, réalisées sur mesure par l’artiste, il fallait un parcours inventif et joyeux. Jean Seisser, directeur artistique, complice de longue date d’Hervé Di Rosa, a imaginé l’exposition comme un archipel constitué d’une quinzaine d’îlots. Chacun de ces îlots rapproche quelques-uns des objets des collections du Mucem d’une création d’Hervé Di Rosa. Ces îlots livrent chacun une histoire entière, librement interprétable par le visiteur. Curieux de tout et porté par le vif désir de parcourir le monde, immédiatement après le bac Hervé Di Rosa intègre l’École nationale Supérieure des Arts décoratifs (à Paris). Toujours et où qu’il vive, Hervé Di Rosa travaille avec les artisans du lieu. Ceux qui partout dans le monde, savent actualiser leur savoir-faire à chaque génération, pour créer des oeuvres destinées aux lieux où elles apparaissent, aux gens qui y vivent. Une large peinture sur toile représente les « Marseillais » et leurs portraits forment également le décor des claustras suspendus qui jalonnent l’exposition.


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mardi 3 juin : Citadelle de Marseille

Visite du Fort Saint Nicolas
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Citadelle de Marseille

Situé en plein cœur de Marseille, le Fort d‘Entrecasteaux, aussi connu sous le nom de « Fort Saint-Nicolas », a ouvert ses portes au public. C’est en 1660 que Louis XIV ordonne la construction du fort, à l’entrée du Vieux-Port. S’il a vocation à protéger la ville de l’extérieur, les canons pointés sur la ville témoignent de sa vocation première : soumettre à l’allégeance royale les élans révolutionnaires marseillais d’alors.Symbole de l’autorité royale, le Fort Saint-Nicolas sera partiellement démonté par les citoyens à la Révolution, et ses pierres employées à la construction du quartier du Panier. Le futur empereur Napoléon conscient de son potentiel défensif stratégique, plaidera pour sa reconstruction. À la fin du 19ème siècle, Napoléon III, qui s’investit dans l’évolution de l’urbanisme à Marseille, décide d’accompagner le déploiement des activités de la ville sur la rive nord du Vieux-Port et perce d’un grand boulevard le Fort Saint-Nicolas, dont les deux parties prendront par la suite le nom de navigateurs français : la partie haute du Fort prend désormais le nom de Fort d’Entrecasteaux. Le Fort d’Entrecasteaux restera militaire jusqu’en 2011, date à laquelle l’armée française, qui n’en a plus l’usage, le cède finalement à la Ville de Marseille. Pendant 20 ans, à l’initiative du Ministère de la Défense, puis avec le soutien de la Ville de Marseille, des premiers travaux de restauration sont menés par des personnes en situation de fragilité via les chantiers d’insertion d’ACTA VISTA, qui permettent à des personnes en situation de précarité sociale et économique de trouver un emploi et suivre une formation qualifiante aux métiers du bâti ancien.


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vendredi 6 juin : Conférence UTL : « Lire le ciel. Vivre avec les étoiles en Méditerranée »

par Enguerrand Lascols, Conservateur du patrimoine au Mucem
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Conférence UTL : « Lire le ciel. Vivre avec les étoiles en Méditerranée »

Discussion sur la réforme du calendrier sous le pape Grégoire XIII (1502-85) pour remplacer le calendrier julien (détail), Rome, 15 octobre 1582. Huile sur panneau © Archivio di Stato, Sienne, Italie, photo Luca BettiVendredi  A travers le dialogue entre arts et sciences, l'exposition questionne notre lien actuel au ciel étoilé. Depuis l'Antiquité, l'observation des astres organise la vie quotidienne et les phénomènes célestes sont interprétés comme des signes influençant la vie. Ce lien entre macrocosme et microcosme a joué un rôle dans la gestion des états et l'étude des comportements individuels. Si l'astronomie a remis en question nombre de croyances, la culture populaire continue de tisser un lien intime avec les étoiles. Aujourd'hui, malgré la pollution lumineuse, nous cherchons toujours les constellations et contemplons la beauté du ciel étoilé. L'exposition présente des objets exceptionnels témoins de cette histoire, mis en regard avec des œuvres d'art.


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mercredi 11 juin : Théâtre - AU TNM LA CRIÉE : HELIKOPTER & CRÉATION 2025

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Théâtre - AU TNM LA CRIÉE : HELIKOPTER & CRÉATION 2025

Chorégraphie : Angelin Preljocaj  - Durée : estimée 1h30  Six danseurs-hélices dessinent leurs trajectoires sur le célèbre Helikopter-quartet de Stockhausen. Angelin Preljocaj signe une chorégraphie radicale et vrombissante avant de partager sa dernière création surprise. Glissandi de cordes et sons de turbines envahissent la salle. Nous voici plongés dans un vacarme musical venu du ciel, comme le fut Angelin Preljocaj lorsqu’il découvre le quatuor de Stockhausen. Le compositeur allemand écrit sa partition pour quatre musiciens et quatre hélicoptères en 1995. Sous cette musique qui les mouline, les assomme ou les souffle, les danseurs évoluent. Projetées sur le sol, les vidéos de Holger Förterer les exposent aux rotations de lumière. Dans cet espace entre le ciel et la terre, l’humanité semble résister, comme écrasée mais toujours déployée. La magie du dernier mouvement ouvre alors un silence providentiel à la nouvelle création du chorégraphe. Un peu sonné·es par Helikopter et fasciné·es par la beauté de son épure, vous serez à point pour découvrir ce dernier opus d’Angelin Preljocaj.  


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lundi 16 juin : Lectures gourmandes "On était des loups" - Sandrine Collette

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Lectures gourmandes "On était des loups" - Sandrine Collette

Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu'il s'est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l'attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d'un ours. A côté sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s'effondre, Liam a une certitude : ce monde sauvage n'est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d'autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d'un enfant terrifié.  


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vendredi 20 juin : Villa Santa Lucia

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Villa Santa Lucia

L’architecture des rocailles a été introduite à Marseille à la suite de l’invention du ciment par des artisans en majorité italiens, souvent immigrés à la fin du 19ème, début 20ème siècle.C’est un art essentiellement populaire même si l’art des rocailles remonte à la grande période de la renaissance italienne d’inspiration plus savante.Inscrite au titre des monuments historiques, la villa Santa-Lucia et son vaste jardin présentent un ensemble d’architectures et de décors en rocailles remarquables du XIXe siècle : grottes, cascades, serre, belvédère, galerie, crèche, château fort, salles de fraîcheur avec fresques…Des pièces du rez-de-chaussée de la villa sont aujourd’hui ouvertes à la visite : le grand hall avec son escalier classé, la salle à manger au décor de barbotine et le salon oriental au mobilier d’Asie et du Moyen-Orient…La visite commentée sera guidée par l’un des membres de la famille Renard, propriétaire de la villa.


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jeudi 3 juillet : Lectures gourmandes "Le Turquetto" - Metin Arditi

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Lectures gourmandes "Le Turquetto" - Metin Arditi

Se pourrait-il qu'un tableau célèbre - dont la signature présente une anomalie chromatique - soit l'unique oeuvre qu'il nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait "le Turquetto" (le petit Turc) ? Metin Arditi s'est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d'un employé du marché aux esclaves s'exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d'emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d'art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'une liaison le dévoile et l'amène à comparaître devant les tribunaux de Venise... Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d'images, son soudain départ... Puis le lecteur retrouve le Turquetto à l'âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s'accomplissent son ascension puis sa chute.