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mercredi 19 juin
"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem
jeudi 20 juin
Visite Mucem : Méditerranées
jeudi 27 juin
Visite Mucem : Méditerranées
lundi 6 mai
Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection Lambert
jeudi 6 juin
Une journée à Lyon: la Croix-Rousse des Canuts
vendredi 17 mai
Conférence UTL : « Les Canuts : maîtres-tisseurs, maîtres-penseurs »

 2023

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jeudi 5 janvier : Lectures gourmandes : Héritage de Miguel Bonnefoy

Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)
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Lectures gourmandes : Héritage de Miguel Bonnefoy

  La maison de la rue Santo Domingo à Santiago du Chili, cachée derrière ses trois citronniers, a accueilli plusieurs générations de la famille des Lonsonier. Arrivé des coteaux du Jura avec un pied de vigne dans une poche et quelques francs dans l'autre, le patriarche y a pris racine à la fin du XIXe siècle. Son fils Lazare, de retour de l'enfer des tranchées, l'habitera avec son épouse Thérèse, et construira dans leur jardin la plus belle des volières andines. C'est là que naîtront les rêves d'envol de leur fille Margot, pionnière de l'aviation, et qu'elle s'unira à un étrange soldat surgi du passé pour donner naissance à Ilario Da, le révolutionnaire.    


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jeudi 12 janvier - dimanche 15 janvier : Voyage à Paris

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Voyage à Paris

Quatre expositions : « Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort » au Musée d’Orsay, « Elsa Schiaparelli » au Musée Arts Décoratifs, « Monet - Mitchell. Dialogue et rétrospective » à la fondation Louis Vuitton, « Les Choses. Une histoire de la nature morte depuis la préhistoire » au Musée du LouvreDeux visites de lieux patrimoniaux : « Musée de la BNF » à la Bibliothèque nationale de France, « La Conciergerie : A l’ombre de Marie-Antoinette » avec guide conférencier & archéologue


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jeudi 19 janvier : Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

L’exposition Connectivités présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes. Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.


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mardi 24 janvier : Conférence UTL : « Faïences et faïenceries de Marseille au XVIIIème siècle

par Marina Lafon-Borelli, médecin en Santé au travail, vice-présidente chancelière de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille, secrétaire perpétuelle de l'Académie de Moustiers, présidente du Fonds de dotation du musée Borely.
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Conférence UTL : « Faïences et faïenceries de Marseille au XVIIIème siècle

La faïence artistique à Marseille est le fruit d'une conjoncture historique et économique et d'une grande aventure humaine. Une vingtaine de fabriques dont la production soutenue par les échevins de la ville, puis par son Académie de Peinture et de Sculpture, fut internationalement reconnue et enviée, dès la fin du XVII -ème puis tout au long du siècle suivant. Une renommée liée tant à la qualité des peintres, véritables artistes, qu'à la parfaite maitrise de l'évolution des techniques. L'adaptation des décors aux goûts du moment, leur originalité frisant parfois l'extravagance en feront la base de leur succès commercial.  Le déclin surviendra après la Révolution avec la disparition des facteurs qui avaient favorisé son développement et sa production d'exception. Son intérêt est remis en exergue lors des expositions coloniales à Marseille en 1906 et 1922 et de nombreuses autres qui ont suivi tout au long du siècle dernier. L'iconographie présentera des pièces remarquables issues de collections de musées et de collections particulières. Les Faïences de Marseille présentées dans leur écrin au château Borely sont, par leur qualité, emblématiques du patrimoine artistique de la ville.  Marseille ne leur a plus consacré d'exposition depuis 1991, ce qui fait qu'elle sont peu connues du public, notamment des jeunes.


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vendredi 27 janvier : Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Visite-focus animée par Régis Bernard, Ami du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Un des fils rouges de Connectivités nous raconte comment, au XVIème siècle, la Méditerranée - « cœur vivant de la civilisation occidentale » pour Fernand Braudel – s’ouvre au monde entier et engendre ainsi ce que les historiens considèrent aujourd’hui comme la première mondialisation.Les acteurs en furent nombreux : navigateurs, conquistadors, marchands... Mais aussi missionnaires - catholiques dans un premier temps – et, parmi eux, plus particulièrement les Jésuites.Notre visite s’intéressera aux moments de l’exposition qui évoquent le rôle majeur que joua la Compagnie de Jésus dans la construction de la modernité.


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mercredi 1 février : Exposition Ghada Amer

commentée par sa commissaire Hélia Paukner
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Exposition Ghada Amer

                                Ghada Amer : Self Portrait in Black and White 2020©Ghada Amer Lekpkowski      Déployée sur trois lieux (Mucem, FRAC et Centre de la Vieille Charité), l'exposition réunit les différents modes d’expression plastique de l’artiste franco-égyptienne, depuis ses débuts jusqu’à ses créations les plus récentes.     Née au Caire en 1963, Ghada Amer et sa famille s’installe à Nice en 1974 où elle s’y formera à la villa Arson avant d'intégrer l’Institut des hautes études en arts plastiques à Paris. Révoltée par la difficulté de s’affirmer comme peintre dans les années 1980 – et a fortiori comme femme peintre –, Ghada Amer élabore une œuvre de toiles et d’installations brodées ainsi que de sculptures et de jardins, à travers lesquels la peinture s’affirme progressivement.      La broderie, la peinture, la céramique, le bronze et la création de sculptures-jardins sont autant de techniques par lesquelles Ghada Amer s’affirme aujourd’hui comme une voix majeure des enjeux postcoloniaux et féministes de la création contemporaine. Au gré de son parcours entre ce qu’on appelle l’Orient et l’Occident, Ghada Amer interroge d’une culture à l’autre les représentations, les rapports de domination, les processus d’assimilation ou d’opposition.     La visite se poursuivra au FRAC ; nous nous y rendrons à pied après la visite de l'exposition. Hélia Paukner nous y accompagnera et nous commentera les oeuvres de Ghada Amer exposés au FRAC.  Enfin, elle dira quelques mots sur celles exposées à la Vieille Charité , mais nous laissera y aller en visite libre.


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jeudi 2 février : Lectures gourmandes : La décision de Karine Tuil

Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)
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Lectures gourmandes : La décision de Karine Tuil

  Mai 2016. La juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie.  À ce dilemme professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays... Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au cœur de l'âme humaine, dont les replis les plus sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté.    


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vendredi 3 février : Toulon : Exposition Yves Saint Laurent, Musée de la Marine

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Toulon : Exposition Yves Saint Laurent, Musée de la Marine

Yves Saint-Laurent : une ode au plus grand couturier du XXe siècle - un hommage qui illustre la mémoire des formes sur laquelle se sédimentent les grandes épopées de la haute couture.... Musée de la Marine : Créé à la fin du Premier Empire, le musée national de la Marine de Toulon est installé à côté de la Tour de l’Horloge de l’arsenal. Véritable mémoire de l'arsenal de Toulon dont il conserve la majestueuse porte monumentale (1738), le musée conserve et expose une exceptionnelle collection de modèles de vaisseaux, ainsi qu’une maquette de galère.


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mercredi 8 février : Une journée à Aix-en-Provence

Yves Klein -Hôtel de Caumont - David Hockney -Musée Granet-
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Une journée à Aix-en-Provence

Exposition "Yves Klein, intime" 10h45 à l'Hôtel de Caumont  Yves Klein (1928-1962) est assurément l’un des artistes français de la seconde moitié du XXe siècle les plus célèbres. Depuis sa disparition prématurée en 1962, à 34 ans, la reconnaissance internationale de son œuvre n’a jamais cessé de grandir. Le bleu lumineux et profond qu’il a fait breveter, le fameux IKB (International Klein Blue), est connu bien au-delà du cercle des amateurs d’art.  À côté des chefs-d’œuvre les plus emblématiques – dont les Monochromes et les Sculptures Éponges, les peintures dorées Monogolds, ou encore les Anthropométries et les Peintures de Feu – vous pourrez découvrir des œuvres moins connues du grand public, ainsi que des archives inédites et des objets uniques issus de son fonds d’atelier. Quelques œuvres d’autres artistes seront aussi exposées, ainsi que des projets collaboratifs, en guise de témoignage des liens d’amitié et de complicité créative que Klein a entretenus avec des collègues et amis tels qu’Arman, Christo, Martial Raysse ou encore Jean Tinguely. Intervenant : Laurent GENEST Conférencier National. Diplômé de l’Ecole du Louvre en Histoire de l’Art et en Archéologie,  Exposition "David Hockney"  15h30 au Musée Granet Cet artiste est l’un des plus influents et populaires au monde. Né à Bradford au Royaume-Uni en 1937, il a étudié au sein de la Bradford School of Art et du Royal College of Art de Londres avant de réaliser certaines des œuvres les plus célèbres de ces 60 dernières années dans le domaine de l’art contemporain.S’inspirant de nombreuses sources, dont l’imagerie populaire et les œuvres de maîtres anciens et modernes, le travail de David Hockney porte sur les grands classiques de l’art (natures mortes, portraits et paysages) et sur sa grande obsession : la représentation et la perspective. Il a également mis en avant dans ses œuvres la multiplicité des possibilités dans les domaines traditionnels de la peinture, de la gravure et du dessin, mais aussi dans son utilisation plus contemporaine de la photographie et des technologies numériques.En 9 sections retraçant sa carrière du milieu des années 1950 à aujourd’hui, les œuvres présentées dans cette exposition proviennent principalement de la collection de la Tate au Royaume-Uni mais aussi de collections particulières. La visite de l’exposition sera commentée par un médiateur /une médiatrice du Musée Granet


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mercredi 15 février : "Atelier contes" : Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

avec Annemarie DINVAUT, Amie du Mucem, conteuse et sociolinguiste
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"Atelier contes" : Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

Atelier en présentiel, création de contes. Objectif : réactiver notre pratique du conte. Contenus : - réflexion sur le conte comme pratique familiale, amicale, sociale.  - compréhension du rôle et de la structure des contes.  - pratique du conte (choix parmi vos contes préférés, ou parmi ceux de l’atelier) : dire, adapter, créer.


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mercredi 15 février : "Atelier contes" : Restitution

avec Annemarie DINVAUT, Amie du Mucem, conteuse et sociolinguiste
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"Atelier contes" : Restitution

Présentation de l'atelier contes qui aura eu lieu le matin.   


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samedi 18 février : Les expositions du Mucem à travers les contes

avec Annemarie DINVAUT, Amie du Mucem, conteuse et sociolinguiste
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Les expositions du Mucem à travers les contes

Dans le cadre des expositions Ghada Amer et Amitiés, créativité collective, un temps de contes. Les sorcières ne sont-elles pas particulièrement douées pour la création en bandes organisées ? Voici ce que les contes nous permettront d’explorer.    


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samedi 18 février : Théâtre de la Criée : « Liya Petrova et orchestre de l'opéra de Toulon »

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Théâtre de la Criée : « Liya Petrova et orchestre de l'opéra de Toulon »

Depuis quelques années l’étonnante artiste bulgare Liya Petrova occupe une place de choix dans le paysage musical français, et avec bonheur.   Soirée beethovénienne ! Avec l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, la brillante violoniste interprète le célèbre Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 61 auquel elle a déjà consacré un enregistrement prodigieux. Suivra l’électrisante Symphonie n° 2, sous la direction de Philippe Bernold.    


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lundi 27 février : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem
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Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

* Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem.L'exposition Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes).Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.


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mardi 28 février : Théâtre de la Criée : « Falaise Baro d’Evel »

Falaise

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Théâtre de la Criée : « Falaise Baro d’Evel »

Fresque monumentale, d’un art total à la croisée des genres, Falaise explore la chute avec humour, rage et poésie.   Dans l’obscurité des cavernes, le son était pour les hommes une boussole, la lumière qui les guidait dans l’aveugle, le chant qui éclairait contre les parois. Il fallait crier pour se repérer. Il fallait chanter pour éclairer le noir. Ici aussi, ça crie, ça cherche, ça tâtonne. Ça avance du mieux que ça peut dans le tunnel de l’époque. Difficile de savoir si c’est le pied du mur ou le sommet du monde, si la vie y meurt ou si elle renaît. Mais ça chute et ça se relève avec la même évidence, avec la même innocence, avec la même insistance. Ça veut s’en sortir. Coûte que coûte. C’est nombreux. C’est un troupeau. C’est une foule. Presque une famille. Et dans les interstices d’un monde en ruine, ça invente du nouveau. Une autre fin du monde est possible – elle a même commencé. Voilà ce que disent ces corps. Ceux de la vie qui luit, ceux de la vie qui cogne.    


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jeudi 2 mars : Exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

Visite commentée par Enguerrand Lascols, conservateur du patrimoine
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Exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

          Hrair Sarkissian, Background, 2013. © Hrair Sarkissan.       xxxxxxxxA. Cavusoglu, G. Knot, 2013. Ceramic. Photo: H. Cangökçe     L’exposition « Alexandrie : futurs antérieurs » revisite l’histoire et le présent de la ville égyptienne, loin des mythes et des stéréotypes qui lui sont traditonnellement associés. Conjuguant deux approches – la recherche archéologique et l’art contemporain –, elle nous invite à considérer Alexandrie sous un angle inédit. L’exposition présente des artefacts couvrant une période de plus de sept siècles, entre la fondation de la ville par Alexandre le Grand (331 av. J.-C.) et l’avènement du christianisme (381 apr. J.-C.). Elle propose également des incursions dans des vestiges datant des temps byzantins, arabo-islamiques et modernes.A travers cette sélection de quelques 200 œuvres et objets issus des plus importantes collections muséales européennes, l’exposition met en lumière le patrimoine et l’héritage d’Alexandrie en abordant son organisation urbanistique, politique et religieuse, mais aussi la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut lieu civilisationnel du monde antique.L’exposition s’intéresse aussi à l’Alexandrie contemporaine. Une ville marquée par une constante érosion écologique, sociale et politique, déterminée par son passé colonial et les tumultes de la mondialisation. Au fil du parcours de l’exposition, seize artistes contemporains élargissent notre regard avec des œuvres qui explorent la ville d’aujourd’hui, sa complexité et le paradoxe de ses représentations marquées par de constants allers-retours entre temps historique, temps actuel et temps imaginaire. On découvre ainsi une sélection inédite d’œuvres d’art contemporain, dont trois spécialement conçues pour l’exposition par les artistes Wael Shawky, Jasmina Metwaly et Mona Marzou.


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samedi 4 mars : Théâtre de la Criée : "Phèdre"

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Théâtre de la Criée : "Phèdre"

Le chef-d’œuvre de Racine dit un combat entre ombre et lumière, entre désir et honneur, dicté par la violence des sentiments qui animent Phèdre, la plus touchante et la plus mémorable victime de l’amour. Phèdre, l’héroïne tragique par excellence, confesse son tourment et son coupable amour pour le jeune Hippolyte, le fils de son mari Thésée, roi d’Athènes, qu’il a eu d’une Amazone. Bientôt la rumeur de la mort de Thésée se répand dans la cité, Phèdre annonce à Hippolyte cette tragique disparition et lui avoue son amour. Le jeune homme qui aime Aricie repousse Phèdre. Douleur des aveux. Éclate alors une autre nouvelle, terrible pour Phèdre : Thésée n’est pas mort ; il est de retour et Hippolyte l’accompagne. Quel destin pour la jeune reine qui par amour s’est déshonorée aux yeux de son époux et n’échappera plus à la malédiction des dieux ?    


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lundi 6 mars : Théâtre de la Criée : « Carminho : Maria »

Concert de Fado
Carminho

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Théâtre de la Criée : « Carminho : Maria »

Icône du Portugal connue dans le monde entier, la jeune diva Carminho est aujourd’hui, avec ses quatre albums, l’une des interprètes majeures du fado. Carminho a écrit et composé en grande partie Maria où se mêlent fado ancestral et sonorités brésiliennes, jazz, voire pop. La guitare de Luis Guerreiro, celle acoustique de Flávio Cardoso, la basse de Tiago Maia, la Lap Steel guitar de Pedro Geraldes et la voix de la jeune chanteuse dialoguent avec virtuosité dans un moment musical poignant, inoubliable !    


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mardi 7 mars : Sortie Occitane-projet ITER

Occitane ITER

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Sortie Occitane-projet ITER

Le matin , visite guidée de l’usine de L’occitane pour découvrir ses processus de fabrication, ses laboratoires, et profiter d’une variété d’expériences sensorielles tout au long de la visite. Projet ITER : en latin "le chemin", est l’aboutissement de soixante ans de recherche dans le domaine de la physique des plasmas ainsi que du retour d’expérience accumulé par des centaines de « machines de fusion », qui conduit à la maîtrise et à l'exploitation. 35 pays sont engagés et collaborent à se projet. Ils ont mis en commun leurs ressources pour réaliser une grande ambition : reproduire sur Terre l'énergie illimitée qui alimente le Soleil et les étoiles.


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jeudi 9 mars : Lectures gourmandes : Les Huit montagnes de Paolo Cognetti

Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)
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Lectures gourmandes : Les Huit montagnes de Paolo Cognetti

  "Quel que soit notre destin, il habite les montagnes au-dessus de nos têtes." Pietro est un enfant de la ville. L’été de ses onze ans, ses parents louent une maison à Grana, au cœur du val d’Aoste. Là-bas, il se lie d’amitié avec Bruno, un vacher de son âge. Tous deux parcourent inlassablement les alpages, forêts et chemins escarpés. Dans cette nature sauvage, le garçon découvre également une autre facette de son père qui, d’habitude taciturne et colérique, devient attentionné et se révèle un montagnard passionné. Vingt ans plus tard, le jeune homme reviendra à Grana pour y trouver refuge et tenter de se réconcilier avec son passé.


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vendredi 10 mars : Conférence : L’émir Abd el-Kader, une figure de la médiation

par Ahmed Bouyerdene, chercheur en histoire, auteur et docteur en études méditerranéennes et orientales de l’Université de Strasbourg. Chercheur associé à l’IREMAM-UMR 7310, CNRS-IEP- Aix Marseille Université. Membre de la chaire Unesco "Emir Abdelkader pour les Droits de l'Homme et la Culture de Paix".
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Conférence : L’émir Abd el-Kader, une figure de la médiation

Après avoir parcouru un grand nombre de pays de la Méditerranée, Abd el-Kader part à Brousse puis passe la dernière partie de sa vie à Damas ou son travail sur les textes sacrés et ses réflexions sur les sociétés, lui fera publier "Rappel à l'intelligent, avis à l'indifférent" Figure politique et mystique majeure de la modernité, l’émir d’Abd el-Kader (1808-1883) a souvent été posé comme un modèle de médiation, de réconciliation et de culture de paix. Sur quoi se fonde cette affirmation ? Nous tenterons au cours de notre intervention de répondre à cette question en remontant le fil du temps et en faisant des haltes sur des moments clefs de sa vie et de son héritage politique, intellectuel et spirituel. Ahmed Bouyerdene résume et dit de lui dans son livre « Abd el-Kader l’harmonie des contraires » : « L’émir est un homme qui fut constamment en mouvement, cherchant le point d’équilibre en lui-même face à une modernité qui l’a placé face à ses propres contradictions, et qu’il parvient, in fine, à harmoniser. Dans ses écrits, et notamment dans sa fameuse Lettre aux Français, traduite dès 1858, il en appelait à une fraternité vraie et totale entre musulmans et chrétiens ».


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mardi 14 mars : Conférence UTL : « BARVALO, Générations romani »

par Julia FERLONI, Conservatrice du patrimoine, une des commissaires de cette exposition, Responsable du pôle « Artisanat, Commerce et Industrie », au Mucem et Françoise DALLEMAGNE, co-commissaire associée, Chargée de collections et de recherche, Mucem
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Conférence UTL : « BARVALO, Générations romani »

Caravane sous deux cyprès, Gabi Jimenez, 2001, Mucem                                Out of Egypt, Magorzata Murga-Tas, 2021, Mucem « Barvalo », signifiant « riche » et par extension « fier » en romani, a pour sujet l’histoire et la diversité des populations romani d’Europe. L’exposition traite également de l’antitsiganisme contre lequel ceux que l’on continue d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire. Elle est conçue de manière collaborative par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (roms, sinte, manouches, gitans, voyageurs) et non-romani, de nationalités et de profils différents. Tous œuvrent à ce projet depuis 2018.Barvalo déroule une première partie historique, depuis les premiers témoignages de l‘arrivée en Europe de populations romani jusqu'au début du deuxième millénaire. L’exposition met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, culminant avec l’Holocauste, sont apparues et se perpétuent. Il s'agira également de reconnaître le rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, le visiteur découvre la manière dont les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont agi et revendiqué leurs droits dans ces situations d'oppression.Une deuxième partie propose une réflexion contrastée sur les notions d’appartenance et d'identité en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur à travers une installation de l’artiste Gabi Jimenez, le musée du Gadjo. Il y illustre la gadjologie, une science imaginaire et parodique de l’Autre selon la perception romani. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins connues témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes.


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mercredi 15 mars : Visite privée de la maison Castel

Castel

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Visite privée de la maison Castel

Gaston Gastel (1886-1971) est un architecte qui a profondément marqué le paysage urbain de la Ville de Marseille, de 1920 à 1960 environ. Il est l’auteur de nombreuses oeuvres à Marseille : la reconstruction partielle de l’opéra, l’extension du Palais de Justice, le monument aux morts de l’armée d’Orient, des immeubles sociaux, etc., il a participé aussi à la reconstruction du Vieux-Port. Il fut également l’architecte en chef du département des Bouches-du-Rhône jusqu’en 1941, on lui doit à ce titre de nombreuses constructions : hôtels de ville, écoles, salles des fêtes, etc. Ses réalisations s’élèvent à plus de 270. Le Département lui a consacré une exposition aux archives départementales et un ouvrage en 2008. Gaston Castel se fait construire en 1921, sur une curieuse parcelle d’angle, ce qui sera à la fois ses ateliers et ses appartements. C’est un ensemble d’inspiration art déco que l’architecte dessina, ce qui vaudra au bâtiment d’être classé en1981.


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mardi 21 mars : Centre de Conservation et de Ressources

Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine
photo CCR

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Centre de Conservation et de Ressources

  Pour tous ceux et celles qui ont suivi avec intérêt le séminaire « Les coulisses des musées », la commission « Activités » vous invite à découvrir ou redécouvrir le Centre de Conservation et de Ressources situé dans le quartier de la Belle de Mai, non loin de la gare Saint Charles et qui abrite l’ensemble des collections du Mucem Ces collections, héritées du musée national des arts et traditions populaires et du musée de l’Homme (avec un dépôt de plus de 30 000 objets) et enrichies depuis le début des années 2 000 de près de 20 000 objets provenant de l’aire méditerranéenne, sont stockées dans le respect des normes de conservation préventive dans ce bâtiment entièrement conçu pour garantir leur sécurité et leur conservation. Nous serons accueillis par Marie-Charlotte Calafat,Conservatrice du Patrimoine. Responsable du département des collections et des ressources documentaires Cette visite nous donnera aussi l’opportunité de voir l’exposition « Savoir-faire textiles en Méditerranée commentée par Raphaël Bories, Conservateur Responsable du pôle Croyances et Religions Le Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine intervient dans la conservation curative et préventive, dans l’étude et la recherche des phénomènes d’altération des matériaux et dans l’accueil des œuvres en restauration. IL est doté d’équipements scientifiques permettant de mener à bien la caractérisation de matériaux très divers,en particulier sur des micro-échantillons, et d’en étudier les propriétés. La visite de ce lieu nous ouvre à un univers où tableaux-toiles et cadres- tapisseries, meubles sont confiés au diagnostic des experts scientifiques dotés d’un matériel technologique de pointe et à des restaurateurs spécialisés Cette visite sera commentée par Dominique Vingtain, directrice du CICRP   


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mercredi 22 mars : Visite à la Bibliothèque de l'Alcazar

Département des Fonds rares et précieux
FONDS PRECIEUX ALCAZAR

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Visite à la Bibliothèque de l'Alcazar

Un peu d’histoire  L'Alcazar est un grand lieu du music-hall de 1857 à 1966, il a été transformé en cinéma en 1931. C’est un site hautement célèbre dans la mémoire locale, mais aussi dans l'histoire du music-hall en France. L'Alcazar se situait à l'époque dans un quartier de tripots, de maisons closes, un quartier de "nervis" et de "cagoles". C'était une entreprise avec un personnel permanent, occasionnel ou intérimaire (musiciens en orchestre, troupes, ateliers). C'était un lieu où se produisaient des artistes de renommée nationale ou internationale (Chevalier, Montand, Turcy, Silva, Raimu, Fernandel...) devant un public hétéroclite de connaisseurs difficile à impressionner et à conquérir (jets de tomates ou tout autre fruit ou légume, quolibets...) : une force de sanction et une scène comme tremplin. Un championnat annuel comme l'Artistica était réputé et les directeurs de salles venaient y faire leur marché. Bref, l'Alcazar était un véritable lieu d’émulation locale qui fit émerger nombre de grandes figures Marseillaises et Toulonnaises. Il était en avant garde des cafés-théâtres, c’était un lieu de propositions.


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samedi 25 mars : Exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

Visite commentée par Enguerrand Lascols, conservateur du patrimoine
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Exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

          Hrair Sarkissian, Background, 2013. © Hrair Sarkissan.       xxxxxxxxA. Cavusoglu, G. Knot, 2013. Ceramic. Photo: H. Cangökçe     L’exposition « Alexandrie : futurs antérieurs » revisite l’histoire et le présent de la ville égyptienne, loin des mythes et des stéréotypes qui lui sont traditonnellement associés. Conjuguant deux approches – la recherche archéologique et l’art contemporain –, elle nous invite à considérer Alexandrie sous un angle inédit. L’exposition présente des artefacts couvrant une période de plus de sept siècles, entre la fondation de la ville par Alexandre le Grand (331 av. J.-C.) et l’avènement du christianisme (381 apr. J.-C.). Elle propose également des incursions dans des vestiges datant des temps byzantins, arabo-islamiques et modernes.A travers cette sélection de quelques 200 œuvres et objets issus des plus importantes collections muséales européennes, l’exposition met en lumière le patrimoine et l’héritage d’Alexandrie en abordant son organisation urbanistique, politique et religieuse, mais aussi la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut lieu civilisationnel du monde antique.L’exposition s’intéresse aussi à l’Alexandrie contemporaine. Une ville marquée par une constante érosion écologique, sociale et politique, déterminée par son passé colonial et les tumultes de la mondialisation. Au fil du parcours de l’exposition, seize artistes contemporains élargissent notre regard avec des œuvres qui explorent la ville d’aujourd’hui, sa complexité et le paradoxe de ses représentations marquées par de constants allers-retours entre temps historique, temps actuel et temps imaginaire. On découvre ainsi une sélection inédite d’œuvres d’art contemporain, dont trois spécialement conçues pour l’exposition par les artistes Wael Shawky, Jasmina Metwaly et Mona Marzou.


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samedi 25 mars : Balade littéraire et maritime

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Balade littéraire et maritime

Vous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons… Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variété, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarqement. Lors de cette balade c’est Michéa Jacobi, écrivain, chroniqueur pour Marsactu qui nous fera partager les textes qu’il a choisis. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.


voyage

mardi 28 mars - dimanche 2 avril : Andalousie

Alhambra

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Andalousie

Séville : Giralda et cathédrale, Palais de l’Alcazar, quartier de santa Cruz, Place d’Espagne, musée du Flamenco, spectacle de Flamenco, Parc Maria Luisa, quartier de Santa Cruz.…Cordoue : mosquée-cathédrale, visite de la ville ancienne, notamment du quartier de la Juderia, l’Alcazar, le musée vivant d’Al Andaluz, Médina Azahara (extérieur de la ville)….Grenade : l’Alhambra (palais et jardins, le Generalife, la cathédrale et son quartier, le Sacromonte, le musée de femme gitane, l’Albayzín, dîner-spectacle de flamenco….


sortie

jeudi 30 mars : Sur les traces de l’antique Massalia

Jardin des vestiges - Musée d’Histoire de Marseille - Les Docks
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Sur les traces de l’antique Massalia

L’arrivée des grecs à Marseille n’est pas à mettre en doute, mais quels en sont les vestiges, où les retrouver dans la cité-état que fut Massalia ? C’est un parcours que nous fera suivre Stéphane Abellon tout en nous contant l’histoire de notre ville au temps des grecs, du jardin des vestiges du port antique en passant par les navires du musée d’histoire puis la visite des Docks et le cheminement dans le vieux Marseille à la recherche des axes de l’antiquité…  Stéphane Abellon, archéologue et médiateur culturel au Musée de Marseille, nous fera revivre une histoire de notre passé dont les traces sont toujours présentes.    


conf

mardi 4 avril : Conférence UTL : "A la recherche des fromages disparus"

par Dominique Frère, professeur d’archéologie à l’Université de Bretagne Sud à Lorient et Edouard de Laubrie, responsable du pôle « Agriculture & Alimentation » du Mucem
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Conférence UTL : "A la recherche des fromages disparus"

faisselle à fromage par François Arondeau, potier à Ligron (Sarthe), 19e siècle, Mucem, Inv. 1982.8.6, cl. Mucem Une coopération exceptionnelle associe en 2023 le département de la Recherche et de l’Enseignement du Mucem avec quatre universitaires français. Dominique Frère et Edouard de Laubrie, revisitent la collection de près de 400 faisselles à fromage que conserve le Mucem, essentiellement en provenance de différents terroirs français. Grâce à l’expérience de Dominique Frère en archéologie expérimentale appliquée notamment à la reconstitution de fromages d’après les auteurs de l’Antiquité romaine, c’est une lecture originale de la collection ethnographique qui est proposée et qui renouvelle l’approche de la culture matérielle. Des enquêtes sur le savoir-faire des techniques fromagères sont également prévues en région PACA, en Corse, en Sardaigne et en Grèce. C’est la narration de ce projet dont il sera question lors de cette communication à deux voix.


visite

mercredi 5 avril - lundi 3 mai : Exposition "Connectivités" partie contemporaine

par Nicolas Binet géographe-urbaniste et Ami du Mucem
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Exposition "Connectivités" partie contemporaine

La première partie de l'exposition permanente "Connectivités" montre, à partir d'une lecture de Fernand Braudel, la singularité de 6 grandes villes-port méditerranéennes aux XVIème et XVIIème siècles, leurs relations, la tension des rivalités impériales et  les ouvertures, principalement vers l'Ouest Atlantique, dans une mondialisation naissante. Le volet contemporain juxtapose au XXIème siècle, sur cette même "Mare Nostrum", la situation de deux mégalopoles -Le Caire et Istanbul-, deux métropoles en construction -Marseille, et Casablanca Tanger Tétouan-, et deux capitales- Lisbonne et Athènes. A quels défis sont-elles confrontées dans une économie globalisée ?Dans quels flux démographiques s'inscrivent-elles ?Quels héritages et mutations depuis  la Méditerranée du XVI ème siècle ?


visite

jeudi 6 avril : Jardins des migrations

Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations

Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.


lecture

jeudi 6 avril : Lectures gourmandes

Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti
téléchargement GAZA

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Lectures gourmandes

C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a sur le coeur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l'espoir quand même. Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie...


sortie

vendredi 7 avril : Exposition "Louis Pons" au Musée cantini

« J’aurai la peau des choses »
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Exposition "Louis Pons" au Musée cantini

Louis Pons, né et décédé à Marseille, fut l’homme des mots, du tracé et des traces. Il nous entraîne dans un monde parfois cauchemardesque aux frontières d’un univers fantastique, parfois inquiétant quand il n’est pas mis à distance par l’humour qui en dissipe les monstruosités. Louis Pons fut d’abord un dessinateur exceptionnel, reconnaissable à son trait qu’il entrelace et superpose jusqu’à faire surgir des êtres énigmatiques dont la nature – humaine, animale ou végétale – demeure ambiguë. Au-delà d'un discours autour de la modernité, c’est bien l'itinéraire d'un artiste-poète unique, qui nous est proposé.


sortie

vendredi 7 avril : Exposition "Louis Pons" au Musée cantini

« J’aurai la peau des choses »
Louis_Pons

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Exposition "Louis Pons" au Musée cantini

Louis Pons, né et décédé à Marseille, fut l’homme des mots, du tracé et des traces. Il nous entraîne dans un monde parfois cauchemardesque aux frontières d’un univers fantastique, parfois inquiétant quand il n’est pas mis à distance par l’humour qui en dissipe les monstruosités. Louis Pons fut d’abord un dessinateur exceptionnel, reconnaissable à son trait qu’il entrelace et superpose jusqu’à faire surgir des êtres énigmatiques dont la nature – humaine, animale ou végétale – demeure ambiguë. Au-delà d'un discours autour de la modernité, c’est bien l'itinéraire d'un artiste-poète unique, qui nous est proposé.


visite

jeudi 13 avril : Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Visite-focus animée par Régis Bernard, Ami du Mucem
jésuites

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Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Un des fils rouges de Connectivités nous raconte comment, au XVIème siècle, la Méditerranée - « cœur vivant de la civilisation occidentale » pour Fernand Braudel – s’ouvre au monde entier et engendre ainsi ce que les historiens considèrent aujourd’hui comme la première mondialisation.Les acteurs en furent nombreux : navigateurs, conquistadors, marchands... Mais aussi missionnaires - catholiques dans un premier temps – et, parmi eux, plus particulièrement les Jésuites.Notre visite s’intéressera aux moments de l’exposition qui évoquent le rôle majeur que joua la Compagnie de Jésus dans la construction de la modernité.


sortie

vendredi 14 avril : Sortie à Uzès et St-Quentin-la-Poterie

Uzes

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Sortie à Uzès et St-Quentin-la-Poterie

Uzès, ville d'Art et d'Histoire, comparée plus d’une fois à une véritable « cité Toscane » elle est reconnaissable au premier coup d’œil, avec son architecture médiévale parfaitement préservée. Occupée par les Romains qui captent l’eau de la Vallée de l’Eure, qui prend sa source à Uzès, pour l’acheminer jusqu’à Nîmes grâce à un aqueduc de 49 km de long, appellé l’ « aqueduc de Nîmes » dont tout le monde en connaît la partie la plus spectaculaire, le Pont de Gard. Visite guidée de Saint-Quentin-la-Poterie, village de potiers et de céramistes, situé en plein cœur de la garrigue proche de carrières d’argile. Des fouilles archéologiques ont révélé l’existence de cet artisanat dès la fin du 14ème siècle. Les Papes d’Avignon commandèrent à l’époque une partie des carreaux de leur palais aux artisans de Saint-Quentin-la-Poterie. C’est au 19ème siècle que l’activité atteignit son apogée, avec entre autres une manufacture de pipes en terre.


visite

jeudi 20 avril : Alexandre le Grand, sa vie, son séjour et son oeuvre en Egypte et la ville d'Alexandrie

Visite commentée par Annie-Dominique Chevalier, Amie du Mucem
Alexandre-le-grand Alexandrie SIWA Temple de l'Oracle

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Alexandre le Grand, sa vie, son séjour et son oeuvre en Egypte et la ville d'Alexandrie

     Alexandre le Grand arrive en Egypte en 331 avant JC et fonda la ville qui portera le nom d’Alexandrie, port sur la côte qui va se localiser entre le Lac Mariout et la mer Méditerranée.     Nous verrons la vie d’Alexandre le Grand, sa formation militaire, ses études, ses premières campagnes et victoires contre le Roi Darius et son arrivée en Egypte.     Son court séjour dans sa future ville, sa venue dans l’Oasis de Siwa, sa consultation de l’Oracle au Temple d’Amon, sa nomination comme Pharaon d’Egypte et son départ vers d’autres conquêtes en direction du Moyen Orient et de l’Orient.      Ensuite nous analyserons grâce aux superbes aquarelles de Jean Claude GOLVIN, prêtées par le Musée de l’Arles Antique, la construction de la ville, ses agrandissements, la problématique du stockage de l’eau, la localisation des principaux monuments antiques et ce que nous voyons aujourd’hui. Nous terminerons par les catacombes, localisations et architectures.


visite

samedi 29 avril : Les dieux égyptiens à la mode gréco-romaine : un syncrétisme original

Visite commentée par Annie-Dominique Chevalier, Amie du Mucem
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Les dieux égyptiens à la mode gréco-romaine : un syncrétisme original

     En arrivant en Egypte en 331 avant JC, Alexandre le Grand va fonder une nouvelle Alexandrie, devenir Pharaon d’Egypte et mettre en place un bilinguisme entre les dieux grecs et les dieux de l’Egypte ancienne.     Le souverain gréco-macédonien en accord avec les prêtres égyptien va même promouvoir un dieu « Osiris-Apis » qui se voit attribuer un nom grec Sérapis.     Sérapis qui est le dieu d’Alexandrie avec son sanctuaire et son sérapéum cohabitera avec les dieux égyptiens (Isis, Horus, Osiris…) qui vont adopter une représentation macédonienne et hellénistique.     La déesse Isis va même être associé très étroitement à son fils Horus pour devenir une Isis allaitante qui aura une diffusion dans tout le bassin méditerranéen.     Nous allons assister à un véritable syncrétisme des dieux égyptiens et grecs.Horus enfant sera assimilé au dieu Harpocrate, Horus pourra aussi revêtir la tenue de légionnaire, Anubis devenir cavalier et même porter la toge romaine !!


conf

mardi 2 mai : Conférence UTL : « Les maternités de A à Z »

par Caroline Chenu, chargée de recherches et de collections au Mucem et commissaire de l’exposition
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Conférence UTL : « Les maternités de A à Z »

Entre le mystère de l’incarnation, le miracle de la naissance et la matérialité mouvante des muqueuses, l’expositions épelle les maternités dans leur pluralité, à partir des collections exclusives du Mucem. Que racontent aujourd’hui ces objets des représentations populaires et de la société qui les a produits ? Que montrent ces maternités des statuts, des voix et des ventres de femmes ? Alors, A comme Annonciation, Aménorrhée, Avortement ou Adoption ? E comme Enfantement, Education, Emancipations ou Epuisement maternel ...      


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jeudi 4 mai : ITER et Centre d'astronomie

Cadarache et Saint Michel l'Observatoire
ITER astro

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ITER et Centre d'astronomie

ITER à Cadarache En latin "le chemin", ITER est l’aboutissement de soixante ans de recherche dans le domaine de la physique des plasmas ainsi que du retour d’expériences accumulées par des centaines de « machines de fusion », qui conduit à la maîtrise et à l'exploitation. Une collaboration de 35 pays engagés et collaborant à ce projet ont mis en commun leurs ressources pour réaliser une grande ambition : reproduire sur Terre l'énergie illimitée qui alimente le Soleil et les étoiles. Visite du Sidérostat au Centre d’Astronomie de St Michel l’Observatoire Grâce au Sidérostat, unique en Europe, vous observerez l’activité du Soleil, sa surface et son spectre, et découvrirez les caractéristiques et particularités qui en font une étoile exceptionnelle. En son cœur, la température est de 15 millions de degrés. A cette température ont lieu des réactions de fusion au cours desquelles, l’hydrogène est transformé en hélium en libérant de l’énergie. Les connaissances de l’astronomie stellaire et les dernières informations scientifiques à propos du fonctionnement du Soleil vous seront dévoilées et expliquées par un médiateur scientifique.


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vendredi 5 mai : Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

L’exposition Connectivités présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes. Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.


visite

lundi 8 mai : Visite de finissage de l'exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

commentée par Myriame Morel, historienne de l'art, archéologue
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Visite de finissage de l'exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

Hrair Sarkissian, Background, 2013. © Hrair Sarkissan.                           Cavusoglu, G. Knot, 2013. Ceramic. Photo: H. Cangökçe          Venez jeter un dernier regard sur Alexandrie d’hier et d’aujourd’hui, accompagné par Myriame Morel, conservateur en chef du patrimoine au Mucem, spécialiste d'Alexandrie. Cette exposition dresse un portrait d’Alexandrie à travers l’archéologie et la création contemporaine. Elle met en lumière le patrimoine et l’héritage d’Alexandrie en abordant son organisation urbanistique, politique et religieuse, mais aussi la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut lieu civilisationnel du monde antique. Histoire, mythologie et réalités d’Alexandrie pour nous aider à une meilleure compréhension de l’Europe. Des allers-retours entre temps historique, temps actuel et temps imaginaire.


conf

mercredi 10 mai : Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

par Annemarie Dinvaut, Amie du Mucem, conteuse et sociolinguiste
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Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

Les participant·es sont invité·es à suivre si possible les 3 ateliers de mai en présentiel. En cas d’impossibilité, il est envisageable de suivre seulement un ou deux des ateliers.  Objectif : réactiver la pratique du conte. Contenus : - réflexion sur le conte comme pratique familiale, amicale, sociale. - compréhension du rôle et de la structure des contes. - création et adaptation de contes. - pratique du conte.  Lors des 10 ans du Mucem, les contes seront dits par les participant·es au Jardin des Migrations le samedi 3 Juin (heure à préciser)


visite

jeudi 11 mai : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem
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Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

* Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem.L'exposition Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes).Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.


lecture

jeudi 11 mai : Lectures gourmandes "Rien ne s'oppose à la nuit"

Delphine Vigan
téléchargement VIGAN

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Lectures gourmandes "Rien ne s'oppose à la nuit"

« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.


sortie

vendredi 12 mai : Visite – La Cité Radieuse – Le Corbusier

avec Alexandra Blanc Véa, guide-conférencière
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Visite – La Cité Radieuse – Le Corbusier

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Cité radieuse – Le Corbusier est un immanquable à visiter en exclusivité avec l’Office de Tourisme et des Congrès. En effet, cette Unité d’habitations a tout pour vous surprendre. C’est un vrai concept, jouant avec les lumières, les perspectives, les couleurs… Bien plus qu’un ensemble d’appartements, c’est une oeuvre architecturale à part entière, créative et avant-gardiste. Ce bâtiment nouveau et moderne pour le XXe siècle s’inscrit avant tout dans la volonté de Charles-Edouard Jeanneret (Le Corbusier ) de proposer bien-être et confort au quotidien à tous les habitants de l’unité.


conf

mercredi 17 mai : Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

par Annemarie Dinvaut, Amie du Mucem conteuse et sociolinguiste
Café Noailles 2

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Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

Les participant·es sont invité·es à suivre si possible les 3 ateliers de mai en présentiel. En cas d’impossibilité, il est envisageable de suivre seulement un ou deux des ateliers.  Objectif : réactiver la pratique du conte. Contenus : - réflexion sur le conte comme pratique familiale, amicale, sociale. - compréhension du rôle et de la structure des contes. - création et adaptation de contes. - pratique du conte. Lors des 10 ans du Mucem, les contes seront dits par les participant·es au Jardin des Migrations le samedi 3 juin (heure à préciser).


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mercredi 17 mai : Jardins des migrations

Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations

Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.


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jeudi 25 mai : De la Chine à l'Europe, histoire de la porcelaine

Visite d'un atelier de céramistes "Atelier Degrés Céramique"
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De la Chine à l'Europe, histoire de la porcelaine

Nous serons accueillis dans ce lieu où travaillent trois céramistes dans des domaines et des styles différents : * Elodie Cartier-Millon, spécialisée dans les objets du thé (porcelaine et grès), * Antoine Pachoud, spécialisé dans les vases et luminaires, associations de formes géométriques (grès et faïence), * Lina Dornhofer, sculptures luminaires (grès et porcelaine). Cette visite d'atelier sera suivie d'une conférence animée par Sylvie HENRIONNET sur l'histoire de la céramique et la découverte de la fabrication de la porcelaine en Occident.  Il fut un temps où les monarques européens rêvaient tous de posséder le secret de fabrication de la porcelaine de Chine, appelée l'or blanc, l'une des formes d'art les plus appréciées et les plus onéreuses, il y a trois siècles.Depuis Jingdezhen, en Chine, le berceau historique de cette matière précieuse où sa fabrication commença au VIIème siècle. Puis à Meissen, en Saxe, où en 1708, un jeune alchimiste talentueux, Johann Böttger, découvrit la formule tant espérée... De nombreuses photographies prises au cours de voyages effectués par notre conférencière, illustreront cette présentation. La visite s'achèvera par un moment d'échanges autour de l'incroyable richesse gustative de grands crus de thé.


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jeudi 25 mai : Les Maternités de A à Z

commentée par sa commissaire, Caroline CHENU
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Les Maternités de A à Z

     La maternité est un thème universel et originel. Nul besoin d’être mère pour en avoir une de référence, de différents caractères, de la Madre en madone à la daronne adorée.     Comment une langue maternelle traduit-elle le désir et le choix de devenir mère, ou pas ? Par quels termes et quelles œuvres dire l’absence de choix de n’être mère, exprimer l’infertilité, le renoncement, ou l’impensé, la perte d’un enfant ? La maternité évoque encore les figures de la belle-mère, la grand-mère, la mère absente, la mater dolorosa, la mère courage, la mère indigne, la mère nourricière.     Entre le mystère de l’incarnation, le miracle de la naissance et la matérialité mouvante des muqueuses, l’exposition épèle les maternités dans leur pluralité, à partir des collections exclusives du Mucem. Que racontent aujourd’hui ces objets des représentations populaires et de la société qui les a produits ? Que montrent ces maternités des statuts, des voix et des ventres des femmes ?


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vendredi 26 mai : Exposition Max Ernst Hôtel de Caumont - Visite du Camp des Milles

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Exposition Max Ernst Hôtel de Caumont - Visite du Camp des Milles

Matin Rendez-vous à 10 h15 Hôtel de Caumont - Exposition "Marx Ernst, mondes magiques, mondes libérés"  Max Ernst (1891-1976) est certainement l’un des artistes majeurs de l’entre-guerres et du surréalisme en particulier. Il s’intéresse tout d’abord au mouvement dada.  Une exposition à Cologne en avril 1920 déchaîne l’indignation : elle est fermée par la police pour trouble à l’ordre public... L’année suivante, son exposition parisienne provoque l’enthousiasme du futur groupe surréaliste dont André Breton et Paul Eluard, groupe qu’il quittera en 1938, refusant de se plier aux injonctions d’André Breton qui veut le convertir au trotskisme et le séparer de Paul Eluard...De nombreux artistes, peintres, écrivains ou poètes : Robert Delaunay, Paul Klee, Joan Miro , Alberto Giacometti, Marcel Duchamp, Louis Aragon, Charles Henri Ford accompagnent la vie de Max Ernst..Dès le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, en septembre 1939, il est arrêté comme "étranger ennemi" et interné dans le Camp des Milles... Avec l'aide du journaliste Varian FRY, fondateur du Comité américain de secours à Marseille en Août 1940, il réussit à quitter le pays en compagnie de Peggy Guggenheim pour les Etats-Unis. Après-midi 15h : Visite du Camp des Milles   Ouvert en septembre 1939 au sein d’une tuilerie située entre Aix-en-Provence et Marseille, le camp des Milles connut un peu plus de trois ans d’activité et vit passer plus de 10 000 internés originaires de 38 pays, La particularité du Camp des Milles est la forte proportion d’intellectuels et d’artistes internés. Toutes les disciplines sont concernées que ce soient :- la peinture et le dessin avec Max Ernst, Hans Bellmer Gustav Ehrlich, la littérature avec des écrivains , poètes, traducteurs ou critiques : Lion Feuchtwanger, Friedrich Wolf,  la musique avec le pianiste et compositeur Erich Itor Kahn, le chef d’orchestre Adolf Siebert, les chanteurs Ernst Mosbacher, Joseph Schmidt,  le théâtre avec des comédiens, chansonniers, auteurs dramatiques et metteurs en scène comme Friedrich Schramm et Max Schlesinger , la sculpture avec Peter Lipman-Wulf.  A leur côté, sont aussi présents des architectes, des professeurs d’Université, des prix Nobel avec Otto Meyerhof, prix Nobel de médecine en 1922, Thadeus Reichstein, prix Nobel en 1950 pour son invention de la cortisone, des médecins ,des avocats ou journalistes mais aussi des députés ou hommes politiques allemands, autrichiens ou italiens,


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mercredi 31 mai : (Re) découverte du nord-Marseille

avec Nicolas Binet, urbaniste et ancien directeur du GIP « Marseille Rénovation Urbaine »
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(Re) découverte du nord-Marseille

(Re) découverte du nord marseillais : parce que ce territoire, qui représente plus du tiers de l'espace marseillais, est parfois méconnu des marseillais eux-mêmes, et parce que, au-delà des visions stéréotypées, ces quartiers se transforment et leur physionomie évolue. Il s'agit donc de mieux faire connaître la configuration urbaine et sociale de cette mosaïque surprenante, qui juxtapose des faubourgs anciens souvent très paupérisés, des ensembles d'habitat collectifs, parfois très denses, en copropriétés privées, ou en HLM, des îlots de maisons des années 30 ou 50, des activités économiques d'arrière port... , le tout dispersé sur une topographie riche et contraignante. Comment cet assemblage a-t-il contribué à faire "ville"?, et à accueillir, au fil des années, toute une diversité ethnique et sociale? Creusets de développement social ou espaces de relégation' C'est aussi un territoire qui a donné lieu, au-delà des commentaires de presse parfois superficiels, à de nombreux projets (14) de renouvellement urbain depuis une quinzaine d'années, stimulés notamment par l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine. Ces réinvestissements publics ont-ils transformé la ville ? La vie de ses habitants ? Depuis le centre-bourse, haut lieu de la rénovation urbaine du premier 20e siècle, jusqu'à Saint Antoine et la Savine, en traversant les faubourgs et Euroméditerranée, puis en revenant vers le centre-ville, le long du massif de l'Etoile par Sainte Marthe et Malpassé , il s'agira d'apprécier les dynamiques à l'oeuvre, et l'ampleur de ce qu'il faudra probablement encore entreprendre.


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mercredi 31 mai : Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

par Annemarie Dinvaut, Amie du Mucem conteuse et sociolinguiste
Café Noailles 2

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Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

Les participant·es sont invité·es à suivre si possible les 3 ateliers de mai en présentiel. En cas d’impossibilité, il est envisageable de suivre seulement un ou deux des ateliers. Objectif : réactiver la pratique du conte. Contenus : - réflexion sur le conte comme pratique familiale, amicale, sociale. - compréhension du rôle et de la structure des contes. - création et adaptation de contes. - pratique du conte. Lors des 10 ans du Mucem, les contes seront dits par les participant·es au Jardin des Migrations le samedi 3 Juin (heure à préciser)


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jeudi 1 juin : Visite – La Cité Radieuse – Le Corbusier

avec Alexandra Blanc Véa, guide-conférencière
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Visite – La Cité Radieuse – Le Corbusier

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Cité radieuse – Le Corbusier est un immanquable à visiter en exclusivité avec l’Office de Tourisme et des Congrès. En effet, cette Unité d’habitations a tout pour vous surprendre. C’est un vrai concept, jouant avec les lumières, les perspectives, les couleurs… Bien plus qu’un ensemble d’appartements, c’est une oeuvre architecturale à part entière, créative et avant-gardiste. Ce bâtiment nouveau et moderne pour le XXe siècle s’inscrit avant tout dans la volonté de Charles-Edouard Jeanneret (Le Corbusier ) de proposer bien-être et confort au quotidien à tous les habitants de l’unité.


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vendredi 2 juin : Conférence UTL : « Costumes populaires et haute couture »

par Marie Charlotte Calafat, Commissaire de l’exposition et conservatrice du patrimoine, responsable du département des collections et des ressources documentaires au Mucem
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Conférence UTL : « Costumes populaires et haute couture »

chemise d’homme, Mezekövesd, région de Borsod, Hongrie, début du 20e siècle, broderies matyó Mucem, collection d’ethnologie d’Europe, dépôt du Muséum national d’histoire naturelle, Marseille Le dialogue entre costume traditionnel et haute couture semble être fondé sur une triple contradiction : le costume traditionnel serait la création d’un groupe, là où la haute couture serait le fait d’individualités créatrices. Symbole de permanence et pensé comme le garant immuable d’une culture donnée, le costume traditionnel s’opposerait au secteur professionnel de la haute couture, adossé à des principes comme l’éphémère et le renouvellement. Enfin, le costume traditionnel serait systématiquement associé à un territoire, alors que la haute couture serait un phénomène globalisé. Pourtant, force est de constater que, depuis le tout début du 20e siècle, les créateurs de mode ne cessent de convoquer les formes et les imaginaires attachés au costume populaire, invitant à une histoire croisée et inédite entre les deux domaines. Au cœur de cette exposition se trouvent les collections textiles du Mucem, pour l’essentiel collectées au 19e et au 20e siècle. Mises en regard avec des pièces de haute couture, elles témoignent de la porosité des frontières entre création artistique et cultures populaires. Au nouveau regard que la création permet de poser sur les costumes répond la profondeur historique que ceux-ci offrent aux œuvres des couturiers.


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samedi 3 juin : Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

Café Noailles 2

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Conter, passer du lire au dire, offrir le dire

Les participant·es sont invité·es à suivre si possible les 3 ateliers de mai en présentiel. En cas d’impossibilité, il est envisageable de suivre seulement un ou deux des ateliers. Objectif : réactiver la pratique du conte. Contenus : - réflexion sur le conte comme pratique familiale, amicale, sociale. - compréhension du rôle et de la structure des contes. - création et adaptation de contes. - pratique du conte. Lors des 10 ans du Mucem, les contes seront dits par les participant·es au Jardin des Migrations (heure à préciser).


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lundi 5 juin : Abbaye de Saint Victor à Marseille

Visite commentée par Sarah ZINGRAFF historienne de l’art et médiéviste
Saint-Victor

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Abbaye de Saint Victor à Marseille

Edifice religieux situé à quelques pas du Vieux Port et de la Place aux huile, l’Abbaye de Saint Victor a été bâtie sur l'emplacement d'une nécropole antique. Une première chapelle voit le jour sur ce site dès le Ve siècle. A la même époque, le moine Jean Cassien fonde le monastère de Saint-Victor, un des premiers lieux du monachisme en Gaule. Après une longue période de crise, une nouvelle église est édifiée au XIIIe siècle, reléguant dans la crypte les premières constructions. Au siècle suivant, les puissants abbés de Saint-Victor font fortifier l'ensemble abbatial, qui s'insère dans le système défensif de la ville. Dans la crypte, partie souterraine de l'église actuelle, se trouvent d'inestimables vestiges de l'art paléochrétien. On peut ainsi admirer plusieurs sarcophages qui datent de la fin du IVe siècle. Sur l'un d'entre eux, se dessinent les silhouettes de cinq apôtres, tandis que sur un autre, c'est le Christ lui-même qu'on aperçoit, en train d'enseigner. En plus de vestiges de saint Cassien, de saint Victor ou de saint Maurice, l'abbaye recèle, dans la chapelle Saint Lazare, un visage en bas relief, qui serait celui de ce saint, premier évêque de Marseille. Mais c'est sans conteste la figure de sainte Marie Madeleine qui est la plus chère au coeur des Marseillais. Dans la même chapelle, un autel baroque immortalise son souvenir.


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mercredi 7 juin : BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

commentée par Jonah Steinberg, co-commissaire de l'exposition
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BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

Gabi Jimenez, Caravanes sous deux cyprès, 2001. Huile sur toile © Gabi Jimenez, photo : Mucem / Marianne Kuhn          En langue romani, barvalo signifie "riche" et, par extension, "fier". C'est le titre de cette nouvelle exposition, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.     Cette exposition a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents.     La première section met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, sont apparues et se perpétuent. Elle traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.     La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo !     L’exposition réunit 200 œuvres et documents (imprimés, vidéo et sonores) issus de collections publiques et privées françaises et européennes ; 62 proviennent des collections du Mucem et 15 ont été spécialement conçues pour l’exposition et produites par le musée.


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vendredi 9 juin : Sortie à ARLES, un voyage dans le temps

Visites du Musée d’Arles-Antique et de deux Fondations d’art contemporain
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Sortie à ARLES, un voyage dans le temps

Musée départemental Arles Antique Fondation Van Gogh Fondation Lee Ufan


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samedi 10 juin : Exposition Max Ernst Hôtel de Caumont - Visite du Camp des Milles

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Exposition Max Ernst Hôtel de Caumont - Visite du Camp des Milles

Matin Rendez-vous à 10 h15 Hôtel de Caumont - Exposition "Marx Ernst, mondes magiques, mondes libérés"  Max Ernst (1891-1976) est certainement l’un des artistes majeurs de l’entre-guerres et du surréalisme en particulier. Il s’intéresse tout d’abord au mouvement dada.  Une exposition à Cologne en avril 1920 déchaîne l’indignation : elle est fermée par la police pour trouble à l’ordre public... L’année suivante, son exposition parisienne provoque l’enthousiasme du futur groupe surréaliste dont André Breton et Paul Eluard, groupe qu’il quittera en 1938, refusant de se plier aux injonctions d’André Breton qui veut le convertir au trotskisme et le séparer de Paul Eluard...De nombreux artistes, peintres, écrivains ou poètes : Robert Delaunay, Paul Klee, Joan Miro , Alberto Giacometti, Marcel Duchamp, Louis Aragon, Charles Henri Ford accompagnent la vie de Max Ernst..Dès le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, en septembre 1939, il est arrêté comme "étranger ennemi" et interné dans le Camp des Milles... Avec l'aide du journaliste Varian FRY, fondateur du Comité américain de secours à Marseille en Août 1940, il réussit à quitter le pays en compagnie de Peggy Guggenheim pour les Etats-Unis. Après-midi 15h : Visite du Camp des Milles   Ouvert en septembre 1939 au sein d’une tuilerie située entre Aix-en-Provence et Marseille, le camp des Milles connut un peu plus de trois ans d’activité et vit passer plus de 10 000 internés originaires de 38 pays, La particularité du Camp des Milles est la forte proportion d’intellectuels et d’artistes internés. Toutes les disciplines sont concernées que ce soient :- la peinture et le dessin avec Max Ernst, Hans Bellmer Gustav Ehrlich, la littérature avec des écrivains , poètes, traducteurs ou critiques : Lion Feuchtwanger, Friedrich Wolf,  la musique avec le pianiste et compositeur Erich Itor Kahn, le chef d’orchestre Adolf Siebert, les chanteurs Ernst Mosbacher, Joseph Schmidt,  le théâtre avec des comédiens, chansonniers, auteurs dramatiques et metteurs en scène comme Friedrich Schramm et Max Schlesinger , la sculpture avec Peter Lipman-Wulf.  A leur côté, sont aussi présents des architectes, des professeurs d’Université, des prix Nobel avec Otto Meyerhof, prix Nobel de médecine en 1922, Thadeus Reichstein, prix Nobel en 1950 pour son invention de la cortisone, des médecins ,des avocats ou journalistes mais aussi des députés ou hommes politiques allemands, autrichiens ou italiens,


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lundi 12 juin : BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

commentée par Francoise Dallemagne , co-commissaire de l'exposition
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BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

Gabi Jimenez, Caravanes sous deux cyprès, 2001. Huile sur toile © Gabi Jimenez, photo : Mucem / Marianne Kuhn          En langue romani, barvalo signifie "riche" et, par extension, "fier". C'est le titre de cette nouvelle exposition, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.     Cette exposition a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents.     La première section met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, sont apparues et se perpétuent. Elle traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.     La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo !     L’exposition réunit 200 œuvres et documents (imprimés, vidéo et sonores) issus de collections publiques et privées françaises et européennes ; 62 proviennent des collections du Mucem et 15 ont été spécialement conçues pour l’exposition et produites par le musée.


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mardi 13 juin : « Trésors coupables, pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen »

Visite commentée au Musée d'Histoire de Marseille
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« Trésors coupables, pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen »

Le trafic illicite des biens culturels et plus particulièrement les biens archéologiques alimente une économie criminelle correspondant au troisième trafic mondial après celui de la drogue et des armes. Destructions spectaculaires de sites, pillages, fouilles clandestines, vols... frappent intensément certaines régions du monde touchées par les conflits armés. La France, aussi bien en mer qu’à terre, n’est pas épargnée par ce trafic qui dépasse le cercle des professionnels du banditisme ou des bandes organisées. Ces "fouilles" sauvages sont le fait de pilleurs amateurs ou de "chasseurs de trésor" qui se constituent des collections personnelles illégales pouvant générer des revenus non négligeables. Dans un but de sensibilisation du plus grand nombre, la Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Service régional de l’archéologie) et le Musée d’Histoire de Marseille ont conçu cette exposition afin d'expliquer ce phénomène d’ampleur au plan régional et mondial, en le confrontant aux méthodes scientifiques de l’archéologie.


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jeudi 15 juin : Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Visite-focus animée par Régis Bernard, Ami du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Un des fils rouges de Connectivités nous raconte comment, au XVIème siècle, la Méditerranée - « cœur vivant de la civilisation occidentale » pour Fernand Braudel – s’ouvre au monde entier et engendre ainsi ce que les historiens considèrent aujourd’hui comme la première mondialisation.Les acteurs en furent nombreux : navigateurs, conquistadors, marchands... Mais aussi missionnaires - catholiques dans un premier temps – et, parmi eux, plus particulièrement les Jésuites.Notre visite s’intéressera aux moments de l’exposition qui évoquent le rôle majeur que joua la Compagnie de Jésus dans la construction de la modernité.


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jeudi 15 juin : De la Chine à l'Europe, histoire de la porcelaine

Visite d'un atelier de céramistes "Atelier Degrés Céramique"
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De la Chine à l'Europe, histoire de la porcelaine

Nous serons accueillis dans ce lieu où travaillent trois céramistes dans des domaines et des styles différents : * Elodie Cartier-Millon, spécialisée dans les objets du thé (porcelaine et grès), * Antoine Pachoud, spécialisé dans les vases et luminaires, associations de formes géométriques (grès et faïence), * Lina Dornhofer, sculptures luminaires (grès et porcelaine). Cette visite d'atelier sera suivie d'une conférence animée par Sylvie HENRIONNET sur l'histoire de la céramique et la découverte de la fabrication de la porcelaine en Occident. Il fut un temps où les monarques européens rêvaient tous de posséder le secret de fabrication de la porcelaine de Chine, appelée l'or blanc, l'une des formes d'art les plus appréciées et les plus onéreuses, il y a trois siècles. Depuis Jingdezhen, en Chine, le berceau historiqu de cette matière précieuse où sa fabrication commença au VIIème siècle. Puis à Meissen, en Saxe, où en 1708, un jeune alchimiste talentueux, Johann Böttger, découvrit la formule tant espérée... De nombreuses photographies prises au cours de voyages effectués par notre conférencière, illustreront cette présentation. La visite s'achèvera par un moment d'échanges autour de l'incroyable richesse gustative de grands crus de thé.


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jeudi 15 juin : Lectures gourmandes : "Les Yeux de Sophie"

Yojo Moyes
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Lectures gourmandes : "Les Yeux de Sophie"

Paris, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille alors que son mari part pour le front. Quand la ville tombe entre les mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel où réside la Wehrmacht. À l’instant où le nouveau commandant découvre le portrait  qu’Édouard a fait de sa femme, cette image l’obsède. Une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision. Un siècle plus tard, à Londres, Liv Halston reçoit ce portrait en cadeau de la part de son mari avant de recueillir son dernier soupir. Sa vie est bouleversée de plus belle lorsqu’une rencontre fortuite lui permet de découvrir la véritable histoire de ce tableau.  


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vendredi 16 juin : Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

L’exposition Connectivités présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes. Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.


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vendredi 16 juin : De la Chine à l'Europe, histoire de la porcelaine

Visite d'un atelier de céramistes "Atelier Degrés Céramique"
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De la Chine à l'Europe, histoire de la porcelaine

Nous serons accueillis dans ce lieu où travaillent trois céramistes dans des domaines et des styles différents : * Elodie Cartier-Millon, spécialisée dans les objets du thé (porcelaine et grès), * Antoine Pachoud, spécialisé dans les vases et luminaires, associations de formes géométriques (grès et faïence), * Lina Dornhofer, sculptures luminaires (grès et porcelaine). Cette visite d'atelier sera suivie d'une conférence animée par Sylvie HENRIONNET sur l'histoire de la céramique et la découverte de la fabrication de la porcelaine en Occident. Il fut un temps où les monarques européens rêvaient tous de posséder le secret de fabrication de la porcelaine de Chine, appelée l'or blanc, l'une des formes d'art les plus appréciées et les plus onéreuses, il y a trois siècles. Depuis Jingdezhen, en Chine, le berceau historiqu de cette matière précieuse où sa fabrication commença au VIIème siècle. Puis à Meissen, en Saxe, où en 1708, un jeune alchimiste talentueux, Johann Böttger, découvrit la formule tant espérée... De nombreuses photographies prises au cours de voyages effectués par notre conférencière, illustreront cette présentation. La visite s'achèvera par un moment d'échanges autour de l'incroyable richesse gustative de grands crus de thé.


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samedi 17 juin : BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

commentée par Jonah Steinberg, co-commissaire de l'exposition
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BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

Gabi Jimenez, Caravanes sous deux cyprès, 2001. Huile sur toile © Gabi Jimenez, photo : Mucem / Marianne Kuhn          En langue romani, barvalo signifie "riche" et, par extension, "fier". C'est le titre de cette nouvelle exposition, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.     Cette exposition a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents.     La première section met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, sont apparues et se perpétuent. Elle traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.     La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo !     L’exposition réunit 200 œuvres et documents (imprimés, vidéo et sonores) issus de collections publiques et privées françaises et européennes ; 62 proviennent des collections du Mucem et 15 ont été spécialement conçues pour l’exposition et produites par le musée.


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lundi 19 juin : BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

commentée par Jonah Steinberg, co-commissaire de l'exposition
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BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

Gabi Jimenez, Caravanes sous deux cyprès, 2001. Huile sur toile © Gabi Jimenez, photo : Mucem / Marianne Kuhn          En langue romani, barvalo signifie "riche" et, par extension, "fier". C'est le titre de cette nouvelle exposition, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.     Cette exposition a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents.     La première section met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, sont apparues et se perpétuent. Elle traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.     La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo !     L’exposition réunit 200 œuvres et documents (imprimés, vidéo et sonores) issus de collections publiques et privées françaises et européennes ; 62 proviennent des collections du Mucem et 15 ont été spécialement conçues pour l’exposition et produites par le musée.


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jeudi 29 juin : Une journée dans le Var

Commanderie de Peyrassol - Abbaye du Thoronet
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Une journée dans le Var

MATIN : COMMANDERIE DE PEYRASSOL : LA COLLECTION DE PHILIPPE AUSTRUY Les vignes et les sous-bois L’art contemporain cultive des paysages extraordinaires qui suscitent l’émerveillement chez ceux qui les sillonnent. Dialogue unique entre art et nature, la scénographie du parc de sculptures a été repensée avec la complicité de la paysagiste Gaële Bazennerye pour une déambulation plus lisible dans la profusion des oeuvres, et notamment pour certaines conçues in situ comme le Cylindre incrusté aux couleurs (2016-2017) de Daniel Buren, Hommage à Lou (2011) de Bertrand Lavier, ou Socle de la réalité (2008-2009) de Jean-Pierre Raynaud. Des clairières intimistes, exclusivement ponctuées de végétaux méditerranéens, ont été créées pour proposer des vues dégagées. Des perspectives ont été percées pour un réagencement qui valorise chaque pièce et offre un parcours mieux balisé au milieu de près de 80 créations signées Ugo Rondinone, César, Ben, Lee Ufan, Dan Graham, Antony Gormley, Joana Vasconcelos, Gisela Colon, Jean Tinguely, Antoni Tàpies, Anne et Patrick Poirier, Bernar Venet, Wim Delvoye, Carsten Höller, Gloria Friedmann, Sislej Xhafa… Une expérience muséale unique Depuis 2016, les œuvres les plus délicates de la Collection profitent d’un formidable écrin de béton et d’acier Corten dessiné au cœur des vignes par l’architecte Charles Berthier. Entité artistique à part entière, baigné par un puits de lumière, cet espace de 800 m2 accueille à son ouverture des sculptures qui ne peuvent trouver leur place en plein air en raison des intempéries. En 2021, afin de varier le type d’œuvres présentées et offrir une expérience enrichie aux visiteurs, Philippe Austruy fait le choix d’ajouter des cimaises à cet espace épuré. Cette subtile transformation autorise désormais des installations murales et des accrochages avec de la peinture ou de la photographie, des pans jusqu’alors peu, voire pas exposés de la remarquable Collection Philippe Austruy.Pièce maîtresse de cette nouvelle scénographie : l’installation Environnement (1968) de Jean-Pierre Raynaud, présentée telle qu’elle le fut à son origine dans l’appartement de Jean-Marie Rossi, dans les années 1960. La quinzaine de panneaux qui constituent l’œuvre a été démontée, réorganisée, et dévoile, pour la première fois, une reconstitution historique du salon du grand antiquaire parisien.             APRES-MIDI : Abbaye du Thoronet Une visite prévue il y a quelques mois en écho à la lecture du roman de Fernand Pouillon «Les pierres sauvages» version romancée de l’édification de cette abbaye, remarquable exemple et repère architectural incontournable de l’architecture cistercienne.Au début du XIIe siècle,l’ordre cistercien, issu de renouveau monastique voulu par Robert de Molesmes, abbé de Citeaux, contribue à répandre un type de construction qui lui est propre et dont le modèle est celui qu’a préconisé un de ses membres les plus éminents : Saint Bernard, abbé cistercien de Clairvaux. Ce dernier formule une doctrine du rapport de l’art avec le salut qui se traduira dans l’architecture des monastères par plus de simplicité en opposition aux Clunisiens à qui il reproche un art peu austère, incompatible avec la foi chrétienne...


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samedi 1 juillet : Balade littéraire et maritime

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Balade littéraire et maritime

Vous rêvez d'un moment d'évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d'auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons.... Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Youcenar, Simone de Beauvoir...) est ponctuée d'un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l'embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectf des Bibliothécaires et Intervants en Action Culturelle.  Le rendez-vous est fixé à 17h30 pour un départ du bateau à 18h, à noter que cet horaire est susceptible d'être modifié par la Compagnie ICARD qui assure également le transport des touristes en période estivale ; vous serez bien évidemment informés en son temps de toutes les modifications concernant les horaires. Le bateau Hélios est accessible aux personnes à mobilité réduite. La durée de la balade est de 1h30 à 2h.


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mercredi 5 juillet : Connectivités

commentée par Myriame Morel, commissaire de l'exposition, historienne de l'art
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Connectivités

La partie "Connectivités" de la Galerie de la Méditerranée ouverte depuis 2017 va faire peau neuve sous peu. Venez une dernière fois la visiter commentée par sa conservatrice, Myriame Morel."Connectivités" raconte une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne sont alors les points stratégiques de pouvoir et d'échanges dans une Méditerranée qui voit naître la modernité entre grands empires et globalisation.Prenant pour socle de réflexion La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, l'exposition propose de suivre les pas de l'historien Fernand Braudel et d'aborder cette Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles non pas comme un objet d'étude aux bornes chronologiques strictes, mais comme un personnage dont il s'agirait de raconter l'histoire en l'inscrivant dans la longue durée, allant jusqu'à l'interroger dans la période contemporaine.Invitant les visiteurs à un saut dans le temps, cette histoire urbaine est également abordée aujourd'hui, à travers l'évolution de territoires portuaires contemporains : les mégapoles d'Istanbul et du Caire et les métropoles de Marseille et de Casablanca. Il s'agit en effet d'aborder la ville en développement comme le lieu vers lequel convergent et s'intensifient les flux, les connexions, les échanges, et donc, le pouvoir.


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jeudi 6 juillet : Visioconférence par Jonah Steinberg, co-commissaire de l'exposition Barvalo

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Visioconférence par Jonah Steinberg, co-commissaire de l'exposition Barvalo

L’exposition « d’été » 2023 « BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs … » unique dans sa conception a fait appel à un comité d’experts de quatorze personnes d’origine romani et non romani, de nationalités et de profils différents, deux commissaires associés et trois co-commissaires. Elle a suscité un grand engouement lors de son inauguration début mai puis lors des visites commentées que ont permis de suivre les commissaires de l’exposition.  


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mercredi 12 juillet : Les Maternités de A à Z

commentée par sa commissaire, Caroline CHENU
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Les Maternités de A à Z

     La maternité est un thème universel et originel. Nul besoin d’être mère pour en avoir une de référence, de différents caractères, de la Madre en madone à la daronne adorée.     Comment une langue maternelle traduit-elle le désir et le choix de devenir mère, ou pas ? Par quels termes et quelles œuvres dire l’absence de choix de n’être mère, exprimer l’infertilité, le renoncement, ou l’impensé, la perte d’un enfant ? La maternité évoque encore les figures de la belle-mère, la grand-mère, la mère absente, la mater dolorosa, la mère courage, la mère indigne, la mère nourricière.     Entre le mystère de l’incarnation, le miracle de la naissance et la matérialité mouvante des muqueuses, l’exposition épèle les maternités dans leur pluralité, à partir des collections exclusives du Mucem. Que racontent aujourd’hui ces objets des représentations populaires et de la société qui les a produits ? Que montrent ces maternités des statuts, des voix et des ventres des femmes ?


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vendredi 1 septembre : Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Visite-focus animée par Régis Bernard, Ami du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

     L’exposition Connectivités va finir le 11 septembre. Venez profiter de cette dernière opportunitépour découvrir le rôle des Jésuites dans la mondalisation de ma Méditerrané.     Un des fils rouges de Connectivités nous raconte comment, au XVIème siècle, la Méditerranée - « cœur vivant de la civilisation occidentale » pour Fernand Braudel – s’ouvre au monde entier et engendre ainsi ce que les historiens considèrent aujourd’hui comme la première mondialisation.Les acteurs en furent nombreux : navigateurs, conquistadors, marchands... Mais aussi missionnaires - catholiques dans un premier temps – et, parmi eux, plus particulièrement les Jésuites.     Notre visite s’intéressera aux moments de l’exposition qui évoquent le rôle majeur que joua laCompagnie de Jésus dans la construction de la modernité.


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lundi 4 septembre : Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

     L’exposition Connectivités va finir le 11 septembre. Venez profiter de cette dernière opportunité pour découvrir Venise, la Méditerranéenne, commentée par notre Amie Adeline Joly, historienne.      Cette exposition présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de  pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes.     Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.


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mardi 5 septembre : Baya, une héroïne algérienne de l’Art moderne

Baya

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Baya, une héroïne algérienne de l’Art moderne

Les Musées de la Ville de Marseille et l’Institut du monde arabe s’associent pour présenter l’exposition événement "Baya. Une héroïne algérienne de l'art moderne".Constituée de plus d’une centaine d’oeuvres, l’exposition revient sur l’ensemble de la trajectoire artistique de Baya et permet aux publics de découvrir l’ensemble des facettes de la production de cette figure singulière de l’art du XXe siècle en Méditerranée - entre peinture, dessin et céramique – ainsi que l’extraordinaire qualité de ses recherches. Un ensemble particulièrement riche d’archives inédites est associé au parcours de visite et notamment le fonds privé Baya – lettres, documents de la main de l’artiste, articles de presse - déposé aux archives nationales d’Outre-Mer à Aix-en-Provence et que l’historienne Anissa Bouayed, commissaire de l’exposition, a consulté en 2017.


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vendredi 8 septembre : Connectivités : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem
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Connectivités : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

*Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem L'exposition "Connectivités" se termine le 11 septembre, venez profiter de cette dernière Lecture historique de la Méditerranée commentée par nos Amis. L'exposition Connectivités propose, en suivant l'approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d'influence: l'empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l'empire des Hasbourg (Séville, Lisbonne et Gênes). Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d'autres routes maritimes s'ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibre et de nouveaux pouvoirs. 


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mardi 12 septembre : Visite de la Villa Santa-Lucia

Villa_Lucia

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Visite de la Villa Santa-Lucia

L’architecture des rocailles a été introduite à Marseille à la suite de l’invention du ciment par des artisans en majorité italiens, souvent immigrés à la fin du 19ème, début 20ème siècle. C’est un art essentiellement populaire même si l’art des rocailles remonte à la grande période de la renaissance italienne d’inspiration plus savante. Inscrite au titre des monuments historiques, la villa Santa-Lucia et son vaste jardin présentent un ensemble d’architectures et de décors en rocailles remarquables du XIXe siècle. Grottes, cascades, serre, belvédère, galerie, crèche, château fort, salles de fraîcheur avec fresques… La visite commentée sera guidée par l’un des membres de la famille Renard, propriétaire de la villa.    


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mercredi 13 septembre - vendredi 15 septembre : Voyage dans les Alpes

Saint-Veran

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Voyage dans les Alpes

Un voyage de la fin de l’été qui est consacré au patrimoine muséographique, architectural, vernaculaire et un peu exotique des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence. Des visites de musées sont au programme : Musée Muséum départemental de Gap et Musée de la Vallée à Barcelonnette, tous les deux Musées de France, mais également avec le petit musée de Saint-Véran, « Le Soum » qui raconte la ruralité dans un village de haute montagne du Queyras. Le patrimoine architectural visité est principalement militaire, celui de Vauban, classé au patrimoine mondial par l’UNESCO : les places fortes de Mont-Dauphin et de Briançon, construites pour défendre la frontière piémontaise. Nous parcourrons également le village de Saint-Véran, riche de patrimoine rural qui a résisté au temps. Nous terminerons par la visite de la petite ville de Barcelonnette et de son patrimoine    


visite

mercredi 13 septembre : Les Maternités de A à Z

commentée par sa commissaire, Caroline CHENU
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Les Maternités de A à Z

     La maternité est un thème universel et originel. Nul besoin d’être mère pour en avoir une de référence, de différents caractères, de la Madre en madone à la daronne adorée.     Comment une langue maternelle traduit-elle le désir et le choix de devenir mère, ou pas ? Par quels termes et quelles œuvres dire l’absence de choix de n’être mère, exprimer l’infertilité, le renoncement, ou l’impensé, la perte d’un enfant ? La maternité évoque encore les figures de la belle-mère, la grand-mère, la mère absente, la mater dolorosa, la mère courage, la mère indigne, la mère nourricière.     Entre le mystère de l’incarnation, le miracle de la naissance et la matérialité mouvante des muqueuses, l’exposition épèle les maternités dans leur pluralité, à partir des collections exclusives du Mucem. Que racontent aujourd’hui ces objets des représentations populaires et de la société qui les a produits ? Que montrent ces maternités des statuts, des voix et des ventres des femmes ?


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lundi 18 septembre : Visite Fashion Folklore

commentée par Marie-Charlotte CALAFAT commissaire de l'exposition
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Visite Fashion Folklore

 Robe Larantuka, Franck Sorbi 2008      Chemise d’homme. Mezekövesd, Hongrie, début du XXème siècle.         Capeline. Nice, XIXème siècle ©Mucem_Marianne_Kuhn                      Broderies matyó. Muséum national d’histoire naturelle, Marseille.            Paille, soie, velours. Mucem    Qu’y a-t-il de commun entre une coiffe tyrolienne et un chapeau Chanel ? Entre une blouse traditionnelle roumaine et un ensemble d’Yves Saint Laurent ? Ou encore entre une veste de Jean-Paul Gautier et un plastron breton ?     En allant retrouver des correspondances et inspirations oubliées, cette exposition nous rappelle que tout au long du XXe siècle, les créateurs de haute couture n’ont eu de cesse de convoquer les formes et les imaginaires attachés au costume populaire, et plus largement au folklore.      Les collections textiles du Mucem constituent le cœur de l’exposition. Mises en regard avec des pièces de haute couture et de grands créateurs, elles témoignent des continuités qui irriguent l’histoire de la mode comme de la porosité des frontières entre création artistique et culture populaire.      "Fashion Folklore" présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et de collections françaises et étrangères. Les plus grands couturiers et maisons de haute couture sont présents.


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jeudi 21 septembre : Lectures gourmandes : "Avant que le monde ne se ferme"

Alain Mascaro
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Lectures gourmandes : "Avant que le monde ne se ferme"

  Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Né au coeur de la steppe kirghize peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d'un cirque, entouré d'un clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Ce "fils du vent" va traverser la première moitié du "siècle des génocides", devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d'un peuple sans mémoire. Accompagné de Jag, l'homme au violon, de Simon, le médecin philosophe, ou de la mystérieuse Yadia, ex-officier de l'Armée rouge, Anton va voyager dans une Europe où le bruit des bottes écrase tout. Sauf le souffle du vent. A la fois épopée et récit intime, Avant que le monde ne se ferme est un premier roman à l'écriture ample et poétique. Alain Mascaro s'empare du folklore et de la sagesse tziganes comme pour mieux mettre à nu la barbarie du monde.i


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vendredi 22 septembre : Citadelle de Marseille

Visite du Fort Saint Nicolas
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Citadelle de Marseille

Situé en plein cœur de Marseille, le Fort d‘Entrecasteaux, aussi connu sous le nom de « Fort Saint-Nicolas », ouvre ses portes au public. C’est en 1660 que Louis XIV ordonne la construction du fort, à l’entrée du Vieux-Port. S’il a vocation à protéger la ville de l’extérieur, les canons pointés sur la ville témoignent de sa vocation première : soumettre à l’allégeance royale les élans révolutionnaires marseillais d’alors.Symbole de l’autorité royale, le Fort Saint-Nicolas sera partiellement démonté par les citoyens à la Révolution, et ses pierres employées à la construction du quartier du Panier. Le futur empereur Napoléon conscient de son potentiel défensif stratégique, plaidera pour sa reconstruction. À la fin du 19ème siècle, Napoléon III, qui s’investit dans l’évolution de l’urbanisme à Marseille, décide d’accompagner le déploiement des activités de la ville sur la rive nord du Vieux-Port et perce d’un grand boulevard le Fort Saint-Nicolas, dont les deux parties prendront par la suite le nom de navigateurs français : la partie haute du Fort prend désormais le nom de Fort d’Entrecasteaux. Le Fort d’Entrecasteaux restera militaire jusqu’en 2011, date à laquelle l’armée française, qui n’en a plus l’usage, le cède finalement à la Ville de Marseille. Pendant 20 ans, à l’initiative du Ministère de la Défense, puis avec le soutien de la Ville de Marseille, des premiers travaux de restauration sont menés par des personnes en situation de fragilité via les chantiers d’insertion d’ACTA VISTA, qui permettent à des personnes en situation de précarité sociale et économique de trouver un emploi et suivre une formation qualifiante aux métiers du bâti ancien.


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vendredi 22 septembre : Visite de "Au Salon des Arts Ménagers"

commenté par Marie-Charlotte Calafat, commissaire de l'exposition
Robot ménager Legumex SiVousEtiezEnfants

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Visite de "Au Salon des Arts Ménagers"

Si Vous Etiez Enfant, J Marquis, Magnum 1954 ©Archives nationales Adagp Paris 2023     © Robot ménager Legumex, France vers 1955 © Mucem     « Plateau volant, motolaveur, purée minute », cette triade fait écho à la célèbre Complainte du progrès (Les Arts ménagers) de Boris Vian, diffusée au Salon des arts ménagers de 1956, et dans laquelle le poète énumère avec humour les appareils plus ou moins fantaisistes qui envahissent le quotidien. Ces objets qui ont véritablement figuré au Salon incarnent l’esprit d’invention et de modernité qui en ont fait sa marque de fabrique. À la croisée des sciences, de l’industrie et de l’esthétique, et au-delà de l’événement commercial, c’est bien une forme de révolution sociale que le Salon a instaurée entre 1923 et 1983.     Pendant soixante ans, le Salon des arts ménagers a accueilli des millions de curieux venus découvrir les nouveautés en termes d’équipement domestique, d’habitat, d’organisation et de confort du foyer. Dès son origine, les innovations présentées sont photographiées dans un but documentaire et publicitaire : des dizaines de milliers de clichés ont ainsi été produits. La société entière défile au Salon, pour se montrer, pour présenter, pour revendiquer aussi, comme la suffragette et féministe Louise Weiss en 1936, pour que soit accordé le droit de vote aux femmes.     Grande fête populaire et spectacle de la consommation, le Salon des arts ménagers nous invite à une réflexion sur l’avenir de nos sociétés contemporaines.     Cette exposition présente des photographies originales issues des fonds des Archives nationales. Ces tirages dialoguent avec des objets des collections du Mucem exposés au Salon par le musée national des Arts et Traditions populaires, entre 1951 et 1959. Ce décalage entre modernité et tradition illustre une époque où les intérieurs domestiques se transforment face au progrès.     Cette exposition est une adaptation de l’exposition éponyme organisée par les Archives nationales en 2022.


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samedi 23 septembre : Une journée à l'Isle-sur-la-Sorgue

Visite de la Filaventure Manufacture textiles - Villa Datris "Mouvement et Lumière"
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Une journée à l'Isle-sur-la-Sorgue

 10h  Visite de la Filaventure Manufacture textiles Brun de Vian Tiran  L'Isle-sur-la-Sorgue est une ville historiquement marquée par le travail de la laine et de la soie. Elle a su tirer profit de toutes ses ressources naturelles (l'eau et sa force motrice, la laine, le charbon, la garance, l'huile d'olive...) que ses habitants ont exploités pour développer des outils industriels en se dotant de roues à aubes -jusqu'à 66 en activité !, de moulins à foulon, de machines à filer, plus tard de métiers à tisser mécaniques. C'est au coeur de cet environnement favorable qu'en 1808, un duo formé par un beau-père (Charles Tiran) et son gendre (Laurent Vian) installe un moulin à paroir sur les bords de la Sorgue, en vue de fouler les draps de laine et des couvertures. En 1886, le mariage de la petite fille Vian avec Emile Brun complète le nom actuel de la Manufacture, qui devient alors Brun de Vian-Tiran. En 1900, cinq manufactures intégrées et de nombreux ateliers plus spécialisés produisent encore à l'Isle-sur-Sorgue des couvertures de laine, des tapis d'Avignon, des draps pour l'habillement et des tissus techniques pour les papeteries. Encore cent ans plus tard, seule Brun de Vian Tiran continue son activité, pour laquelle 8 générations se sont succédées de manière ininterrompue, perpétuant cette manufacture unique en France.  14h  Villa Datris Visite de l'exposition "Mouvement et lumière"  En 2023, la Fondation Villa Datris présente Mouvement et Lumière #2, une exposition hypnotique et lumineuse à travers une sélection d'oeuvres d'art cinétique du mouvement originel des années 50 tout en s'ouvrant à de nouvelles générations d'artistes. L'accent est également mis sur l'utilisation de la lumière -naturelle ou artificielle- dans la réalisation des 81 oeuvres exposées et conçues par 60 artistes français et internationaux, émergents ou historiques. Nous effectuerons un parcours thématique à travers les différents espaces de la Villa depuis les mobiles d'Alexander Calder ou de Xavier Veilhan animés par les courants d'air aux oeuvres miroirs de Haegue Yang, Jeppe Hein.. dont les jeux de reflets troublent notre perception de la réalité pour mieux la révéler. Nous pourrons découvrir des oeuvres de Philippe Decrauzat, Miguel Chevalier.. crées sur des jeux de lumière cinétiques ainsi que celles de Grazia Varisco, Victor Vasarely...où ce sont nous yeux qui sont les moteurs des effets optiques proposés par les artistes dans ce que l'on appelle l'Art Optique ou Op'Art. Nous terminerons avec les hypnoses géométriques avec des oeuvres de Victor Vasarely et Marina Appollonio qui utilisent le contraste entre noir et blanc pour créer des images rémanentes -c'est-à-dire la persistance rétinienne d'une sensation après la disparition de sa cause- qui animent et font vibrer les formes géométriques simples qu'ils utilisent.En complément à ces deux visites nous pourrons également voir la Collégiale Notre-Dame des Anges, principale église catholique de la ville et également un de ses plus beaux monuments, classée monument historique depuis le 4 avril 1911. Elle a connu de nombreuses modifications mais est surtout réputée pour sa riche décoration intérieure du XVIIème siècle qui rappelle celle des églises italiennes et la Place de la Juverie.      


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mardi 26 septembre : Sortie à Arles

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Sortie à Arles

Trésors romains et arlésiens : hôtels particuliers, cryptoportiques, Alyscamps


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jeudi 28 septembre : Visite de "Au Salon des Arts Ménagers"

commenté par Enguerand Lascols, commissaire de l'exposition
Robot ménager Legumex SiVousEtiezEnfants

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Visite de "Au Salon des Arts Ménagers"

Si Vous Etiez Enfant, J Marquis, Magnum 1954 ©Archives nationales Adagp Paris 2023     © Robot ménager Legumex, France vers 1955 © Mucem     « Plateau volant, motolaveur, purée minute », cette triade fait écho à la célèbre Complainte du progrès (Les Arts ménagers) de Boris Vian, diffusée au Salon des arts ménagers de 1956, et dans laquelle le poète énumère avec humour les appareils plus ou moins fantaisistes qui envahissent le quotidien. Ces objets qui ont véritablement figuré au Salon incarnent l’esprit d’invention et de modernité qui en ont fait sa marque de fabrique. À la croisée des sciences, de l’industrie et de l’esthétique, et au-delà de l’événement commercial, c’est bien une forme de révolution sociale que le Salon a instaurée entre 1923 et 1983.     Pendant soixante ans, le Salon des arts ménagers a accueilli des millions de curieux venus découvrir les nouveautés en termes d’équipement domestique, d’habitat, d’organisation et de confort du foyer. Dès son origine, les innovations présentées sont photographiées dans un but documentaire et publicitaire : des dizaines de milliers de clichés ont ainsi été produits. La société entière défile au Salon, pour se montrer, pour présenter, pour revendiquer aussi, comme la suffragette et féministe Louise Weiss en 1936, pour que soit accordé le droit de vote aux femmes.     Grande fête populaire et spectacle de la consommation, le Salon des arts ménagers nous invite à une réflexion sur l’avenir de nos sociétés contemporaines.     Cette exposition présente des photographies originales issues des fonds des Archives nationales. Ces tirages dialoguent avec des objets des collections du Mucem exposés au Salon par le musée national des Arts et Traditions populaires, entre 1951 et 1959. Ce décalage entre modernité et tradition illustre une époque où les intérieurs domestiques se transforment face au progrès.     Cette exposition est une adaptation de l’exposition éponyme organisée par les Archives nationales en 2022.


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samedi 30 septembre : Balade littéraire et maritime

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Balade littéraire et maritime

Vous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons… Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.


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lundi 2 octobre : Visite Fashion Folklore

commentée par Marie-Charlotte CALAFAT commissaire de l'exposition
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Visite Fashion Folklore

 Robe Larantuka, Franck Sorbi 2008      Chemise d’homme. Mezekövesd, Hongrie, début du XXème siècle.         Capeline. Nice, XIXème siècle ©Mucem_Marianne_Kuhn                      Broderies matyó. Muséum national d’histoire naturelle, Marseille.            Paille, soie, velours. Mucem    Qu’y a-t-il de commun entre une coiffe tyrolienne et un chapeau Chanel ? Entre une blouse traditionnelle roumaine et un ensemble d’Yves Saint Laurent ? Ou encore entre une veste de Jean-Paul Gautier et un plastron breton ?     En allant retrouver des correspondances et inspirations oubliées, cette exposition nous rappelle que tout au long du XXe siècle, les créateurs de haute couture n’ont eu de cesse de convoquer les formes et les imaginaires attachés au costume populaire, et plus largement au folklore.      Les collections textiles du Mucem constituent le cœur de l’exposition. Mises en regard avec des pièces de haute couture et de grands créateurs, elles témoignent des continuités qui irriguent l’histoire de la mode comme de la porosité des frontières entre création artistique et culture populaire.      "Fashion Folklore" présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et de collections françaises et étrangères. Les plus grands couturiers et maisons de haute couture sont présents.


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vendredi 6 octobre : Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

L'art de la lumière sous tous ses aspects
PHOTOS IMBER1 PHOTO IMBERT 2 PHOTO IMBERT 4

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Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris.


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vendredi 6 octobre : Conférence UTL : "Mobilité, métissage et communication"

par Camille Faucourt, Conservatrice du Patrimoine au Mucem
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Conférence UTL : "Mobilité, métissage et communication"

Les collections qui ont trait à la mobilité sont variées et recouvrent la diversité des raisons quipoussent l’homme à se mouvoir. Ces déplacements peuvent faire partie intégrante d’un modede vie comme chez les nomades, dont la production matérielle s’adapte à cette caractéristique.Ils peuvent au contraire être très circonscrits, comme dans le tourisme. Le propos de cetteconférence sera de vous démontrer comment ces objets font voyager en pensée et structurentaussi l’inconscient collectif... Partenariat UTL - Les Amis du Mucem


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mardi 10 octobre : Visite des bassins Ouest du port de Marseille-Fos

Port-Ouest

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Visite des bassins Ouest du port de Marseille-Fos

Il s’agit d’un projet très ambitieux d’aménagement du territoire lancé vers 1963, et inauguré en 1968. A l’extension du port à l’Ouest, rendu nécessaire par la saturation des bassins Est (ceux de la Joliette jusqu’à l’Estaque), s’ajoute un projet industriel dans la plaine de la Crau, une ville nouvelle sur les rives de l’étang de Berre, et un renforcement des liaisons dans le sillon Rhodanien…. Objectifs : positionner la France comme porte d’entrée de l’Europe par la Méditerranée, en essayant de contrebalancer les grands ports de la mer du Nord, créer une plate-forme d’industrie lourde sur l’eau (comme à Dunkerque), moderniser la métropole marseillaise (déjà…). Aujourd’hui le port de Marseille-Fos est le premier port Français, mais, avec ses quelques 70 millions de tonnes de trafic annuel, surtout sur les combustibles, il est loin du niveau d’activité d’Anvers, Rotterdam ou Hambourg, respectivement 230, 470 et 140 millions de tonnes. La visite, à partir de Port de Bouc , qui a une histoire industrielle et de construction navale plus ancienne que Fos, consiste à découvrir le golfe de Fos sur la vedette Cisampo, permettant de comprendre la géographie singulière des lieux , de voir l’ampleur des installations portuaires, et l’industrie lourde implantée au début des années 70 , comme ArcelorMittal.


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mardi 10 octobre : Conférence UTL : "Une autre histoire du Monde"

par Camille Faucourt, Conservatrice du Patrimoine au Mucem, co-commissaire de l'exposition
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Conférence UTL : "Une autre histoire du Monde"

la multiplicite des explorations en pirogue (double-N-D979-3-1133-fd-jaune) Cette exposition entend présenter de manière accessible et réflexive une histoire décentrée dumonde du XIIIe au XXIe siècle. Sans prétendre représenter le monde dans sa totalité, ellepropose aux visiteurs d’abandonner la perspective occidentale encore dominante aujourd’hui,afin de privilégier d’autres points de vue en Asie, en Afrique, en Amérique et en Océanie, oùsculptures, peintures, textiles, cartes, objets archéologiques, manuscrits et arts décoratifsdonnent à voir autrement les mondialisations successives. Face au récit européo centré produitpar les empires coloniaux à partir du XVIIe siècle, les souverains, les élites et les artistes desautres continents ont cherché à se réapproprier leur histoire, parfois en s’inspirant despratiques occidentales, pour mettre en scène leur pouvoir ou la résistance anticoloniale. Denouveaux romans nationaux leur permettent aujourd’hui de réécrire leur passé en réinventantleur rapport au monde. Partenariat UTL - Les Amis du Mucem


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jeudi 12 octobre - jeudi 28 février : Une journée à Aix-en-Provence

Fondation "Vasarely avant l'OP", Musée Granet "Naples pour passion, Collection De Vito"
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Une journée à Aix-en-Provence

 10h Visite à la Fondation Vasarely : "Vasarely avant l'OP, une abstraction européene" La Fondation Vasarely poursuit son partenariat avec le Centre Pompidou, Musée national d'art moderne -Centre de création industrielle- pour la 4ème année consécutive, avec l'exposition d'été "Vasarely avant l'OP, une abstraction européenne, 1945-1955". Du 17 juin au 15 octobre 2023, une sélection de 35 oeuvres majeures prêtées par le Musée parisien, le Musée départemental Matisse, le Musée d'art moderne de la ville de Paris, la Fondation Hartung-Bergman, la Fondation Marta Pan, la galerie Denise René et des collections privées seront présentées à Aix-en-Provence, à la Fondation Vasarely pendant 4 mois.  Exposition avec des oeuvres de Agam, Jean-Michel Atlan, André Bloc, Simone Boisecq, Robert Breer, Geneviève Claisse, Jean Dewasne, Jean Deyrolle, César Domela, Etienne Gilioli, Hans Hartung, Auguste Herbin, Robert Jacobsen, Berto Lardera, Alberto Magnelli, Richard Mortensen, Pablo Palazuelo, Marta Pan, Ideo Pantaleoni, Alicia Penalba, Edgar Pillet, Serge Poliakoff, Gérard Schneider, Pierre Soulages, Victor Vasarely et Nicolass Warb. 15h30 Musée Granet : "Naples pour passion, chefs-d'oeuvre de la Collection De Vito" Cette collection de peintures napolitaines du XVIIe siècle est l'une des plus prestigieuses au monde tant par la richesse de son contenu que par la qualité des oeuvres que Giuseppe De Vito (1924-2015) a collectionné tout au long de sa vie, devenant l'un des plus grands spécialistes de l'art napolitain du Seicento.Fidèle à sa tradition d'exposer des collections privées prestigieuses -et souvent inconnues du grand public- le musée Granet poursuit son cycle d'expositions consacrées à l'Italie, après Via Roma et Italia discreta en 2022. Ce sera également l'occasion pour le musée de présenter au public une sélection de ses propres chefs-d'oeuvres de peintures napolitaines présents dans sa collection, Cette exposition nous permettra de (re)découvrir l'effervescence artistique qui se fait jour à Naples au XVIIe siècle à la suite du Caravage et sous diverses influences qui ont imprégné durablement la façon de peindre de nombreux artistes présents dans l'exposition, entre naturalisme, classicisme et baroque. C'est également l'occasion d'aller à la rencontre d'un homme passionné connu du monde entier pour son érudition et son "oeil", introduit dans une première section : Giuseppe De Vito, collectionneur et historien de l'art.  


voyage

samedi 14 octobre - samedi 21 octobre : Voyage en Grèce

Sur les traces d'Alexandre le Grand
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Voyage en Grèce

des antiques Cités-Etats au Royaume de Macédoine : Thessalonique, Philippi, Kalava, île de Thasos, Pella, Virginia, Dion.


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samedi 14 octobre : Paramica barvale, contes fiers

avec Annemarie DINVAUT, Amie du Mucem, conteuse et sociolinguiste
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Paramica barvale, contes fiers

Deux contes en résonance avec l’exposition Barvalo. Une dyschronie, une fantaisie. Et quelques questions, comme : finalement, qui a besoin de qui et de quoi ?


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jeudi 19 octobre : Lectures gourmandes : "Le Coeur cousu"

Carole Martinez
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Lectures gourmandes : "Le Coeur cousu"

  Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises, un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre : le cœur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement... Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels... Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses ou cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie.


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vendredi 27 octobre : Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

L'art de la lumière sous tous ses aspects
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Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»

Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris.


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lundi 6 novembre : Le Grand Mezzé

Visite commentée par Edouard de Laubrie, commissaire de l'exposition
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Le Grand Mezzé

J. Bassano Lazare et le mauvais riche XVIIe Marseille ©Mucem-Marianne    Matériel rituel de la fabrication de bière en Géorgie ©musées du Mans      Cette exposition semi-permanente devrait prendre fin prochainement, et Edouard de Laubrie nous propose une dernière visite du "Grand Mezzé". Cette exposition aborde les traditions grecques et moyen-orientales de l'alimentation dont s'est inspiré le dernier slogan à la mode "manger cinq fruits et légumes par jour", recommandation empruntée au "régime crétois" aussi appelé "diète méditerranéenne". Ce concept a été inscrit en 2010 par l'Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité      L'alimentation méditerranéenne s'est toujours enrichie d'apports extérieurs au cours de l'histoire. Aujourd'hui, se pose la question de la réappropriation en Méditerranée de sa production comme de sa cuisine. Comment définir et préserver une authenticité culinaire, géographique et culturelle, tout en la partageant avec le plus grand nombre ?. Comment protéger un régime alimentaire sans l'empêcher d'évoluer ? Comment rester perméable tout en restant authentique ?. Pour le savoir, l'exposition le "Grand Mezzé" nous mène du champ à l'assiette, et des savoirs-faire culinaires traditionnels de Méditerranée aux chaînes de restaurants mondialisées. A la manière d'un grand repas aux mets et aux saveurs variés, le "Grand Mezzé" présente une sélection de 550 objets et documents patrimoniaux.


conf

mardi 7 novembre : Conférence UTL : "L'histoire des collections"

par Marie-Charlotte Calafat, commissaire de l'exposition et conservatrice du patrimoine, Responsable du département des collections
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Conférence UTL : "L'histoire des collections"

Le Mucem fête ses 10 ans, mais les collections qu'il conserve ont été acquises depuis 1878 parles différents musées dont il a hérité : le musée d'ethnographie du Trocadéro, le musée del'Homme et le musée national des Arts et Traditions populaires. C’est l’histoire de cescollections qui sera racontée ici.   Partenariat UTL - Les Amis du Mucem  


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mardi 14 novembre : Exposition « L’Asie fantasmée »

Fascination de l’exotisme aux XVIIIe et XIXe siècles
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Exposition « L’Asie fantasmée »

Château Borély, Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la mode Visite guidée par Marie-José Linou commissaire de l’exposition Entre pièces d’importation, pastiches et œuvres occidentales marquées par l’esthétique asiatique, l’exposition offre un éclairage à la fois inédit et spectaculaire sur cette thématique omniprésente dans les arts décoratifs des 18e et 19e siècles. Meubles et décors muraux, estampes et peintures, éventails, statuettes en bronze, jade, ivoire, objets de curiosité, pièces d’orfèvrerie, textiles anciens et bien sûr faïences et porcelaines illustreront ces échanges entre l’Asie et la Provence et notamment le formidable engouement pour les Indiennes, tissus indissociables de la tradition vestimentaire provençale.


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lundi 20 novembre : La Reconstruction du Vieux-Port de Marseille - Un Patrimoine du XXème siècle

avec Alexandra Blanc-Vea, guide conférencière.
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La Reconstruction du Vieux-Port de Marseille - Un Patrimoine du XXème siècle

Quartier emblématique de Marseille, le Vieux-Port a vu se dérouler l’histoire de Marseille depuis sa création en l’an 600 avant JC. Cette histoire est faite de prospérité et de croissance mais aussi de drames et de destructions comme ce fut le cas pendant la seconde guerre mondiale. Notre visite se concentrera bien entendu sur cet épisode tragique, à l’origine de la reconstruction du côté nord du Vieux-Port. Notre guide nous aidera à mieux décrypter l’architecture d’après-guerre de Fernand Pouillon tout en abordant les enjeux urbanistiques et politiques qui vont s’entremêler.


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jeudi 23 novembre : Lectures gourmandes : "L'homme sans titre"

Xavier Le Clerc
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Lectures gourmandes : "L'homme sans titre"

  "Si tu étais si attaché à ta carte d'ouvrier, c'est sans doute parce que tu étais un homme sans titre. Toi qui es né dépossédé, de tout titre de propriété comme de citoyenneté, tu n'auras connu que des titres de transport et de résidence. Le titre en latin veut dire l'inscription. Et si tu étais bien inscrit quelque part en tout petit, ce n'était hélas que pour t'effacer. Tu as figuré sur l'interminable liste des hommes à broyer au travail, comme tant d'autres avant toi à malaxer dans les tranchées." En lisant "Misère de la Kabylie", reportage publié par Camus en 1939, Xavier Le Clerc découvre dans quelles conditions de dénuement son père a grandi. L'auteur retrace le parcours de cet homme courageux, si longtemps absent et mutique, arrivé d'Algérie en 1962, embauché comme manoeuvre à la Société métallurgique de Normandie. Ce témoignage captivant est un cri de révolte contre l'injustice et la misère organisée, mais il laisse aussi entendre une voix apaisée qui invite à réfléchir sur les notions d'identité et d'intégration.


voyage

jeudi 23 novembre - dimanche 26 novembre : Voyage à Paris

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Voyage à Paris

Quatre visites d’expositions : « Van-Gogh à Auvers », au Musée d’Orsay. « Nicolas de Staël », au Musée d’art moderne de la ville de Paris. « Notre Dame de Paris, des bâtisseurs au restaurateurs », à la Cité de l’architecture « Le Paris de la modernité (1905-1925) », au Petit Palais. Une visite de réouverture : Le Musée national de la Marine, au palais de Chaillot.


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mercredi 29 novembre : Exposition « L’Asie fantasmée »

Fascination de l’exotisme aux XVIIIe et XIXe siècles
asie

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Exposition « L’Asie fantasmée »

Château Borély, Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la mode Visite guidée par Marie-José Linou commissaire de l’exposition Entre pièces d’importation, pastiches et œuvres occidentales marquées par l’esthétique asiatique, l’exposition offre un éclairage à la fois inédit et spectaculaire sur cette thématique omniprésente dans les arts décoratifs des 18e et 19e siècles. Meubles et décors muraux, estampes et peintures, éventails, statuettes en bronze, jade, ivoire, objets de curiosité, pièces d’orfèvrerie, textiles anciens et bien sûr faïences et porcelaines illustreront ces échanges entre l’Asie et la Provence et notamment le formidable engouement pour les Indiennes, tissus indissociables de la tradition vestimentaire provençale.


visite

vendredi 1 décembre : Hôtel de Caumont Exposition Alphonse Mucha

Visite commentée par Laurent Genest, Diplômé de l'Ecole du Louvre
PHOTO MUCHA CAUMONT PHOTO MUCHA CAUMONT 1

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Hôtel de Caumont Exposition Alphonse Mucha

Organisé en collaboration avec la Fondation Mucha, l'Hôtel de Caumont consacre cette année son exposition d'hiver au grand maître de l'Art Nouveau, Alphonse  Mucha (1860-1939) .Cet artiste prolifique et visionnaire a révolutionné le rapport à l'art de ses contemporains en appliquant son esthétique, si caractéristique, à de multiples domaines comme les affiches, la publicité, la décoration intérieure ou encore le théâtre de la Belle Epoque. Noël 1894, Sarah Bernhard exige avant le Nouvel An, une nouvelle affiche pour Gismonda, Mucha se rend au Théâtre de la Renaissance. La Diva enthousiaste signe immédiatement avec l'artiste un contrat de six ans, lui confiant la création de ses affiches, ses décors et ses costumes. Un format nouveau, presque grandeur nature, une femme à la silhouette éthérée, coiffée de lys et auréolée d'une mosaïque dorée, à mi-chemin entre la sainte byzantine et la muse des Floralies, et surtout, loin des habituelles couleurs criardes, une palette de bleus pastels d'une ineffable douceur. L'Art nouveau est né. Si la célébrité de Mucha, vient tout particulièrement de ses élégantes affiches d'un style très affirmé, cette activité ne doit pas occulter les nombreux  autres aspects de sa production (peintures, sculptures, dessins, projets de décors et objets d'art), ni la part mystique et visionnaire, voire politique de son oeuvre. A travers près de 120 oeuvres provenant de la Fondation Mucha, cette exposition met en lumière toute la splendeur et l'évolution du style Mucha où mysticisme, symbolisme, identité slave et beauté se côtoient.


visite

vendredi 1 décembre : Hôtel de Caumont Exposition Alphonse Mucha

Visite commentée par Laurent Genest, Diplômé de l'Ecole du Louvre
PHOTO MUCHA CAUMONT PHOTO MUCHA CAUMONT 1

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Hôtel de Caumont Exposition Alphonse Mucha

Organisé en collaboration avec la Fondation Mucha, l'Hôtel de Caumont consacre cette année son exposition d'hiver au grand maître de l'Art Nouveau, Alphonse  Mucha (1860-1939) .Cet artiste prolifique et visionnaire a révolutionné le rapport à l'art de ses contemporains en appliquant son esthétique, si caractéristique, à de multiples domaines comme les affiches, la publicité, la décoration intérieure ou encore le théâtre de la Belle Epoque. Noël 1894, Sarah Bernhard exige avant le Nouvel An, une nouvelle affiche pour Gismonda, Mucha se rend au Théâtre de la Renaissance. La Diva enthousiaste signe immédiatement avec l'artiste un contrat de six ans, lui confiant la création de ses affiches, ses décors et ses costumes. Un format nouveau, presque grandeur nature, une femme à la silhouette éthérée, coiffée de lys et auréolée d'une mosaïque dorée, à mi-chemin entre la sainte byzantine et la muse des Floralies, et surtout, loin des habituelles couleurs criardes, une palette de bleus pastels d'une ineffable douceur. L'Art nouveau est né. Si la célébrité de Mucha, vient tout particulièrement de ses élégantes affiches d'un style très affirmé, cette activité ne doit pas occulter les nombreux  autres aspects de sa production (peintures, sculptures, dessins, projets de décors et objets d'art), ni la part mystique et visionnaire, voire politique de son oeuvre. A travers près de 120 oeuvres provenant de la Fondation Mucha, cette exposition met en lumière toute la splendeur et l'évolution du style Mucha où mysticisme, symbolisme, identité slave et beauté se côtoient.


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mardi 5 décembre : Conférence UTL : Présentation de l’exposition « René Perrot (1912-1979) – Mon pauvre coeur est un hibou »

par Raphaël Bories, Conservateur du patrimoine, co-commissaire de l’exposition.
René Perrot

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Conférence UTL : Présentation de l’exposition « René Perrot (1912-1979) – Mon pauvre coeur est un hibou »

René Perrot, La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; photo : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux René Perrot (1912-1979), artiste-ethnographe dans les campagnes françaises puis peintre-cartonnier pour la tapisserie, a représenté le monde, celui des hommes et celui de la nature, avec une exceptionnelle sensibilité et une profonde humanité. Cette exposition propose de retracer l’originalité de son parcours artistique.   Partenariat UTL - Les Amis du Mucem


visite

mercredi 6 décembre : Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

commentée par Raphaël Bories et Marie Charlotte Calafat, commissaires de l'exposition
Faisan dore-Tapisserie dAubusson La_Chant_Auvergne

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Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxFaisan doré-Tapisserie d'Aubusson xxxxxxxxxxxxxxxxx La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxphoto : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux      Cette exposition propose de redécouvrir l’étendue, la richesse et la sensibilité du travail de René Perrot (1912-1979). Près de quatre-cents de ses peintures et gravures sont conservées au Mucem. Profondément pacifiste, sa production est marquée par l’histoire de son temps.      René Perrot a été un artiste prolifique, expérimentant sans cesse de nouveaux styles et de nouvelles techniques. Il est particulièrement connu pour ses tapisseries, fruit de commandes publiques destinées à orner bâtiments officiels, ministères ...     Antimilitariste convaincu, il dénonce l’absurdité de la guerre à laquelle il participe dans des gravures. Après la défaite française, il enquête pour le musée des Arts et Traditions populaires, portant un regard artistique sur les campagnes françaises. Cette protection du musée lui évite d’être trop inquiété par le régime de Vichy.      Après cette expérience sur le terrain, il consacre l’essentiel de son travail à la tapisserie et à l’enseignement. René Perrot est profondément attaché à la nature et aux animaux, qui finissent par remplacer presque complètement dans sa production artistique les humains qui peut-être l’ont déçu. Il réalise plus de quatre cents cartons de tapisseries à partir desquels sont exécutées des tapisseries par les Manufactures de Felletin, d’Aubusson ou des Gobelins.


sortie

jeudi 7 décembre : Théâtre de La Criée « AMORE »

Amore

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Théâtre de La Criée « AMORE »

L’amour,toujours l’amour.L’auteur et metteur en scène Pippo Delbono le cherche, l’attend, l’espère, le pleure dans une saudade teintée de fado, de danse et de poésie subtile.


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vendredi 15 décembre : Une journée en Avignon

Palais des Papes Exposition Eva Jospin - Musée des Arts Décoratifs Louis Vouland Louis
JOSPIN 1 MUSEE LOUISVOULAND

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Une journée en Avignon

10h Palais des Papes Exposition Eva Jospin. L'exposition "Palazzo" d'Eva Jospin propose un ensemble d'oeuvres créées ou sélectionnées pour construire un dialogue avec l'architecture du Palais des Papes. Elle propose un parcours au fil des espaces du monument qui construit une "déambulation imaginaire" dans le dédale labyrinthique du Palazzo pontifical. Habilement construit, le parcours débute avec des oeuvres de dimensions modestes. Puis, à mesure que l'on progresse dans la visite du Palais elles deviennent de plus en plus imposantes, jusqu'à la monumentale installation finale qui se développe dans la Grande Chapelle. De la grotte baroque aux espaces théâtraux en passant par des paysages brodés ou suggérés, Eva Jospin propose une suite d'"oeuvres-lieux fictionnelles" qui, dit-elle "accorde une grande place aux récits qui ne seront jamais faits". 14h30 Musée des Arts Décoratifs du XVIIIeme siècle Louis Vouland "Maison du XVIIIème siècle" au coeur d'Avignon, cette demeure de collectionneur nous invite à découvrir un certain goût français avec son mobilier estampillé Migeon, Ellaume ou Tuart, son rare ensemble de faïences et de porcelaines, ses tapisseries, son horlogerie, ses pièces de lustrerie et d'ofèvrerie. Peintures et dessins issus des collections permanentes dialoguent avec des oeuvres d'autres collections ou des oeuvres modernes ou contemporaines


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dimanche 17 décembre : Théâtre de La Criée « Diari d’Amore »

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Théâtre de La Criée « Diari d’Amore »

Deux comédies de Natalia Ginzburg          Mise en scène Nanni Moretti Peu connue en France, Natalia Ginzburg est une figure importante de la littérature italienne du vingtième siècle. Les deux pièces qui ont été choisies nous racontent des histoires de petits groupes familiaux disharmonieux, des hommes et des femmes qui vivent dans une forme d’indifférence aux autres et à eux-mêmes. Comédie ou tragédie ?


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mardi 19 décembre : Théâtre de La Criée « Hélène après la chute »

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Théâtre de La Criée « Hélène après la chute »

Le combat intime, après le champ de bataille : Simon Abkarian imagine les impossibles retrouvailles d’Hélène et de Ménélas après la chute de Troie. Il y a une dizaine d’années, Simon Abkarian écrivait et jouait Ménélas Rébetiko Rapsodie, qui donnait à entendre le désespoir du roi de Sparte alors que celle qu’il aimait était partie avec Pâris. L’auteur et metteur en scène retrouve aujourd’hui ce mythe, mais aux mots de Ménélas répondent cette fois ceux d’Hélène. Le départ de « la plus belle femme du monde » a déclenché la guerre de Troie. Mais qui s’est alors préoccupé de savoir ce qu’elle pensait, ce qu’elle vivait et éprouvait ? Après la profusion scénique de sa précédente création, Électre des bas-fonds, Simon Abkarian met ici en scène un corps à corps. Il n’y a plus de chœur, mais deux solitudes. Pas de guitare ni de batterie, mais un piano et des silences. Un combat, nous dit l’auteur, « entre deux âmes meurtries qui s’affrontent en tombant .»


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jeudi 21 décembre : Lectures gourmandes : "L'Ombre du Vent"

Carlos Ruiz Zafón"
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Lectures gourmandes : "L'Ombre du Vent"

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, "ville des prodiges" marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon -Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés.  L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets enterrés dans l'âme de la ville : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.