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Nouvelles activités


vendredi 20 juin
Aix-en-Provence, Hôtel de Caumont
vendredi 20 juin
Aix-en-Provence, Hôtel de Caumont
samedi 3 mai
Balade littéraire et maritime
mercredi 30 avril
Taste the World - A Monthly Culinary Adventure!
vendredi 16 mai
Visit of Villa Santa Lucia
mercredi 7 mai
Observatoire de Marseille - Association Andromède

 2025

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lundi 6 janvier : Voyage à Tunis – Carthage - Sidi Bou Said

A l’occasion de l’exposition « Salammbô » au Musée du Bardo
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Voyage à Tunis – Carthage - Sidi Bou Said

Le but de ce voyage est de découvrir, à l’occasion de l’exposition Salammbô dont Myriame Morel est Co-commissaire : Le musée du Bardo situé dans un ancien palais du XIXème siècle à Tunis. Second musée du Continent africain après le musée Egyptien du Caire il est l’un des plus riches du monde pour ce qui concerne les mosaïques romaines Le site de Carthage Le charmant petit village de Sidi Bou Said La ville de Tunis


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mercredi 8 janvier : Théâtre - AU TNM LA CRIEE : PHEDRE

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Théâtre - AU TNM LA CRIEE : PHEDRE

Robin Renucci reprend le chef-d'œuvre de Racine qui dit un combat entre désir et transgression, poussé par la violence des sentiments qui animent Phèdre, la plus touchante et la plus mémorable victime de la passion. Pour cette nouvelle version, les interprètes évoluent dans un espace scénique frontal, sans rien cacher de leurs états d'âme. Sur un plateau incandescent, ils font vibrer avec limpidité les alexandrins raciniens dans toute leur poésie et leur beauté funeste.  


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mardi 14 janvier : Conférence UTL : « Méditerranées : regards contemporains »

par Hélia Paukner, Conservatrice du patrimoine chargée du secteur Art contemporain / street art
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Conférence UTL : « Méditerranées : regards contemporains »

La nouvelle exposition permanente du Mucem, "Méditerranées -2 Inventions et représentations" questionne nos représentations liées à la Méditerranée, héritières de l'histoire de l'art et l'ethnologie des XIXe et XXe siècles. Son parcours est enrichi d'une carte blanche à Théo Mercier et des oeuvres d'une douzaine d'artistes contemporains internationaux. Ces derniers livrent leur regard sur la 'mer du milieu', les imaginaires qu'elle évoque et les enjeux politiques, écologiques, sociaux, postcoloniaux qui l'entourent. Nous évoquerons leurs oeuvres et l'articulation qu'elles permettent dans le propos de l'exposition.


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jeudi 16 janvier : Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques

Commentée par Vincent Giovannoni
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Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques

Derrière le vestibule du bonimenteur s’ouvre la vaste nef aux couleurs… Nous voilà en piste ! projetés parmi les clowns, les pitres et les saltimbanques, parmi les traces des spectacles disparus. Dans cette exposition pas comme les autres, la metteuse en scène Macha Makeïeff nous invite à l’intérieur d’une scène imaginaire, un récit sensible entre fragilité et fantaisie, reliques et fête troublante. Ici, les œuvres flottent au-dessus de nos têtes, d’autres paradent, posent, s’exposent, s’illusionnent, s’empilent, s’offrent à nous comme des moments de la vie vagabonde. Il y a mille choses à découvrir et à deviner dans la pénombre autant que dans la lumière ! Parmi les pièces des collections foraines du Mucem, les objets de collectionneurs et d’artistes dont Bartabas, les accessoires déclassés, costumes, décors de spectacles passés, choses, images, on découvre des œuvres parmi les plus célèbres (dont le portrait de Joaquín Salvado en Arlequin peint par Picasso en 1923), jusqu’au plus humble des sifflets ayant appartenu à un clown dont le nom a disparu des livres d’histoire. On y voit des trapèzes usés jusqu’à la corde flotter dans les airs au-dessus de sculptures signées par des artistes de renommée. L’éclatant est posé aux côtés du misérable. Le sacré émerge ici du profane. Plus de 100 œuvres du Mucem sont à découvrir, têtes de marionnette en bois du XIXe et du XXe siècle, manteaux de clown brodés de milliers de paillettes, costumes de scène et bagages d’artistes qui ont enfermé bien des secrets.   


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vendredi 17 janvier : Musée « Regards de Provence »

Visite des expositions Bernard Plossu et Jean-Jacques Surian
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Musée « Regards de Provence »

1. Les années Hip Bernard PlossuCe photographe né au Vietnam en 1965 vit actuellement à La Ciotat. Il a parcouru le monde et décrit sa photographie « le monde au rythme de la marche ». Il a vécu également aux Etats-Unis en pleine période hippie. Il fréquente alors la City Light Bookstore à Los Angeles où il croise Joan Baez et sa soeur et rencontre même Henry Miller. Il part en Inde fasciné par la culture hippie et à la recherche d’un monde meilleur. Il présente d’une manière singulière, ni reportage ni journalisme, une troisième voie où l’image n’est pas un discours sur le monde mais une question sur le sens qu’on lui donne.2. Tragi-comédie de Jean-Jacques SurianCe peintre et céramiste est connu pour son ancrage dans les atmosphères méridionales et populaires de Marseille. Son travail autobiographique très influencé par la publicité, le cinéma, la mythologie, se caractérise par une approche jubilatoire et satyrique de sa peinture.


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lundi 20 janvier : Visite de l'exposition « La Navale »

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Visite de l'exposition « La Navale »

L’importance économique et sociale de l’industrie de la construction/réparation de navires à Marseille depuis le milieu du XIXème, et l’ampleur de ses soubresauts de croissance et de déclin, justifient pleinement la visite par les Amis du Mucem de ce lieu unique à Marseille. Développé depuis une quarantaine d’années par d’anciens compagnons de ces entreprises, l’Association Culturelle de la Réparation Navale, devenu « La Navale », rassemble maquettes, outillages, photos et vidéos permettant de comprendre l’enjeu de ces activités provençales, qui, de Port de Bouc à La Ciotat, ont pu rassembler environ 60% de l’activité de réparation navale française dans les années 70.


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mercredi 22 janvier : "Taste the World" - A Monthly Culinary Adventure!

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"Taste the World" - A Monthly Culinary Adventure!

Embark on a journey of flavors, cultures, and connections with our Taste the World series ! Every month, we’ll explore a new cuisine from across the globe. From savory dishes to sweet treats, you’ll not only indulge in authentic flavors but also learn the fascinating stories and traditions behind them.     


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jeudi 23 janvier : Lectures gourmandes "Mur Méditerranée"

Louis-Philippe Dalembert
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Lectures gourmandes "Mur Méditerranée"

A Sabratha, sur la côte libyennne, les surveillants font irruption dans l'entrepôt des femmes. Parmi celles qu'ils rudoient, Chochana, une Nigériane et Semhar, une Erythréenne. Les deux se sont rencontrées là après des mois d'errance sur les routes du continent. Depuis qu'elles ont quitté leur terre natale, elles travaillent à réunir la somme qui pourra satisfaire l'avidité des passeurs. Ce soir, elles embarquent enfin pour la traversée. Un peu plus tôt, à Tripoli, des familles syriennes, habillées avec élégance, se sont installées dans des minibus climatisés. Quatre semaines déjà que Dima, son mari et leurs deux fillettes attendaient d'appareiller pour Lampedusa. Ce 16 juillet 2014, c'est le grand départ. Ces femmes aux trajectoires si différentes -Dima la bourgeoise voyage sur le pont, Chochana et Semhar dans la cale- ont toutes trois franchi le point de non-retour et se retrouvent à bord du chalutier unies dans le même espoir d'une nouvelle vie en Europe.


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vendredi 24 janvier : Visite Mucem : Méditerranées

commentée par les commissaires de l'exposition.
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Visite Mucem : Méditerranées

                                      Jules Migonney Tamaroud-Kabylie 1910 © Mucem Marianne Khun      Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples. Cette exposition s’interroge sur la manière dont se sont formés et diffusés ces imaginaires, et notamment sur le rôle des musées dans la création de ces « images » de la Méditerranée, toutes relatives et toutes construites.      Dans les musées de beaux-arts, ce sont les civilisations du passé, en particulier celles de l’Antiquité, qui sont mises en valeur et qui construisent une Méditerranée rêvée nourrie de l’Odyssée d’Homère, de temples grecs et de récits sur Rome et Palmyre.      Les musées d’ethnographie, qui apparaissent durant la période coloniale, s’intéressent pour leur part aux sociétés géographiquement ou culturellement « lointaines ». La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales.      Les musées de beaux-arts et les musées d’ethnographie se distinguent par les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Le Mucem souhaite aujourd’hui dépasser ces frontières et mettre en évidence les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre ces deux types de musée. Suivant cette idée, « Méditerranées » mêle différents modèles muséographiques historiques.      L’exposition présente plus de 300 objets et documents ; les dépôts proviennent d’une vingtaine d’institutions.


visite

lundi 27 janvier : Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques

Commentée par Vincent Giovannoni
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Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques

Derrière le vestibule du bonimenteur s’ouvre la vaste nef aux couleurs… Nous voilà en piste ! projetés parmi les clowns, les pitres et les saltimbanques, parmi les traces des spectacles disparus. Dans cette exposition pas comme les autres, la metteuse en scène Macha Makeïeff nous invite à l’intérieur d’une scène imaginaire, un récit sensible entre fragilité et fantaisie, reliques et fête troublante. Ici, les œuvres flottent au-dessus de nos têtes, d’autres paradent, posent, s’exposent, s’illusionnent, s’empilent, s’offrent à nous comme des moments de la vie vagabonde. Il y a mille choses à découvrir et à deviner dans la pénombre autant que dans la lumière ! Parmi les pièces des collections foraines du Mucem, les objets de collectionneurs et d’artistes dont Bartabas, les accessoires déclassés, costumes, décors de spectacles passés, choses, images, on découvre des œuvres parmi les plus célèbres (dont le portrait de Joaquín Salvado en Arlequin peint par Picasso en 1923), jusqu’au plus humble des sifflets ayant appartenu à un clown dont le nom a disparu des livres d’histoire. On y voit des trapèzes usés jusqu’à la corde flotter dans les airs au-dessus de sculptures signées par des artistes de renommée. L’éclatant est posé aux côtés du misérable. Le sacré émerge ici du profane. Plus de 100 œuvres du Mucem sont à découvrir, têtes de marionnette en bois du XIXe et du XXe siècle, manteaux de clown brodés de milliers de paillettes, costumes de scène et bagages d’artistes qui ont enfermé bien des secrets.   


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jeudi 30 janvier : Visite Mucem : Revenir

Commentée par Giulia Fabbiano
Taysir Batniji_ Sans titre_ 2007-2014_ trousseau de cles en verre © Taysir Batniji

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Visite Mucem : Revenir

Taysir Batniji, Sans titre, 2007-2014, trousseau de cles en verre © Taysir Batniji Cette exposition s’intéresse à la question des migrations en Méditerranée sous l’angle peu connu du « retour ». À travers des objets, des œuvres d’art et des parcours de vie, elle souhaite approcher la complexité des expériences du « revenir », prises entre déracinements et enracinements, pratiques et imaginaires, gouvernances nationales et aspirations individuelles. Il s’agit de questionner ces réalités plurielles, circulatoires, non linéaires, parfois empêchées, parfois détournées, qui engagent le chez-soi, sa reconnaissance et sa transposition, sans omettre les mémoires et les rêves qui y sont intimement liés.  L’exposition rend compte de ces possibles dans un parcours où s’entremêlent des œuvres conservées en collections publiques, des objets intimes et documents familiaux, ainsi que des créations d’artistes contemporains dont la pratique fait écho à leur expérience personnelle de l’exil et du retour.  Tout au long du parcours, nous verrons que le retour prend des formes différentes selon les trajectoires migratoires, les générations, les rapports entretenus avec l’espace natal ou ancestral et les politiques étatiques. Dès lors, le revenir est l’expression d’un devenir – un projet ou un mouvement – qui esquisse la géographie de l’appartenance dans ses expériences (im)possibles. 


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lundi 3 février : Visite Mucem : Revenir

Commentée par Giulia Fabbiano
Taysir Batniji_ Sans titre_ 2007-2014_ trousseau de cles en verre © Taysir Batniji

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Visite Mucem : Revenir

Taysir Batniji, Sans titre, 2007-2014, trousseau de cles en verre © Taysir Batniji Cette exposition s’intéresse à la question des migrations en Méditerranée sous l’angle peu connu du « retour ». À travers des objets, des œuvres d’art et des parcours de vie, elle souhaite approcher la complexité des expériences du « revenir », prises entre déracinements et enracinements, pratiques et imaginaires, gouvernances nationales et aspirations individuelles. Il s’agit de questionner ces réalités plurielles, circulatoires, non linéaires, parfois empêchées, parfois détournées, qui engagent le chez-soi, sa reconnaissance et sa transposition, sans omettre les mémoires et les rêves qui y sont intimement liés.  L’exposition rend compte de ces possibles dans un parcours où s’entremêlent des œuvres conservées en collections publiques, des objets intimes et documents familiaux, ainsi que des créations d’artistes contemporains dont la pratique fait écho à leur expérience personnelle de l’exil et du retour.  Tout au long du parcours, nous verrons que le retour prend des formes différentes selon les trajectoires migratoires, les générations, les rapports entretenus avec l’espace natal ou ancestral et les politiques étatiques. Dès lors, le revenir est l’expression d’un devenir – un projet ou un mouvement – qui esquisse la géographie de l’appartenance dans ses expériences (im)possibles. 


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mardi 4 février : Conférence UTL : « En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques »

par Vincent Giovannoni, Conservateur en chef, responsable du pôle Arts du spectacle au Mucem
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Conférence UTL : « En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques »

Sur la grande piste de cette exposition spectacle, on déambule, on rêve, on se frotte au réel. Ici, les humbles choses foraines et les oeuvres d artistes se combinent avec fantaisie. Sur des cimaises de planches, sur de petits théâtres, sur des totems, parmi les Bêtes , on découvre en chemin des chefs d'oeuvre depuis les Ballets russes jusqu à une acrobate de Niki de Saint Phalle, des oeuvres de Miquel Barcelo, Ingmar Bergman, Robert Bresson, Claude Cahun, Marc Chagall, Charlie Chaplin,Colette, Gustave Doré … et de jeunes artistes à découvrir, parmi la trace émie de petits maîtres de chapiteau.


sortie

mercredi 5 février : Théâtre : TAIRE

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Théâtre : TAIRE

Texte, mise en scène et scénographie : Tamara Al Saadi. Tamara Al Saadi propose une réécriture sensible d’Antigone dans un spectacle choral qui, au-delà du mythe, interroge une adolescence qui ne parvient plus à penser son avenir. Ébranlée par les études qui témoignent du mal-être d’une part grandissante de la jeunesse contemporaine, l’autrice et metteuse en scène tresse ici des « intimités de jeunes filles qui ne savent plus comment être au monde ». Dans la lignée de ses créations précédentes, Tamara Al Saadi choisit une scénographie épurée qui laisse la place aux corps et aux imaginaires. La création sonore et musicale accompagne les comédien·nes dans cette fabrique d’un théâtre qui croit, en dépit de tout, à la poésie et à la douceur.


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jeudi 6 février : Lectures Gourmandes "La lionne Blanche" - Henning Mankel

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Lectures Gourmandes "La lionne Blanche" - Henning Mankel

Scanie, avril 1992. Louise Akerblom, agente immobilière et jeune mère de famille, disparaît dans des conditions mystérieuses. Pendant ce temps, en Afrique du Sud, un groupe d'Afrikaners fanatiques prépare avec soin un attentat contre une importante figure politique. Quelques jours plus tard, le corps de Louise, le front troué d'une balle, est repêché dans un puits. L'inspecteur Wallander et son équipe enquêtent. Mais le passé de la victime est limpide et les recherchent piétinent. C'est alors que les policiers découvrent près des lieux du crime le doigt tranché d'un homme noir. Y aurait-il un lien entre la réalité quotidienne de la province suédoise et la lutte politique sanglante qui se déchaîne à un autre bout du monde ? Wallander en sait peu sur l'apartheid ou sur la situation internationale. Et il ignore la relation qui peut exister entre l'ex-KGB et les nationalistes blancs d'Afrique du Sud. Cette fois, ce n'est plus le sort de quelques individus qu'il a entre ses mains, c'est le destin d'une nation.


sortie

mardi 25 février : Art contemporain au [mac]

Expositions Anita Molinero et Mégane Brauer
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Art contemporain au [mac]

Avec « Plastic Butcher » l’exposition consacrée à Anita Molinero et « Les rois du monde » celle de Mégane Brauer, laissons-nous guider par leur commissaire Stéphanie Airaud pour appréhender ces démarches souvent déstabilisantes et illustrations radicales des forces qui traversent notre société. C’est à la Belle de Mai qu’Anita Molinero assiste à une manifestation et reçoit un « choc esthétique » à la vue de poubelles brûlées qu’elle perçoit comme de véritables sculptures. L’exposition prend les atours non d’une rétrospective mais d’un manifeste où l’on découvre sans détours l’humour, les jubilations, les colères, les verbes et les silences d’Anita Molinero. "Cry me a river", selon Anita Brauer, raconte, fabule, des souvenirs d’enfance. Tout est vrai. "C’est une vraie histoire mais tout est faux, amplifié, absurde, gros". La distorsion est celle, nécessaire, qui transpose le regard de l’enfance à celui de l’âge adulte. Sous les "néons blancs hardcore cauchemardesques, les bruits du frigo ou l’écoulement d’une fontaine sur un canapé en plastique, « les pièces sont amplifiées mais plus le temps passe, plus elles sont désincarnées ».


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mercredi 26 février : Théâtre - AU TNM LA CRIEE : ABYSSES

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Théâtre - AU TNM LA CRIEE : ABYSSES

De Davide Enia - Mise en scène Alexandra Tobelaim - Traduction Olivier Favier. Au-delà des gros titres, la réalité de vies bouleversées par le drame des réfugié·es, Abysses raconte Lampedusa avec humanité. Sicilien lui-même, Davide Enia s’est rendu à plusieurs reprises à Lampedusa. Il a  rencontré les habitants, sauveteurs, pêcheurs, médecins, gardiens de cimetière percutés par les mouvements du monde.  Histoire du présent vécue à hauteur d’êtres humains. Sur le plateau, le comédien Solal Bouloudnine porte ces voix, la musicienne-chanteuse Claire Vailler leur ouvre des espaces de résonance sensibles. Une forme de théâtre-récit sans décor ni costume, les yeux dans les yeux.


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jeudi 27 février : "Taste the World" - A Monthly Culinary Adventure!

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"Taste the World" - A Monthly Culinary Adventure!

Embark on a journey of flavors, cultures, and connections with our Taste the World series ! Every month, we’ll explore a new cuisine from across the globe. From savory dishes to sweet treats, you’ll not only indulge in authentic flavors but also learn the fascinating stories and traditions behind them.     


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samedi 1 mars : Théâtre - AU TNM LA CRIEE : CÉLÉBRATION

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Théâtre - AU TNM LA CRIEE : CÉLÉBRATION

Harold Pinter - Nouvelle traduction : Louise Bartlett - Mise en scène et scénographie : Hubert Colas Un huis-clos dans un restaurant très cher et branché en forme de satire de la société bourgeoise capitaliste.Deux couples dînent pour fêter un anniversaire de mariage. Ils sont frères et conseillers en stratégie. Elles sont soeurs et font « de la charité ». Un troisième couple installé à une table voisine et qui célèbre pour sa part une promotion va bientôt se joindre à la conversation, dans un mélange d’hypocrisie, de cynisme et de vulgarité qui peint une classe dominante imbue d’elle-même et coupée du reste de la société. Pour le metteur en scène Hubert Colas, qui s’empare de la dimension cinématographique de Célébration, la force de la pièce écrite en 1999 par Harold Pinter est de ne charrier aucune morale et de faire de la politique « sans le dire », en relativisant avec humour ce monde d’amertume et de faux-semblants. Chacun·e peut, depuis la salle, combler les non-dits et lire derrière l’arrogance des puissants un immense besoin d’amour et de reconnaissance.            


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mardi 4 mars : L'OPERA DE MARSEILLE : Une première de 1924 à 2024

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L'OPERA DE MARSEILLE : Une première de 1924 à 2024

1924 - 2024 : cent ans de passion Temple de l’art lyrique et bijou, unique en son genre, de l’architecture Art déco, l’Opéra de Marseille fête le centenaire de sa reconstruction, après le dramatique incendie du 13 novembre 1919 qui détruisit presque entièrement le Grand Théâtre. En 1987, une première exposition aux Archives municipales, Divines divas, était plus portée sur l’art lyrique. Le parti pris de la présente exposition est de proposer une sélection de documents entrés et traités ces quarante dernières années, dans une perspective moins axée sur l’art lyrique, pour tenter de retracer à la fois la complexité de la reconstruction de l’Opéra dans les années 1920, mais aussi le travail en coulisse et au quotidien de montage de spectacles depuis un siècle.


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jeudi 6 mars : Lectures gourmandes : "Le quatrième mur" Sorj CHALANDON

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Lectures gourmandes : "Le quatrième mur" Sorj CHALANDON

"L'idée de Samuel était belle et folle : montrer l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théatreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutement la sienne..."


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mardi 11 mars : Conférence UTL : « La recherche des survivances de l antiquité dans les mondes méditerranéens »

par Raphael Bories, Conservateur du patrimoine et Co-commissaire de l'exposition Méditerranées
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Conférence UTL : « La recherche des survivances de l antiquité dans les mondes méditerranéens »

Pour Théophile Gautier, on trouve encore au milieu du XIXe siècle en Méditerranée des lieux « où la vie antique et la simplicité des moeurs primitives se conservent par un heureux anachronisme », comme il l'écrit au sujet de Picinisco en Italie et de ses tisseuses peintes par Alfred de Curzon. Là où les ethnographes recherchent les « survivances » des temps passés, les artistes s'intéressent au pittoresque de l'archaïsme, ou du moins de ce qu'ils perçoivent comme tel. Les Méditerranées qui s'inventent dans l'Europe d'alors ont bien, même au présent, l'Antiquité comme principale ligne de mire.


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jeudi 13 mars : Sortie à Toulon

La métamorphose du centre-ville et le Musée d’Art
Toulon

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Sortie à Toulon

Depuis 25 ans, le centre-ville de Toulon se transforme, avec toute la gamme des interventions sur l’urbanisme et l’habitat, et un renouvellement de l’offre culturelle. Nous serons accueillis et guidés par Hélène AUDIBERT, adjointe au maire de Toulon, en charge de la rénovation urbaine, qui porte ce projet depuis sa genèse, et par Remy KERTENIAN, directeur des affaires culturelles de Toulon


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vendredi 14 mars : Une journée en Dracénie

Musée des Beaux-Arts de Draguignan "Passion Renaissance" et Hôtel départemental "Jardins et Palais d'Orient"»
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Une journée en Dracénie

10h : groupe 1 : Visite commentée de l'exposition du Musée des Beaux-Arts "Passion Renaissance" - groupe 2  : Visite de l'exposition "Jardins et Palais d'Orient" à l'hôtel départemental des expositions du Var. - 14h : groupe 2 : Visite commentée de l'exposition du Musée des Beaux-Arts, "Passion Renaissance", -  groupe 1 : Visite de l'exposition "jardins et Palais d'Orient" à l'hôtel départemental des expositions du Var.  Musée des Beaux Arts de Draguignan "Passion Renaissance" Avec l'exposition "Passion Renaissance", découvrez le regard que certains artistes du XIXe ont porté sur la vie et l'oeuvre de célèbres créateurs de la Renaissance ; cette passion que nourrissent les artistes romantiques pour le XVIe siècle rencontra un large écho auprès des artistes français mais également auprès d'artistes italiens. Le musée des Beaux-Arts accueillera des oeuvres d'Alexandre-Evariste Fragonard, de François-Marius Granet ou de Jean-Dominique Ingres et des oeuvres italiennes rarement présentées en France. Vous pourrez ainsi découvrir la vie de certains personnages parmi les plus célèbres de l'histoire de l'Art à l'image de Léonard de Vinci ou Raphaël, via des anecdotes étonnantes et parfois inscrites dans l'inconscient collectf, tout en questionnant leur véracité au regard des sources historiques. Hôtel départemental des expositions du Var "Jardins et Palais d'Orient"  Vous êtes amateurs d'art ? de jardin ? ou encore de voyage ? L'exposition "Jardins et Palais d'Orient" ruisselle de charme, embaume le parfum suave de la rose, révèle le raffinement et inscrit dans l'éternité ce qui est par essence éphémère. Une très belle proposition, née d'un partenariat exceptionnel entre le musée du Louvre à Paris et le département du Var, plus de 80% des oeuvres issues de huit de ses départements des Arts de l'Islam mettront à l'honneur des chefs-d'oeuvre des collections permanentes qui ont rarement été prêtés. Au total ce sont plus de 250 oeuvres et objets issus des collections du musée du Louvre et aussi d'institutions culturelles de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui composent une véritable promenade poétique à travers les jardins mythiques de l'Antiquité, les jardins-palais de l'Espagne médiévale et surtout les jardins impériaux de l'Iran safavide, du monde ottoman et de l'Inde moghole à la période moderne. La création contemporaine y aura, elle aussi, sa place avec deux gestes artistiques forts de l'artiste Stéphane Thidet, abondant les enjeux environnementaux et géopolitiques liés à ce très riche sujet.    


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mercredi 19 mars : Théâtre - AU TNM LA CRIEE : CATARINA ET LA BEAUTÉ DE TUER DES FASCISTES

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Théâtre - AU TNM LA CRIEE : CATARINA ET LA BEAUTÉ DE TUER DES FASCISTES

Qu’est-ce que le fascisme aujourd’hui ? Tiago Rodrigues signe une tragédie contemporaine qui pose la question de la violence comme moyen de défense de la démocratie. Nous sommes au Portugal dans une maison de campagne entourée de chênes-lièges, et c’est un grand jour : Catarina doit tuer son premier fasciste. Car cette famille en exécute un chaque année dans un rituel né de l’assassinat d’une autre Catarina, tuée sous la dictature qui sévit au Portugal entre 1933 et 1974. La victime désignée, tête pensante d’un parti d’extrême droite, est là. Mais la jeune Catarina n’arrive pas à tirer le coup de feu fatal et son refus provoque un séisme familial. Pouvons-nous violer les règles de la démocratie pour mieux la défendre ? Une troisième voie est-elle possible ? Ces questions sont aussi adressées à la salle. Le théâtre de Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon, percute l’actualité. Car c’est dans un futur très proche que se situe l’action et cet écho éclate dans un final saisissant qui a valu au metteur en scène et à ses formidables interprètes portugais·es de vives réactions depuis la création de la pièce.  


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jeudi 20 mars - dimanche 23 mars : Voyage à Paris

Cluny moulages

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Voyage à Paris

Sainte-Chapelle, Cluny, Basilique Saint Denis, Ateliers de moulages de la Réunion des musées nationau, Musée de l'homme.


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mercredi 26 mars : Jardins des migrations

Visite commentée par Catherine Millet et Paule Acquaviva, amies du MUCEM
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Jardins des migrations

Le jardin des migrations est un ensemble de 15 tableaux réalisé en 2013 par la société paysagiste APS. Il propose de retrouver la diversité botanique méditerranéenne face au large ou à la ville de Marseille. C'est  le premier jardin méditerranéen de Marseille, il est le témoin des évolutions climatiques et nous invite à réfléchir sur les apports et les enjeux d'espèces nouvelles. 


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vendredi 28 mars : "Géopolitique de la Méditerranée" par Gérard GRIZBEC

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"Géopolitique de la Méditerranée" par Gérard GRIZBEC

Après un rapide rappel des migrations au sein de la Méditerranée, Gérard GRIZBEC qui débuta sa carrière comme enseignant d’Histoire avant de devenir journaliste et professeur à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) nous parlera d’un sujet qu’il affectionne tout particulièrement « la géopolitique de la Méditerranée » sous la forme d’une conférence-débat. La Méditerranée est bien sûr le berceau de grandes civilisations et aujourd’hui encore un espace de navigation et d’échanges, soumis aux rivalités et aux guerres économiques et politiques. Cette mer borde 21 pays sur 3 continents (Europe, Afrique, Asie proche orientale). Elle est, avec l’Arctique, la région du monde qui se réchauffe le plus vite : + 2,3°C dès 2050 ! Autant dire que les sécheresses et les inondations ne vont qu’accroître les déséquilibres entre le nord et le sud, détériorer les rapports sociaux et fragiliser des États qui souvent sont déjà défaillants. La guerre de l’eau risque ainsi de s’ajouter aux guerres pour l'accès aux hydrocarbures et aux terres rares, provoquant une migration encore plus massive d’un pays ou d’un continent à l’autre.


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jeudi 3 avril : Citadelle de Marseille

Visite du Fort Saint Nicolas
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Citadelle de Marseille

Situé en plein cœur de Marseille, le Fort d‘Entrecasteaux, aussi connu sous le nom de « Fort Saint-Nicolas », a ouvert ses portes au public. C’est en 1660 que Louis XIV ordonne la construction du fort, à l’entrée du Vieux-Port. S’il a vocation à protéger la ville de l’extérieur, les canons pointés sur la ville témoignent de sa vocation première : soumettre à l’allégeance royale les élans révolutionnaires marseillais d’alors.Symbole de l’autorité royale, le Fort Saint-Nicolas sera partiellement démonté par les citoyens à la Révolution, et ses pierres employées à la construction du quartier du Panier. Le futur empereur Napoléon conscient de son potentiel défensif stratégique, plaidera pour sa reconstruction. À la fin du 19ème siècle, Napoléon III, qui s’investit dans l’évolution de l’urbanisme à Marseille, décide d’accompagner le déploiement des activités de la ville sur la rive nord du Vieux-Port et perce d’un grand boulevard le Fort Saint-Nicolas, dont les deux parties prendront par la suite le nom de navigateurs français : la partie haute du Fort prend désormais le nom de Fort d’Entrecasteaux. Le Fort d’Entrecasteaux restera militaire jusqu’en 2011, date à laquelle l’armée française, qui n’en a plus l’usage, le cède finalement à la Ville de Marseille. Pendant 20 ans, à l’initiative du Ministère de la Défense, puis avec le soutien de la Ville de Marseille, des premiers travaux de restauration sont menés par des personnes en situation de fragilité via les chantiers d’insertion d’ACTA VISTA, qui permettent à des personnes en situation de précarité sociale et économique de trouver un emploi et suivre une formation qualifiante aux métiers du bâti ancien.


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samedi 5 avril : Balade maritime et littéraire

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Balade maritime et littéraire

La Saison 2025 commence ce samedi 5 avril. Vous pourrez, lors de cette escapade maritime, qui nous fera voguer vers l'Estaque et l'Ile Maïre entendre de beaux textes littéraires : Homère, Jean Giono, Laurent Gaudé, Jean-Claude Izzo et bien d'autres auteurs passionnés par Marseille, la Méditerranée et ses rivages, les peuples qui y vivent.Alessandra Rasetti, comédienne nous fera partager ces coups de coeurCe sera aussi un moment musical au fil de l'eau avec des choix musicaux éclectiques : chansons d'hier et d'aujourd'hui, jazz, folklore... tout ce qui peut refléter l'univers méditerranéen N'hésitez pas à profiter de ce moment magique avec le Printemps revenu


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jeudi 10 avril : "Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Commentée par Mireille Jacotin Co commissaire de l'exposition
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"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem

Cette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.


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jeudi 24 avril : Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques

Commentée par Vincent Giovannoni
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Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques

Derrière le vestibule du bonimenteur s’ouvre la vaste nef aux couleurs… Nous voilà en piste ! projetés parmi les clowns, les pitres et les saltimbanques, parmi les traces des spectacles disparus. Dans cette exposition pas comme les autres, la metteuse en scène Macha Makeïeff nous invite à l’intérieur d’une scène imaginaire, un récit sensible entre fragilité et fantaisie, reliques et fête troublante. Ici, les œuvres flottent au-dessus de nos têtes, d’autres paradent, posent, s’exposent, s’illusionnent, s’empilent, s’offrent à nous comme des moments de la vie vagabonde. Il y a mille choses à découvrir et à deviner dans la pénombre autant que dans la lumière ! Parmi les pièces des collections foraines du Mucem, les objets de collectionneurs et d’artistes dont Bartabas, les accessoires déclassés, costumes, décors de spectacles passés, choses, images, on découvre des œuvres parmi les plus célèbres (dont le portrait de Joaquín Salvado en Arlequin peint par Picasso en 1923), jusqu’au plus humble des sifflets ayant appartenu à un clown dont le nom a disparu des livres d’histoire. On y voit des trapèzes usés jusqu’à la corde flotter dans les airs au-dessus de sculptures signées par des artistes de renommée. L’éclatant est posé aux côtés du misérable. Le sacré émerge ici du profane. Plus de 100 œuvres du Mucem sont à découvrir, têtes de marionnette en bois du XIXe et du XXe siècle, manteaux de clown brodés de milliers de paillettes, costumes de scène et bagages d’artistes qui ont enfermé bien des secrets.   


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mardi 29 avril : Conférence UTL : « Populaire ? - Vous avez-dit populaire ?* Qu’est-ce que cela veut dire ? Exactement ce que ça dit. Merci de m’en dire un peu plus.* »

par Régis BERNARD, Sociologue, Université de Lyon – Ami du MUCEM
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Conférence UTL : « Populaire ? - Vous avez-dit populaire ?* Qu’est-ce que cela veut dire ? Exactement ce que ça dit. Merci de m’en dire un peu plus.* »

En parcourant la belle exposition que le MUCEM consacre à ses « trésors », on peut se demander quelle signification il faut attribuer au titre qui lui a été donné et au point d’interrogation qui l’accompagne. Certains des objets exposés – assez précieux ou venus des collections des anciens cabinets de curiosités – sont-ils vraiment populaires ? Et au fond, qu’est-ce que le « populaire » ? Ce qui appartient au peuple ou en émane, nous dit le dictionnaire. Certes ! Mais, quand ils sont exposés dans un musée, en quoi les objets du peuple deviendraient-ils les productions d’un art qu’on dirait populaire et en quoi ce dernier se différencierait-il d’autres formes d’arts, ceux qu’on dit habituellement beaux ?< D’ailleurs cette beauté qu’on leur prêterait alors pourrait bien leur être fatale, si l’on en croit l’historien Michel de Certeau, qui intitule La beauté du mort un article qu’il consacre à la Bibliothèque bleue, cette littérature populaire, diffusée par les colporteurs et qui ne devint « belle » que lorsqu’elle fut interdite au début du XIX° siècle. Et puis le « populaire » renvoie aussi à la popularité, à ce qui fait qu’une personne, une idée, une pratique sont appréciées par le plus grand nombre. De là, à populariser une personne, des idées, des pratiques, on peut glisser vers le populisme… On le voit, le « populaire » est pour le moins polysémique. On s’efforcera d’explorer, à partir de l’exposition du MUCEM, les différentes significations du mot, ou plutôt de découvrir ce que cette pluralité cache et révèle tout à la fois. * Ces expressions sont empruntées au titre d’un article de Pierre Bourdieu et à l’une des rubriques de l’émission 28’ d’Arte.


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mercredi 30 avril : Taste the World - A Monthly Culinary Adventure!

Thai Cuisine for Songkran : A Celebration of New Year Thai Traditions
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Taste the World - A Monthly Culinary Adventure!

Songkran promotes community cooperation, unity and forgiveness. People reunite with their families and pay their respects to older adults, ancestors and sacred Bud-dha images. Pouring water is a significant act during Songkran, symbolizing cleansing, reverence and good fortune. Thai astrologers play an important role in preserving, and transmitting the astrological knowledge and wisdom related to Songkram .


sortie

samedi 3 mai : Balade littéraire et maritime

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Balade littéraire et maritime

La saison se poursuit, une nouvelle escapade maritime, qui nous fera voguer vers l'Estaque et l'Ile Maïre, entendre de beaux textes littéraires : Homère, Jean Giono, Laurent Gaudé, Jean-Claude Izzo et bien d'autres auteurs passionnés par Marseille, la Méditerranée et ses rivages, les peuples qui y vivent. Ce sera aussi un moment musical au fil de l'eau avec des choix musicaux éclectiques : chansons d'hier et d'aujourd'hui, jazz, folklore... tout ce qui peut refléter l'univers méditerranéen. N'hésitez pas à profiter de ce moment magique.  


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mercredi 7 mai : Observatoire de Marseille - Association Andromède

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Observatoire de Marseille - Association Andromède

    L'Association Andromède nous propose une explication du ciel de mai à Marseille au planérarium, complétée par la visite d'un instrument d'observation ancien.


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lundi 12 mai : Découverte du CIRVA

Exposition de deux résidentes, Valentine Tiraboschi et Sacha Parent
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Découverte du CIRVA

Le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (CIRVA) est un centre d’art qui place la création au coeur de son projet. Occupant une position singulière sur la scène mondiale depuis 1983, il invite des artistes et des designers à travailler une matière précise, le verre, avec une totale liberté. Appuyés par une équipe de techniciens de très haut niveau, les artistes invités trouvent dans le dialogue et l’échange une opportunité pour mener des expérimentations audacieuses, et pour eux inédites, sur une matière réputée complexe et imprévisible.Valentine Tiraboschi et Sacha Parent, lauréates du Grand Prix du Jury du 18e festival de la Villa Noailles, ont démontré leur capacité à réinterroger protocoles de production et relations avec les matériaux naturels. Lors du 18è festival de la Biennale de Toulon et de la Villa Noailles elles avaient mêlé les savoir-faire du staff, de la porcelaine et de la fonderie à un processus de génération de formes par écoulement de sable. C’est donc avec curiosité que nous allons pouvoir découvrir une passionnante confrontation à l’exigence, la technicité et le champ des possibles ouverts par le matériau Verre.


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lundi 12 mai : Lectures gourmandes "Le bastion des larmes" - Abdellah Taïa

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Lectures gourmandes "Le bastion des larmes" - Abdellah Taïa

A la mort de sa mère, Youssef, un professeur marocain exilé en France depuis un quart de siècle, revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses soeurs, pour liquider l'héritage familial.  En lui, c'est tout un passé qui ressurgit, où se mêlent inextricablement souffrances et bonheur de vivre. A travers lui, les voix du passé résonnent et l'interpellent, dont celle de Najib, son ami et amant de jeunesse au destin tragique, happé par le trafic de drogue et la corruption d'un colonel de l'armée du roi Hassan II. A mesure que Youssef s'enfonce dans les ruelles de la ville actuelle, un monde perdu reprend forme, guetté par la misère et la violence, où la différence, sexuelle, sociale, se paie au prix fort. 


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mardi 13 mai : Conférence UTL : « Le vitrail au cœur et à l’esprit »

par Dominique Imbert , Maitre verrier
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Conférence UTL : « Le vitrail au cœur et à l’esprit »

Maître artisan verrier et vitraux, Dominique Imbert a expérimenté la plupart des techniques de travail du verre à chaud et à froid. Son atelier réalise et restaure des vitraux contemporains, modernes, classiques, anciens et religieux... Il a notamment réalisé ceux de l’Eglise Saint Vincent de Paul dite des Réformés à Marseille et dernièrement la restauration de vitraux pour la cathédrale de Paris qui lui ont valu la médaille "Hommage aux bâtisseurs". Le verre, le plomb, les couteaux, les clous, les marteaux, le diamant, la grisaille et les pinceaux sont des outils artisanaux de la main. La coloration, l'art du dessin, l’assemblage et l'intuition des couleurs, la connaissance symbolique et l'expérience sont des outils de l’esprit. Dominique Imbert vous présentera un métier dont la fonction est de commencer par un dessin et qui a pour finalité d'atteindre la lumière. La réalisation d'un vitrail n'a qu'une volonté finale de "transmuter" la clarté extérieure en lumière Intérieure que ce soit pour une restauration ou une création, on devient de ce fait : " un passeur de Lumière ".


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mercredi 14 mai - dimanche 18 mai : Voyage dans le Midi Toulousain

Castres, Albi, Toulouse
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Voyage dans le Midi Toulousain

Ce voyage en Occitanie toulousaine permet une plongée dans l’architecture de la brique mise en oeuvre dans la région depuis l’Antiquité romaine, la découverte de joyaux du patrimoine méridional dont l’un est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, la visite de musées et de collections de peinture et l’immersion dans des paysages urbains exceptionnels. Nous visiterons également les extravagantes machines de François Delarozière, nouveau saltimbanque passé maître dans le renouvellement du spectacle de rue.Il faut également souligner que les trois villes visitées se situent dans un espace géographique appelé le « Triangle du Pastel » (Albi-Toulouse-Carcassonne) dont les capitales furent Albi d’abord, Toulouse ensuite. « L’or bleu » est en grande partie à l’origine de la richesse de cette région aux XVe et XVIe siècles.À rappeler également que cette région constitue le coeur du catharisme aux XIIe et XIIIe siècles et que ses adeptes ont pendant huit siècles été appelés les « Albigeois » avant d’être renommés « Cathares » (cf. la Croisade contre les Albigeois).


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jeudi 15 mai : Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille

Commentée par Vincent Giovannoni, commissaire de l'exposition
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Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille

Hervé Di Rosa, Les Marseillais, 2024. © Adagp, Paris, 2025, photo : © JoãoFerrand/JFF, 2025 Orgue de foire à cent cinq touches, vers 1920 © Mucem / Marianne Kuhn Pour présenter le beau et patient travail d’enchâssement des collections du Mucem par les oeuvres d’Hervé Di Rosa, réalisées sur mesure par l’artiste, il fallait un parcours inventif et joyeux. Jean Seisser, directeur artistique, complice de longue date d’Hervé Di Rosa, a imaginé l’exposition comme un archipel constitué d’une quinzaine d’îlots. Chacun de ces îlots rapproche quelques-uns des objets des collections du Mucem d’une création d’Hervé Di Rosa. Ces îlots livrent chacun une histoire entière, librement interprétable par le visiteur. Curieux de tout et porté par le vif désir de parcourir le monde, immédiatement après le bac Hervé Di Rosa intègre l’École nationale Supérieure des Arts décoratifs (à Paris). Toujours et où qu’il vive, Hervé Di Rosa travaille avec les artisans du lieu. Ceux qui partout dans le monde, savent actualiser leur savoir-faire à chaque génération, pour créer des oeuvres destinées aux lieux où elles apparaissent, aux gens qui y vivent. Une large peinture sur toile représente les « Marseillais » et leurs portraits forment également le décor des claustras suspendus qui jalonnent l’exposition.


event

vendredi 16 mai : Visit of Villa Santa Lucia

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Visit of Villa Santa Lucia

Listed as a historic monument, the "Santa Lucia Villa" and its vast garden showcase a remarkable ensemble 19th-century architecture and rockwork decorations.


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jeudi 22 mai : Exposition : Infiniment bleu.

Château Borély, Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode
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Exposition : Infiniment bleu.

Une histoire de bleu. Considéré comme une couleur secondaire et dévalorisée dans l'Antiquité où le système chromatique s'organisait autour de trois teintes (noir, blanc et rouge) le bleu était souvent associé à la mort. Son retour en grâce au XIIe siècle s'opère à travers les arts et le vêtement À travers sa représentation en peinture, dans les arts décoratifs, la littérature ou le vêtement, l’histoire du bleu témoigne de l’évolution progressive des mentalités et raconte une épopée riche en symboles, en enjeux et en émotions. C’est ce que nous fait découvrir le parcours de cette exposition au fil des différentes salles du château Borély selon un nouvel accrochage.


visite

lundi 2 juin : Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille

Commentée par Vincent Giovannoni, commissaire de l'exposition
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Visite Mucem : Hervé Di Rosa Un air de famille

Hervé Di Rosa, Les Marseillais, 2024. © Adagp, Paris, 2025, photo : © JoãoFerrand/JFF, 2025 Orgue de foire à cent cinq touches, vers 1920 © Mucem / Marianne Kuhn Pour présenter le beau et patient travail d’enchâssement des collections du Mucem par les oeuvres d’Hervé Di Rosa, réalisées sur mesure par l’artiste, il fallait un parcours inventif et joyeux. Jean Seisser, directeur artistique, complice de longue date d’Hervé Di Rosa, a imaginé l’exposition comme un archipel constitué d’une quinzaine d’îlots. Chacun de ces îlots rapproche quelques-uns des objets des collections du Mucem d’une création d’Hervé Di Rosa. Ces îlots livrent chacun une histoire entière, librement interprétable par le visiteur. Curieux de tout et porté par le vif désir de parcourir le monde, immédiatement après le bac Hervé Di Rosa intègre l’École nationale Supérieure des Arts décoratifs (à Paris). Toujours et où qu’il vive, Hervé Di Rosa travaille avec les artisans du lieu. Ceux qui partout dans le monde, savent actualiser leur savoir-faire à chaque génération, pour créer des oeuvres destinées aux lieux où elles apparaissent, aux gens qui y vivent. Une large peinture sur toile représente les « Marseillais » et leurs portraits forment également le décor des claustras suspendus qui jalonnent l’exposition.


sortie

mardi 3 juin : Citadelle de Marseille

Visite du Fort Saint Nicolas
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Citadelle de Marseille

Situé en plein cœur de Marseille, le Fort d‘Entrecasteaux, aussi connu sous le nom de « Fort Saint-Nicolas », a ouvert ses portes au public. C’est en 1660 que Louis XIV ordonne la construction du fort, à l’entrée du Vieux-Port. S’il a vocation à protéger la ville de l’extérieur, les canons pointés sur la ville témoignent de sa vocation première : soumettre à l’allégeance royale les élans révolutionnaires marseillais d’alors.Symbole de l’autorité royale, le Fort Saint-Nicolas sera partiellement démonté par les citoyens à la Révolution, et ses pierres employées à la construction du quartier du Panier. Le futur empereur Napoléon conscient de son potentiel défensif stratégique, plaidera pour sa reconstruction. À la fin du 19ème siècle, Napoléon III, qui s’investit dans l’évolution de l’urbanisme à Marseille, décide d’accompagner le déploiement des activités de la ville sur la rive nord du Vieux-Port et perce d’un grand boulevard le Fort Saint-Nicolas, dont les deux parties prendront par la suite le nom de navigateurs français : la partie haute du Fort prend désormais le nom de Fort d’Entrecasteaux. Le Fort d’Entrecasteaux restera militaire jusqu’en 2011, date à laquelle l’armée française, qui n’en a plus l’usage, le cède finalement à la Ville de Marseille. Pendant 20 ans, à l’initiative du Ministère de la Défense, puis avec le soutien de la Ville de Marseille, des premiers travaux de restauration sont menés par des personnes en situation de fragilité via les chantiers d’insertion d’ACTA VISTA, qui permettent à des personnes en situation de précarité sociale et économique de trouver un emploi et suivre une formation qualifiante aux métiers du bâti ancien.


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vendredi 6 juin : Conférence UTL : « Lire le ciel. Vivre avec les étoiles en Méditerranée »

par Enguerrand Lascols, Conservateur du patrimoine au Mucem
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Conférence UTL : « Lire le ciel. Vivre avec les étoiles en Méditerranée »

Discussion sur la réforme du calendrier sous le pape Grégoire XIII (1502-85) pour remplacer le calendrier julien (détail), Rome, 15 octobre 1582. Huile sur panneau © Archivio di Stato, Sienne, Italie, photo Luca BettiVendredi  A travers le dialogue entre arts et sciences, l'exposition questionne notre lien actuel au ciel étoilé. Depuis l'Antiquité, l'observation des astres organise la vie quotidienne et les phénomènes célestes sont interprétés comme des signes influençant la vie. Ce lien entre macrocosme et microcosme a joué un rôle dans la gestion des états et l'étude des comportements individuels. Si l'astronomie a remis en question nombre de croyances, la culture populaire continue de tisser un lien intime avec les étoiles. Aujourd'hui, malgré la pollution lumineuse, nous cherchons toujours les constellations et contemplons la beauté du ciel étoilé. L'exposition présente des objets exceptionnels témoins de cette histoire, mis en regard avec des œuvres d'art.


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mercredi 11 juin : Théâtre - AU TNM LA CRIÉE : HELIKOPTER & CRÉATION 2025

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Théâtre - AU TNM LA CRIÉE : HELIKOPTER & CRÉATION 2025

Chorégraphie : Angelin Preljocaj  - Durée : estimée 1h30  Six danseurs-hélices dessinent leurs trajectoires sur le célèbre Helikopter-quartet de Stockhausen. Angelin Preljocaj signe une chorégraphie radicale et vrombissante avant de partager sa dernière création surprise. Glissandi de cordes et sons de turbines envahissent la salle. Nous voici plongés dans un vacarme musical venu du ciel, comme le fut Angelin Preljocaj lorsqu’il découvre le quatuor de Stockhausen. Le compositeur allemand écrit sa partition pour quatre musiciens et quatre hélicoptères en 1995. Sous cette musique qui les mouline, les assomme ou les souffle, les danseurs évoluent. Projetées sur le sol, les vidéos de Holger Förterer les exposent aux rotations de lumière. Dans cet espace entre le ciel et la terre, l’humanité semble résister, comme écrasée mais toujours déployée. La magie du dernier mouvement ouvre alors un silence providentiel à la nouvelle création du chorégraphe. Un peu sonné·es par Helikopter et fasciné·es par la beauté de son épure, vous serez à point pour découvrir ce dernier opus d’Angelin Preljocaj.  


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lundi 16 juin : Lectures gourmandes "On était des loups" - Sandrine Collette

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Lectures gourmandes "On était des loups" - Sandrine Collette

Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu'il s'est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l'attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d'un ours. A côté sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s'effondre, Liam a une certitude : ce monde sauvage n'est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d'autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d'un enfant terrifié.  


sortie

vendredi 20 juin : Aix-en-Provence, Hôtel de Caumont

NIKI DE SAINT PHALLE : Le BESTIAIRE MAGIQUE (Une seconde visite aura lieu à 14h30)
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Aix-en-Provence, Hôtel de Caumont

Niki de Saint Phalle (1930-2002). Popularisée par ses incroyables Nanas, l’artiste franco-américaine a développé un univers puissant, engagé, vibrant d’énergie et de poésie. (Visite sous la conduite de Laurent Genest, diplômé de l'Ecole du Louvre). Cette exposition met en lumière l’influence exercée par les animaux et les créatures imaginaires sur l’artiste tout au long de sa vie. À travers ce thème encore jamais abordé, l’exposition montre comment son œuvre, tout au long de sa carrière, est peuplée d’un bestiaire magique fascinant dans lequel se mêlent symboles, mythes, récit autobiographique et héritage du surréalisme.L’exposition retrace l’ensemble de la carrière de Niki de Saint Phalle en offrant une lecture inédite à travers le prisme de la représentation animale. Le parcours de l’exposition est conçu comme un conte de fée initiatique qui vous invite à déambuler parmi les créatures facétieuses avant d’accéder à un monde imaginaire où l’ensemble des êtres vivent dans une harmonie féerique. Les œuvres de cette artiste ont souvent une dimension autobiographique, évoquant ainsi son vécu marqué par une soif de création permanente, qui la mènera notamment vers la sculpture de grandes dimensions. Le bestiaire fantastique est particulièrement visible dans ses projets publics monumentaux (fontaines, aires de jeu) et ses projets d’architecture qu’elle commence dans les années 1960.


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vendredi 20 juin : Villa Santa Lucia

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Villa Santa Lucia

L’architecture des rocailles a été introduite à Marseille à la suite de l’invention du ciment par des artisans en majorité italiens, souvent immigrés à la fin du 19ème, début 20ème siècle.C’est un art essentiellement populaire même si l’art des rocailles remonte à la grande période de la renaissance italienne d’inspiration plus savante.Inscrite au titre des monuments historiques, la villa Santa-Lucia et son vaste jardin présentent un ensemble d’architectures et de décors en rocailles remarquables du XIXe siècle : grottes, cascades, serre, belvédère, galerie, crèche, château fort, salles de fraîcheur avec fresques…Des pièces du rez-de-chaussée de la villa sont aujourd’hui ouvertes à la visite : le grand hall avec son escalier classé, la salle à manger au décor de barbotine et le salon oriental au mobilier d’Asie et du Moyen-Orient…La visite commentée sera guidée par l’un des membres de la famille Renard, propriétaire de la villa.


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vendredi 20 juin : Aix-en-Provence, Hôtel de Caumont

NIKI DE SAINT PHALLE : Le BESTIAIRE MAGIQUE
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Aix-en-Provence, Hôtel de Caumont

Niki de Saint Phalle (1930-2002). Popularisée par ses incroyables Nanas, l’artiste franco-américaine a développé un univers puissant, engagé, vibrant d’énergie et de poésie. (Visite sous la conduite de Laurent Genest, diplômé de l'Ecole du Louvre). Cette exposition met en lumière l’influence exercée par les animaux et les créatures imaginaires sur l’artiste tout au long de sa vie. À travers ce thème encore jamais abordé, l’exposition montre comment son œuvre, tout au long de sa carrière, est peuplée d’un bestiaire magique fascinant dans lequel se mêlent symboles, mythes, récit autobiographique et héritage du surréalisme.L’exposition retrace l’ensemble de la carrière de Niki de Saint Phalle en offrant une lecture inédite à travers le prisme de la représentation animale. Le parcours de l’exposition est conçu comme un conte de fée initiatique qui vous invite à déambuler parmi les créatures facétieuses avant d’accéder à un monde imaginaire où l’ensemble des êtres vivent dans une harmonie féerique. Les œuvres de cette artiste ont souvent une dimension autobiographique, évoquant ainsi son vécu marqué par une soif de création permanente, qui la mènera notamment vers la sculpture de grandes dimensions. Le bestiaire fantastique est particulièrement visible dans ses projets publics monumentaux (fontaines, aires de jeu) et ses projets d’architecture qu’elle commence dans les années 1960.


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jeudi 3 juillet : Lectures gourmandes "Le Turquetto" - Metin Arditi

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Lectures gourmandes "Le Turquetto" - Metin Arditi

Se pourrait-il qu'un tableau célèbre - dont la signature présente une anomalie chromatique - soit l'unique oeuvre qu'il nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait "le Turquetto" (le petit Turc) ? Metin Arditi s'est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d'un employé du marché aux esclaves s'exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d'emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d'art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'une liaison le dévoile et l'amène à comparaître devant les tribunaux de Venise... Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d'images, son soudain départ... Puis le lecteur retrouve le Turquetto à l'âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s'accomplissent son ascension puis sa chute.