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Nouvelles activités


mercredi 19 juin
"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem
jeudi 20 juin
Visite Mucem : Méditerranées
jeudi 27 juin
Visite Mucem : Méditerranées
lundi 6 mai
Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection Lambert
jeudi 6 juin
Une journée à Lyon: la Croix-Rousse des Canuts
vendredi 17 mai
Conférence UTL : « Les Canuts : maîtres-tisseurs, maîtres-penseurs »

 2024

visite

jeudi 11 janvier : "Une autre histoire du monde" racontée par les cartes

Visite-focus par Jean-Louis Maltret, Ami du Mucem
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"Une autre histoire du monde" racontée par les cartes

  Comment voir et raconter le monde ? Les cartes présentées dans l'exposition "Une autre histoire du monde" montrent diverses représentations de régions, de pays ou de la Terre au cours de l'Histoire. La cartographie, qu'elle soit scientifique, militaire, politique ou sacrée, montre et raconte à la fois une partie de la réalité mais aussi des éléments de civilisations. A travers des exemples méditerranéens, arabes, asiatiques ou américains on peut faire le tour des visions que chaque époque a portées sur le monde qui l'entourait.  


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jeudi 11 janvier : Lectures gourmandes "Les Méditerranéennes" de Emmanuel Ruben

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Lectures gourmandes "Les Méditerranéennes" de Emmanuel Ruben

Décembre 2017, banlieue de Lyon. Samuel Vidouble retrouve sa famille maternelle le temps d’un dîner de Hanoukkah haut en tohu-bohu et récits bariolés de leur Algérie, de la prise de Constantine en 1837 à l’exode de 1962. En regardant se consumer les bougies du chandelier, seul objet casé dans la petite valise de Mamie Baya à son arrivée en France et sujet de nombreux fantasmes du roman familial – il aurait appartenu à la Kahina, une reine juive berbère –, il décide de faire le voyage, et s’envole pour Constantine. Il espère aussi retrouver Djamila, qu’il a connue à Paris, la nuit des attentats, et qui est partie faire la Révolution pour en finir avec l’Algérie de Bouteflika. Passé et présent s’entrelacent au long de ses errances dans les rues de Constantine, aussi bien qu’à Guelma et Annaba, retrouvant les lieux où sa grand-mère s’est mariée, où son grand-père s’est suicidé, où sa mère est née, où sa tante s’est embarquée pour Marseille. De retour en France, il ne cesse d’interroger les femmes de sa famille, celles à qui revient d’allumer les neuf bougies, pour élucider le mystère du chandelier.Au fil de leurs souvenirs, il comprend ce qui le lie à l’Algérie et ce qui lie toutes ces générations de femmes que l’histoire aurait effacées s’il n’y avait des romans pour les venger. Derrière les identités multiples, légendaires, réelles ou revendiquées – passé berbère, religion juive, langue arabe, citoyenneté française –, c’est l’appartenance à une communauté géographique qui se dessine : le vrai pays de ces Orientales, c’est la Méditerranée, la Méditerranée des exilés d’hier et d’aujourd’hui, la Méditerranée d’Homère et d’Albert Cohen, d’Ibn Khaldun et d’Albert Camus.


visite

vendredi 12 janvier : "Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Commentée par Caroline Chenu et Amélie Lavin, co-commissaire de l'exposition
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"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Cette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.


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lundi 15 janvier : Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

commentée par Raphaël Bories et Marie Charlotte Calafat, commissaires de l'exposition
Faisan dore-Tapisserie dAubusson La_Chant_Auvergne

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Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxFaisan doré-Tapisserie d'Aubusson xxxxxxxxxxxxxxxxx La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxphoto : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux      Cette exposition propose de redécouvrir l’étendue, la richesse et la sensibilité du travail de René Perrot (1912-1979). Près de quatre-cents de ses peintures et gravures sont conservées au Mucem. Profondément pacifiste, sa production est marquée par l’histoire de son temps.      René Perrot a été un artiste prolifique, expérimentant sans cesse de nouveaux styles et de nouvelles techniques. Il est particulièrement connu pour ses tapisseries, fruit de commandes publiques destinées à orner bâtiments officiels, ministères ...     Antimilitariste convaincu, il dénonce l’absurdité de la guerre à laquelle il participe dans des gravures. Après la défaite française, il enquête pour le musée des Arts et Traditions populaires, portant un regard artistique sur les campagnes françaises. Cette protection du musée lui évite d’être trop inquiété par le régime de Vichy.      Après cette expérience sur le terrain, il consacre l’essentiel de son travail à la tapisserie et à l’enseignement. René Perrot est profondément attaché à la nature et aux animaux, qui finissent par remplacer presque complètement dans sa production artistique les humains qui peut-être l’ont déçu. Il réalise plus de quatre cents cartons de tapisseries à partir desquels sont exécutées des tapisseries par les Manufactures de Felletin, d’Aubusson ou des Gobelins.


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mardi 16 janvier : Voyage au coeur des réserves du Centre de Conservation et de Ressources

accompagné par Hervé Chadaillac*, chef d'équipe, installateur au CCR
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Voyage au coeur des réserves du Centre de Conservation et de Ressources

                                                                  Grandes réserves © Mucem / Marianne KuhnLe Mucem qui se définit comme un “musée de société”,  gère aujourd’hui une collection plurielle et originale, composée notamment de plus de 250 000 objets, 350 000 photographies, 200 000 affiches, estampes et cartes postales, 150 000 ouvrages… cadenas en forme de coeur, chevaux de manège en bois, vinyles de Dalida, sacs en papier kraft ou plastique ornés de logos disparus et autres curiosités: c’est une collection insolite et très riche qui nous invite à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons en explorant ce qu’on nomme les “arts et traditions populaires”. Ces objets sont conservés dans des réserves qui se trouvent au CCR (Centre de Conservation et de Ressources) dans le quartier de la Belle de Mai, face aux archives municipales. Cette visite se fera en deux temps. D'une part nous visiterons les Grandes Réserves qui ont été spécialement concues pour les objets de très grandes tailles. Elles ne sont ouvertes au public qu'aux journées du patrimoine. D'autre part, nous visiterons l'exposition "La vie secrète des collections" qui s’attache à raconter la vie du CCR et des objets de la collection à travers le regard de ceux qui l’ont constituée, étudiée, conservée et valorisée : toute l’équipe scientifique du Mucem s’est réunie autour de ce projet pour partager son amour des objets et nous en retracer les histoires pleines d’humanité. * Dans cette visite, nous aurons la chance d'être accompagné par Hervé Chadaillac, chef installateur au Mucem, qui avec son équipe s’emploient à  les manipuler, les présenter, les transporter et les conserver avec d’infinies précautions.


conf

vendredi 19 janvier : Conférence UTL : Savoirs et pratiques des magiciens guérisseurs batak, Nord de Sumatra, Indonésie

Par Antonio GUERREIRO, Chercheur IRASIA (UMR 7306 CNRS Aix Marseille Université) & émérite Musée de l’Homme/MNHN, Paris, Icom France
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Conférence UTL : Savoirs et pratiques des magiciens guérisseurs batak, Nord de Sumatra, Indonésie

Qui sont les Batak ?La présentation situera les Batak dans le nord de l’île de Sumatra, autour du lac Toba, en précisant les sous divisions de cet ensemble ethnique dans la province de Sumatra Utara. Les Batak font preuve d’une forte identité culturelle Je considère l’organisation de l’espace villageois huta l’architecture des grandes maisons coutumières rumah gorga les groupes locaux C’est d’abord à travers les mythes et les représentations collectives que l’on peut appréhender les savoirs et les pratiques rituelles des magiciens guérisseurs Selon la tradition adat nommée Perbegu par les Batak, les savoirs des datu ( et guru Karo comprennent la divination et les horoscopes, la rédaction d’ouvrages de magie, le dessin de figures symboliques, la connaissance des plantes, la sculpture des bâtons magiques tunggal panaluan tungkot malehat enfin, les invocations et les rites dont l’utilisation de mannequins funéraires si galé galé Ils accomplissement aussi les sacrifices En somme, ces spécialistes sont indispensables au fonctionnement de la société batak


visite

jeudi 25 janvier : Une autre histoire du monde

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Une autre histoire du monde

                                      Cheri Samba ; carte du monde 2011 ; ©Galerie MAGNIN ; photo F. Kleinefenn L’Europe raconte l’histoire du monde comme un processus continu qui, depuis la Grèce antique, aurait conduit à la prééminence de la civilisation occidentale, fondée sur l’invention de la démocratie, des libertés individuelles et des droits de l’homme, de l’économie capitaliste.. Une autre histoire du monde nous engage à nous affranchir de cette vision européocentrée et à faire un pas de côté, en portant notre regard vers le point de vue et les récits des autres sociétés qui peuplent le monde. C’est ce pas de côté que nous vous proposons d’entreprendre, en vous accompagnant, par nos commentaires, dans la visite de cette riche exposition.  Cette visite sera animée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem.


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lundi 29 janvier : Une autre histoire du monde

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Une autre histoire du monde

                                      Cheri Samba ; carte du monde 2011 ; ©Galerie MAGNIN ; photo F. Kleinefenn L’Europe raconte l’histoire du monde comme un processus continu qui, depuis la Grèce antique, aurait conduit à la prééminence de la civilisation occidentale, fondée sur l’invention de la démocratie, des libertés individuelles et des droits de l’homme, de l’économie capitaliste.. Une autre histoire du monde nous engage à nous affranchir de cette vision européocentrée et à faire un pas de côté, en portant notre regard vers le point de vue et les récits des autres sociétés qui peuplent le monde. C’est ce pas de côté que nous vous proposons d’entreprendre, en vous accompagnant, par nos commentaires, dans la visite de cette riche exposition.  Cette visite sera animée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem.


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mardi 30 janvier : La Fabrique de l'espoir

Fêtes et Réjouissances publques à Marseille du XVII-XXeme siècle
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La Fabrique de l'espoir

Les fêtes et réjouissances publiques, sont très liées et dépendantes de la temporalité et du souvenir. Phénomène collectif d'identification et de résilience, elles marquent et concrétisent l'espoir d'un avenir meilleur, que ce soit après une crise ou à l'occasion d'un évènement heureux : la venue de Marie de Médecis... Par ailleurs, suivant l'évolution de la société, les fêtes publiques sont entièrement liées à la question et à l'affirmation de l'identité, de l'appartenance à un groupe ainsi qu'au développement du lien social dont elles sont le paroxysme, en mettant en avant les notions de joie, de convivialité et d'amitié. Une exposition riche en symbolique qui montre l'importance de ces manifestations dans l'espace public où les groupes religieux, laîcs ou sportifs induisent la mise en oeuvre de mécanisme de pouvoir.  Les archives nous en révèlent bien des témoignages.


visite

jeudi 1 février : Une autre histoire du monde

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Une autre histoire du monde

                                      Cheri Samba ; carte du monde 2011 ; ©Galerie MAGNIN ; photo F. Kleinefenn L’Europe raconte l’histoire du monde comme un processus continu qui, depuis la Grèce antique, aurait conduit à la prééminence de la civilisation occidentale, fondée sur l’invention de la démocratie, des libertés individuelles et des droits de l’homme, de l’économie capitaliste.. Une autre histoire du monde nous engage à nous affranchir de cette vision européocentrée et à faire un pas de côté, en portant notre regard vers le point de vue et les récits des autres sociétés qui peuplent le monde. C’est ce pas de côté que nous vous proposons d’entreprendre, en vous accompagnant, par nos commentaires, dans la visite de cette riche exposition.  Cette visite sera animée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem.


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lundi 5 février : "Une autre histoire du monde" racontée par les cartes

Visite-focus par Jean-Louis Maltret, Ami du Mucem
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"Une autre histoire du monde" racontée par les cartes

  Comment voir et raconter le monde ? Les cartes présentées dans l'exposition "Une autre histoire du monde" montrent diverses représentations de régions, de pays ou de la Terre au cours de l'Histoire. La cartographie, qu'elle soit scientifique, militaire, politique ou sacrée, montre et raconte à la fois une partie de la réalité mais aussi des éléments de civilisations. A travers des exemples méditerranéens, arabes, asiatiques ou américains on peut faire le tour des visions que chaque époque a portées sur le monde qui l'entourait.  


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mardi 6 février : Visite de l’exposition de Marc DESGRANDCHAMPS « Silhouettes »

Musée d’Art contemporain de Marseille [mac]
Desgrandchamps

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Visite de l’exposition de Marc DESGRANDCHAMPS « Silhouettes »

Le [mac] musée d’art contemporain de Marseille accueille à nouveau les Marseillais après quatre ans de travaux, il nous présente une importante exposition temporaire, consacrée à l’artiste Marc Desgrandchamps (né à Sallanches en 1960 – installé et actif à Lyon), dont la peinture s’est imposée sur la scène artistique française et a su acquérir une reconnaissance internationale.L’exposition présentera un ensemble d’une quarantaine de tableaux, réalisés pour la plupart au cours de la dernière décennie, où se manifeste pleinement l’attrait de Marc Desgrandchanps pour la Méditerranée. Ces tableaux apparaissent baignés de la lumière du Sud qui intensifie les formes et marque fortement les ombres, donnant aux figures un caractère poétique et intemporel.Le film – temps mélangés- de 26 minutes, est présenté au ciné[mac] durant toute la durée de l'exposition Desgrandchamps. Un film de Judith Du Pasquier avec la participation du Centre Georges Pompidou.


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jeudi 8 février : Lectures gourmandes "La porte du voyage sans retour" David Diop

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Lectures gourmandes "La porte du voyage sans retour" David Diop

«La porte du voyage sans retour» est le surnom donné à l’île de Gorée, d’où sont partis des millions d’Africains au temps de la traite des Noirs. C’est dans ce qui est en 1750 une concession française qu’un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d’établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l’heure est aux Lumières. Lorsqu’il a vent de l’histoire d’une jeune Africaine promise à l’esclavage et qui serait parvenue à s’évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes. S’inspirant de la figure de Michel Adanson, naturaliste français (1727-1806), David Diop signe un roman éblouissant, évocation puissante d’un royaume où la parole est reine, odyssée bouleversante de deux êtres qui ne cessent de se rejoindre, de s’aimer et de se perdre, transmission d’un héritage d’un père à sa fille, destinataire ultime des carnets qui relatent ce voyage caché.  


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vendredi 9 février : Exposition photographique : Paysages usagés

commentée par Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth
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Exposition photographique : Paysages usagés

A l’initiative de Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth, cette exposition présente une série photographique de 100 points de vue réalisés le long des 365 km du sentier métropolitain GR2013, avant son ouverture au public. Ces images, qui document les paysages vu du sentier et le sentier lui-même, explorent la variété des relations entre ville et nature dans la métropole Marseille-Provence. Pendant 10 ans, chaque année, les artistes ont rephotographié à l’identique 30 points de vue et ont confié les 70 autres à des Adoptant.e.s.Ce projet photographique collaboratif inclut artistes, marcheurs, habitants et chercheurs, il documente un territoire métropolitain en construction, soumis aux pressions anthropiques qui façonnent nos paysages : les apports et les retraits de matière, les transformations, mutations ou latences liés à l’aménagement, à la protection ou à l’abandon des espaces et des milieux.Les séries diachroniques obtenues sont à considérer comme un agencement de moments qui s’inscrivent dans l’épaisseur des époques et des lieux. Chaque image prise séparément est l’occasion de ralentir pour un instant la course du temps et de s’attarder sur les microchangements qui révèlent les dynamiques du monde. La série photographique peut au-delà de l’illustration inscrire l’image comme outil critique. Elle permet de mettre en débat et en discussion avec les spectateurs nos rapports au monde.


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samedi 10 février : Une journée en Dracénie

Nouveau Musée des Beaux arts de Draguignan et exposition à l Hôtel départemental « Défis et sports, de l'Antiquité à la Renaissance »
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Une journée en Dracénie

Musée des Beaux Arts de DraguignanLe Musée des Beaux Arts qui vient de rouvrir à Draguignan est installé, depuis 1888, dans ce qui fut l'ancien palais d'été de monseigneur Martin du Bellay, évêque de Fréjus. Le musée des Beaux Arts de Draguignan ambitionne de devenir un musée d'art ancien incontournable de la région Provence Alpes Côte d Azur. Ses collections, enrichies par des achats récents d envergure et des dépôts d institutions muséales nationales comme le château de Versailles et le Musée d Orsay entre autres, donnent à voir des oeuvres de Watteau, de David Teniers, ou encore de Simon Vouet. L'un des chefs d'oeuvre des collections dracénoises est sans nul doute la demi armure d'apparat de François de Montmorency, datée du milieu du XVIe siècle. « Défis et sports, de l'A ntiquité à la Renaissance » à l'hôtel départemental des expositions du VarPrélude aux Jeux olympiques de Paris l’exposition d’hiver de l’Hôtel départemental, labellisée Olympiade culturelle Paris 2024, entend explorer le rôle du sport dans la société antique et médiévale.


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lundi 12 février : Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

commentée par Raphaël Bories et Marie Charlotte Calafat, commissaires de l'exposition
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Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxFaisan doré-Tapisserie d'Aubusson xxxxxxxxxxxxxxxxx La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxphoto : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux      Cette exposition propose de redécouvrir l’étendue, la richesse et la sensibilité du travail de René Perrot (1912-1979). Près de quatre-cents de ses peintures et gravures sont conservées au Mucem. Profondément pacifiste, sa production est marquée par l’histoire de son temps.      René Perrot a été un artiste prolifique, expérimentant sans cesse de nouveaux styles et de nouvelles techniques. Il est particulièrement connu pour ses tapisseries, fruit de commandes publiques destinées à orner bâtiments officiels, ministères ...     Antimilitariste convaincu, il dénonce l’absurdité de la guerre à laquelle il participe dans des gravures. Après la défaite française, il enquête pour le musée des Arts et Traditions populaires, portant un regard artistique sur les campagnes françaises. Cette protection du musée lui évite d’être trop inquiété par le régime de Vichy.      Après cette expérience sur le terrain, il consacre l’essentiel de son travail à la tapisserie et à l’enseignement. René Perrot est profondément attaché à la nature et aux animaux, qui finissent par remplacer presque complètement dans sa production artistique les humains qui peut-être l’ont déçu. Il réalise plus de quatre cents cartons de tapisseries à partir desquels sont exécutées des tapisseries par les Manufactures de Felletin, d’Aubusson ou des Gobelins.


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mardi 13 février : Conférence UTL : L’art contemporain au sein d'un musée de société Programmation, acquisitions, enjeux et défis

Par Hélia PAUKNER , Conservatrice du patrimoine, responsable du secteur Art contemporain au Mucem.
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Conférence UTL : L’art contemporain au sein d'un musée de société Programmation, acquisitions, enjeux et défis

Au moment du transfert des collections du musée national des arts et traditions populaires à Marseille et de l'ouverture du Mucem, le poste de conservateur responsable de l'art contemporain a été crée au sein de ce musée de sociétéEn quoi l'art contemporain contribue t il, au musée, à penser le contemporain' Comment peut il éclairer, compléter, enrichir les collections d'anthropologie culturelle des XXe et XXIe siècle provenant de tout le pourtour méditerranéen


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jeudi 15 février : "Une autre histoire du monde" racontée par les cartes

Visite-focus par Jean-Louis Maltret, Ami du Mucem
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"Une autre histoire du monde" racontée par les cartes

  Comment voir et raconter le monde ? Les cartes présentées dans l'exposition "Une autre histoire du monde" montrent diverses représentations de régions, de pays ou de la Terre au cours de l'Histoire. La cartographie, qu'elle soit scientifique, militaire, politique ou sacrée, montre et raconte à la fois une partie de la réalité mais aussi des éléments de civilisations. A travers des exemples méditerranéens, arabes, asiatiques ou américains on peut faire le tour des visions que chaque époque a portées sur le monde qui l'entourait.  


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vendredi 16 février : Sortie à Nîmes

Exposition Claude Viallat et visite du Musée des Beaux-Arts
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Sortie à Nîmes

« Carré d’Art », ce nom vient évidemment de l’éminent monument romain avec lequel il partage depuis trente ans le même espace public, la Maison Carrée ; celle-ci vient d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco (nous la visiterons lors d’une autre sortie à Nîmes). Carré d’Art est d’abord, comme son nom l’indique, un établissement consacré à l’art, un musée qui collectionne, conserve et expose des oeuvres représentatives de l’art contemporain, mais auquel est associée la bibliothèque municipale qui occupe une part importante de son volume. L’ensemble a été inauguré en 1993, sous la mandature du maire de l’époque, Jean Bousquet.


sortie

jeudi 22 février : Visite de l’Opération d’Intérêt National « Euroméditerranée »

Faubourgs du Nord de Marseille
Euromed

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Visite de l’Opération d’Intérêt National « Euroméditerranée »

Le grand projet de rénovation urbaine dénommé « Euromed », depuis près de trois décennies, transforme les quartiers au Nord du centre historique, de la gare Saint Charles au Canet, et du MUCEM au marché aux puces, le long des emprises portuaires. Sur près de 480 ha, il s’agit de réutiliser des friches, et de requalifier des quartiers paupérisés pour doter Marseille d’un moteur de développement la plaçant dans le peloton des grandes métropoles Méditerranéennes et Européennes. Beaucoup d’opérations de bureaux, surtout dans les années 2000/ 2010, puis de logements, et de grands équipements, sont déjà réalisées, mais il reste encore des années de travail pour mener à son terme ce très grand projet. Comment ce territoire « fait ville » ? Comment se raccorde-t-il aux quartiers plus anciens ? Comment s’organise cette dynamique qui associe étroitement l’Etat et les collectivités territoriales ?


sortie

mardi 5 mars : Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTE

Avec Adeline Joly, Amie du Mucem
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Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTE

Œuvre iconique du peintre Gustave Caillebotte, « Partie de bateau » a fait l’objet d’un classement au titre de « trésor national » le 30 janvier 2020. Grâce à l’exceptionnel mécénat de LVMH, l’œuvre vient de rejoindre les collections nationales.    Le tableau occupe une place de choix dans la galerie des Impressionnistes du musée d’Orsay, à proximité du Bal du moulin de la Galette de Renoir et au milieu d’œuvres de Monet et de Sisley.   A partir de septembre 2023, et grâce à un prêt exceptionnel, « Partie de bateau » entame une tournée nationale,  d’abord au musée des Beaux-arts de Lyon, puis de Marseille et enfin de Nantes .   Nous nous attacherons à resituer cette œuvre singulière dans le contexte de son époque, à en retracer la modernité, et à la présenter en regard des peintures des paysagistes provençaux, au milieu desquels elle prend place au musée des Beaux-arts de Marseille.    


sortie

mardi 5 mars : Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTE

Avec Adeline Joly, Amie du Mucem
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Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTE

Œuvre iconique du peintre Gustave Caillebotte, « Partie de bateau » a fait l’objet d’un classement au titre de « trésor national » le 30 janvier 2020. Grâce à l’exceptionnel mécénat de LVMH, l’œuvre vient de rejoindre les collections nationales.    Le tableau occupe une place de choix dans la galerie des Impressionnistes du musée d’Orsay, à proximité du Bal du moulin de la Galette de Renoir et au milieu d’œuvres de Monet et de Sisley.   A partir de septembre 2023, et grâce à un prêt exceptionnel, « Partie de bateau » entame une tournée nationale,  d’abord au musée des Beaux-arts de Lyon, puis de Marseille et enfin de Nantes .   Nous nous attacherons à resituer cette œuvre singulière dans le contexte de son époque, à en retracer la modernité, et à la présenter en regard des peintures des paysagistes provençaux, au milieu desquels elle prend place au musée des Beaux-arts de Marseille.    


visite

jeudi 7 mars : Une autre histoire du monde

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Une autre histoire du monde

                                      Cheri Samba ; carte du monde 2011 ; ©Galerie MAGNIN ; photo F. Kleinefenn L’Europe raconte l’histoire du monde comme un processus continu qui, depuis la Grèce antique, aurait conduit à la prééminence de la civilisation occidentale, fondée sur l’invention de la démocratie, des libertés individuelles et des droits de l’homme, de l’économie capitaliste.. Une autre histoire du monde nous engage à nous affranchir de cette vision européocentrée et à faire un pas de côté, en portant notre regard vers le point de vue et les récits des autres sociétés qui peuplent le monde. C’est ce pas de côté que nous vous proposons d’entreprendre, en vous accompagnant, par nos commentaires, dans la visite de cette riche exposition.  Cette visite sera animée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem.


sortie

vendredi 8 mars : Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTE

Avec Adeline Joly, Amie du Mucem
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Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTE

Œuvre iconique du peintre Gustave Caillebotte, « Partie de bateau » a fait l’objet d’un classement au titre de « trésor national » le 30 janvier 2020. Grâce à l’exceptionnel mécénat de LVMH, l’œuvre vient de rejoindre les collections nationales.    Le tableau occupe une place de choix dans la galerie des Impressionnistes du musée d’Orsay, à proximité du Bal du moulin de la Galette de Renoir et au milieu d’œuvres de Monet et de Sisley.   A partir de septembre 2023, et grâce à un prêt exceptionnel, « Partie de bateau » entame une tournée nationale,  d’abord au musée des Beaux-arts de Lyon, puis de Marseille et enfin de Nantes .   Nous nous attacherons à resituer cette œuvre singulière dans le contexte de son époque, à en retracer la modernité, et à la présenter en regard des peintures des paysagistes provençaux, au milieu desquels elle prend place au musée des Beaux-arts de Marseille.    


sortie

vendredi 8 mars : Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTE

Avec Adeline Joly, Amie du Mucem
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Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTE

Œuvre iconique du peintre Gustave Caillebotte, « Partie de bateau » a fait l’objet d’un classement au titre de « trésor national » le 30 janvier 2020. Grâce à l’exceptionnel mécénat de LVMH, l’œuvre vient de rejoindre les collections nationales.    Le tableau occupe une place de choix dans la galerie des Impressionnistes du musée d’Orsay, à proximité du Bal du moulin de la Galette de Renoir et au milieu d’œuvres de Monet et de Sisley.   A partir de septembre 2023, et grâce à un prêt exceptionnel, « Partie de bateau » entame une tournée nationale,  d’abord au musée des Beaux-arts de Lyon, puis de Marseille et enfin de Nantes .   Nous nous attacherons à resituer cette œuvre singulière dans le contexte de son époque, à en retracer la modernité, et à la présenter en regard des peintures des paysagistes provençaux, au milieu desquels elle prend place au musée des Beaux-arts de Marseille.    


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jeudi 14 mars : Lectures Gourmandes "Histoire du fils" Marie-Hélène Lafon

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Lectures Gourmandes "Histoire du fils" Marie-Hélène Lafon

Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le cœur d’une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences; .Avec ce nouveau roman, Marie-Hélène Lafon confirme la place si particulière qu’elle occupe aujourd’hui dans le paysage littéraire français.


sortie

jeudi 14 mars : « Marseille 1900 – 1943, la mauvaise réputation »

Exposition au MEMORIAL DES DEPORTATIONS
Vieux-Port-1943

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« Marseille 1900 – 1943, la mauvaise réputation »

Le Mémorial des camps de la mort, devenu depuis 2019 le Mémorial des déportations, rend compte désormais de la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale : principale ville-refuge de la zone non occupée, ville transit, ville détruite, ville portuaire stratégique. Mais surtout, il contextualise au moyen de films, de témoignages ou de récits de victimes parce que nées Juifs ou réprimées en tant que politiques, résistants ou otages, les politiques de déportation génocidaire et de répression organisées à Marseille et sa région. Marseille a été marquée par la destruction du bas du quartier du Panier en janvier 1943.L’exposition « Marseille 1900-1945, la mauvaise réputation » nous invite à comprendre comment cela a pu être possible, par une évocation de ce que fut la ville au cours des années 1900 à 1943.


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samedi 16 mars : Théâtre de La Criée « Monte-Cristo »

Monte-Cristo

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Théâtre de La Criée « Monte-Cristo »

Un récit musical de la Cie La voltige/Nicolas Bonneau, Fanny Chériaux, Mathias Castagné Que vous ayez lu ou non Le Comte de Monte Cristo qu’importe, en sortant de ce spectacle, vous connaîtrez tous les secrets de sa captivante histoire. L’adaptation de ce grand classique mêle théâtre, conte, slam, musique folk, performance, film d’animation….une aventure haletante où pas une minute ne s’écoule sans que le spectateur soit transporté par le suspens ou l’émotion. Il n’en fallait pas moins pour retracer le destin d’Edmond Dantès, ce jeune marin plein d’avenir,qui se retrouva du jour au lendemain banni de l’humanité, pour devenir finalement l’aristocrate le plus mystérieux de l’histoire littéraire.  


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mardi 19 mars : Conférence UTL : « Modernes et populaires : les acquisitions des collections d’Andrée Doucet et de Geneviève de Cissey au Mucem »

Par Enguerrand Lascols, Conservateur du Patrimoine en charge du secteur «Vie domestique»
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Conférence UTL : « Modernes et populaires : les acquisitions des collections d’Andrée Doucet et de Geneviève de Cissey au Mucem »

La vie domestique, c’est celle de la maison et de la famille qui y habite, qui la considère comme un refuge, un lieu de repos et un territoire personnel. Pourtant ce monde clos n’est pas coupé des influences extérieures, des courants de pensée et des échanges commerciaux et artistiques venus parfois de loin. En cela, lescollections de céramique, par exemple peuvent être révélatrices et les deux acquisitions récentes citées sont un témoignage de l’influence de l’art moderne dans l’art populaire.


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jeudi 21 mars : Visite de l’exposition de Marc DESGRANDCHAMPS « Silhouettes »

Musée d’Art contemporain de Marseille [mac]
Desgrandchamps

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Visite de l’exposition de Marc DESGRANDCHAMPS « Silhouettes »

Le [mac] musée d’art contemporain de Marseille accueille à nouveau les Marseillais après quatre ans de travaux, il nous présente une importante exposition temporaire, consacrée à l’artiste Marc Desgrandchamps (né à Sallanches en 1960 – installé et actif à Lyon), dont la peinture s’est imposée sur la scène artistique française et a su acquérir une reconnaissance internationale.L’exposition présentera un ensemble d’une quarantaine de tableaux, réalisés pour la plupart au cours de la dernière décennie, où se manifeste pleinement l’attrait de Marc Desgrandchanps pour la Méditerranée. Ces tableaux apparaissent baignés de la lumière du Sud qui intensifie les formes et marque fortement les ombres, donnant aux figures un caractère poétique et intemporel.Le film – temps mélangés- de 26 minutes, est présenté au ciné[mac] durant toute la durée de l'exposition Desgrandchamps. Un film de Judith Du Pasquier avec la participation du Centre Georges Pompidou.


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jeudi 21 mars : Jardins des migrations

Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations

Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.


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vendredi 22 mars : "Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Commentée par Caroline Chenu et Amélie Lavin, co-commissaire de l'exposition
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"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Cette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.


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samedi 23 mars : Théâtre de La Criée « Du bonheur de donner »

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Théâtre de La Criée « Du bonheur de donner »

Lecture et chant Ariane Ascaride/Accordéon David Venitucci/ Poèmes de Bertolt Brecht /   Collaboration artistique Patrick Bonnel                  Brecht n’est pas seulement un grand dramaturge et théoricien du théâtre ; cest le poète qu’Ariane Ascaride invite sur scène, sans autre support que la musique créée par David Venitucci. Les mots remplissent l’espace et nous touchent au cœur ; il y a l’exil, la guerre, la difficile condition des femmes. Mais il y a aussi la bonté, parfois l’humour, et toujours l’humanité qui résiste.  


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lundi 25 mars : Balade urbaine de la Place Carli à l'Eglise Saint-Michel

Balade commentée par François Hervé, archéologue, assistant de conservation au MAM
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Balade urbaine de la Place Carli à l'Eglise Saint-Michel

De notre lieu de rendez-vous Place Carli, nous évoquerons l’agrandissement de Marseille vers l’est après la destruction de l’enceinte de Louis XIV, destruction qui permettra la construction du Cours Lieutaud, avec des immeubles post haussmanniens et du Cours Julien. Nous parlerons aussi de l'histoire du couvent des Bernardines devenu Musée des Beaux-Arts sous la révolution et l’Ecole des Beaux-Arts au XIX°s. avant qu’Henri-Jacques Espérandieu ne construise l’Ecole des Arts, superbe palais renaissance avec sa frise relatant l’histoire de l’art. Dans la cour en surplomb, la magnifique fontaine baroque d’Espérandieu (malheureusement souvent taguée). La colonne commémorative du V°s, issue des cryptes de Saint-Victor et le cheval en bronze inspiré des chevaux du carrousel de St Marc de Venise, par le célèbre artiste vénitien contemporain Ludivico de Luigi.  Nous passerons devant une des mythiques fontaines Wallace, nous monterons à la plaine où nous parlerons du Champ de Mars évoqué par l’énergique sculpture de Jeanne d’Arc. Nous descendrons ensuite vers le boulevard Eugène Pierre en passant devant un des plus beaux garage Art déco avec la célèbre Torpedo marseillaise sculptée en bas-relief sur la façade, nous passerons ensuite devant la maison d'enfance de Marcel Pagnol. Nous remonterons le boulevard jusqu’à la plus belle maison Art déco de la ville de l’architecte Gaston Castel, pour ensuite descendre vers l’église Saint-Michel, la plus inachevée de Marseille mais qui relate dans son projet l’ambition démesurée de la ville mais avant d’arriver à celle-ci nous passerons devant la façade sculptée la plus hilarante de Marseille d’un architecte qui ne l’était pas...


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jeudi 28 mars : Sortie ARLES

Photographies au musée Reattu Travaux d’artistes en résidence à la Fondation Van Gogh
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Sortie ARLES

Le nouvel accrochage du Musée Reattu propose de découvrir ou redécouvrir une partie du fonds d’art contemporain du musée à travers une trame tissée entièrement de noir et blanc. Dans le cadre d’un hommage à Lucien Clergue, militant infatigable de la photographie et fondateur des Rencontres d’Arles, sont exposées pour la première fois les photographies acquises en 2017 par le musée Reattu. Elles offrent un aperçu de l’immense travail du photographe qui a suivi dans sa totale chronologie le tournage du «Testament d’Orphée » de Jean Cocteau.En 1888 à Arles, Van Gogh rêvait de partager son toit avec d’autres peintres pour créer un atelier vivant. Entre 2020 et 2023, c’est l’artiste américaine Laura Owens qui organise et pilote la résidence « L’Atelier du Sud » dans une maison de la rue du Cloître. Aujourd’hui, la Fondation Vincent van Gogh Arles invite les 24 participant(e)s à se retrouver pour restituer cette étape de leur parcours artistique


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vendredi 29 mars : Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

L'art de la lumière sous tous ses aspects
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Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris.


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mardi 2 avril : Conférence UTL : «Les Méditerranées du Mucem »

par Raphael Bories, Conservateur au Mucem
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Conférence UTL : «Les Méditerranées du Mucem »

Posé au bord de la mer, le Mucem a depuis son ouverture cherché à montrer à ses visiteurs le patrimoine de la Méditerranée, ou plutôt des mondes méditerranéens tant ceux-ci sont multiples et complexes. La nouvelle exposition permanente du Mucem propose de montrer quelles images de la Méditerranée que les musées ont contribué à construire, autour de deux thématiques principales : les beaux-arts inspirés par l’antiquité d’une part, l’ethnographie s’intéressant aux objets et aux traditions populaires d’autre part. Loin de considérer ces approches comme séparées, il s’agira au contraire de mettre en avant ce qui les rapproche et les rassemble, pour montrer ce qui fait patrimoine commun en Méditerranée, de l’invention de celle-ci jusqu'aux enjeux les plus contemporains.  


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lundi 8 avril : Le Grand Mezzé

Visite commentée par Edouard de Laubrie, commissaire de l'exposition
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Le Grand Mezzé

J. Bassano Lazare et le mauvais riche XVIIe Marseille ©Mucem-Marianne    Matériel rituel de la fabrication de bière en Géorgie ©musées du Mans      Cette exposition semi-permanente devrait prendre fin prochainement, et Edouard de Laubrie nous propose une dernière visite du "Grand Mezzé". Cette exposition aborde les traditions grecques et moyen-orientales de l'alimentation dont s'est inspiré le dernier slogan à la mode "manger cinq fruits et légumes par jour", recommandation empruntée au "régime crétois" aussi appelé "diète méditerranéenne". Ce concept a été inscrit en 2010 par l'Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité      L'alimentation méditerranéenne s'est toujours enrichie d'apports extérieurs au cours de l'histoire. Aujourd'hui, se pose la question de la réappropriation en Méditerranée de sa production comme de sa cuisine. Comment définir et préserver une authenticité culinaire, géographique et culturelle, tout en la partageant avec le plus grand nombre ?. Comment protéger un régime alimentaire sans l'empêcher d'évoluer ? Comment rester perméable tout en restant authentique ?. Pour le savoir, l'exposition le "Grand Mezzé" nous mène du champ à l'assiette, et des savoirs-faire culinaires traditionnels de Méditerranée aux chaînes de restaurants mondialisées. A la manière d'un grand repas aux mets et aux saveurs variés, le "Grand Mezzé" présente une sélection de 550 objets et documents patrimoniaux.


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jeudi 11 avril : Lectures Gourmandes "Désorientale" Négar Djavadi

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Lectures Gourmandes "Désorientale" Négar Djavadi

Si nous étions en Iran, cette salle d'attente d'hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s'enchaînerait bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, Kimiâ a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l'étourdissant diaporama de l'histoire des Sadr sur trois générations : les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l'adolescence, l'ivresse du rock, le sourire voyou d'une bassiste blonde... Une fresque flamboyante sur la mémoire et l'identité ; un grand roman sur l'Iran d'hier et la France d'aujourd'hui.


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lundi 15 avril : Balade urbaine de la Place Carli à l'Eglise Saint-Michel

Balade commentée par François Hervé, archéologue, assistant de conservation au MAM
chapelle-bernardines PHOTO Fontaine Espérandieu PHOTO Place Carli Palais des Arts PHOTO

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Balade urbaine de la Place Carli à l'Eglise Saint-Michel

De notre lieu de rendez-vous Place Carli, nous évoquerons l’agrandissement de Marseille vers l’est après la destruction de l’enceinte de Louis XIV, destruction qui permettra la construction du Cours Lieutaud, avec des immeubles post haussmanniens et du Cours Julien. Nous parlerons aussi de l'histoire du couvent des Bernardines devenu Musée des Beaux-Arts sous la révolution et l’Ecole des Beaux-Arts au XIX°s. avant qu’Henri-Jacques Espérandieu ne construise l’Ecole des Arts, superbe palais renaissance avec sa frise relatant l’histoire de l’art. Dans la cour en surplomb, la magnifique fontaine baroque d’Espérandieu (malheureusement souvent taguée). La colonne commémorative du V°s, issue des cryptes de Saint-Victor et le cheval en bronze inspiré des chevaux du carrousel de St Marc de Venise, par le célèbre artiste vénitien contemporain Ludivico de Luigi.  Nous passerons devant une des mythiques fontaines Wallace, nous monterons à la plaine où nous parlerons du Champ de Mars évoqué par l’énergique sculpture de Jeanne d’Arc. Nous descendrons ensuite vers le boulevard Eugène Pierre en passant devant un des plus beaux garage Art déco avec la célèbre Torpedo marseillaise sculptée en bas-relief sur la façade, nous passerons ensuite devant la maison d'enfance de Marcel Pagnol. Nous remonterons le boulevard jusqu’à la plus belle maison Art déco de la ville de l’architecte Gaston Castel, pour ensuite descendre vers l’église Saint-Michel, la plus inachevée de Marseille mais qui relate dans son projet l’ambition démesurée de la ville mais avant d’arriver à celle-ci nous passerons devant la façade sculptée la plus hilarante de Marseille d’un architecte qui ne l’était pas...


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mardi 16 avril : Musée Regards de Provence : « Poésie et lumière : Jean-Pierre Blanche, 1927 - 2022 »

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Musée Regards de Provence : « Poésie et lumière : Jean-Pierre Blanche, 1927 - 2022 »

L’exposition met à l’honneur un artiste figuratif, emblématique des visions du Midi et de la Provence. Avec plus de 130 tableaux, dessins et nombre de pastels – son médium de prédilection -, elle donne à voir des paysages, le plus souvent vides de présence humaine, des nocturnes et quelques portraits. Le sens des coloris de l’artiste, sa touche mouchetée – rappelant les Nabis – et sa quête d’épure géométrique, séduisent dans ses vues comme celles des hautes herbes et des étangs de Camargue ou celle de son grand cèdre. Jean-Pierre Blanche nous transporte dans un univers profond et poétique.


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samedi 27 avril : Balade littéraire et maritime

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Balade littéraire et maritime

Vous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons… Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.


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mardi 30 avril : Visite de la Villa Santa-Lucia

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Visite de la Villa Santa-Lucia

L’architecture des rocailles a été introduite à Marseille à la suite de l’invention du ciment par des artisans en majorité italiens, souvent immigrés à la fin du 19ème, début 20ème siècle. C’est un art essentiellement populaire même si l’art des rocailles remonte à la grande période de la renaissance italienne d’inspiration plus savante. Inscrite au titre des monuments historiques, la villa Santa-Lucia et son vaste jardin présentent un ensemble d’architectures et de décors en rocailles remarquables du XIXe siècle. Grottes, cascades, serre, belvédère, galerie, crèche, château fort, salles de fraîcheur avec fresques… La visite commentée sera guidée par l’un des membres de la famille Renard, propriétaire de la villa.    


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lundi 6 mai : Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection Lambert

Commentée par Marie-Charlotte Calafat, co-commissaire de l'exposition
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Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection Lambert

                                                                              Piège Camargue, 1860 ©Mucem/Marianne_Kuhn     Un dialogue inédit entre les collections d’Yvon Lambert et les collections du Mucem. L'exposition suit le parcours d’Yvon Lambert, à commencer par son lien avec les cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur quelques thématiques autour desquelles dialoguent les deux collections : le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la littérature, l’intime et l’existence.      La rencontre entre la Collection Lambert et les collections du Mucem présentées lors de cette exposition est bien plus qu’une juxtaposition de collections exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre ces deux collections patrimoniales exceptionnelles est une tentative de voyage au centre d’un regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées.


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mercredi 15 mai : Une journée à Aix-en-Provence

Hôtel de Caumont "Pierre Bonnard et le Japon" - Centre d'Art Gallifet "Deena Hamilton"
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Une journée à Aix-en-Provence

Matin 9h15 : Hôtel de Caumont Pierre Bonnard et le Japon - (visite sous la conduite de Laurent Genest, diplômé de l'Ecole du Louvre). L’Hôtel de Caumont consacre son exposition d’été au génie de Pierre Bonnard (1867-1947) et à l’influence de l’art du Japon sur ce dernier. Il s’agit de la première exposition sur le sujet, qui permettra de montrer comment Bonnard – celui que l’on surnommait autrefois le «Nabi très Japonard» – a intégré dans son traitement de l’espace, du temps et du mouvement, l’esthétique de l’art japonais, pour créer des œuvres en rupture avec le naturalisme et l’impressionnisme. Les œuvres du peintre français seront exposées en regard d’estampes japonaises provenant de la prestigieuse collection Leskowicz afin d’illustrer leurs correspondances et leurs affinités formelles, ainsi que l’importance de cette source d’inspiration pour l’artiste. À la fin du XIXe siècle, au sein du groupe des Nabis, Pierre Bonnard (1867-1947) bouleverse les recherches sur la modernité artistique grâce à la subtilité de sa représentation des sensations visuelles. Bonnard partage sa vie entre la région parisienne, la Normandie, l’Isère et la Côte d’Azur, où il achètera une maison au Cannet, non loin d’Aix-en-Provence. L’agitation des villes, la douceur de vivre à la campagne et les paysages baignés de la lumière dorée du Midi seront pour l’artiste autant de prétextes à une représentation nouvelle du mouvement ainsi qu’à une réflexion poussée sur le traitement de la couleur, des sentiments fugaces du quotidien et de la beauté des éléments. Peintre du bonheur de vivre, ses œuvres vibrantes révèlent un sens inégalé des couleurs et de leurs infinies variations. A partir des années 1860 et pendant près d'un demi-siècle, un engouement pour tout ce qui vient du Japon se manifeste en France puis en Angleterre, notamment à travers la première participation du Japon à l'Exposition universelle de 1867. Bonnard, lui, s'intéresse très tôt aux caractéristiques des estampes  l'Ukiyo-e, "image du monde flottant". L'exposition d'estampes japonaises à l'Ecole des Beaux-arts au printemps 1890 est une véritable révélation pour lui.  Il se détourne dès lors du réel et adopte de nouveaux principes artistiques : comme la souplesse des mouvements, le contraste des couleurs, les lignes arabesques, le goût prononcé du décor et des éléments stylisés, ou encore l'aplanissement de l'espace. Dès lors, son style est véritablement empreint de japonisme, terme forgé en 1872 par Philippe Burty pour définir l'impact du Japon sur les arts occidentaux.  Après-midi 14h : Exposition Deena Hamilton (visite sous la conduite de Nicolas Mazet, Directeur du Centre d'Art Gallifet). Gallifet est un centre d'art contemporain qui se situe dans un hôlel particulier (52, rue Cardinale) éponyme au coeur du quartier Mazarin d'Aix-en-Provence; Depuis 2010 Gallifet est devenu un lieu incontournable d'échanges et de rencontres artistiques. Deena Hamilton née le 21 septembre 1965 à Marlow, au Royaume-Uni, incarne l'essence d'une artiste cosmopolite. Baignée dans les cultures de Paris et de Londres avec un passage à Barcelone durant son enfance, elle a étudié aux Beaux-Arts de Paris sous la tutelle de Vladimir Velickovic et Toni Grand, dont l'influence se reflète dans son oeuvre. Ses médiums de prédilection, tels le bois, la résine, la chaux et l'encre, forment une palette artistique diversifiée. Sa routine de création, ponctuée d'introspection matinale devant la porte de son studio dans le sud de la France, révèle une artiste immergée dans un processus créatif réfléchi, oscillant entre périodes d'abondance et de recherche.            


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vendredi 17 mai : Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

L'art de la lumière sous tous ses aspects
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Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris.


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vendredi 17 mai : Conférence UTL : « Les Canuts : maîtres-tisseurs, maîtres-penseurs »

par Régis Bernard, Ami du Mucem
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Conférence UTL : « Les Canuts : maîtres-tisseurs, maîtres-penseurs »

Des Canuts, ces maîtres-tisseurs de soie lyonnais, on sait qu’ils se révoltèrent à de nombreuses reprises. Qu’ils brandirent, lors de l’insurrection de 1831, un drapeau noir où l’on pouvait lire : Vivre en travaillant ou mourir en combattant. On connaît aussi le chant d’Aristide Bruant, qui les faisait marcher tout nus...Certes ils connurent souvent la misère. Mais ils furent, avant tout, la cheville ouvrière d’un système industriel tout à fait singulier, producteur de grandes richesses (La grande fabrique).Ils furent aussi des maîtres-penseurs, initiateurs en France du mutuellisme – mouvement à l’origine de ce qu’on appellera plus tard l’économie sociale et solidaire – qu’ils forgèrent collectivement dans les pages d’un étonnant journal, L’écho de la fabrique.Ce sont ces tisseurs de soie et de solidarité que nous proposons de découvrir.


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mercredi 22 mai : Visite de la Villa Santa-Lucia

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Visite de la Villa Santa-Lucia

L’architecture des rocailles a été introduite à Marseille à la suite de l’invention du ciment par des artisans en majorité italiens, souvent immigrés à la fin du 19ème, début 20ème siècle. C’est un art essentiellement populaire même si l’art des rocailles remonte à la grande période de la renaissance italienne d’inspiration plus savante. Inscrite au titre des monuments historiques, la villa Santa-Lucia et son vaste jardin présentent un ensemble d’architectures et de décors en rocailles remarquables du XIXe siècle. Grottes, cascades, serre, belvédère, galerie, crèche, château fort, salles de fraîcheur avec fresques… La visite commentée sera guidée par l’un des membres de la famille Renard, propriétaire de la villa.    


lecture

jeudi 23 mai : Lectures gourmandes "Ce que je sais de toi" Eric Chacour

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Lectures gourmandes "Ce que je sais de toi" Eric Chacour

Dans le Caire des années 1980, un jeune médecin suit un destin tracé pour lui. Entre son dispensaire et le prestigieux cabinet hérité de son père, Tarek n'a que peu de place pour se poser des questions. Mais la rencontre d'un être que tout semble éloigner de lui ébranlera son mariage, sa carrière et ses certitudes, ne lui laissant plus d'autre choix que l'exil. De la communauté levantine d'Egypte aux hivers montréalais, du règne de Nasser jusqu'à l'aube des années 2000, Tarek fuit, erre et se souvient. Mais sait-il qu'à plusieurs milliers de kilomètres, quelqu'un raccommode les lambeaux de son histoire et tente de remonter, chapitre par chapitre, le cours de sa vie ? Récit d'une absence et d'une réconciliation. Ce que je sais de toi brosse avec délicatesse, humour et sensibilité le portrait d'un clan déchiré et d'une société en pleine transformation. Ce premier roman d'Eric Chacour révèle un auteur à la langue ciselée, à l'esprit lumineux, habité par une compréhension profonde de la nature humaine. Un livre qui embaume l'ail, l'anis et les secrets de famille. 


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jeudi 23 mai : Conférence : La fabrique de la création visuelle « en exil »

par Adélie Chevée, chercheure postdoctorante, Mucem/Aix-Marseille Université (SoMuM-Mesopolhis)
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Conférence : La fabrique de la création visuelle « en exil »

Voici mon coeur !, Khaled Dawwa, © Photo Mucem / Marianne Kuhn. Œuvre acquise grâce au don de la Fondation Antoine de Galbert, avec le soutien de Mme Fairouz Villain, L. Fontaine, Famille Pieyre de Mandiargues, Barjeel Art Foundation (Sharjah) et Verena Butt d'Espous. Depuis 2015, le monde de l’art fait preuve d’un soutien exceptionnel pour accueillir les artistes fuyant conflits et régimes autoritaires. Fondée sur une enquête-collecte du Mucem menée à travers la France, cette conférence se propose d’étudier les singularités de cette scène artistique à travers des œuvres et trajectoires d’artistes en exil. De l’atelier-refuge à la mobilisation des institutions culturelles, elle interroge l’impact culturel, et à distance, de crises, de guerres et d’effondrements politiques en Syrie, Iran, Afghanistan, Ukraine, et Palestine.


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vendredi 24 mai : Une journée à Tarascon

Tarascon

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Une journée à Tarascon

Château de Tarascon et Musée Charles Deméry Souleiado.    


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mercredi 29 mai - samedi 1 juin : Voyage en Narbonnaise, de l’Homme de Tautavel à Sir Norman Foster

Un bref aperçu de l’histoire d’une région
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Voyage en Narbonnaise, de l’Homme de Tautavel à Sir Norman Foster

Ce voyage de quatre jours dans la région de Narbonne et des Corbières, vous invite à suivre les traces laissées par les « hommes » sur un territoire assez restreint, correspondant à la limite ouest de l’Hérault, une petite partie de l’Aude et un peu des Pyrénées- Orientales, avec comme centre, Narbonne. La fondation de cette ville par les Romains vers 118 avant notre ère était destinée à donner une capitale à la grande province romaine du sud de la France, la « Gaule Narbonnaise ». Ensuite, avec les Wisigoths, elle fut celle d’une région plus restreinte, la Septimanie, ou « province de Narbonne ». Plus tard, elle fut conquise par les Arabo-Musulmans et devint alors la capitale de la région la plus septentrionale d’Al-Andalous ; elle le fut ensuite par les Carolingiens. Le nom de Septimanie disparaît après la Croisade des Albigeois vers 1215.    


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jeudi 6 juin : Une journée à Lyon: la Croix-Rousse des Canuts

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Une journée à Lyon: la Croix-Rousse des Canuts

Chacun le sait, la métropole lyonnaise doit une large part de sa réputation à l industrie de la soie. Celle là fit la fortune de la ville du XVII° au premier XX° siècle, Lyon étant alors devenue la capitale mondiale du tissage de la soie. Elle fut aussi à l origine de son essor industriel, les savoir faire des maîtres tisseurs, des teinturiers, des fabricants de métiers à tisser …, ayant fortement contribué au développement des industries chimiques et mécaniques.


sortie

lundi 10 juin : Aix-en-Provence

Hôtel de Caumont "Pierre Bonnard et le Japon"
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Aix-en-Provence

Après-midi 14h15 : Hôtel de Caumont "Pierre Bonnard et le Japon" (visite sous la conduite de Laurent Genest, diplômé de l'Ecole du Louvre) L'Hôtel de Caumont consacre son exposition d'été au génie de Pierre Bonnard (1867-1947) et à l'influence de l'art du Japon sur ce dernier. Il s'agit de la première exposition sur le sujet, qui permettra de montrer comment Bonnard -celui que l'on surnommait autrefois le "Nabi très Japonard" a intégré dans son traitement de l'espace, du temps et du mouvement, l'esthétique de l'art japonais, pour crééer des oeuvres en rupture avec le naturalisme et l'impressionisme. Les oeuvres du peintre français seront exposées en regard d'estampes japonaises provenant de la prestigieuse collection Leskowicz afin d'illustrer leurs correspondances et leurs affinités formelles, ainsi que l'importance de cette source d'inspiration pour l'artiste. A la fin du XIXe siècle, au sein du groupe des Nabis, Pierre Bonnard bouleverse les recherches sur la modernité artistique grâce à la subtilité de sa représentation des sensations visuelles. Bonnard partage sa vie entre la région parisienne, la Normandie, l'Isère et la Côte d'Azur où il achètera une maison au Cannet, non loin d'Aix-en-Provence. L'agitation des villes, la douceur de vivre à la campagne et les paysages baignés de la lumière dorée du Midi seront pour l'artiste autant de prétextes à une représentation nouvelle du mouvement ainsi qu'à une réflexion poussée sur le traitement de la couleur, des sentiments fugaces du quotidien et de la beauté des éléments. Peintre du bonheur de vivre, ses oeuvres vibrantes révèlent un sens inégalé des couleurs et de leurs infinies variations. A partir des années 1860 et pendant près d'un demi-siècle, un engouement pour tout ce qui vient du Japon se manifeste en France puis en Angleterre, notamment à travers la première participation du Japon à l'Exposition Universelle de 1867. Bonnard, lui, s'intéresse très tôt aux caractéristiques des estampes l'Ukiyo-e "image du monde flottant". L'exposition d'Estampes japonaises à l'Ecole des Beaux-arts au printemps 1890 est une véritable révélation pour lui. Il se détourne du réel et adopte de nouveaux principes artistiques comme la  souplesse des mouvements, le contraste des couleurs, les lignes en arabesques, le goût prononcé du décor et des éléments stylisés, ou encore l'aplanissement de l'espace. Dès lors son style est véritablement empreint de japonisme, terme forgé en 1872 par Philippe Burty pour définir l'impact du Japon sur les arts occidentaux.          


lecture

jeudi 13 juin : Lectures gourmandes "La petite fille" Bernhard Schlink

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Lectures gourmandes "La petite fille" Bernhard Schlink

En rentrant de sa librairie, Kaspar — un autoportrait déguisé de Schlinck, comme souvent ? — découvre dans la baignoire de leur appartement le cadavre de Birgit, l’épouse aimée. S’est-elle suicidée ? A la mort de son épouse, Kaspar découvre un pan de sa vie qu’il avait toujours ignoré : avant de quitter la RDA pour passer à l’Ouest en 1965, Birgit avait abandonné un bébé à la naissance. Intrigué, Kaspar ferme sa librairie à Berlin et part à la recherche de cette belle-fille inconnue (...) Voyage au cœur d’une Allemagne méconnue, où règnent encore de sinistres fantômes à l’ombre des défuntes idéologies marxistes : La Petite-Fille est une passionnante et dérangeante odyssée politique. Bernhard Schlink alerte, raconte sans caricaturer. Car, pour Kaspar le libraire, la littérature, la poésie, les mots, la lecture peuvent ouvrir l’âme et l’esprit, libérer. Sauver peut-être... La Petite-Fille est surtout une éblouissante histoire d’amour, de réparation, de deuil accompli. Et qui élève constamment, au fil de ces pages écrites au plus serré, au plus douloureux. Car il n’y est question que d’aimer l’autre jusqu’au bout de son insupportable, de son indéchiffrable altérité.


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vendredi 14 juin : Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

L'art de la lumière sous tous ses aspects
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Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris.


visite

mercredi 19 juin : "Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Commentée par Julia Ferloni
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"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Cette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.


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jeudi 20 juin : Visite Mucem : Méditerranées

commentée par Enguerand Lascol et Raphael Bories
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Visite Mucem : Méditerranées

                                      Jules Migonney Tamaroud-Kabylie 1910 © Mucem Marianne Khun      Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples. Cette exposition s’interroge sur la manière dont se sont formés et diffusés ces imaginaires, et notamment sur le rôle des musées dans la création de ces « images » de la Méditerranée, toutes relatives et toutes construites.      Dans les musées de beaux-arts, ce sont les civilisations du passé, en particulier celles de l’Antiquité, qui sont mises en valeur et qui construisent une Méditerranée rêvée nourrie de l’Odyssée d’Homère, de temples grecs et de récits sur Rome et Palmyre.      Les musées d’ethnographie, qui apparaissent durant la période coloniale, s’intéressent pour leur part aux sociétés géographiquement ou culturellement « lointaines ». La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.      Les musées de beaux-arts et les musées d’ethnographie se distinguent par les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Le Mucem souhaite aujourd’hui dépasser ces frontières et mettre en évidence les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre ces deux types de musée. Suivant cette idée, « Méditerranées » mêle différents modèles muséographiques historiques.      L’exposition présente plus de 300 objets et documents ; les dépôts proviennent d’une vingtaine d’institutions.


visite

jeudi 27 juin : Visite Mucem : Méditerranées

commentée par Enguerand Lascol et Camille Faucourt
Jules_Migonney_Tamaroud-Kabylie_1910_©_Mucem_Marianne_Khun

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Visite Mucem : Méditerranées

                                      Jules Migonney Tamaroud-Kabylie 1910 © Mucem Marianne Khun      Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples. Cette exposition s’interroge sur la manière dont se sont formés et diffusés ces imaginaires, et notamment sur le rôle des musées dans la création de ces « images » de la Méditerranée, toutes relatives et toutes construites.      Dans les musées de beaux-arts, ce sont les civilisations du passé, en particulier celles de l’Antiquité, qui sont mises en valeur et qui construisent une Méditerranée rêvée nourrie de l’Odyssée d’Homère, de temples grecs et de récits sur Rome et Palmyre.      Les musées d’ethnographie, qui apparaissent durant la période coloniale, s’intéressent pour leur part aux sociétés géographiquement ou culturellement « lointaines ». La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.      Les musées de beaux-arts et les musées d’ethnographie se distinguent par les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Le Mucem souhaite aujourd’hui dépasser ces frontières et mettre en évidence les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre ces deux types de musée. Suivant cette idée, « Méditerranées » mêle différents modèles muséographiques historiques.      L’exposition présente plus de 300 objets et documents ; les dépôts proviennent d’une vingtaine d’institutions.


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vendredi 28 juin : Une journée à Aix-en-Provence

Musée du Pavillon de Vendôme et Musée des Tapisseries - Musée Granet Exposition : Jean Daret
VENDOME CHIHURA JEAN DARET

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Une journée à Aix-en-Provence

Matin 9h45 : Musée du Pavillon de Vendôme et Musée des Tapisseries Le Pavillon de Vendôme, la plus séduisante des folies héritées du Grand Siècle, fut édifié en 1665 par Pierre Pavillon et Antoine Matisse sur l'ordre de Louis de Mercoeur  Duc de Vendôme, petit-fils d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, nommé Gouverneur de Provence en 1652. En 1906 Henri Dobler, amateur éclairé, rachète et restaure le Pavillon et en obtient le classement. Le Pavillon de Vendôme est ainsi le premier bâtiment aixois classé Monument Historique en 1914. A sa mort il lègue le bâtiment et ses collections à la Ville d'Aix pour en faire un Musée qui ouvrira ses portes au Public le 8 juillet 1954. L'escalier à double révolution du Pavillon de Vendôme, un des plus beaux de la série aixoise, date du début du XVIIIème et allie l'harmonie du volume général à la grandeur du décor. La rampe en fer forgé, et les sculptures en gypseries, guirlandes, putti, aigle confèrent encore à l'ensemble une majesté baroque. Le vaste jardin à la française est classé parmi les Monuments historiques depuis 1953. Il accueille régulièrement des expositions d'art contemporain développant ainsi un dialogue entre patrimoine et création contemporaine. Est mise à l'honneur cette année la plasticienne japonaise Chihura Shiota. Le travail de Chihura Shiota se caractérise par un mélange de performances artistiques et d'installations spectaculaires pour lesquelles elle utilise en les accumulant de vieux objets comme des lits, des châssis de fenêtre, des chausssures ou encore des valises. Elle explore ainsi les relations entre passé et présent. A cela s'ajoute parfois une dimension onirique de son oeuvre. La simplicité des matériaux rend d'autant plus fort l'impact des oeuvres. Ses principales influences sont Christian Boltanski, Annette Messager et William Kentridge. Après-Midi 14h30 : Musée Granet Exposition Jean Daret Jean Daret a travaillé pour les mécènes les plus importants de son époque dont le Roi Louis XIV et le Gouverneur de Provence. Si nombre de ses oeuvres sont visibles dans les musées français et étrangers (Etats-Unis, Russie) comme dans de nombreuses églises et cathédrales de Provence et d'hôtels particuliers d'Aix-en-Provence (Hôtels de Châteaurenard et Maurel de Pontavès), Jean Daret demeure peu connu du grand public et son oeuvre d'envergure mérite d'être mise à l'honneur. L'exposition sera ainsi l'occasion de montrer un ensemble exceptionnel d'une centaine d'oeuvres comprenant les productions les plus importantes de l'artiste, huiles sur toile, dessins et gravures, accompagnées d'oeuvre des grands maîtres du siècle tant parisiens (Jacques Blanchard) que provencaux (Nicolas Mignard, Reynaud Levieux ou encore Gilles Garcin).          


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mercredi 3 juillet : Une journée à Aix-en-Provence

Visite du Musée du Vieil Aix - Musée Granet Exposition Jean Daret
VIEL AIX PHOTO 2 JEAN DARET

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Une journée à Aix-en-Provence

Matin 10h : Musée du Vieil Aix - Exposition "Grand siècle" L'Hôtel Estienne de Saint-Jean, hôtel particulier du XVIIIe siècle, est devenu en 1932 le musée d'histoire de la Ville. Les collections constituées à partir de dons effectués par fondatrice du musée, Marie d'Estienne de Saint-Jean, évoquent, dans le cadre d'une belle demeure aristocratique aixoise, l'histoire et les traditions d'Aix. Mobilier, faïences, santons, objets de compagnonnage sont à découvrir, mais aussi les personnages (marionnettes) attachants et hauts en couleur de la crèche parlante, derniers témoins d'un spectacle populaire remontant au XIXe siècle. Hôtel de Châteaurenard Cet hôtel particulier à la façade plate et un peu triste cache un petit trésor : dans la cage d'escalier, l'oeil est frappé par la virtuosité d'illusionniste de Jean Daret. Cette manière baroque d'habiller les murs est impressionnante. Il fut construit vers 1650 par Jean-François d'Aimar-Albi, baron de Châteaurenard, conseiller au Parlement.  Après-midi 14h 30 : Musée Granet - Exposition «Jean Daret, peintre du Roi en Provence» Jean Daret a travaillé pour les mécènes les plus importants de son époque dont le Roi Louis XIV et le Gouverneur de Provence. Si nombre de ses oeuvres sont visibles dans les musées français et étrangers (Etats-Unis, Russie) comme dans de nombreuses églises et cathédrales de Provence et d'hôtels particuliers d'Aix-en-Provence (Hôtels de Châteaurenard et Maurel de Pontavès), Jean Daret demeure peu connu du grand public et son oeuvre d'envergure mérite d'être mise à l'honneur. L'exposition sera ainsi l'occasion de montrer un ensemble exceptionnel d'une centaine d'oeuvres comprenant les productions les plus importantes de l'artiste, huiles sur toile, dessins et gravures, accompagnées d'oeuvre des grands maîtres du siècle tant parisiens (Jacques Blanchard) que provençaux (Nicolas Mignard, Reynaud Levieux ou encore Gilles Garcin).              


voyage

lundi 23 septembre - lundi 30 septembre : Voyage en Grèce : Du monde Egéen à la Cité grecque

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Voyage en Grèce : Du monde Egéen à la Cité grecque

La Société Des Amis du Mucem organise et propose à ses membres une série de voyages culturels permettant de partir à la découverte des grandes civilisations de la Méditerranée de l’Antiquité, et plus particulièrement la Grèce depuis 2021. Cette année le thème est « Du monde égéen à la cité grecque : Art, mythologie, religion et naissance de la démocratie ». Nos pérégrinations nous mèneront à Mykonos, Délos, Naxos, Athènes où nous parlerons d’archéologie, d’histoire, de mythologie, de religion, des techniques et pratiques quotidiennes nous permettant  d’associer le plaisir du voyage à celui de la connaissance tout en privilégiant la curiosité intellectuelle, les rencontres et l’authenticité.


voyage

jeudi 3 octobre - jeudi 10 octobre : Voyage en Grèce : Du monde Egéen à la Cité grecque

Mykonos_Delos

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Voyage en Grèce : Du monde Egéen à la Cité grecque

La Société Des Amis du Mucem organise et propose à ses membres une série de voyages culturels permettant de partir à la découverte des grandes civilisations de la Méditerranée de l’Antiquité, et plus particulièrement la Grèce depuis 2021. Cette année le thème est « Du monde égéen à la cité grecque : Art, mythologie, religion et naissance de la démocratie ». Nos pérégrinations nous mèneront à Mykonos, Délos, Naxos, Athènes où nous parlerons d’archéologie, d’histoire, de mythologie, de religion, des techniques et pratiques quotidiennes nous permettant  d’associer le plaisir du voyage à celui de la connaissance tout en privilégiant la curiosité intellectuelle, les rencontres et l’authenticité.