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Nouvelles activités


lundi 2 décembre
"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem
mercredi 4 décembre
Voyage à Paris
jeudi 28 novembre
Paradis Naturistes
vendredi 13 décembre
Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»
mardi 3 décembre
Découverte et exploration des sens autour des accords thés et chocolats
mercredi 5 février
Théâtre : TAIRE

 2018

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mercredi 10 janvier : Exposition « Matière Noire » de Borondo

Activité complète - Liste d'attente
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Exposition « Matière Noire » de Borondo

Deux ans après son exposition « Animal » à Londres, Borondo présente Matière Noire. Se déroulant du 7 octobre 2017 au 31 janvier 2018 au coeur du célèbre Marché aux Puces de Marseille, il s'agira de la plus grande exposition, à ce jour, de l'artiste espagnol. Matière Noire aura pour sujet tout ce qu'on ne peut ni voir ni détecter directement, mais qui permet néanmoins à l'univers d'exister : une métaphore de l'invisible à notre perception. Borondo présentera pour la première fois son univers à travers plus de 30 oeuvres d'art animations, hologrammes, installations, peintures, vidéos avec la participation de 8 artistes multidisciplinaires internationaux appartenant à la dernière génération ayant grandi avant le boom digital


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vendredi 12 janvier : Exposition « Roman-photo »

Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, Conservateur du patrimoine au Mucem
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Exposition « Roman-photo »

Le roman-photo a mauvaise presse. Le terme sous-entend tout à la fois la niaiserie sentimentale, la frivolité, ou encore l'ingénuité. À ce jour, il n'a que rarement retenu l'attention des historiens de l'image, et encore moins celle des musées et des centres d'art. Grave erreur ! Car le roman-photo a pourtant bien des choses à nous dire et pas seulement des mots d'amour. Né en 1947 en Italie, le roman-photo a constitué le plus gros succès éditorial de l'après-guerre, et restera pendant plus de vingt ans le best-seller de la littérature populaire en Méditerranée. Les lecteurs « en majorité des lectrices » se comptaient par millions ; les revues dans lesquelles ils étaient publiés passaient de main en main et c'est ainsi que dans les années soixante, on estime qu'un Français sur trois lisait des romans-photos. Reconstituer ces petites mythologies sentimentales permet ainsi d'offrir une relecture originale de l'avènement de la société de consommation et de l'évolution des moeurs, tout autant qu'un regard décalé sur l'émancipation et la libération des femmes dans l'Europe méditerranéenne de la seconde moitié du XXe siècle. C'est l'enjeu de l'exposition « Roman-Photo », qui réunit plus de 300 objets, films, photographies, documents, et, bien entendu, quelques-unes des plus belles réalisations de cet artisanat devenu en peu de temps une industrie culturelle de masse, dont certaines productions élaborées par des réalisateurs proches du néo-réalisme italien s'avèrent d'une qualité exceptionnelle.    Jalousies et trahisons, tendres baisers et coeurs brisés, décapotables et micro-ondes, Dolce Vita et lutte des classes : « Roman-Photo », un feuilleton riche en surprises, rebondissements et coups de foudre (esthétiques), à ne manquer sous aucun prétexte !


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lundi 15 janvier : Galerie de la Méditerranée Salle "Connectivités"

Visite commentée par Myriame Morel, commissaire de l'exposition
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Galerie de la Méditerranée Salle "Connectivités"

Philippe II, roi d'Espagne_(c) RMN-Grand Palais_(Château de Versailles)_C_Jean_et_H_Lewandowski Soliman_le_magnifique_(c)Parc_et_Chateau_de_Beauregard La Galerie de la Méditerranée fait peau neuve, sa deuxième section accueille une nouvelle exposition semi-permanente. « Connectivités » raconte une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne sont alors les points stratégiques de pouvoir et d"échanges dans une Méditerranée qui voit naître la modernité entre grands empires et globalisation. Prenant pour socle de réflexion La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, l'exposition propose de suivre les pas de l'historien Fernand Braudel et d'aborder cette Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles non pas comme un objet d'étude aux bornes chronologiques strictes, mais comme un personnage dont il s'agirait de raconter l'histoire en l'inscrivant dans la longue durée, allant jusqu'à l'interroger dans la période contemporaine. Invitant les visiteurs à un saut dans le temps, cette histoire urbaine est également abordée aujourd'hui, à travers l'évolution de territoires portuaires contemporains : les mégapoles d'Istanbul et du Caire et les métropoles de Marseille et de Casablanca. Il s'agit en effet d'aborder la ville en développement comme le lieu vers lequel convergent et s'intensifient les flux, les connexions, les échanges, et donc, le pouvoir.


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jeudi 18 janvier : ARLES : musée « Arles Antique » et Fondation Luma

Expositions : Le Luxe dans l?Antiquité, les Maisons de Jean-Prouvé
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ARLES : musée « Arles Antique » et Fondation Luma

En 1995 le musée d'Arles Antique ouvrait ses portes au public.Construit en bordure du Rhône, conçu par l'architecte Henri Ciriani, il réunit les importantes collections de sculptureset de mosaïques provenant de ces fouilles, ainsi qu'un atelier de restauration spécialisé dans les mosaïques. Il présenteégalement dans ses vastes espaces des expositions temporaires.Nous découvrirons ainsi l'exposition « Le Luxe dans l'Antiquité, Trésors de la BNF ». Exposition initiée par laBibliothèque Nationale de France qui achève au musée d'Arles un périple de plusieurs années aux États-Unis : LosAngeles, San Francisco, Kansas City et Huston. Elle est basée sur la présentation de l'un des plus fameux trésorsd'argenterie de l'Antiquité romaine trouvé en Normandie en 1830. Elle comporte également des bijoux en or, desmonnaies, des lingots, etc... Elle est complétée par des pièces emblématiques du musée d'Arles et présente au public,pour la première fois, les fragments d'enduits peints de la Villa de la Harpiste, découverte récemment sur le site de laVerrerie à Trinquetaille. La Fondation Luma accueille actuellement une exposition intitulée : « Jean Prouvé, Architecte des jours meilleurs » quiréunit, sans doute pour la première fois, une douzaine de structures préfabriquées, créées entre 1939 et 1969. Il s'agitde structures démontables, donc faciles à transporter, qui devaient proposer des alternatives au processus lourd de laconstruction traditionnelle et apporter des solutions constructives, novatrices pour l'époque, au problème dulogement et de l'habitat d'urgence. Cette question reste toujours d'actualité aujourd'hui.Jean Prouvé (1901-1984) a été à son époque un architecte-ingénieur-designer-constructeur considéré, aujourd'hui,comme très novateur mais qui a eu beaucoup de mal à faire valoir ses idées. Ses modules seront très peu diffusésmais font la fortune aujourd'hui de collectionneurs-galeristes avisés. Le mobilier qu'il a conçu, notamment sa fameusechaise pourtant d'une grande simplicité, se vend aujourd'hui à des prix astronomiques. Il participera à de nombreusesréalisations architecturales et est considéré comme l'inventeur du « mur-rideau ».


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mardi 23 janvier : Visite d'un atelier d'artiste : Julien Blaine

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Visite d'un atelier d'artiste : Julien Blaine

Julien Blaine, alias Christian Poitevin, a eu à la fois une activité d'artiste, d'homme de presse et un engagement politique. La visite de son atelier nous montrera les facettes de son art et un aperçu de son oeuvre multiforme. Sa vie. Son oeuvre.


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jeudi 25 janvier : « La Promesse de l'Aube » de Romain Gary

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« La Promesse de l'Aube » de Romain Gary

    Le narrateur raconte son enfance en Russie, en Pologne puis à Nice, le luxe et la pauvreté qu'il a connus tour à tour, son dur apprentissage d'aviateur, ses aventures de guerre en France, en Angleterre, en Éthiopie, en Syrie, en Afrique Équatoriale, il nous raconte surtout le grand amour que fut sa vie. Cette « promesse de l'aube » que l'auteur a choisie pour titre est une promesse dans les deux sens du mot : promesse que fait la vie au narrateur à travers une mère passionnée ?.


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mardi 30 janvier : Centre Caumont et Musée Granet, Aix-en-Provence

« Botero, dialogue avec Picasso », « Cézanne at home » et « Tal Coat, la liberté farouche de peindre »
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Centre Caumont et Musée Granet, Aix-en-Provence

« Botero, dialogue avec Picasso » au Centre Caumont : malgré des origines éloignées, des histoires et des trajectoires différentes, ces deux grands artistes partagent des références géographiques et culturelles communes. « Cézanne at home » au Musée Granet : une exposition tout à fait originale qui retrace le « retour » des oeuvres de Cézanne dans les collections aixoises, depuis sa mort en 1906 jusqu?à nos jours. L'idée d'une telle exposition est apparue avec le prêt au musée Granet d'une oeuvre inestimable de la Fondation Henry et Rose Pearlman, « Vue vers la route du Tholonet près de Chateau Noir », 1900 ? 1904. « Tal Coat, la liberté farouche de peindre » : Pierre Tal Coat vécut à Aix de 1940 à 1956. C?est à Aix que sa peinture connut sa première « grande mutation » (Jean Leymarie) : de la représentation des choses identifiées, comme dans ses Natures mortes, à l'incorporation de la figure dans le paysage, comme dans ses Profils sous l'eau. La campagne d'Aix, les Rochers, les lignes des Failles sous la lumière aveuglante (ou celles des pierres et des pins lorsqu?ils émergent de la brume) ont fourni au marcheur infatigable les motifs de son inspiration.


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vendredi 2 février : Exposition « Nous sommes foot »

Visite commentée par Gilles Perez, commissaire de l'exposition
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Exposition « Nous sommes foot »

Dans les rues de Marseille ou de Paris, dans les ports d'Istanbul ou d'Athènes, dans les banlieues d'Alger ou sur les plages de Malaga, le football, dont la popularité reste inégalée, soude les peuples de Méditerranée. Et s'il renvoie parfois l'image d'un monde de clivages, de violence, de racisme et de fanatisme, c'est parce que ce sport reflète nos sociétés dans ce qu'elles produisent de plus sombre, comme de plus lumineux. En laissant entrer un ballon rond dans son enceinte, le Mucem rend hommage aux peuples et aux civilisations du football ainsi qu'aux pratiques culturelles et sociales qui l'accompagnent, en Méditerranée comme à Marseille. Défendue par son effectif de 300 oeuvres, objets, photos et installations, « Nous sommes foot » met en jeu 11 séquences et, comme les règles sportives l'imposent, se visite en 90 minutes !


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lundi 12 février : Exposition « Roman-photo »

Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, Conservateur du patrimoine au Mucem
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Exposition « Roman-photo »

Le roman-photo a mauvaise presse. Le terme sous-entend tout à la fois la niaiserie sentimentale, la frivolité, ou encore l'ingénuité. À ce jour, il n'a que rarement retenu l'attention des historiens de l'image, et encore moins celle des musées et des centres d'art. Grave erreur ! Car le roman-photo a pourtant bien des choses à nous dire et pas seulement des mots d'amour. Né en 1947 en Italie, le roman-photo a constitué le plus gros succès éditorial de l'après-guerre, et restera pendant plus de vingt ans le best-seller de la littérature populaire en Méditerranée. Les lecteurs « en majorité des lectrices » se comptaient par millions ; les revues dans lesquelles ils étaient publiés passaient de main en main et c'est ainsi que dans les années soixante, on estime qu'un Français sur trois lisait des romans-photos. Reconstituer ces petites mythologies sentimentales permet ainsi d'offrir une relecture originale de l'avènement de la société de consommation et de l'évolution des moeurs, tout autant qu'un regard décalé sur l'émancipation et la libération des femmes dans l'Europe méditerranéenne de la seconde moitié du XXe siècle. C'est l'enjeu de l'exposition « Roman-Photo », qui réunit plus de 300 objets, films, photographies, documents, et, bien entendu, quelques-unes des plus belles réalisations de cet artisanat devenu en peu de temps une industrie culturelle de masse, dont certaines productions élaborées par des réalisateurs proches du néo-réalisme italien s'avèrent d'une qualité exceptionnelle.    Jalousies et trahisons, tendres baisers et coeurs brisés, décapotables et micro-ondes, Dolce Vita et lutte des classes : « Roman-Photo », un feuilleton riche en surprises, rebondissements et coups de foudre (esthétiques), à ne manquer sous aucun prétexte !


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jeudi 15 février : «  La tristesse des Anges » de Jon Kalman Stefansson

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«  La tristesse des Anges » de Jon Kalman Stefansson

  Lorsque Jens le Postier arrive au village, il est accueilli par Helga et le gamin qui le détachent de sa monture avec laquelle il ne forme plus qu'un énorme glaçon. Sa prochaine tournée doit le mener vers les dangereux fjords du Nord. Il ne pourra pas les affronter sans l'assistance d'un habitué des sorties en mer. Le gamin, lui, découvre la poésie et prend peu à peu conscience de ses désirs. Il ira «là où l'Islande prend fin pour laisser place à l'éternel hiver», y accompagner Jens dans son périple. Malgré leurs différences, ils n'ont d'autre choix que de se raccrocher l'un à l'autre, face à l'impitoyable nature. Au milieu des tempêtes enneigées islandaises, Jón Kalman Stefánsson fait naître une stupéfiante chaleur érotique. Mariant douceur et extrême, il restitue cette intense lumière qui « nous nourrit autant qu'elle nous torture ».  


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jeudi 15 février : Théâtre de La Criée « Roméo et Juliette » Ballet Angelin Preljocaj

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Théâtre de La Criée « Roméo et Juliette » Ballet Angelin Preljocaj

De ProkofievChorégraphie Antonin PreljorajAvec les danseurs du ballet Preljoraj Une incarnation à la fois stylisée et vibrante du chef-d'oeuvre de Prokofiev. Un spectacle faisant désormais figurede référence !Contre l'ordre totalitaire des miliciens de la famille Capulet, malgré la condition misérable de la famille Montaigu,deux jeunes amants de Vérone se révoltent contre les normes et choisissent de s'aimer. Cette histoire immortelle,portée à la scène par Angelin Preljocaj avec la complicité d'Enki Bilal, n'est pas seulement une exaltationdes corps et du sentiment amoureux mais aussi un plaidoyer pour la jeunesse et l'espoir. Créée en 1996, cetteforme pour grand ballet n'a rien perdu de sa modernité. Corps aliénés, mécanisés ou meurtris, puis sublimés parla sensualité et la fragilité du sentiment amoureux. Le geste magistral d'un immense chorégraphe.Chorégraphie primée aux Victoires de la Musique en 1997.


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mardi 20 février : Centre Caumont et Musée Granet, Aix-en-Provence

Visite commentée au Musée Granet par Bruno Ely, Conservateur en Chef du patrimoine et Directeur du Musée
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Centre Caumont et Musée Granet, Aix-en-Provence

« Botero, dialogue avec Picasso » au Centre Caumont : malgré des origines éloignées, des histoires et des trajectoires différentes, ces deux grands artistes partagent des références géographiques et culturelles communes. « Cézanne at home » au Musée Granet : une exposition tout à fait originale qui retrace le « retour » des oeuvres de Cézanne dans les collections aixoises, depuis sa mort en 1906 jusqu?à nos jours. L'idée d'une telle exposition est apparue avec le prêt au musée Granet d'une oeuvre inestimable de la Fondation Henry et Rose Pearlman, « Vue vers la route du Tholonet près de Chateau Noir », 1900 ? 1904. « Tal Coat, la liberté farouche de peindre » : Pierre Tal Coat vécut à Aix de 1940 à 1956. C?est à Aix que sa peinture connut sa première « grande mutation » (Jean Leymarie) : de la représentation des choses identifiées, comme dans ses Natures mortes, à l'incorporation de la figure dans le paysage, comme dans ses Profils sous l'eau. La campagne d'Aix, les Rochers, les lignes des Failles sous la lumière aveuglante (ou celles des pierres et des pins lorsqu?ils émergent de la brume) ont fourni au marcheur infatigable les motifs de son inspiration.


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mercredi 7 mars : Théâtre du Gymnase « Le clan, le fiasco du siècle » comédie

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Théâtre du Gymnase « Le clan, le fiasco du siècle » comédie

Texte et mise en scène Éric FraticelliAvec Denis Braccini, Philippe Corti, Aurélia Decker, Éric Fraticelli, Jean-François Perrone Avec des répliques à la Audiard à la sauce corse, la fine équipe de la série Mafiosa se retrouve pour le casse du siècle.Fiasco inévitable et marrade garantie.Une équipe de bras cassés corses doit se « refaire » après un coup raté. Alors même si réfléchir n'est pas leur spécialité,il faut bien rebondir. A force de penser, ils trouvent une idée en lisant Voici : kidnapper une star et demanderune rançon. Ils jettent leur dévolu sur Sophie Marceau, mais ce qui devait être le casse du siècle va très vite tournerau fiasco. Au lieu du jackpot rêvé, ils reviennent avec? une anonyme. La faute à Francis la Belette - Eric Fraticelli, auteurde la pièce - boulet du groupe au « cerveau de méduse ». Il y a aussi Max, nerveux et râleur, Fred, le chef duclan qui lit Descartes, « des cartes de quoi ? » demande Achille ? truculent Jean-François Peronne -, tueur avec unegueule à la Brueghel dont le « truc » est de crever les yeux de ses victimes. Entre Mafia Blues et Les Tontons Flingueurs,les dialogues fusent et le « grand » banditisme en prend pour son grade. Le sommet de leur art est atteint aucours d'un repas de spaghettis que, pour des raisons de sécurité, ils doivent manger avec une cagoule sur la tête.Eric Fraticelli, humoriste et comédien révélé dans L?Enquête corse, aux côtés de Jean Réno et Christian Clavier, signecette pochade initialement prévue pour la télévision, qui s'avère un succès au théâtre et dans laquelle il embarque ses inénarrables comparses de la série Mafiosa sur Canal Plus.


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samedi 10 mars : Visite Privée de deux Expositions Carlos Kusnir

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Visite Privée de deux Expositions Carlos Kusnir

Artiste argentin installé à Marseille, Carlos Kusnir développe depuis quatre décennies une oeuvre singulière qui repousse les limites de la peinture. Il se confronte aux techniques de l'imprimerie et procède par collage et assemblages pour amener ses compositions au-delà des surfaces, dans un espace souvent tri-dimensionnel et sonore, Cette exposition, une collaboration inédite entre le FRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur et Triangle France à la Friche la Belle de Mai, se déploie sur deux lieux et propose un regard non chronologique sur la pratique de l'artiste en alliant une sélection d'oeuvres importantes à de nouvelles productions.


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jeudi 15 mars : «  Point cardinal » de Leonor de Recondo

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«  Point cardinal » de Leonor de Recondo

  Sur le parking d'un supermarché, dans une petite ville de province, une femme se démaquille méticuleusement, tristement. Enlever sa perruque, sa robe de soie, rouler ses bas sur ses chevilles : ses gestes ressemblent à un arrachement. Bientôt, celle qui, à peine une heure auparavant, volait quelques instants de joie et dansait à corps perdu sera devenue méconnaissable. Laurent, en tenue de sport, a remis de l'ordre dans sa voiture et dissimulé dans le coffre la mallette contenant ses habits de fête. Il s'apprête à retrouver femme et enfants pour le dîner. Petit garçon, Laurent passait des heures enfermé dans la penderie de sa mère, détestait l'atmosphère virile et la puanteur des vestiaires après les matchs de foot. Puis il a grandi, a rencontré Solange au lycée, il y a vingt ans déjà. Leur complicité a été immédiate, ils se sont mariés, Thomas et Claire sont nés, ils se sont endettés pour acheter leur maison. Solange prenait les initiatives, Laurent les accueillait avec sérénité. Jusqu'à ce que surviennent d'insupportables douleurs, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus réfréner ses envies incontrôlables de toucher de la soie, et que la femme en lui se manifeste impérieusement. De tout cela, il n'a rien dit à Solange. Sa vie va basculer quand, à la faveur de trois jours solitaires'..  


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vendredi 16 mars : Théâtre du Gymnase « Les chatouilles ou la danse de colère » théâtre et danse

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Théâtre du Gymnase « Les chatouilles ou la danse de colère » théâtre et danse

Texte Andréa BescondMise en scène Éric MetayerAvec Andréa Bescond Un solo aussi beau que violent qui raconte avec ardeur et poésie l'histoire terrible d'une enfant sauvée par la danse.Un spectacle rare. Une année de triomphe à Avignon puis dans toute la France, de nombreuses récompenses dont leMolière du Seul(e) en Scène 2016.Rien d'autre sur scène qu'une chaise blanche. L'actrice-danseuse Andréa Bescond la peuple de tous ces fantômes quilui viennent de son enfance. Tour à tour, avec force et justesse, élégance et humour, elle incarne Odette, cette petitefille qu?elle était, passionnée de danse, puis sa maman qui « n'a rien vu » et Gilbert, cet « ami » de la famille qui luifaisait des « chatouilles ». Des chatouilles aux allures de claques, douloureuses au point de lui voler son enfance. Delaisser des traces que le temps ne peut effacer. Des stigmates renforcés par l'indifférence et la naïveté de parents quirefusent le désordre. Construit comme un roman dansé et joué, on accompagne vingt ans de la vie d'Odette où soncorps prend le relai de sa parole quand rien ne peut être dit. Quand un malheur de la vie musèle, peut naître alors laparole du corps, comme ici, le mouvement comme pansement. Ses solos s'apparentent à des cris, elle boxe quand lesmots deviennent trop durs, trop crus. Mais pas de pathos dans cette pièce où les choses sont montrées sans rien cacher,où on rit même avec cette petite fille attachante qui danse pour se reconstruire. Surtout ne fermez pas les yeuxet prenez place pour ce grand huit émotionnel.


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vendredi 23 mars : Visite "découverte" du métier d'installateur au Mucem suivie d'une mise en situation

Par Hervé Chadaillac, chargé de l'installation au Centre de Conservation et de Ressources
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Visite "découverte" du métier d'installateur au Mucem suivie d'une mise en situation

Lors de sa visite "découverte", Hervé Chadaillac nous présentera son équipe et nous expliquera ce qu'est son métier d'installateur monteur d'objet d'art et de document (IMOAD). Il nous présentera les enjeux et les techniques utilisées pour la prévention et la conservation des collections du Mucem, les contraintes techniques. Il nous dévoilera comment on travaille les supports divers et variés : bois, mousse, carton, métal, tissus, ... De formation initiale « encadreur » au Musée du Louvre, il nous expliquera l'atelier de menuiserie en cadres. Dans un deuxième temps, il y aura une mise en situation: vous deviendrez des installateurs/trices du Mucem-CCR ; il vous présentera 2 objets, à vous de lui proposer une ou plusieurs solutions de sécurisation et de présentation. Pour avoir un contact avec la matière et un support, il vous présenta un objet (fictif) sur un support gainé, vous aurez devant vous les matériaux nécessaires ; après un temps de réflexion, vous aurez 3mns pour agir.


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mercredi 28 mars : Théâtre de La Criée « La tragédie de Macbeth »

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Théâtre de La Criée « La tragédie de Macbeth »

De William ShakespeareTraduction Yves BonnefoyMise en scène Frédéric Bélier-GarciaiAvec distribution en cours La plus étonnante et la plus impressionnante des pièces shakespeariennes, peuplée de sorcières, de fantômes, derois et de prétendants, d'assassins et de comploteurs, devient, dans la mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia, uneplongée dans les replis les plus intimes de l'être humain.Le couple infernal des époux Macbeth est une source permanente d'interrogations depuis les premières représentationsde cette pièce au début du XVIIe siècle. Insondables personnages aux prises avec les démons qui flattent les désirsde pouvoir, avec les angoisses du devenir et avec cette envie irrépressible « d'être quelqu?un d'autre que soi ».En tentant de débusquer la solitude profonde de ces êtres pétris de contradictions, entre ambition et culpabilité,pulsions meurtrières et peur du châtiment, bien et mal, Frédéric Bélier-Garcia nous touche profondément. En choisissantla lumineuse traduction du poète Yves Bonnefoy et en concentrant l'action autour de cinq personnages, ilrend plus violents encore les enjeux de cette tragédie, où rêves et cauchemars sont intimement mêlés


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mercredi 4 avril : Théâtre de La Criée « Un fils de notre temps »

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Théâtre de La Criée « Un fils de notre temps »

D'après le roman d'Ödön von Horváth Mise en scène Jean Bellorini Avec Clément Durand, Gérôme Ferchaud, Antoine Raffalli, Matthieu Tune et Mélodie-Amy Wallet, clavier Une adaptation contemporaine du roman de 1938 du grand écrivain de langue allemande, pris dans la tourmente du nazisme conquérant, et exilé en France. Un terrible et lyrique constat sur une époque qui égare une jeunesse en quête d'engagement. Quatre jeunes et généreux acteurs pour donner corps à ce monologue d'un jeune homme cherchant un sens à sa vie et croyant le trouver en s'engageant dans l'armée. Celle-ci va l'entraîner dans la violence et le meurtre, avant qu?il ne se rende compte de l'inhumanité de cet engagement et du rejet dont il est victime à la suite d'une blessure qui le rend inapte au service. Cruel désenchantement que Jean Bellorini met en scène dans une simplicité qui fait résonner, sans échappatoire, la perte de repères d'une génération sacrifiée. Paroles d'hier et paroles d'aujourd'hui semblent se confondre sur fond de crise identitaire, d'inquiétudes sourdes et de confusion. Dans son épopée tragique en onze chapitres, d'une écriture tranchante, Ödön von Horváth nous engage à une prise de conscience inéluctable sur la déshumanisation qui nous guette. Face au désenchantement ce « théâtre d'alerte » brille comme une lueur d'espoir.


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mardi 10 avril : Conférence : Picasso Voyages Imaginaires

par Guillaume Theulière co-commissaire de l?exposition
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Conférence : Picasso Voyages Imaginaires

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore vue, cette conférence est l'occasion d'une première approche de cette exposition et pour les autres, un complément d'information sur le thème retenu et les choix artistiques des commissaires pour l'illustrer. Picasso, espagnol installé en France, exilé même pendant toute la période franquiste, n'a pas été un grand voyageur mis à part quelques pays européens visités comme la Hollande, l'Italie, l'Angleterre ou la Pologne. Il préfère le train à l'avion et au bateau et le midi de la France aux pays lointains. En revanche, ses amis artistes, poètes et intellectuels voyagent beaucoup et lui adressent des quantités de cartes postales qui lui serviront, notamment, de sources d'inspiration pour une partie de ses ?uvres. À travers les ?uvres présentées, peintures, dessins, sculptures et documents d'archives, l'exposition emprunte cinq itinéraires : Bohème bleue, Afrique fantôme, Amour antique, Soleil noir et Orient rêvé.


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mercredi 11 avril : Théâtre des Bernardines « Trois sacres » danse et paroles

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Théâtre des Bernardines « Trois sacres » danse et paroles

Chorégraphie Sylvain Groud Musique Igor Stravinski « Le Sacre Du Printemps », Libres adaptations de textes choisis Anne Bert « L?Eau à la bouche », Françoise Simpère « Des désirs et des hommes », Christine et Olivier Walter « La Divine primitive » Avec Sylvain Groud, Bérénice Bejo Fruit d'une belle rencontre entre une actrice, Bérénice Bejo, un chorégraphe et danseur contemporain, Sylvain Groud, et des textes qui parlent de désir brut, d'amour et des traces qu'il laisse. Un duo magnifique d'une intensité rare. Trois Sacres, trois états pulsionnels de l'amour. L'attraction irrépressible, incontrôlée, le côte-à côte intime et l'union fusionnelle. Sur la scène, un homme, Sylvain Groud danse les formes du désir mystérieux tandis que Bérénice Bejo dit des textes évoquant les vertiges de l'amour : un écrit d'Anne Bert décrivant l'attirance physique pour un homme qu'elle déteste, une nouvelle de Françoise Simpère sur les traces de l'amour laissées sur un corps, et la correspondance d'Olivier et Christine Walter témoin de leur lien pur, essentiel. La comédienne rejoint Sylvain Groud pour danser avec lui les états de l'amour, dans des duos sensuels accompagnés par Le Sacre du Printemps, d'Igor Stravinski. La fragilité et la grâce des premiers de danse de Bérénice Bejo, émouvants et convaincants, s'accordent avec élégance et émotion à l'expression artistique si particulière du danseur et chorégraphe.


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dimanche 15 avril : Théâtre de La Criée « Paroles gelées »

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Théâtre de La Criée « Paroles gelées »

D?après l'oeuvre de François Rabelais Adaptation Jean Bellorini, Camille de La Guillonnière Mise en scène Jean Bellorini Avec Marc Bollengier, Patrick Delattre, Karyll Elgrichi, Samuel Glaumé, Camille de La Guillonnière, Benjamin Guillard, Jacques Hadjaje, Blanche Leleu, Clara Mayer, Geoffroy Rondeau, Hugo Sablic, Damien Zanoly (distribution en cours) Avec Paroles gelées, Jean Bellorini offre plus qu?un voyage dans l'oeuvre de Rabelais, une véritable fête de théâtre pantagruélique et satirique qui célèbre dans un même rire, joie de vivre et sagesse. Considérant le théâtre comme le lieu qui permet de redonner vie aux grands textes littéraires, Jean Bellorini a déjà porté l'oeuvre de Victor Hugo à la scène avec succès. Avec Paroles gelées, il s'empare du Quart Livre, ce chef d'oeuvre de Rabelais, pour faire revivre l'odyssée parodique de Pantagruel et de ses compagnons. Or, ce voyage allégorique, qui conduit d'île en île des héros à la fois sages et bouffons (dont le fameux Panurge), s'avère être une critique méticuleuse des dogmes et de la société de leur temps... à moins qu?il ne s'agisse des nôtres ? Alternant jeu et chansons, narration et incarnation, rire sérieux et philosophie drolatique, Jean Bellorini exalte le théâtre comme un artisanat virtuose et s'attache à restituer tout ce que l'oeuvre de Rabelais comporte de généreux et de moderne.


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jeudi 19 avril : Visite du Jardin des migrations

Visite commentée par Régis BERNARD et Adeline JOLY, Amis du MUCEM.
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Visite du Jardin des migrations

Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l'agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C'est un jardin méditerranéen de plus de 12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu'elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l'Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Au cours de cette promenade nous observerons ensemble les origines, les usages et les mythes et symboles associés à quelques unes de ces 250 plantes méditerranéennes.


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jeudi 19 avril : « Le sourire étrusque » de José Luis Sampedro

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« Le sourire étrusque » de José Luis Sampedro

  Salvatore Roncone, vieux paysan calabrais attaché à sa terre et à ses traditions, doit se rendre à l'évidence. Pour combattre cette bête qu'il nomme la "Rusca" et que les médecins appellent le cancer, qui lui dévore peu à peu le ventre et le tue, il doit quitter son village natal et partir en convalescence chez son fils à Milan. Milan que le Calabrais déteste, Milan et sa fureur, sa solitude, sa laideur aussi et sa vie sans goûts ni odeurs. Milan et son fils, qu'il croit ne plus connaître et sa belle-fille qui ne vient pas du même monde. Milan ou l'enfer. Cet enfer qui va pourtant lui offrir son dernier amour - un amour franc et total, plus fort que tout - en la personne de son petit-fils Bruno qu'il ne connaît pas...  


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mercredi 9 mai : « Classé sans suite », de Claudio Magris

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« Classé sans suite », de Claudio Magris

Dans ce roman violent, tendre et passionné, Claudio Magris se confronte à l'obsession de la guerre, quels que soient l'époque et le pays, une guerre universelle, indissociable de la vie même, rouge de sang, noire comme les cales des navires négriers, sombre comme la mer qui engloutit les trésors et les destins, grise comme la fumée des corps brûlés dans le four crématoire nazi de la Rizerie de San Sabba à Trieste, blanche comme la chaux qui recouvre le sépulcre et les noms des bourreaux.


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mardi 15 mai : Visites du Musée de Salagon et du prieuré de Ganagobie

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Visites du Musée de Salagon et du prieuré de Ganagobie

Le musée départemental ethnologique de Salagon a pour origine l'activité de l'association « Alpes de Lumière » qui a collecté progressivement des milliers d'objets provenant de la vie domestique, des activités rurales et artisanales, ainsi que des costumes et des textiles, etc. S'y sont ajouté des photographies et des enregistrements sonores concernant le territoire de Haute-Provence et celui de la région de Forcalquier en particulier. Le musée a la lourde tâche de répertorier, identifier, classer et conserver ces milliers de documents ainsi que de poursuivre les recherches concernant la vie traditionnelle, particulièrement rude dans cette région. Les jardins ethnobotaniques : conçus et documentés par Pierre Lieutaghi et entretenus par une équipe de passionnés, les jardins s'organisent à l'entour du monument et sont déclinés par thèmes : « jardins des simples et des plantes villageoises », « jardin des senteurs », « jardin médiéval », « jardin de la noria », « parcours de la chênaie blanche », « jardin des temps modernes ». 1700 espèces sont présentées et documentés par une signalétique adaptée. Ils bénéficient de l'appellation « Jardins remarquables », délivrée par le ministère de la Culture en 2005. Prieuré (ou abbaye ou monastère) de Ganagobie Au contraire de Salagon, le prieuré de Ganagobie abrite toujours une activité monastique et seule l'église peut se visiter. Ganagobie se situe entre Manosque et Sisteron, sur le plateau qui domine la vallée de la Durance. Le site est habité depuis l'âge de bronze (vers 2000 av JC). Au Xème siècle, Jean, futur évêque de Sisteron fait bâtir une église qui remplace un premier édifice, il cède ensuite ses biens à l'Abbaye de Cluny (cf. voyage des 20 au 23 juin 2018), dont Ganagobie. Au XIIème siècle, l'ensemble monastique est agrandi et la plupart des bâtiments existants remontent à cette époque, bien que modifiés par la suite. La communauté monastique ne dépasse cependant pas les treize moines.


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mercredi 16 mai : Théâtre du Gymnase « La maladie de la mort »

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Théâtre du Gymnase « La maladie de la mort »

D'après le roman de Marguerite Duras Avec Laetitia Dosch (distribution en cours) Mise en scène Katie MitchellThriller accentuée par l'utilisation du cinéma. Katie Mitchell et Marguerite Duras, la rencontre entre deux dames puissantes dont on ne peut attendre que le meilleur, nécessairement le meilleur ! C'est l'histoire d'un homme qui paye une femme pour passer plusieurs semaines avec lui dans un hôtel près de la mer, afin de l'aider à apprendre à aimer. La femme, qui n'est pas une prostituée, est payée pour accepter tout acte sexuel ou toute autre demande de la part de l'homme. La femme lui rend visite seulement la nuit, elle n'est pas autorisée à lui parler sans y être invitée. La tonalité du texte est très secrète et étrange. Chaque rencontre semble comporter un danger et chaque fois on se demande ce que cet homme pourrait faire à cette jeune femme, et surtout pourquoi la femme accepte un tel arrangement.   A la fin de l'histoire, la femme s'en va. Suspens. Qu?est-ce que cela veut dire ? Le roman fut écrit par Marguerite Duras au plus fort de ses troubles alcooliques et de son aventure torturée avec son jeune amant Yann Andrea dont l'homosexualité, appelée par Marguerite Duras «la maladie de la mort», est la clef du roman. Le mystère du texte, le trouble de la situation, les questions sans réponses ne pouvaient que séduire Katie Mitchell, l'une des rares femmes de théâtre à avoir acquis une destinée internationale et incontestable. Le cinéma occupe une place importante dans son processus de création. Ce sera le cas ici, avec un savant mélange de cinéma tourné en direct et de théâtre. L?usage du film, chez Katie Mitchell, loin de signifier une limite du théâtre comme s'il était impuissant à dire, potentialise au contraire la sublimation du réel, accentue le vertige vrai/vraisemblable, réalité/mystification. L?art de cette metteure en scène d'exception s'illustre particulièrement dans les mises en scène d'opéra que l'on peut admirer régulièrement au Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence.


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jeudi 17 mai : « Les prépondérants » par Hedi Kaddour

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« Les prépondérants » par Hedi Kaddour

En 1922, une équipe de tournage débarque à Nahbès, petite ville du Maghreb. Cette intrusion hollywoodienne, synonyme de modernité et de de liberté, bouleverse le quotidien des habitants et avive les tensions entre les notables traditionnels, les colons français et les jeunes nationalistes. De la collusion entre ces mondes et ces cultures naissent des destins et des histoires d'amour.   Un "prologue" au roman d'Alice Zeniter « L' art de perdre »  


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mardi 22 mai : Aix en Provence : "Nicolas de Stael en Provence" et Collection Planque

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Aix en Provence : "Nicolas de Stael en Provence" et Collection Planque

Nicolas de Staël en Provence La période provençale de Nicolas de Staël marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son oeuvre. Entre juillet 1953 et juin 1954, l'artiste y puise une nouvelle source d'inspiration. La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d'une femme et l'épreuve de la solitude qui lui permet de répondre à sa future exposition à New York sont autant d'expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique. La renommée internationale de Nicolas de Staël prend son élan au coeur de la Provence. La collection Planque La Fondation Jean et Suzanne Planque est inaugurée le 13 mars 1997 à La Sarraz. Par ses statuts, elle déclare avoir pour but principal « d'assurer la conservation des ?uvres réunies par Jean Planque, réputées inaliénables, et de faire connaître celles-ci par tous les moyens appropriés ». En 2010 la Fondation décide de déposer pour une durée de quinze années cette collection constituée d'un ensemble des 300 tableaux, dessins, peintures et sculptures au musée Granet d'Aix-en-Provence, ville où le collectionneur avait souvent séjourné. Pour présenter l'essentiel de cette magnifique collection, le musée s'est agrandi dans la chapelle des Pénitents blancs, joyau de l'architecture aixoise du XVIIe siècle. Ce sont plus de 700 m2 d'espaces d'exposition supplémentaires qui sont ainsi offerts au public.  


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jeudi 24 mai : Exposition "Or"

Viste commentée par Jean-Roch Bouiller et Myriame Morel, commissaires
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Exposition "Or"

Objet de convoitise et de conquête, traditionnellement symbole de pouvoir et de richesse, l'or est aussi, par sa plasticité même, le matériau de toutes les métamorphoses, qualité faisant de lui un support privilégié dans les arts. Croisant histoire et création contemporaine, cette exposition rassemble des chefs-d'oeuvre témoignant de la fascination des civilisations euro-méditerranéennes pour ce matériau depuis plus de trois mille ans. On y trouvera à la fois des objets archéologiques (lingots, masques funéraires, parures,...), des objets issus des collections du Mucem (métiers liés à l'or, reliquaires, objets rituels,...), des films et documents ainsi que des oeuvres d'art moderne et contemporain, parmi lesquelles celles d'Ossip Zadkine, Victor Brauner, Yves Klein, James Lee Byars, Louise Bourgeois, Jean-Michel Othoniel, Johan Creten, Liza Lou,... Pépites et parures, statues et reliques, objets de culte ou d'apparat témoignent en effet des différentes thématiques abordées dans l'exposition : la fascination pour l'or et sa thésaurisation, la quête effrénée de ce matériau et ses impacts négatifs sur les hommes et l'environnement, les aspects techniques liés à sa transformation, depuis les gestes les plus concrets jusqu?à l'illusion alchimique, les dimensions symboliques, associées à la divinité et au pouvoir, ses aspects festifs, rituels et démonstratifs. Il ne s'agit donc pas d'offrir au public une nouvelle accumulation de trésors qui ne retiendraient de ce métal précieux que son éclat mort. Le dialogue entre archéologie, histoire et création contemporaine permettra au contraire d'appréhender l'or dans ses imaginaires oniriques, politiques et sa luminosité créatrice.


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vendredi 25 mai : Exposition "Amour de A à Z"

Visite commentée par Julia Ferloni, conservateur au Mucem
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Exposition "Amour de A à Z"

À partir de février 2018, le Mucem dédie un nouvel espace à la présentation de ses collections : située au fort Saint-Jean, la « salle des collections » interroge de façon ludique les fonds du musée à travers des expositions thématiques présentées sous forme d'abécédaires, appelées à être renouvelées tous les six mois. Une façon originale de faire connaître au grand public la diversité des collections du Mucem, riches de plus de 350 000 objets conservés parmi plus d'un million d'items : qu?ont-elles à nous dire sur les grands thèmes de notre existence, nos passions, nos peurs, nos croyances ? La grande variété des collections du Mucem permettra de faire le tour de chacune de ces thématiques, « de A à Z ». A comme « Amour », B comme « Bijoux », C comme « Coeur », D comme « Devoir conjugal »?  Les grands thèmes amoureux se déclinent en 26 lettres, à travers l'exposition « L?amour de A à Z » : un abécédaire tendre et torride composé à partir des collections du Mucem. Objets « historiques » liés aux traditions populaires (vêtements de mariés, petits présents de fiançailles, lit-clos breton, fontaine dite de « La dispute de la culotte », etc.) se mêlent à des objets collectés plus récemment par les équipes du Mucem auprès de couples italiens, marocains, islandais, tunisiens, anglais, russes, français, serbes et israéliens, illustrant dans toutes les langues, les diverses façons de s'aimer au présent.


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mardi 29 mai : Chateauneuf-du-pape : une journée autour de l'art du vin

En écho à l'exposition « Ruralités » au Mucem
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Chateauneuf-du-pape : une journée autour de l'art du vin

Ce sont les Papes qui, lors de leur installation en Avignon au XIVe siècle, ont révélé le terroir de Châteauneuf-du-Pape. Sous le règne de Jean XXII, le village devient résidence d'été de la papauté. Quant au précieux nectar élaboré en ces lieux, il accède au rang de « Vin du Pape ». Une consécration qui lui ouvre la porte des grandes cours européennes. Visite du domaine de Beaurenard, en culture biologique. L'après-midi Madame Coulon, présidente de l'association du château nous fera visiter l'unique salle restaurée du Château après la destruction de celui-ci par les Allemands en 1944.   Le premier groupe découvrira ensuite la distillerie de Blachère, fondée en 1835 qui est la plus ancienne distillerie de Provence. Située aujourd'hui au pied du village après avoir été créée à Avignon. Le second groupe visitera la Chocolaterie Castelain  


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mercredi 30 mai : Visite du Jardin des migrations

Visite commentée par Anne-Marie GRAND et Adeline JOLY, Amies du MUCEM.
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Visite du Jardin des migrations

Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l'agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C'est un jardin méditerranéen de plus de 12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu'elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l'Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Au cours de cette promenade nous observerons ensemble les origines, les usages et les mythes et symboles associés à quelques unes de ces 250 plantes méditerranéennes.


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jeudi 31 mai : Exposition "Or"

Viste commentée par Jean-Roch Bouiller et Myriame Morel, commissaires
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Exposition "Or"

Objet de convoitise et de conquête, traditionnellement symbole de pouvoir et de richesse, l'or est aussi, par sa plasticité même, le matériau de toutes les métamorphoses, qualité faisant de lui un support privilégié dans les arts. Croisant histoire et création contemporaine, cette exposition rassemble des chefs-d'oeuvre témoignant de la fascination des civilisations euro-méditerranéennes pour ce matériau depuis plus de trois mille ans. On y trouvera à la fois des objets archéologiques (lingots, masques funéraires, parures,...), des objets issus des collections du Mucem (métiers liés à l'or, reliquaires, objets rituels,...), des films et documents ainsi que des oeuvres d'art moderne et contemporain, parmi lesquelles celles d'Ossip Zadkine, Victor Brauner, Yves Klein, James Lee Byars, Louise Bourgeois, Jean-Michel Othoniel, Johan Creten, Liza Lou,... Pépites et parures, statues et reliques, objets de culte ou d'apparat témoignent en effet des différentes thématiques abordées dans l'exposition : la fascination pour l'or et sa thésaurisation, la quête effrénée de ce matériau et ses impacts négatifs sur les hommes et l'environnement, les aspects techniques liés à sa transformation, depuis les gestes les plus concrets jusqu?à l'illusion alchimique, les dimensions symboliques, associées à la divinité et au pouvoir, ses aspects festifs, rituels et démonstratifs. Il ne s'agit donc pas d'offrir au public une nouvelle accumulation de trésors qui ne retiendraient de ce métal précieux que son éclat mort. Le dialogue entre archéologie, histoire et création contemporaine permettra au contraire d'appréhender l'or dans ses imaginaires oniriques, politiques et sa luminosité créatrice.


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jeudi 14 juin : Exposition "Amour de A à Z"

Visite commentée par Julia Ferloni, conservateur au Mucem
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Exposition "Amour de A à Z"

À partir de février 2018, le Mucem dédie un nouvel espace à la présentation de ses collections : située au fort Saint-Jean, la « salle des collections » interroge de façon ludique les fonds du musée à travers des expositions thématiques présentées sous forme d'abécédaires, appelées à être renouvelées tous les six mois. Une façon originale de faire connaître au grand public la diversité des collections du Mucem, riches de plus de 350 000 objets conservés parmi plus d'un million d'items : qu?ont-elles à nous dire sur les grands thèmes de notre existence, nos passions, nos peurs, nos croyances ? La grande variété des collections du Mucem permettra de faire le tour de chacune de ces thématiques, « de A à Z ». A comme « Amour », B comme « Bijoux », C comme « Coeur », D comme « Devoir conjugal »?  Les grands thèmes amoureux se déclinent en 26 lettres, à travers l'exposition « L?amour de A à Z » : un abécédaire tendre et torride composé à partir des collections du Mucem. Objets « historiques » liés aux traditions populaires (vêtements de mariés, petits présents de fiançailles, lit-clos breton, fontaine dite de « La dispute de la culotte », etc.) se mêlent à des objets collectés plus récemment par les équipes du Mucem auprès de couples italiens, marocains, islandais, tunisiens, anglais, russes, français, serbes et israéliens, illustrant dans toutes les langues, les diverses façons de s'aimer au présent.


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jeudi 14 juin : « Ma part d'ombre » de James Ellroy

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« Ma part d'ombre » de James Ellroy

  Ma Part d'ombre est le récit d'une double enquête que mène Ellroy sur l'assassinat de sa mère, tuée le 22 juin 1958, et sur sa propre vie d'enfant orphelin, d'adolescent perturbé et d'écrivain hanté. Voyage à travers ses souvenirs les plus secrets, ce livre est aussi un reportage sur le crime en Amérique, et en particulier les meurtres de femmes, d'autant plus saisissant qu'Ellroy a travaillé aux côtés d'un policier de la brigade criminelle de Los Angeles, Bill Stoner, qui a tissé des liens de plus en plus forts avec l'auteur au fil des mois. " Ma Part d'ombre, infinie catharsis autant que cri d'amour. " (Antoine de Gaudemar, Libération) " La matière est brûlante : chauffée à blanc par l'urgence du rythme, les saccades de la prose, l'avidité voyeuriste du regard, l'accumulation compulsive et la précision des détails. " (Michel Abescat, Le Monde)  


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mercredi 20 juin - samedi 23 juin : Voyage en Bourgogne

Abbaye de Cluny, Ecomusée du Creusot, Autun, Bibracte, Solutré
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Voyage en Bourgogne

Un voyage essentiellement dans le sud-ouest de la Bourgogne, en Saône et Loire et dans le Morvan. La mémoire de Gorges-Henri Rivière, l'inventeur du musée moderne et fondateur du musée des Arts et Traditions Populaires, sera célébrée au Mucem à partir du mois de novembre 2018. L?un des premiers écomusées crée en France dans le cadre de ce renouvellement muséographique a été l'Ecomusée du Creusot et sa visite constitue l'objectif premier de notre voyage. Trois autres musées retiendront notre attention : le Musée de civilisation celtique implanté à Bibracte ancienne capitale des Eduens, là où Vercingétorix a rassemblé l'ensemble des tribus gauloises pour s'opposer aux Romains et où Jules César a rédigé en partie sa célèbre « Guerre des Gaules », le musée Rolin à Autun, ainsi que le musée archéologique de Solutré situé au pied de la célèbre Roche. Nous visiterons également trois monuments de l'architecture médiévale : la célèbre Abbaye de Cluny, ou du moins ce qu?il en reste, la petite chapelle des moines, de Berzé-la-Ville, à quelques kilomètres de Cluny, dans laquelle on peut admirer des fresques romanes considérées comme les plus belles de Bourgogne et l'ancienne Cathédrale d'Autun, célèbre notamment par le portail monumental et son tympan du Jugement Dernier qui en font un chef-d'?uvre du XIIème siècle. Le Mont-Beuvray-Bibracte et Solutré-Pouilly-Vergisson sont reconnus « grands sites de France » en raison de leurs qualités paysagères et de leur histoire.


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mardi 26 juin : Aix en Provence : "Nicolas de Stael en Provence" et "Picasso-Picabia"

ACTIVITE COMPLETE - INSCRIPTION LISTE D'ATTENTE
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Aix en Provence : "Nicolas de Stael en Provence" et "Picasso-Picabia"

Nicolas de Staël en Provence La période provençale de Nicolas de Staël marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son oeuvre. Entre juillet 1953 et juin 1954, l'artiste y puise une nouvelle source d'inspiration. La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d'une femme et l'épreuve de la solitude qui lui permet de répondre à sa future exposition à New York sont autant d'expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique. La renommée internationale de Nicolas de Staël prend son élan au coeur de la Provence. Picasso-Picabia, Histoire de peinture L?exposition Picasso Picabia. Histoire de peinture, présentée au musée Granet, dans le cadre des manifestations Picasso Méditerranée rassemble pour la première fois des oeuvres exceptionnelles de deux figures phares de la modernité, moins antagonistes qu?il ne semble de prime abord.  L?exposition s'ouvre sur les débuts du cubisme vers 1907, puis s'empare de l'abstraction orphique, de l'esthétique du readymade et de la machine, du rôle de la photographie, du dessin néo-classique, du surréalisme, ou du recours, dans les années 1930 et 1940, à des expressions plastiques aussi opposées que le furent les sympathies politiques respectives de ces deux artistes. L?exposition se clôt sur des ?uvres réalisées durant la décennie de leur disparition ? en 1953 pour Picabia et quelque vingt ans plus tard, en 1973 pour Picasso.  


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vendredi 6 juillet : CCR : « Artisanat et Industrie »

Dans le cadre de l'exposition : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013"
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CCR : « Artisanat et Industrie »

Jean-Roch Bouiller, docteur en histoire de l'art contemporain et conservateur, chargé de l'art contemporain au Mucem et Julia Ferloni, Conservateur du patrimoine en charge du pôle Artisanat et Industrie évoqueront avec vous : « les principes qui ont guidé l'enrichissement des fonds du Mucem dans une perspective d'ouverture de son domaine de compétence, tant géographique (vers la méditerranée) que disciplinaire (par le biais d'une approche ethnologique, historique, culturelle? » Vous découvrirez les dernières ?uvres acquises dans le cadre des enquêtes-collectes notamment celles consacrées au renouveau du bijou ethnique en méditerranée, de superbes céramiques du sud marocain ou encore des couronnes funéraires en perles confectionnées dans le sud de la France.


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vendredi 3 août : CCR: « Vie publique »

Dans le cadre de l'exposition : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013"
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CCR: « Vie publique »

  Zeev Gourarier, Directeur Scientifique des collections, conservateur Général du patrimoine et Mireille Jacotin, conservateur du patrimoine vous feront découvrir ce pôle patrimonial permettant d'envisager la construction des identités culturelles, politiques, religieuses, sociales et linguistiques aux périodes modernes et contemporaines (depuis le XVIème siècle jusqu?à nos jours). L?espace public où se joue l'histoire du monde et des représentations accueille en effet les révolutions, les mouvements contestataires, les débats relatifs à la laïcité? qui façonnent les identités contemporaines des sociétés civiles de l'espace européen et méditerranéen. « Panneaux, pancartes, autocollants' constituent ce lot de documents conçus dans l'urgence par les manifestants qui ont participé à Paris aux manifestations des 7, 8, 9 et 11 janvier 2015, en réaction aux attentats terroristes perpétrés du 7 au 9 janvier dans la capitale. Les premiers mouvements spontanés, le 7 janvier au soir notamment en hommage à l'équipe de rédaction du journal Charlie Hebdo , ont été l'occasion pour les manifestants de confectionner des panneaux sur lesquels on retrouve des montages à partir d'anciennes unes de Charlie Hebdo, mais aussi de reproductions de « La Liberté guidant le Peuple » de Delacroix? Ces documents qui peuvent paraître bien modestes, ont été collectés par un petit groupe relevant de l'association LGBT, et qui s'intitule lui-même les Balayeuses archivistiques ; ce groupe est plus particulièrement attaché à la question de la mémoire et des mouvements d'idées attachés à la défense des droits, notamment ceux des minorités sexuelles. » Vous découvrirez comment et pourquoi se sont faites les acquisitions au Mucem de ce lot acquis en 2015, ainsi que celles d'un lot de pipes en céramique de Tophane acquis en vente publique et lié à l'histoire des usages du café et du tabac, et celui du fonds Gabriel et Henriette Camps.


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vendredi 7 septembre : CCR : Arts du spectacle

Dans le cadre de l'exposition « 5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013 »
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CCR : Arts du spectacle

Les collections relatives aux arts du spectacle sont vastes, et font parties des collections constituées dès l’origine du musée. La toute première pièce acquise par le musée (en 1881 !) est un tambour. Ces collections, riches de près de 35 000 pièces, portent sur les domaines les plus divers : arts forains, cirque, danse, marionnettes et automates, musique et chanson, et tauromachie. Emilie Girard, Conservateur du patrimoine, responsable du Département des collections et Vincent Giovannoni, Conservateur responsable du pôle « Art du spectacle » vous accueilleront et vous feront découvrir l’envers du décor, les coulisses du Musée. Ils vous expliqueront comment « chaque objet dit quelque chose de la société qui le produit que ce soit d’un point de vue géographique ou culturel, mais aussi historique. Ces objets sont les témoins d’une époque, d’une pratique sociale. Objet d’'art populaire, œoeuvre d’art, chacun d’'entre eux témoigne de son contexte de production. »


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jeudi 13 septembre - vendredi 14 septembre : Visites à Lyon et au monastère de Brou

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Visites à Lyon et au monastère de Brou

Jeudi 13 septembre : Chacun le sait, la métropole lyonnaise doit une large part de sa réputation à l'industrie de la soie. Celle-là fit la fortune de la ville du XVII° au premier XX° siècle, Lyon étant alors devenue la capitale mondiale du tissage de la soie. Elle fut aussi à l'origine de son essor industriel, les savoir-faire des maîtres tisseurs, des teinturiers, des fabricants de métiers à tisser, etc., ayant fortement contribué au développement des industries chimiques et mécaniques. Nous visiterons un atelier traditionnel avec son métier et l'espace domestique des tisseurs. Nous évoquerons l'histoire et la vie quotidienne des canuts, en nous arrêtant dans quelques uns des lieux les plus emblématiques de leur univers. Vendredi 14 septembre : Le Monastère Royal de Brou - facilement reconnaissable grâce à la toiture aux tuiles vernissées de son église se détachant sur les trois cloîtres et les bâtiments conventuels - est un chef-d'oeuvre gothique flamboyant, classé monument historique. Il a été élu monument préféré des français en 2016.    


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samedi 15 septembre - dimanche 16 septembre : Journées du Patrimoine

« L'art du partage »



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jeudi 20 septembre - dimanche 23 septembre : Voyage à Lisbonne - COMPLET -

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Voyage à Lisbonne - COMPLET -

Château Sao Jorge, Belem, Alfama,...


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jeudi 27 septembre : Claudie Gallay : La beauté des jours

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Claudie Gallay : La beauté des jours

Jeanne a tout pour connaître un bonheur tranquille : deux filles étudiantes, un mari attentionné, une amie fidèle, un boulot stable. Passionnée par Marina Abramovic, l'artisteperformeuse célèbre pour avoir, dans son travail, mis en jeu son existence, Jeanne n'aime pas moins les surprises, l'inattendu. Cet été-là, le hasard se glisse - et elle-même l'invite - dans son quotidien ...A travers la figure lumineuse de Jeanne et la constellation de personnages qui l'accompagnent et la poussent vers un accomplissement serein, Claudie Gallay compose un roman chaleureux et tendre sur la force libératrice de l'art, sur son pouvoir apaisant et révélateur. Et sur la beauté de l'imprévisible.


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vendredi 28 septembre : Visite commentée de l'exposition « Emancipation », Couvent Levat

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Visite commentée de l'exposition « Emancipation », Couvent Levat

"Émancipation" est une exposition réunissant une vingtaine d'artistes dans la chapelle et les jardins de l'ancien couvent Levat à Marseille,Le commissaire d'exposition Gaël Lefeuvre, réalisateur de la belle exposition Matière Noire a été invité par l'Atelier Juxtapoz pour sélectionner les artistes les plus influents de la scène d'art urbain et créer une expérience visuelle sur plus de 17 000 m2. L?exposition fait la part belle à une génération d'artistes qui s'est émancipée de son école principale le street-art / graffiti. Gaël Lefeuvre a souhaité qu?il y ait une cohésion entre l'histoire du lieu et le travail des artistes. Les oeuvres pensées en lien direct avec leur environnement permettent à l' exposition de révéler la subtile frontière entre art urbain et contemporain.Les artistes invités se sont émancipés de leurs codes des : graffiti, street- art, photo, vidéo et peinture classique et ont imaginé des oeuvres originales créées in situ, des statuettes miniatures aux peintures XXL en passant par des installations visuelles ou sonores, et du motion design. Vous découvrirez entre autres : De Bom-K, maitre incontesté du graffiti et du motion design, Amir Roti, jeune sculpteur sur marbre couronné de la mention spéciale du prix des révélations de l'art par le Palais de Tokyo et l'ADAGP cette année, Pantonio, Lek & Sowat, Isaac Cordal, Axel Void.


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samedi 29 septembre : Exposition Ai WeiWei

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Exposition Ai WeiWei

  Ai WeiWei propose un voyage à travers le temps qu'il relie à l'histoire de son père, le poète chinois Ai Qing, débarqué en 1932 à Marseille sur les quais de la Joliette, à deux pas du Mucem. « Fan-Tan » rassemble 50 oeuvres d'Ai Weiwei dont deux productions inédites. Ses photos, sculptures, et installations sont mises en regard avec 50 objets des collections du Mucem. (« Fan-Tan » est un jeu de hasard traditionnel chinois qu'on peut comparer à la roulette). L'exposition questionne des concepts opposés comme « des concepts "Orient" et "Occident", "original" et "reproduction", "art" et "artisanat", "destruction" et "conservation" ». Elle permet de « remettre en cause la pertinence de nos systèmes d'interprétation » et « d'aborder le travail de Ai Weiwei sous un jour nouveau ». Commissaire : Judith Benhamou-Huet, critique d'art et écrivain.Scénographie : Cécile Degos à qui l'on doit au Mucem, « Roman Photo » en 2017 et « Made In Algeria » en 2016. La visite sera commentée par un guide officiel du Mucem. N'oubliez pas vos écouteurs pour profiter de nos audiophones.


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jeudi 4 octobre : Café littéraire : "Rue Darwin" de Boualem Sansal

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Café littéraire : "Rue Darwin" de Boualem Sansal

Un roman qui n’est pas très loin de la vie de son auteur, mais ce n’est pas une biographie et c’est en cela qu’il est intéressant. Et il peut apprendre des choses sur l’Algérie.


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vendredi 5 octobre : Visite commentée de l'exposition « Emancipation », Couvent Levat

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Visite commentée de l'exposition « Emancipation », Couvent Levat

"Émancipation" est une exposition réunissant une vingtaine d'artistes dans la chapelle et les jardins de l'ancien couvent Levat à Marseille,Le commissaire d'exposition Gaël Lefeuvre, réalisateur de la belle exposition Matière Noire a été invité par l'Atelier Juxtapoz pour sélectionner les artistes les plus influents de la scène d'art urbain et créer une expérience visuelle sur plus de 17 000 m2. L?exposition fait la part belle à une génération d'artistes qui s'est émancipée de son école principale le street-art / graffiti. Gaël Lefeuvre a souhaité qu?il y ait une cohésion entre l'histoire du lieu et le travail des artistes. Les oeuvres pensées en lien direct avec leur environnement permettent à l' exposition de révéler la subtile frontière entre art urbain et contemporain.Les artistes invités se sont émancipés de leurs codes des : graffiti, street- art, photo, vidéo et peinture classique et ont imaginé des oeuvres originales créées in situ, des statuettes miniatures aux peintures XXL en passant par des installations visuelles ou sonores, et du motion design. Vous découvrirez entre autres : De Bom-K, maitre incontesté du graffiti et du motion design, Amir Roti, jeune sculpteur sur marbre couronné de la mention spéciale du prix des révélations de l'art par le Palais de Tokyo et l'ADAGP cette année, Pantonio, Lek & Sowat, Isaac Cordal, Axel Void.


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vendredi 5 octobre : CCR, Qu'est-ce qu'une enquête-collecte ?

Visite commentée par les conservateurs Denis Chevallier et Jean-Roch Bouiller
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CCR, Qu'est-ce qu'une enquête-collecte ?

* Véhicule de transport des déchets, Le Caire, Égypte ; collecte des Amis pour l'exposition "Panoramas"(2015). L'enquête-collecte consiste à programmer des enquêtes ethnographiques pour observer un fait de société tout en rapportant des témoignages  matériels et immatériels : entretiens filmés, photographies, objets. L'ensemble est analysé systématiquement (rapports, articles) avant de rejoindre les fonds du musée comme matériel d'étude ou pour illustrer un propos dans une exposition.L'enquête-collecte mobilise des chercheurs et des personnels scientifiques du musée, mais aussi bien souvent des photographes, des vidéastes, voire des artistes qui travaillent sur le terrain en synergie. Elles participent à la construction scientifique du Mucem.Par exemple, en 2014, pour l'exposition Foot l'enjeu était d'observer la manière dont se constituent et se vivent les appartenances identitaires liées au football et d'en collecter les manifestations matérielles et immatérielles.Denis Chevallier, ethnologue, conservateur général du Patrimoine en charge du département recherche et enseignement au Mucem et Jean-Roch Bouiller conservateur en chef responsable du secteur "Art contemporain" au MUCEM vous accueilleront et vous feront découvrir l'envers du décor, les coulisses du Musée. Ils vous expliqueront quelles spécificités induisent  ce dispositif particulier qui conduit de l'enquête de terrain à l'exposition dans les vitrines du musée. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'exposition : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013".


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samedi 6 octobre : Exposition Ai WeiWei

"Fan-Tan"
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Exposition Ai WeiWei

  Ai WeiWei propose un voyage à travers le temps qu'il relie à l'histoire de son père, le poète chinois Ai Qing, débarqué en 1932 à Marseille sur les quais de la Joliette, à deux pas du Mucem. « Fan-Tan » rassemble 50 oeuvres d'Ai Weiwei dont deux productions inédites. Ses photos, sculptures, et installations sont mises en regard avec 50 objets des collections du Mucem. (« Fan-Tan » est un jeu de hasard traditionnel chinois qu'on peut comparer à la roulette). L'exposition questionne des concepts opposés comme « des concepts "Orient" et "Occident", "original" et "reproduction", "art" et "artisanat", "destruction" et "conservation" ». Elle permet de « remettre en cause la pertinence de nos systèmes d'interprétation » et « d'aborder le travail de Ai Weiwei sous un jour nouveau ». Commissaire : Judith Benhamou-Huet, critique d'art et écrivain.Scénographie : Cécile Degos à qui l'on doit au Mucem, « Roman Photo » en 2017 et « Made In Algeria » en 2016. La visite sera commentée par un guide officiel du Mucem. N'oubliez pas vos écouteurs pour profiter de nos audiophones.


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mardi 9 octobre : Conférence de René Borruey : Les formes du Port de Marseille, de l'antiquité au XXIème siècle.

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Conférence de René Borruey : Les formes du Port de Marseille, de l'antiquité au XXIème siècle.

L'UTL, Université du Temps Libre, accueille une conférence des Amis du Mucem. René Borruey, Architecte et historien de l'architecture et de l'urbanisme, Enseignant-chercheur (HDR) à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille, enseigne l'histoire de l'architecture et des territoires et dirige des thèses de doctorats. L'histoire de la ville de Marseille s'est longtemps confondue avec celle de son port. Situé d'abord au coeur de la ville, le Vieux Port est à la naissance de la cité et a fortement influé sur le tissu urbain environnant. Progressivement transféré à la Joliette à partir du milieu du XIXème siècle, l'interaction port-ville a continué à fonctionner hors les murs de la cité du XVIIIème siècle, entraînant la multiplication des entreprises et celle des entrepôts, non loin des quais. Mais le port moderne est devenu de plus en plus autonome par rapport à la ville, s'enfermant en son domaine et se développant au-delà de la cité de Marseille. Ses modes de fonctionnement ont considérablement évolué, avec pour conséquence la création de nouveaux sites et l'abandon d'anciens. Hier le hangar du J4, aujourd'hui le Mucem et son esplanade ! Entre Protis et les Data center, vingt-six siècles d'histoire vus par l'oeil d'un architecte et d'un urbaniste.


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jeudi 11 octobre : Circuit autour d'Aubagne

Aubagne

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Circuit autour d'Aubagne

La ville d'Aubagne située à une quinzaine de kilomètres de Marseille entre le massif du Garlaban, les contreforts de la Sainte-Baume et le massif du Douard est connue : pour son activité artisanale autour de l'argile comme ville natale de Marcel Pagnol et depuis 1962, comme site de la maison mère du célèbre corps d'élite de la Légion étrangère. Nous vous proposons pour ce circuit « Aubagnais » en matinée, une visite guidée du musée de la Légion étrangère où vous pourrez profiter d'une exposition temporaire à l'occasion des commémorations du centenaire de la « Grande Guerre » consacréeà l'artiste peintre Alexandre Zinoview et à l'écrivain Blaise Cendrars, tous deux engagés dans la Légion pendant la Première Guerre mondiale.La visite se poursuivra au sein d'une des plus anciennes Manufactures de Céramique de France créée en 1837 : la « Poterie RAVEL ». Vous y découvrirez la fabrication de la pâte argileuse au tourneur ainsi que les lieux où l'ensemble de la chaîne de production y est réalisé à la main. Dans les ateliers sont fabriqués des vases allant de 10 cm à 1 mètre , des services de table, des pichets, des tians et autres articles de décoration en terre cuite.L'après-midi nous assisterons à la projection d'un film documentaire au sein de la maison natale de Marcel Pagnol. Pour terminer notre circuit, nous irons, accompagné d'un conférencier, « sur les traces de l'écrivain » au village de la Treille. Un circuit pédestre qui nous permettra de découvrir les lieux qui ont inspirés l'écrivain et permis au cinéaste de réaliser nombre de ses premiers tournages.


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mardi 16 octobre : L'aqueduc romain de Nîmes et le Pont du Gard

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L'aqueduc romain de Nîmes et le Pont du Gard

D'Uzès au Pont du Gard, parcours guidé de l'aqueduc qui amena l'eau à Nemausus, au 1er siècle de notre ère.


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jeudi 18 octobre : Eric Reinhardt : La chambre des époux

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Eric Reinhardt : La chambre des époux

Nicolas, une quarantaine d'années, est compositeur de musique. Un jour, sa femme Mathilde apprend qu'elle est atteinte d'un grave cancer du sein qui nécessite une intense chimiothérapie. Alors que Nicolas s'apprête à laisser son travail en plan pour s'occuper d'elle, Mathilde l'exhorte à terminer la symphonie qu'il a commencée. Elle lui dit qu'elle a besoin d'inscrire ses forces dans un combat conjoint?..


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vendredi 19 octobre : Théâtre de La Criée « SOUFFLE »

Souffle

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Théâtre de La Criée « SOUFFLE »

Texte et Mise en scène Tiago Rodriguès Avec Beatriz Bras, Cristina Vidal, Isabel Abreu, Joaao Pedro Vaz, Sofia Dias, Vitor Roriz Sceénographie & lumière Thomas Walgrave Costumes Aldina Jesus Son Pedro Costa Assistante à la mise en scène Catarina Roolo Salgueiro Une des plus belles et des plus émouvantes déclarations d'amour faite au théâtre, imaginée et mise en scène par Tiago Rodrigues, talentueux metteur en scène portugais acclamé au Festival d'Avignon 2017. Cristina, la véritable souffleuse du Teatro Nacional D. Maria II, a? Lisbonne, est restée cachée en coulisse toute sa vie, avant que Tiago Rodrigues ne lui demande de venir sur sce?ne pour transmettre la mémoire de ce théâtre qu?elle incarne. Mélant histoires vraies et fictions théâtrales, elle redonne vie a? tous ces personnages qui ont traversé le plateau : artistes, techniciens et he?ros qui hantent les théâtres où depuis plus de vingt-cinq siècles se retrouvent ceux qui veulent résister. L'héroïne Cristina et les cinq acteurs qui l'entourent ressuscitent les grands textes dramatiques d'une scène ou? se joue l'essence de la vie. Le spectacle a reçu un Globe d'Or (Globo de Ouro) décerné par la chaîne portugaise SIC. En portugais surtitré en français


sortie

jeudi 25 octobre : Théâtre de La Criée « Les fourberies de Scapin »

Scapin

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Théâtre de La Criée « Les fourberies de Scapin »

Mise en scène Denis Podalydès Avec la troupe de la Comédie-Française Scénographie Eric Ruf Costumes Christian Lacroix Production Comédie-Française La plus italienne des comédies de Molière, mise en scène par Denis Podalydès et interprétée par ceux qui font aujourd'hui vivre « sa » Maison, la Comédie-Française, dans un bel équilibre entre tradition et modernité. Molière est notre auteur patrimonial dont il nous faut être les héritiers fébriles, en passant de son époque à la nôtre sans dénaturer la force d'un théâtre polémique qui combat faux semblants, hypocrisies et bêtise humaine. Avec lui, le comique affirmé produit intelligence et prise de conscience. Il tend un miroir critique à des générations de spectateurs. C'est ici une lutte acharnée entre générations, entre pères et fils, orchestrée par un valet virevoltant plein d'imagination et de malice, qui doit survivre dans un monde hostile aux gens de sa classe. De ruses en coups de théâtre, l'intrigue se déroule entre cruauté, violence et allégresse !


voyage

jeudi 8 novembre - dimanche 11 novembre : Voyage à Paris

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Voyage à Paris

Galerie Vivienne, passages des Panoramas et Jouffroy Exposition « Eblouissante Venise ! Venise, les arts et l'Europe au XVIIIe siècle » Exposition « Miro » Musée de la Monnaie de Paris


sortie

jeudi 8 novembre : Théâtre du Gymnase « Le livre de ma mère »

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Théâtre du Gymnase « Le livre de ma mère »

D'après Le Livre de ma mère de Albert Cohen (Ed. Gallimard) Mise en scène Dominique Pitoiset Avec Patrick Timsit Patrick Timsit adapte sur scène l'oeuvre d'Albert Cohen sous la précieuse attention de Dominique Pitoiset. Un manuscrit que le comédien porte en lui depuis plus de trente ans. Amour inconditionnel. Sur scène, un grand bureau et un écran sur lequel est projeté un film d'enfance où l'on y voit un enfant aux yeux rieurs et une jolie maman en maillot de bain' Ces films en super 8, ce sont ceux de l'enfance de Patrick Timsit. Il n'est jamais aisé pour un acteur reconnu pour ses saillies comiques d'incarner seul en scène un texte puissant et intime. Le Livre de ma mère est un chant du deuil, celui d'un fils meurtri par l'absence et la solitude. Aucun fils ne peut admettre que sa mère disparaisse un jour. Albert Cohen (d)écrit avec un besoin vital d'en découdre coûte que coûte face au chagrin. Dans ce registre inhabituel, Patrick Timsit s'empare des mots de l'auteur de Belle du Seigneur avec une humilité non feinte, oscillant sans cesse entre la tristesse mélancolique et la joie des souvenirs heureux. Le risque était grand pourtant d'en faire trop ou, à l'inverse, de ne pas oser bousculer ce monument de littérature. Un amalgame magistralement réussi, à l'émotion fulgurante, grâce à une rencontre artistique inattendue avec le célèbre et délicat metteur en scène Dominique Pitoiset. Profondément touchante, une heure de théâtre sur le fil de l'âme.


visite

vendredi 9 novembre : CCR, Sport-Santé

Visite commentée par les conservateurs Jean-Roch Bouiller et Florent Molle
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CCR, Sport-Santé

* affiche du 1er match de la première coupe du monde de football ; médaille de bronze des jeux olympiques d'Athènes ; roue- de la fortune pour la salle de garde de l'hopital-Laennec. Les objets, photographies et entretiens filmés, concernant le sport et la santé conservés au Mucem témoignent de la manière dont l'homme pratique et conçoit sa santé et la compétition sportive en fonction des cultures et des sociétés dans lesquels il évolue. Les thèmes majeurs de cette collection sont contemporains et concernent le football, les pratiques supportéristes, le skateboard, la mémoire hospitalière et la lutte contre le SIDA.Jean-Roch Bouiller conservateur en chef responsable du secteur "Art contemporain" au MUCEM et Florent Molle, Conservateur du patrimoine, responsable du pôle "Sport et santé" vous accueilleront et vous feront découvrir l'envers du décor, les coulisses du Musée. Ils vous expliqueront comment chaque objet dit quelque chose de la société qui le produit que ce soit d'un point de vue géographique ou culturel, mais aussi historique. Ces objets sont les témoins d'une époque, d'une pratique sociale. Objet d'art populaire, oeuvre d'art, chacun d'entre eux témoigne de son contexte de production.Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'exposition : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013"


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mercredi 14 novembre : «De nos frères blessés» de Joseph Andras



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«De nos frères blessés» de Joseph Andras

Livre consacré à Fernand Iveton, ouvrier pied-noir et indépendantiste guillotiné le 11 février 1957.


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jeudi 15 novembre : Javier Marias : Comme les amours

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Javier Marias : Comme les amours

Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène María Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. María apprend alors qu'un malheur est arrivé.


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jeudi 22 novembre : Conférence de Germain Viatte "L'apport de Georges Henri Rivière à la muséographie contemporaine ?"

à l'auditorium du Mucem, entrée libre
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Conférence de Germain Viatte "L'apport de Georges Henri Rivière à la muséographie contemporaine ?"

  Germain Viatte est Conservateur Général Honoraire du patrimoine, ancien Directeur des Musées de Marseille, ancien Inspecteur général des Musées de France et commissaire de l'exposition « Georges Henri Rivière, inventer un musée pour le XXème siècle ».   Georges Henri Rivière a joué un rôle important dans la nouvelle muséologie et dans le développement des musées d'ethnographie à l'échelle mondiale au sein du Conseil international des musées. Après avoir présenté l'homme, l'artiste mais aussi l'ethnologue, le concepteur du Musée de l'homme et le fondateur du Musée National des arts et traditions populaires dont le Mucem est l'héritier, Germain Viatte nous entretiendra de l'apport de GHR à la muséographie contemporaine par celui que l'on surnommait « le magicien des vitrines ».


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mercredi 28 novembre : Théâtre du Gymnase « RAMSES II »

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Théâtre du Gymnase « RAMSES II »

Texte Sebastien Thiéry Mise en scène Stéphane Hillel Décor Jacques Gabel Avec François Berleand, Evelyne Buyle, Eric Elmosnino, Élise Diamant De la comédie la plus folle au thriller le plus déroutant, la nouvelle pièce de Sébastien Thiéry surprend du début à la fin grâce à deux interprètes hors-pair, François Berléand et Éric Elmosnino. Comédie excentrique. Comme à son habitude, Sébastien Thiéry pose d'emblée les bases d'une histoire prête à dérailler. Jean et Élisabeth s'apprêtent à recevoir à dîner leur fille Bénédicte et son mari dans leur maison de campagne. Ils ont invité le jeune couple tout juste rentré d'un séjour en Égypte afin qu?ils leur racontent leur voyage. Mais Matthieu, le gendre, arrive seul et tétanise très vite ses beaux-parents avec un comportement des plus étranges. Déroutant et unique, l'auteur de L'Origine du monde et de Momo aime faire sauter les digues, celles de la raison et des histoires courues d'avance. Avec Ramsès II, il convoque à nouveau avec un plaisir non dissimulé tous ses vieux démons, laissant le spectateur dans un malaise jouissif. Dans le monde du facétieux Sébastien Thiéry, on sait souvent comment les répliques commencent, mais on ne sait que rarement si elles finiront en un grand éclat de rire ou un effroi glaçant. Passé maître dans l'art de la rupture de ton, il trouve avec ces deux monstres sacrés des planches, François Berléand, fidèle acteur de Thiéry, et Éric Elmosnino, nouveau venu dans la bande, un duo parfait voué à sa prose.


visite

jeudi 6 décembre : Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre

Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, commissaire associée
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Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre

L'exposition nous fait découvrir l'ampleur de sa vision d'un monde en pleine transformation, comment il va engager une véritable révolution des musées, qui précède et inspire leur situation actuelle. Le Mucem, avec ses collections issues du musée du Trocadéro, du musée de l'Homme et du Musée des Arts et Traditions Populaires, avec les questions contemporaines auxquelles il se confronte, incarne une part essentielle de cette évolution grâce aux objets et aux idées ici transmises par un homme, Georges Henri Rivière (1897-1985).On y voit  G-H Rivière musicien curieux de tout ce qu'apportent les années folles, de l'art moderne au Jazz et à la mode, de la photographie et du cinéma au music-hall. Journaliste polémiste il s'impose au musée du Trocadéro, après avoir réalisé en 1928 la première exposition sur « Les arts anciens de l'Amérique ». Organisateur d'événements chocs, prenant en exemple les musées étrangers, il conçoit le Musée de l'Homme, autour de ses collections ethnographiques, comme un instrument de partage social et scientifique ouvert par le Front populaire à l'occasion de l'exposition internationale de 1937.G-H  Rivière comprend qu'au-delà de l'ethnologie des cultures exotiques il faut s'intéresser au bouleversement annoncé des cultures rurales et ouvrières des pays de France, créant cette même année 1937 un « Musée des Arts et Traditions Populaires ». Tout en restant proche des artistes, Picasso, Léger, et de leurs mécènes, G-H Rivière explore et analyse les savoir-faire artisanaux et toutes les facettes de l'invention populaire, de l'imagerie jusqu'aux arts du cirque. Il révèle les forces, les beautés, l'humour et les potentialités d'un monde que l'on croyait révolu.


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vendredi 7 décembre : CCR, Histoire des acquisitions du Musée

Visite commentée par Emilie Girard et Marie-Charlotte Calafat
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CCR, Histoire des acquisitions du Musée

Fibules Ibzimen, Kabylie 1900 ; exposition "Albanie" ; ange d'orgue forain (firme Galvanie, 1885) Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'exposition présentée au CCR : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013". Les collections du Mucem, héritières directes de celles du musée d'Ethnographie du Palais de Trocadéro à Paris (1878-1936) et des deux musées qui lui ont succédé à partir de 1936, le musée de l'Homme et le Musée national des Arts et traditions populaires (MNATP) continuent à être enrichies par une politique d'acquisition ouverte aux thématiques méditerranéennes, du néolithique à l'art contemporain. Emilie Girard conservateur en chef responsable du département des collections et des ressources documentaires et Marie-Charlotte Calafat, conservateur du Patrimoine et responsable du pôle documentaire et du secteur histoire du musée nous présenteront ces cinq années d'acquisitions, de l'oeuvre d'art la plus raffinée à l'objet du quotidien le plus anodin : dons, achats auprès de particuliers  ou de professionnels du marché de l'art, achats en vente publique, enquêtes de terrain ... elles évoqueront les principes qui guident l'enrichissement des fonds du Mucem, réalisés dans une perspective d'ouverture de son domaine de compétence, tant géographique (vers la Méditerranée) que disciplinaire (par le biais d'une approche ethnologique, historique, culturelle ou d'histoire de l'art). Elles vous accueilleront et vous feront découvrir l'envers du décor, les coulisses du Musée. Elles vous expliqueront comment chaque objet dit quelque chose de la société qui le produit que ce soit d'un point de vue géographique ou culturel, mais aussi historique. Ces objets sont les témoins d'une époque, d'une pratique sociale. Objet d'art populaire, oeuvre d'art, chacun d'entre eux témoigne de son contexte de production.


visite

lundi 10 décembre : Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre

Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, commissaire associée
1964-100-701 avec-josephine-baker Tour-Eiffel

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Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre

L'exposition nous fait découvrir l'ampleur de sa vision d'un monde en pleine transformation, comment il va engager une véritable révolution des musées, qui précède et inspire leur situation actuelle. Le Mucem, avec ses collections issues du musée du Trocadéro, du musée de l'Homme et du Musée des Arts et Traditions Populaires, avec les questions contemporaines auxquelles il se confronte, incarne une part essentielle de cette évolution grâce aux objets et aux idées ici transmises par un homme, Georges Henri Rivière (1897-1985).On y voit  G-H Rivière musicien curieux de tout ce qu'apportent les années folles, de l'art moderne au Jazz et à la mode, de la photographie et du cinéma au music-hall. Journaliste polémiste il s'impose au musée du Trocadéro, après avoir réalisé en 1928 la première exposition sur « Les arts anciens de l'Amérique ». Organisateur d'événements chocs, prenant en exemple les musées étrangers, il conçoit le Musée de l'Homme, autour de ses collections ethnographiques, comme un instrument de partage social et scientifique ouvert par le Front populaire à l'occasion de l'exposition internationale de 1937.G-H  Rivière comprend qu'au-delà de l'ethnologie des cultures exotiques il faut s'intéresser au bouleversement annoncé des cultures rurales et ouvrières des pays de France, créant cette même année 1937 un « Musée des Arts et Traditions Populaires ». Tout en restant proche des artistes, Picasso, Léger, et de leurs mécènes, G-H Rivière explore et analyse les savoir-faire artisanaux et toutes les facettes de l'invention populaire, de l'imagerie jusqu'aux arts du cirque. Il révèle les forces, les beautés, l'humour et les potentialités d'un monde que l'on croyait révolu.


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jeudi 13 décembre : « Frère d'âme » de David Diop

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« Frère d'âme » de David Diop

Prix Goncourt des lycéens 2018. Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l'attaque contre l'ennemi allemand. Les soldats s'élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d'Alfa, son ami d'enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s'enfuit. Lui, le paysan d'Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l'effroi. Au point d'effrayer ses camarades. Son évacuation à l'Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d'ultime et splendide résistance à la première boucherie de l'ère moderne.


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jeudi 13 décembre : Nathalie Hug : 1, rue des petits pas

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Nathalie Hug : 1, rue des petits pas

Lorraine, hiver 1918-1919. Dans un village en ruines à quelques kilomètres du front, une communauté de rescapés s'organise pour que la vie continue.Louise, seize ans, est recueillie au 1, rue des Petits-Pas par une sage-femme qui va lui transmettre son savoir : accoucher, bien sûr, mais aussi lire et écrire, soigner les maux courants et, enfin, être l'oreille attentive de toutes les confidences. Mais dans ce village ravagé par la guerre et isolé du monde, les légendes nourrissent les peurs, et la haine tient les hommes debout


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jeudi 13 décembre : Théâtre du Gymnase « Le triomphe de l'amour »

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Théâtre du Gymnase « Le triomphe de l'amour »

De Marivaux Mise en scène Denis Podalydès direction musicale Christophe Coin Avec Edwige Baily, Jean-Noël Brouté, Christophe Coin, Philippe Duclos, Stéphane Excoffier, Leslie Menu, Dominique Parent, Thibault Vinçon Scénographie Eric Ruf Costumes Christian Lacroix Lumières Stéphanie Daniel Une tragi-comédie bouleversante, chef d'oeuvre d'éloquence, qui parle d'amour et de politique entre manipulations, mensonges, travestissements, intrigues multiples et coups de théâtre. Après Les Fourberies de Scapin à La Criée, le second rendez-vous de la saison avec Denis Podalydès au Théâtre du Gymnase cette fois. Avec Marivaux les apparences sont trompeuses... Derrière la légèreté affichée de personnages qui argumentent avec un soupçon de frivolité, se cache une véritable analyse, sans complaisance, du sentiment amoureux, des rapports de pouvoir et de machinations destructrices. Dans le cadre romanesque et fantaisiste d'une Sparte imaginaire, la petite communauté réunie par le philosophe Hermocrate ne veut pas entendre parler d'amour jusqu?au jour où elle va être bouleversée par l'arrivée de Léonide, femme travestie en homme, venue chercher le prince exilé Agis. Se mêlent alors plusieurs intrigues, amoureuses et politiques, cruelles tout autant que divertissantes, que Denis Podalydès met en scène avec virtuosité comme une bataille sans merci où l'amour triomphera? peut-être ! Création le 22 mai 2018 à la Maison de la Culture d'Amiens