vendredi 13 février Conférence UTL : « La transhumance à pied des moutons en Provence et Méditerranée » mercredi 14 janvier Visite Focus à l'occasion de l'entrée de Robert Badinter au Panthéon jeudi 15 janvier Lectures gourmandes "Tango de Satan" de Laszo Krasznahorkai vendredi 16 janvier Une journée à Aix-en-Provence jeudi 12 février Lectures gourmandes "La fuite du temps" de Yan Lianke vendredi 23 janvier Conférence UTL : « Bonnes Mères »
jeudi 8 janvier - lundi 12 janvier : Voyage à Rome
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Voyage à Rome
Exposition "Lieux saints partagés", Villa Médicis, Musées du vatican, Sancta Sanctorum, Sta Croce in Gerusalemme, Palazzo Massimo alle Terme, Trastevere
mercredi 14 janvier : Visite Focus à l'occasion de l'entrée de Robert Badinter au Panthéon
Commentée par Alain Bourdy et Odile Billoret-Bourdy, Amis du Mucem
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Visite Focus à l'occasion de l'entrée de Robert Badinter au Panthéon
Sur son combat pour l'abolition de la peine de mort et l'histoire de la patrimonialisation de la guillotine.
Le Mucem est un musée de Société, héritier du musée national des Arts et Traditions populaires. Il documente et met en lumière les mobilisations sociales face aux grandes transformations du monde. Cette partie de l’exposition, intitulée « Peuples en mouvement », s’organise autour de dates clés qui marquent les luttes, les ruptures et les progrès qui ont contribué à construire la société française contemporaine. À travers une sélection d’objets et de récits, ce parcours interroge la manière dont ces mouvements sont entrés au musée — et comment leur mise en mémoire éclaire notre compréhension d’un monde en perpétuelle mutation.
jeudi 15 janvier : Lectures gourmandes "Tango de Satan" de Laszo Krasznahorkai
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Lectures gourmandes "Tango de Satan" de Laszo Krasznahorkai
Ce roman nous transporte dans la grande plaine hongroise balayée par le vent et l'incessante pluie d'automne. Dans une ferme collective démantelée et livrée à l'abandon, quelques habitants végètent, s'épiant et complotant les uns contre les autres, lorsqu'une rumeur annonce le retour de deux autres personnages que l'on croyait morts. Cette nouvelle bouleverse ces êtres en manque de perspective. Certains y voient l'arrivée d'un messie, d'autres redoutent celle de Satan.
Farce noire teintée d'ironie, ce romain conçu comme un tango où les danseurs viendraient les uns après les autres sur la piste de danse, nous plonge dans un voyage poétique peuplé de solitude et de mélancolie, une quête de vérité emplie d'humanité sur la place de notre existence face au Temps.
vendredi 16 janvier : Une journée à Aix-en-Provence
Hôtel de Caumont Exposition "Regards d'un collectionneur" Oscar Ghez
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Une journée à Aix-en-Provence
Matin 9h15 : Hôtel de Caumont OSCAR GHEZ, visite sous la conduite de Laurent Genest, conférencier diplômé de l'Ecole du Louvre
Cette exposition retrace l'évolution de la peinture française à travers 60 ans de chef-d'oeuvre de la collection d'Oscar Ghez, fondateur du Musée du Petit Palais de Genève. Initiée dans les années 1950, la collection d'Oscar Ghez se distingue par des choix à contre-courant de son temps. Visionnaire, il s'intéresse à des artistes alors peu considérés par le marché de l'époque et qui deviendront de grands noms de l'histoire de l'art tels que Gustave Caillebotte, Frédéric Bazille. Grand amateur de figures et de portraits, il s'éloigne de la peinture de paysages, alors dominante dans les collections impressionnistes de cette époque. Il accorde également une place de choix aux femmes artistes, largement représentées dans l'exposition. Le parcours se poursuit par une section dédiée au néo-impresionisme. La section suivante présente deux artistes de prédilection d'Oscar Ghez : Félix Valloton et Louis Viallat, qui illustrent une transition sensible vers la modernité. L'exposition met également en lumière l'audace des fauves, avec notamment Raoul Dufy, et la peinture décorative avec de grands formats saisissants de Paul Sérusier et Edouard Vuillard, reflet de l'ambition esthétique de l'époque. Enfin, la dernière section montre la force créatrice des avant-gardes de l'Ecole de Paris et cubiste : Tamara de Lempicka, Marie Laurencin, Suzanne Valadon incarnant un XXe siècle en pleine effervescence, ainsi que des oeuvres de Picasso,
12h Déjeuner au restaurant la "Brocherie"
Après-midi 14h30 : Musée des Tapisseries
Cette visite est réalisée en écho avec l'exposition qui se tient actuellement au Mucem Don Quichotte Histoire de fou, Histoire d'en rire. Le Musée des tapisseries présente une série relatant l'histoire de Don Quichotte (cartons de Charles Natoire).
Le musée des tapisseries est aménagé dans l'ancien Palais des Archevèques, depuis 1909. Cet écrin somptueux au coeur du vieil Aix réunit de très belles pièces des XVIIe et XVIIIe siècles dans ses salons. Cette riche collection, réunie par les archevêques nous offre, notamment, des tapisseries nommées "Les grotesques" série tissée à Beauvais vers 1689 d'après les cartons de Jean-Baptiste Monnoyer (peintre, dessinateur et graveur français, spécialisé dans la peinture de natures mortes de fleurs et de fruits. Il était attaché aux ateliers de tapisserie des Gobelins et à ceux de Beauvais, pour lesquels il réalisait des cartons de fruits et de fleurs) inspiré du style Berain. Le style Berain, développé par Jean Berain, est un style décoratif qui a marqué l'art français du XVIIe siècle. Ce style est caractérisé par une combinaison de gratuité et de fantaisie, alliant rigueur classique et ornements. Berain a été l'un des principaux ordonnateurs du style décoratif sous Louis XIV, il a influencé l'architecture, les arts du spectacle, la gravure, l'ébénisterie et les objets d'art, posant les fondements du style français d'appartement et du décor princier européen.
samedi 17 janvier : Théâtre TNM La Criée « 65 Rue d’Aubagne »
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Théâtre TNM La Criée « 65 Rue d’Aubagne »
Mathilde Aurier / Cie du cri
« Le jour où c’est arrivé, j’ai vu la poussière et j’ai pensé : il neige. Regarde, Chiara, il neige… Les flocons recouvrent les toits. »
Comment survivre à la catastrophe ? À partir de récits intimes et collectifs des effondrements de la rue d’Aubagne, Mathilde Aurier raconte l’histoire de Nina, survivante, et révèle à la fois les blessures de Marseille et la force de ses habitant·es.
De nouvelles rencontres suivent, avec d’autres survivant·es, des proches de victimes, des membres du Collectif du 5 novembre, des habitant·es de Noailles, des associations. De toutes ces paroles, l’autrice et metteuse en scène marseillaise a fait un texte, porté par six interprètes dont la Jeune Troupe de La Criée, dans lequel les récits se croisent et donnent souffle à la fiction. L’effondrement n’est pas que poussière et gravats, il gagne la langue, morcelée, et les êtres, brisés.
lundi 19 janvier : Mucem : exposition " Clément Cogitore..."
Commentée par Enguerrand Lascols, commissaire de l'exposition
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Mucem : exposition " Clément Cogitore..."
Clément Cogitore, Ferdinendea, l'ile éphémère. Entre fin juin et mi-juillet 1831, l’activité volcanique sous-marine fait naître une nouvelle île en Méditerranée, dans le canal de Sicile, en face de la Tunisie. Le nouveau territoire éveille la curiosité des scientifiques et la convoitise des puissances européennes en pleine expansion coloniale.
En quelques semaines, l’île est notamment revendiquée pour sa position stratégique par la Grande-Bretagne, la France et le Royaume des Deux Siciles. Cette compétition des nations est toutefois de courte durée : six mois à peine après son apparition, l’île nouvellement formée sombre sous les vagues de la Méditerranée. Ses noms multiples restent consignés dans les archives européennes : « Ferdinandea » pour le Royaume des Deux-Siciles, en l’honneur du roi Ferdinand II de Bourbon, « Julia » pour les Français en référence à la monarchie de Juillet, « Graham » pour les Anglais, d’après Sir James Graham, premier seigneur de l’amirauté, et « Nerita » pour les populations locales.
À travers les films, vidéos et photographies, Clément Cogitore, artiste chercheur, spécule sur l’émergence, la chute et la possible réémergence du volcan. Entre documentaire et fiction, son intuition métaphorique orchestre prémonitions, croyances populaires, documents d’archives, relevés scientifiques et cartographiques : entre ses mains, « Ferdinandea » devient le miroir de différents rapports au monde et de futurs possibles. Selon le récit multiforme de Cogitore, « Ferdinandea » constitue une utopie/dystopie immergée, un lieu de tous les possibles à partir duquel l’artiste invite à repenser l’espace de la « mer du milieu ».
par Caroline Chenu, chargée de recherches et de collections au Mucem, commissaire de l’exposition
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Conférence UTL : « Bonnes Mères »
Comment les représentations artistiques de la maternité ont-elles façonné notre regard sur les mères, et notre rapport à la maternité, en Méditerranée ? Cette question essentielle est au cœur de l’exposition Bonnes Mères qui proposera à partir de mars 2026 une traversée sensible et politique de ce que signifie « être mère » autour de cette mer commune. Elle amènera à penser la maternité non plus comme un mythe figé, mais comme une expérience mouvante, traversée de contradictions, de beauté, de luttes et de lumière.
Dates de l’exposition : du 18 mars au 31 aout 2026
samedi 24 janvier : Cathédrale Sainte-Marie-Majeure - La Major - Marseille
Marcoville « Lumières Célestes »
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Cathédrale Sainte-Marie-Majeure - La Major - Marseille
Marcoville est un sculpteur français, ses premières créations datent des années 70. Son travail mêle valorisation des matériaux destinés au rebut et poésie. Il explore le verre, qu’il cisèle, colore et empile pour créer des oeuvres lumineuses et vibrantes. Ses compositions, aux inspirations multiples, mêlent nature, spiritualité et imaginaire.
vendredi 30 janvier : Aden-Marseille. D’un port à l’autre
Centre de la Vieille Charité
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Aden-Marseille. D’un port à l’autre
L’exposition explore les liens historiques et culturels, bien au delà des liens commerciaux, entre deux ports, Marseille et Aden, à travers :- Une trentaine d’oeuvres provenant du Yémen, offertes à la cité phocéenne au début du XXe siècle par la Compagnie des Messageries Maritimes et par la famille Riès, grands négociants en café.- Une centaine de prêts exceptionnels issus du musée du Louvre, du British Museum et d’autres grandes institutions européennesEntre archéologie, histoire et création contemporaine, nous sommes invités à explorer la mémoire des liens tissés et des circulations entre ces deux ports. Cette exposition nous éclaire sur l’immense richesse de la culture et de l’histoire de ce territoire situé au carrefour de grandes civilisations, et sur les riches influences développées entre ces ports.
vendredi 30 janvier : Théâtre TNM La Criée « La Leçon»
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Théâtre TNM La Criée « La Leçon»
Robin Renucci porte au plateau la modernité du texte de Ionesco et son théâtre violemment comique et dramatique.
Comment faire acte de partage des connaissances et créer du désir d’apprendre ? C’est d’abord la notion de transmission qui aura conduit Robin Renucci à raviver « La Leçon ». Dans ce texte écrit en 1950, le savoir est imposé. Et finalement l’élève, la jeune fille, est chosifiée, manipulée, abusée et anéantie.
Pour la mise en scène, Robin Renucci choisit un lieu ouvert, un extérieur. C’est là aussi que se trouve la modernité de « La Leçon » : l’outrepassement du pouvoir se joue au vu et au su de toutes et de tous.
vendredi 6 février : Théâtre TNM La Criée « Les Généreux»
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Théâtre TNM La Criée « Les Généreux»
Dans une version mêlant français et arabe qui donne une portée universelle au texte théâtral, cette fresque sociale célèbre avec humanité des héros de l’ombre.
C’est l’une des oeuvres majeures de l’auteur algérien Abdelkader Alloula assassiné en 1994 à Oran. Ce texte composé de 3 récits, encadrés par de bouleversantes ballades musicales, met en scène des personnages au statut social modeste qui oeuvrent à rendre plus humaine une société inégalitaire : le concierge d’un lycée, un employé d’hôpital et un syndicaliste qui vient en aide aux animaux délaissés.
Nous vous proposons d'assister à l’intégrale des 3 récits et d’entendre le parler poétique et populaire d’Alloua en français et en arabe pour une intégrale de 3H entracte inclus.
jeudi 12 février : Lectures gourmandes "La fuite du temps" de Yan Lianke
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Lectures gourmandes "La fuite du temps" de Yan Lianke
Ce livre sensuel et flamboyant s'ouvre sur la mort et se clôt par la naissance.
Fondé sur des faits réels de la terre natale de l'auteur, le Henan, il possède la violente beauté d'un mythe sur l'origine et la fin des temps.
Depuis toujours les habitants d'un village perdu au coeur des montagnes luttent pour survivre à une maladie qui les emporte avant quarante ans. Depuis toujours Sima Lan, le chef du village, aime d'un amour fou la douce Sishi. Aujourd'hui Sima Lan se meurt et le cours du temps s'inverse pour remonter vers les causes premières, en un cheminement qui est celui des combats opiniâtres qu'ont depuis toujours livrés les hommes pour assurer leur maîtrise sur le monde et leur propre survie.
Car ce que célèbre Yan Lianke en ce livre, ce n'est pas la victoire impossible de l'homme sur la mort, mais le courage, l'obstination avec lesquels ces villageois, portés par une immense force collective, entreprennent, à chaque génération, de titanesques travaux pour conjurer le mal qui empoisonne leur terre et leur eau, leur capacité à puiser au plus profond d'eux-mêmes aux sources de la vie et de l'amour, dans l'espoir de continuer à entendre bruire la lumière et respirer l'odeur verte de la sève au printemps.
vendredi 13 février : Conférence UTL : « La transhumance à pied des moutons en Provence et Méditerranée »
par André ABBE, journaliste et photographe
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Conférence UTL : « La transhumance à pied des moutons en Provence et Méditerranée »
C’est tout récemment que la pratique de « la Transhumance, déplacement saisonnier de troupeaux » a été inscrite officiellement sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (UNESCO).Notre intervenant, André ABBE a grandi au sein d’une famille d'agriculteurs avec des ancêtres bergers, il est passionné par la langue d’Oc et la culture de la Provence. Il devient journaliste professionnel et se passionne pour la photographie. Dès les années 70, il s’intéresse à la transhumance à pied des troupeaux de moutons en Provence menacée alors d'interdiction. Il a fait des milliers de photos, publié deux livres sur le sujet, organisé une semaine d'émissions sur France 3, et proposé des montages commentés en français mais aussi en provençal, langue unique des bergers jusqu'aux années 70. Il va nous faire partager sa passion grâce à un montage photos qui retrace l'histoire de huit jours de marche d'un troupeau de moutons entre Roquebrune (Var) et la montagne de l'Adrech dans le Mercantour (06) en 1975. Il nous parlera de la vie du berger qui séjourne une centaine de jours dans les alpages entre fin juin et octobre et de l’intérêt de maintenir cette tradition en Provence et dans le monde.
lundi 16 février : Théâtre TNM La Criée "Alexandre Kantorow"
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Théâtre TNM La Criée "Alexandre Kantorow"
Salué à travers le monde comme l’un des plus grands pianistes de notre temps, Alexandre Kantorow nous propose un festival dont le programme met en valeur l’étendue de son talent.
En prélude au 40 ans de Marseille Concerts, pour son grand retour à la Criée, Alexandre Kantorow a choisi un programme romantique correspondant à son coeur de répertoire mais qui s’ouvre avec deux pièces peu jouées : les variations composées par Franz Liszt sur un motif issu de la cantate BW12 de Johann Sebastian Bach (les pleurs, les lamentations, les tourments et le découragement) et la sonate opus 5 de Nilolaï Medtner, jeune contemporain de Rachmaninov.
En deuxième partie, Chopin nous conduit vers la virtuosité lumineuse de la dixième sonate de Scriabine, avant de finir par l’ultime sonate composée par Beethoven, sublime synthèse de son oeuvre pour piano.
vendredi 20 février : Visite Focus à l'occasion de l'entrée de Robert Badinter au Panthéon
Commentée par Alain Bourdy et Odile Billoret-Bourdy, Amis du Mucem
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Visite Focus à l'occasion de l'entrée de Robert Badinter au Panthéon
Sur son combat pour l'abolition de la peine de mort et l'histoire de la patrimonialisation de la guillotine.
Le Mucem est un musée de Société, héritier du musée national des Arts et Traditions populaires. Il documente et met en lumière les mobilisations sociales face aux grandes transformations du monde. Cette partie de l’exposition, intitulée « Peuples en mouvement », s’organise autour de dates clés qui marquent les luttes, les ruptures et les progrès qui ont contribué à construire la société française contemporaine. À travers une sélection d’objets et de récits, ce parcours interroge la manière dont ces mouvements sont entrés au musée — et comment leur mise en mémoire éclaire notre compréhension d’un monde en perpétuelle mutation.
dimanche 8 mars : Théâtre TNM La Criée "L'Art de la joie"
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Théâtre TNM La Criée "L'Art de la joie"
Ambre Kahan porte sur scène l'oeuvre monumentale de Galiarda Sapienza et nous emporte dans une puissante fresque théâtrale.
L'insouminse Modesta, née en 1900 dans les bas-fonds de Sicile, va traverser les couches sociales, animée par un immense désir de liberté qui n'a que faire de la morale. Joie ne veut pas dire légèreté mais puissance nous dit Ambre Kahan.
En deux actes correspondant aux deux premières parties du livre, le temps file, les scènes se tuilent, les décors sont changés à vue et la musique jouée en direct. Noémie Gantier (Modesta à tous les âges) ne quitte pas le plateau, entourée de tous les personnages (une douzaine de comédiens et comédiennes) et nous entraîne dans ce tourbillon de vie organique, sensuel et politique.
Le spectacle dure 5H30, entracte inclus.
jeudi 12 mars : Mucem : exposition " Clément Cogitore..."
Commentée par Hélia Paukner commissaire de l'exposition
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Mucem : exposition " Clément Cogitore..."
Clément Cogitore, Ferdinendea, l'ile éphémère. Entre fin juin et mi-juillet 1831, l’activité volcanique sous-marine fait naître une nouvelle île en Méditerranée, dans le canal de Sicile, en face de la Tunisie. Le nouveau territoire éveille la curiosité des scientifiques et la convoitise des puissances européennes en pleine expansion coloniale.
En quelques semaines, l’île est notamment revendiquée pour sa position stratégique par la Grande-Bretagne, la France et le Royaume des Deux Siciles. Cette compétition des nations est toutefois de courte durée : six mois à peine après son apparition, l’île nouvellement formée sombre sous les vagues de la Méditerranée. Ses noms multiples restent consignés dans les archives européennes : « Ferdinandea » pour le Royaume des Deux-Siciles, en l’honneur du roi Ferdinand II de Bourbon, « Julia » pour les Français en référence à la monarchie de Juillet, « Graham » pour les Anglais, d’après Sir James Graham, premier seigneur de l’amirauté, et « Nerita » pour les populations locales.
À travers les films, vidéos et photographies, Clément Cogitore, artiste chercheur, spécule sur l’émergence, la chute et la possible réémergence du volcan. Entre documentaire et fiction, son intuition métaphorique orchestre prémonitions, croyances populaires, documents d’archives, relevés scientifiques et cartographiques : entre ses mains, « Ferdinandea » devient le miroir de différents rapports au monde et de futurs possibles. Selon le récit multiforme de Cogitore, « Ferdinandea » constitue une utopie/dystopie immergée, un lieu de tous les possibles à partir duquel l’artiste invite à repenser l’espace de la « mer du milieu ».
samedi 14 mars : Exclusive visit of Claude Como's workshop
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Exclusive visit of Claude Como's workshop
Claude Como has been selected as one of the featured artists by Galerie du19M at the Mucem in May 2024. She masterfully uses oil paint, ceramics, resin, charcoal, and wool to explore her personal history. Her works captivate us with the vibrant forms created through the tufting of wool in a thousand colors. The walls are “climbed” by the proliferation of generously colored, graphic writing. Her art is endemic, prolific, protean, abundant, fertile, and expressive, with saturated colors and a delicate, organic universe where nature and thought engage in a dialogue between material and emptiness, rationality and poetry.
mardi 17 mars - dimanche 22 mars : « Sur les traces de Cervantès et de l’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Mancha»
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« Sur les traces de Cervantès et de l’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Mancha»
Il peut paraître irréaliste d’organiser un voyage autour d’une oeuvre littéraire, même aussi célèbre que le « don Quichotte » de Cervantès, sauf à parcourir de long et en large les austères paysages de la Mancha, ce qui n’aurait pas beaucoup d’intérêt. Cervantès n’a pas situé le village de don Quichotte « …afin de permettre à toutes les villes et tous les villages de la Mancha de se disputer la gloire de le tenir pour leur enfant et de l’avoir à elles, tout comme les sept villes de la Grèce se disputèrent Homère ». Nous en découvrirons cependant quelques aspects.
mardi 17 mars : Conférence UTL : « Réparer et construire la ville »
par Nicolas Binet, géographe-urbaniste, expert en habitat et renouvellement urbain
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Conférence UTL : « Réparer et construire la ville »
Crise du logement, crises environnementales : où habiter ? quels logements offrir alors que l'extension des villes en consommant des espaces non bâtis est de plus en plus prohibée, et que la densification des quartiers existants est souvent contestée ? La croissance démographique est derrière nous, mais de multiples besoins subsistent, notamment pour adapter le patrimoine aux évolutions sociales et sociétales. On le devine, c'est sans doute en mobilisant davantage le stock du "déjà là" que l'on pourra progresser entre un faisceau de contraintes. Comment surmonter les difficultés et les freins ?Un témoignage d'acteurs opérationnels, appuyé notamment sur des réalisations à Toulon, Marseille, Saint Denis, ou Clichy sous-bois.
dimanche 5 avril : Théâtre TNM La Criée "Ma République et moi"
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Théâtre TNM La Criée "Ma République et moi"
Texte, mise en scène et jeu Issam Rachyq-Ahrad.
Techniquement, Ma République et moi est un seul en scène. Mais en réalité, Issam joue avec le public, l'invite chez sa mère, personnage principal du spectacle, dont il tisse un tendre portrait.
Sa mère, son amour pour Dalida, son sens de l'hospitalité, arrivée du Maroc à 16 ans et qui, le jour où elle décide de porter le foulard, suscite une gêne, voire de la honte chez le petit garçon qu'était alors Issam.
L'exploration pleine d'humour ce cette relation intime ouvre la voie à une réflexion sur nos façons de faire société, sur la liberté de choisir son ou ses identités, mais aussi sur la manière de soigner des blessures d'humiliation.