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2024
Visite-focus par Jean-Louis Maltret, Ami du Mucem× "Une autre histoire du monde" racontée par les cartesComment voir et raconter le monde ? Les cartes présentées dans l'exposition "Une autre histoire du monde" montrent diverses représentations de régions, de pays ou de la Terre au cours de l'Histoire. La cartographie, qu'elle soit scientifique, militaire, politique ou sacrée, montre et raconte à la fois une partie de la réalité mais aussi des éléments de civilisations. A travers des exemples méditerranéens, arabes, asiatiques ou américains on peut faire le tour des visions que chaque époque a portées sur le monde qui l'entourait.
× Lectures gourmandes "Les Méditerranéennes" de Emmanuel RubenDécembre 2017, banlieue de Lyon. Samuel Vidouble retrouve sa famille maternelle le temps d’un dîner de Hanoukkah haut en tohu-bohu et récits bariolés de leur Algérie, de la prise de Constantine en 1837 à l’exode de 1962. En regardant se consumer les bougies du chandelier, seul objet casé dans la petite valise de Mamie Baya à son arrivée en France et sujet de nombreux fantasmes du roman familial – il aurait appartenu à la Kahina, une reine juive berbère –, il décide de faire le voyage, et s’envole pour Constantine. Il espère aussi retrouver Djamila, qu’il a connue à Paris, la nuit des attentats, et qui est partie faire la Révolution pour en finir avec l’Algérie de Bouteflika. Passé et présent s’entrelacent au long de ses errances dans les rues de Constantine, aussi bien qu’à Guelma et Annaba, retrouvant les lieux où sa grand-mère s’est mariée, où son grand-père s’est suicidé, où sa mère est née, où sa tante s’est embarquée pour Marseille. De retour en France, il ne cesse d’interroger les femmes de sa famille, celles à qui revient d’allumer les neuf bougies, pour élucider le mystère du chandelier.Au fil de leurs souvenirs, il comprend ce qui le lie à l’Algérie et ce qui lie toutes ces générations de femmes que l’histoire aurait effacées s’il n’y avait des romans pour les venger. Derrière les identités multiples, légendaires, réelles ou revendiquées – passé berbère, religion juive, langue arabe, citoyenneté française –, c’est l’appartenance à une communauté géographique qui se dessine : le vrai pays de ces Orientales, c’est la Méditerranée, la Méditerranée des exilés d’hier et d’aujourd’hui, la Méditerranée d’Homère et d’Albert Cohen, d’Ibn Khaldun et d’Albert Camus.
Commentée par Caroline Chenu et Amélie Lavin, co-commissaire de l'exposition× "Populaire ?", Les trésors des collections du MucemCette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.
commentée par Raphaël Bories et Marie Charlotte Calafat, commissaires de l'exposition× Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibouxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxFaisan doré-Tapisserie d'Aubusson xxxxxxxxxxxxxxxxx La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxphoto : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux Cette exposition propose de redécouvrir l’étendue, la richesse et la sensibilité du travail de René Perrot (1912-1979). Près de quatre-cents de ses peintures et gravures sont conservées au Mucem. Profondément pacifiste, sa production est marquée par l’histoire de son temps. René Perrot a été un artiste prolifique, expérimentant sans cesse de nouveaux styles et de nouvelles techniques. Il est particulièrement connu pour ses tapisseries, fruit de commandes publiques destinées à orner bâtiments officiels, ministères ... Antimilitariste convaincu, il dénonce l’absurdité de la guerre à laquelle il participe dans des gravures. Après la défaite française, il enquête pour le musée des Arts et Traditions populaires, portant un regard artistique sur les campagnes françaises. Cette protection du musée lui évite d’être trop inquiété par le régime de Vichy. Après cette expérience sur le terrain, il consacre l’essentiel de son travail à la tapisserie et à l’enseignement. René Perrot est profondément attaché à la nature et aux animaux, qui finissent par remplacer presque complètement dans sa production artistique les humains qui peut-être l’ont déçu. Il réalise plus de quatre cents cartons de tapisseries à partir desquels sont exécutées des tapisseries par les Manufactures de Felletin, d’Aubusson ou des Gobelins.
accompagné par Hervé Chadaillac*, chef d'équipe, installateur au CCR× Voyage au coeur des réserves du Centre de Conservation et de RessourcesGrandes réserves © Mucem / Marianne KuhnLe Mucem qui se définit comme un “musée de société”, gère aujourd’hui une collection plurielle et originale, composée notamment de plus de 250 000 objets, 350 000 photographies, 200 000 affiches, estampes et cartes postales, 150 000 ouvrages… cadenas en forme de coeur, chevaux de manège en bois, vinyles de Dalida, sacs en papier kraft ou plastique ornés de logos disparus et autres curiosités: c’est une collection insolite et très riche qui nous invite à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons en explorant ce qu’on nomme les “arts et traditions populaires”. Ces objets sont conservés dans des réserves qui se trouvent au CCR (Centre de Conservation et de Ressources) dans le quartier de la Belle de Mai, face aux archives municipales. Cette visite se fera en deux temps. D'une part nous visiterons les Grandes Réserves qui ont été spécialement concues pour les objets de très grandes tailles. Elles ne sont ouvertes au public qu'aux journées du patrimoine. D'autre part, nous visiterons l'exposition "La vie secrète des collections" qui s’attache à raconter la vie du CCR et des objets de la collection à travers le regard de ceux qui l’ont constituée, étudiée, conservée et valorisée : toute l’équipe scientifique du Mucem s’est réunie autour de ce projet pour partager son amour des objets et nous en retracer les histoires pleines d’humanité. * Dans cette visite, nous aurons la chance d'être accompagné par Hervé Chadaillac, chef installateur au Mucem, qui avec son équipe s’emploient à les manipuler, les présenter, les transporter et les conserver avec d’infinies précautions.
Par Antonio GUERREIRO, Chercheur IRASIA (UMR 7306 CNRS Aix Marseille Université) & émérite Musée de l’Homme/MNHN, Paris, Icom France× Conférence UTL : Savoirs et pratiques des magiciens guérisseurs batak, Nord de Sumatra, IndonésieQui sont les Batak ?La présentation situera les Batak dans le nord de l’île de Sumatra, autour du lac Toba, en précisant les sous divisions de cet ensemble ethnique dans la province de Sumatra Utara. Les Batak font preuve d’une forte identité culturelle Je considère l’organisation de l’espace villageois huta l’architecture des grandes maisons coutumières rumah gorga les groupes locaux C’est d’abord à travers les mythes et les représentations collectives que l’on peut appréhender les savoirs et les pratiques rituelles des magiciens guérisseurs Selon la tradition adat nommée Perbegu par les Batak, les savoirs des datu ( et guru Karo comprennent la divination et les horoscopes, la rédaction d’ouvrages de magie, le dessin de figures symboliques, la connaissance des plantes, la sculpture des bâtons magiques tunggal panaluan tungkot malehat enfin, les invocations et les rites dont l’utilisation de mannequins funéraires si galé galé Ils accomplissement aussi les sacrifices En somme, ces spécialistes sont indispensables au fonctionnement de la société batak
× Une autre histoire du mondeCheri Samba ; carte du monde 2011 ; ©Galerie MAGNIN ; photo F. Kleinefenn L’Europe raconte l’histoire du monde comme un processus continu qui, depuis la Grèce antique, aurait conduit à la prééminence de la civilisation occidentale, fondée sur l’invention de la démocratie, des libertés individuelles et des droits de l’homme, de l’économie capitaliste.. Une autre histoire du monde nous engage à nous affranchir de cette vision européocentrée et à faire un pas de côté, en portant notre regard vers le point de vue et les récits des autres sociétés qui peuplent le monde. C’est ce pas de côté que nous vous proposons d’entreprendre, en vous accompagnant, par nos commentaires, dans la visite de cette riche exposition. Cette visite sera animée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem.
× Une autre histoire du mondeCheri Samba ; carte du monde 2011 ; ©Galerie MAGNIN ; photo F. Kleinefenn L’Europe raconte l’histoire du monde comme un processus continu qui, depuis la Grèce antique, aurait conduit à la prééminence de la civilisation occidentale, fondée sur l’invention de la démocratie, des libertés individuelles et des droits de l’homme, de l’économie capitaliste.. Une autre histoire du monde nous engage à nous affranchir de cette vision européocentrée et à faire un pas de côté, en portant notre regard vers le point de vue et les récits des autres sociétés qui peuplent le monde. C’est ce pas de côté que nous vous proposons d’entreprendre, en vous accompagnant, par nos commentaires, dans la visite de cette riche exposition. Cette visite sera animée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem.
Fêtes et Réjouissances publques à Marseille du XVII-XXeme siècle× La Fabrique de l'espoirLes fêtes et réjouissances publiques, sont très liées et dépendantes de la temporalité et du souvenir. Phénomène collectif d'identification et de résilience, elles marquent et concrétisent l'espoir d'un avenir meilleur, que ce soit après une crise ou à l'occasion d'un évènement heureux : la venue de Marie de Médecis... Par ailleurs, suivant l'évolution de la société, les fêtes publiques sont entièrement liées à la question et à l'affirmation de l'identité, de l'appartenance à un groupe ainsi qu'au développement du lien social dont elles sont le paroxysme, en mettant en avant les notions de joie, de convivialité et d'amitié. Une exposition riche en symbolique qui montre l'importance de ces manifestations dans l'espace public où les groupes religieux, laîcs ou sportifs induisent la mise en oeuvre de mécanisme de pouvoir. Les archives nous en révèlent bien des témoignages.
× Une autre histoire du mondeCheri Samba ; carte du monde 2011 ; ©Galerie MAGNIN ; photo F. Kleinefenn L’Europe raconte l’histoire du monde comme un processus continu qui, depuis la Grèce antique, aurait conduit à la prééminence de la civilisation occidentale, fondée sur l’invention de la démocratie, des libertés individuelles et des droits de l’homme, de l’économie capitaliste.. Une autre histoire du monde nous engage à nous affranchir de cette vision européocentrée et à faire un pas de côté, en portant notre regard vers le point de vue et les récits des autres sociétés qui peuplent le monde. C’est ce pas de côté que nous vous proposons d’entreprendre, en vous accompagnant, par nos commentaires, dans la visite de cette riche exposition. Cette visite sera animée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem.
Visite-focus par Jean-Louis Maltret, Ami du Mucem× "Une autre histoire du monde" racontée par les cartesComment voir et raconter le monde ? Les cartes présentées dans l'exposition "Une autre histoire du monde" montrent diverses représentations de régions, de pays ou de la Terre au cours de l'Histoire. La cartographie, qu'elle soit scientifique, militaire, politique ou sacrée, montre et raconte à la fois une partie de la réalité mais aussi des éléments de civilisations. A travers des exemples méditerranéens, arabes, asiatiques ou américains on peut faire le tour des visions que chaque époque a portées sur le monde qui l'entourait.
Musée d’Art contemporain de Marseille [mac]× Visite de l’exposition de Marc DESGRANDCHAMPS « Silhouettes »Le [mac] musée d’art contemporain de Marseille accueille à nouveau les Marseillais après quatre ans de travaux, il nous présente une importante exposition temporaire, consacrée à l’artiste Marc Desgrandchamps (né à Sallanches en 1960 – installé et actif à Lyon), dont la peinture s’est imposée sur la scène artistique française et a su acquérir une reconnaissance internationale.L’exposition présentera un ensemble d’une quarantaine de tableaux, réalisés pour la plupart au cours de la dernière décennie, où se manifeste pleinement l’attrait de Marc Desgrandchanps pour la Méditerranée. Ces tableaux apparaissent baignés de la lumière du Sud qui intensifie les formes et marque fortement les ombres, donnant aux figures un caractère poétique et intemporel.Le film – temps mélangés- de 26 minutes, est présenté au ciné[mac] durant toute la durée de l'exposition Desgrandchamps. Un film de Judith Du Pasquier avec la participation du Centre Georges Pompidou.
× Lectures gourmandes "La porte du voyage sans retour" David Diop«La porte du voyage sans retour» est le surnom donné à l’île de Gorée, d’où sont partis des millions d’Africains au temps de la traite des Noirs. C’est dans ce qui est en 1750 une concession française qu’un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d’établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l’heure est aux Lumières. Lorsqu’il a vent de l’histoire d’une jeune Africaine promise à l’esclavage et qui serait parvenue à s’évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes. S’inspirant de la figure de Michel Adanson, naturaliste français (1727-1806), David Diop signe un roman éblouissant, évocation puissante d’un royaume où la parole est reine, odyssée bouleversante de deux êtres qui ne cessent de se rejoindre, de s’aimer et de se perdre, transmission d’un héritage d’un père à sa fille, destinataire ultime des carnets qui relatent ce voyage caché.
commentée par Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth× Exposition photographique : Paysages usagésA l’initiative de Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth, cette exposition présente une série photographique de 100 points de vue réalisés le long des 365 km du sentier métropolitain GR2013, avant son ouverture au public. Ces images, qui document les paysages vu du sentier et le sentier lui-même, explorent la variété des relations entre ville et nature dans la métropole Marseille-Provence. Pendant 10 ans, chaque année, les artistes ont rephotographié à l’identique 30 points de vue et ont confié les 70 autres à des Adoptant.e.s.Ce projet photographique collaboratif inclut artistes, marcheurs, habitants et chercheurs, il documente un territoire métropolitain en construction, soumis aux pressions anthropiques qui façonnent nos paysages : les apports et les retraits de matière, les transformations, mutations ou latences liés à l’aménagement, à la protection ou à l’abandon des espaces et des milieux.Les séries diachroniques obtenues sont à considérer comme un agencement de moments qui s’inscrivent dans l’épaisseur des époques et des lieux. Chaque image prise séparément est l’occasion de ralentir pour un instant la course du temps et de s’attarder sur les microchangements qui révèlent les dynamiques du monde. La série photographique peut au-delà de l’illustration inscrire l’image comme outil critique. Elle permet de mettre en débat et en discussion avec les spectateurs nos rapports au monde.
Nouveau Musée des Beaux arts de Draguignan et exposition à l Hôtel départemental « Défis et sports, de l'Antiquité à la Renaissance »× Une journée en DracénieMusée des Beaux Arts de DraguignanLe Musée des Beaux Arts qui vient de rouvrir à Draguignan est installé, depuis 1888, dans ce qui fut l'ancien palais d'été de monseigneur Martin du Bellay, évêque de Fréjus. Le musée des Beaux Arts de Draguignan ambitionne de devenir un musée d'art ancien incontournable de la région Provence Alpes Côte d Azur. Ses collections, enrichies par des achats récents d envergure et des dépôts d institutions muséales nationales comme le château de Versailles et le Musée d Orsay entre autres, donnent à voir des oeuvres de Watteau, de David Teniers, ou encore de Simon Vouet. L'un des chefs d'oeuvre des collections dracénoises est sans nul doute la demi armure d'apparat de François de Montmorency, datée du milieu du XVIe siècle. « Défis et sports, de l'A ntiquité à la Renaissance » à l'hôtel départemental des expositions du VarPrélude aux Jeux olympiques de Paris l’exposition d’hiver de l’Hôtel départemental, labellisée Olympiade culturelle Paris 2024, entend explorer le rôle du sport dans la société antique et médiévale.
commentée par Raphaël Bories et Marie Charlotte Calafat, commissaires de l'exposition× Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibouxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxFaisan doré-Tapisserie d'Aubusson xxxxxxxxxxxxxxxxx La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxphoto : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux Cette exposition propose de redécouvrir l’étendue, la richesse et la sensibilité du travail de René Perrot (1912-1979). Près de quatre-cents de ses peintures et gravures sont conservées au Mucem. Profondément pacifiste, sa production est marquée par l’histoire de son temps. René Perrot a été un artiste prolifique, expérimentant sans cesse de nouveaux styles et de nouvelles techniques. Il est particulièrement connu pour ses tapisseries, fruit de commandes publiques destinées à orner bâtiments officiels, ministères ... Antimilitariste convaincu, il dénonce l’absurdité de la guerre à laquelle il participe dans des gravures. Après la défaite française, il enquête pour le musée des Arts et Traditions populaires, portant un regard artistique sur les campagnes françaises. Cette protection du musée lui évite d’être trop inquiété par le régime de Vichy. Après cette expérience sur le terrain, il consacre l’essentiel de son travail à la tapisserie et à l’enseignement. René Perrot est profondément attaché à la nature et aux animaux, qui finissent par remplacer presque complètement dans sa production artistique les humains qui peut-être l’ont déçu. Il réalise plus de quatre cents cartons de tapisseries à partir desquels sont exécutées des tapisseries par les Manufactures de Felletin, d’Aubusson ou des Gobelins.
Par Hélia PAUKNER , Conservatrice du patrimoine, responsable du secteur Art contemporain au Mucem.× Conférence UTL : L’art contemporain au sein d'un musée de société Programmation, acquisitions, enjeux et défisAu moment du transfert des collections du musée national des arts et traditions populaires à Marseille et de l'ouverture du Mucem, le poste de conservateur responsable de l'art contemporain a été crée au sein de ce musée de sociétéEn quoi l'art contemporain contribue t il, au musée, à penser le contemporain' Comment peut il éclairer, compléter, enrichir les collections d'anthropologie culturelle des XXe et XXIe siècle provenant de tout le pourtour méditerranéen
Visite-focus par Jean-Louis Maltret, Ami du Mucem× "Une autre histoire du monde" racontée par les cartesComment voir et raconter le monde ? Les cartes présentées dans l'exposition "Une autre histoire du monde" montrent diverses représentations de régions, de pays ou de la Terre au cours de l'Histoire. La cartographie, qu'elle soit scientifique, militaire, politique ou sacrée, montre et raconte à la fois une partie de la réalité mais aussi des éléments de civilisations. A travers des exemples méditerranéens, arabes, asiatiques ou américains on peut faire le tour des visions que chaque époque a portées sur le monde qui l'entourait.
Exposition Claude Viallat et visite du Musée des Beaux-Arts× Sortie à Nîmes« Carré d’Art », ce nom vient évidemment de l’éminent monument romain avec lequel il partage depuis trente ans le même espace public, la Maison Carrée ; celle-ci vient d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco (nous la visiterons lors d’une autre sortie à Nîmes). Carré d’Art est d’abord, comme son nom l’indique, un établissement consacré à l’art, un musée qui collectionne, conserve et expose des oeuvres représentatives de l’art contemporain, mais auquel est associée la bibliothèque municipale qui occupe une part importante de son volume. L’ensemble a été inauguré en 1993, sous la mandature du maire de l’époque, Jean Bousquet.
Faubourgs du Nord de Marseille× Visite de l’Opération d’Intérêt National « Euroméditerranée »Le grand projet de rénovation urbaine dénommé « Euromed », depuis près de trois décennies, transforme les quartiers au Nord du centre historique, de la gare Saint Charles au Canet, et du MUCEM au marché aux puces, le long des emprises portuaires. Sur près de 480 ha, il s’agit de réutiliser des friches, et de requalifier des quartiers paupérisés pour doter Marseille d’un moteur de développement la plaçant dans le peloton des grandes métropoles Méditerranéennes et Européennes. Beaucoup d’opérations de bureaux, surtout dans les années 2000/ 2010, puis de logements, et de grands équipements, sont déjà réalisées, mais il reste encore des années de travail pour mener à son terme ce très grand projet. Comment ce territoire « fait ville » ? Comment se raccorde-t-il aux quartiers plus anciens ? Comment s’organise cette dynamique qui associe étroitement l’Etat et les collectivités territoriales ?
Avec Adeline Joly, Amie du Mucem× Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTEŒuvre iconique du peintre Gustave Caillebotte, « Partie de bateau » a fait l’objet d’un classement au titre de « trésor national » le 30 janvier 2020. Grâce à l’exceptionnel mécénat de LVMH, l’œuvre vient de rejoindre les collections nationales. Le tableau occupe une place de choix dans la galerie des Impressionnistes du musée d’Orsay, à proximité du Bal du moulin de la Galette de Renoir et au milieu d’œuvres de Monet et de Sisley. A partir de septembre 2023, et grâce à un prêt exceptionnel, « Partie de bateau » entame une tournée nationale, d’abord au musée des Beaux-arts de Lyon, puis de Marseille et enfin de Nantes . Nous nous attacherons à resituer cette œuvre singulière dans le contexte de son époque, à en retracer la modernité, et à la présenter en regard des peintures des paysagistes provençaux, au milieu desquels elle prend place au musée des Beaux-arts de Marseille.
Avec Adeline Joly, Amie du Mucem× Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTEŒuvre iconique du peintre Gustave Caillebotte, « Partie de bateau » a fait l’objet d’un classement au titre de « trésor national » le 30 janvier 2020. Grâce à l’exceptionnel mécénat de LVMH, l’œuvre vient de rejoindre les collections nationales. Le tableau occupe une place de choix dans la galerie des Impressionnistes du musée d’Orsay, à proximité du Bal du moulin de la Galette de Renoir et au milieu d’œuvres de Monet et de Sisley. A partir de septembre 2023, et grâce à un prêt exceptionnel, « Partie de bateau » entame une tournée nationale, d’abord au musée des Beaux-arts de Lyon, puis de Marseille et enfin de Nantes . Nous nous attacherons à resituer cette œuvre singulière dans le contexte de son époque, à en retracer la modernité, et à la présenter en regard des peintures des paysagistes provençaux, au milieu desquels elle prend place au musée des Beaux-arts de Marseille.
× Une autre histoire du mondeCheri Samba ; carte du monde 2011 ; ©Galerie MAGNIN ; photo F. Kleinefenn L’Europe raconte l’histoire du monde comme un processus continu qui, depuis la Grèce antique, aurait conduit à la prééminence de la civilisation occidentale, fondée sur l’invention de la démocratie, des libertés individuelles et des droits de l’homme, de l’économie capitaliste.. Une autre histoire du monde nous engage à nous affranchir de cette vision européocentrée et à faire un pas de côté, en portant notre regard vers le point de vue et les récits des autres sociétés qui peuplent le monde. C’est ce pas de côté que nous vous proposons d’entreprendre, en vous accompagnant, par nos commentaires, dans la visite de cette riche exposition. Cette visite sera animée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem.
Avec Adeline Joly, Amie du Mucem× Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTEŒuvre iconique du peintre Gustave Caillebotte, « Partie de bateau » a fait l’objet d’un classement au titre de « trésor national » le 30 janvier 2020. Grâce à l’exceptionnel mécénat de LVMH, l’œuvre vient de rejoindre les collections nationales. Le tableau occupe une place de choix dans la galerie des Impressionnistes du musée d’Orsay, à proximité du Bal du moulin de la Galette de Renoir et au milieu d’œuvres de Monet et de Sisley. A partir de septembre 2023, et grâce à un prêt exceptionnel, « Partie de bateau » entame une tournée nationale, d’abord au musée des Beaux-arts de Lyon, puis de Marseille et enfin de Nantes . Nous nous attacherons à resituer cette œuvre singulière dans le contexte de son époque, à en retracer la modernité, et à la présenter en regard des peintures des paysagistes provençaux, au milieu desquels elle prend place au musée des Beaux-arts de Marseille.
Avec Adeline Joly, Amie du Mucem× Musée des Beaux-arts de Marseille : « Partie de bateau » Gustave CAILLEBOTTEŒuvre iconique du peintre Gustave Caillebotte, « Partie de bateau » a fait l’objet d’un classement au titre de « trésor national » le 30 janvier 2020. Grâce à l’exceptionnel mécénat de LVMH, l’œuvre vient de rejoindre les collections nationales. Le tableau occupe une place de choix dans la galerie des Impressionnistes du musée d’Orsay, à proximité du Bal du moulin de la Galette de Renoir et au milieu d’œuvres de Monet et de Sisley. A partir de septembre 2023, et grâce à un prêt exceptionnel, « Partie de bateau » entame une tournée nationale, d’abord au musée des Beaux-arts de Lyon, puis de Marseille et enfin de Nantes . Nous nous attacherons à resituer cette œuvre singulière dans le contexte de son époque, à en retracer la modernité, et à la présenter en regard des peintures des paysagistes provençaux, au milieu desquels elle prend place au musée des Beaux-arts de Marseille.
× Lectures Gourmandes "Histoire du fils" Marie-Hélène LafonLe fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le cœur d’une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences; .Avec ce nouveau roman, Marie-Hélène Lafon confirme la place si particulière qu’elle occupe aujourd’hui dans le paysage littéraire français.
Exposition au MEMORIAL DES DEPORTATIONS× « Marseille 1900 – 1943, la mauvaise réputation »Le Mémorial des camps de la mort, devenu depuis 2019 le Mémorial des déportations, rend compte désormais de la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale : principale ville-refuge de la zone non occupée, ville transit, ville détruite, ville portuaire stratégique. Mais surtout, il contextualise au moyen de films, de témoignages ou de récits de victimes parce que nées Juifs ou réprimées en tant que politiques, résistants ou otages, les politiques de déportation génocidaire et de répression organisées à Marseille et sa région. Marseille a été marquée par la destruction des vieux quartiers du Vieux-Port en janvier 1943.L’exposition « Marseille 1900-1943, la mauvaise réputation » nous invite à comprendre comment cela a pu être possible, par une évocation de ce que fut la ville au cours des années 1900 à 1943.
× Théâtre de La Criée « Monte-Cristo »Un récit musical de la Cie La voltige/Nicolas Bonneau, Fanny Chériaux, Mathias Castagné Que vous ayez lu ou non Le Comte de Monte Cristo qu’importe, en sortant de ce spectacle, vous connaîtrez tous les secrets de sa captivante histoire. L’adaptation de ce grand classique mêle théâtre, conte, slam, musique folk, performance, film d’animation….une aventure haletante où pas une minute ne s’écoule sans que le spectateur soit transporté par le suspens ou l’émotion. Il n’en fallait pas moins pour retracer le destin d’Edmond Dantès, ce jeune marin plein d’avenir,qui se retrouva du jour au lendemain banni de l’humanité, pour devenir finalement l’aristocrate le plus mystérieux de l’histoire littéraire.
Par Enguerrand Lascols, Conservateur du Patrimoine en charge du secteur «Vie domestique»× Conférence UTL : « Modernes et populaires : les acquisitions des collections d’Andrée Doucet et de Geneviève de Cissey au Mucem »La vie domestique, c’est celle de la maison et de la famille qui y habite, qui la considère comme un refuge, un lieu de repos et un territoire personnel. Pourtant ce monde clos n’est pas coupé des influences extérieures, des courants de pensée et des échanges commerciaux et artistiques venus parfois de loin. En cela, lescollections de céramique, par exemple peuvent être révélatrices et les deux acquisitions récentes citées sont un témoignage de l’influence de l’art moderne dans l’art populaire.
Musée d’Art contemporain de Marseille [mac]× Visite de l’exposition de Marc DESGRANDCHAMPS « Silhouettes »Le [mac] musée d’art contemporain de Marseille accueille à nouveau les Marseillais après quatre ans de travaux, il nous présente une importante exposition temporaire, consacrée à l’artiste Marc Desgrandchamps (né à Sallanches en 1960 – installé et actif à Lyon), dont la peinture s’est imposée sur la scène artistique française et a su acquérir une reconnaissance internationale.L’exposition présentera un ensemble d’une quarantaine de tableaux, réalisés pour la plupart au cours de la dernière décennie, où se manifeste pleinement l’attrait de Marc Desgrandchanps pour la Méditerranée. Ces tableaux apparaissent baignés de la lumière du Sud qui intensifie les formes et marque fortement les ombres, donnant aux figures un caractère poétique et intemporel.Le film – temps mélangés- de 26 minutes, est présenté au ciné[mac] durant toute la durée de l'exposition Desgrandchamps. Un film de Judith Du Pasquier avec la participation du Centre Georges Pompidou.
Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.× Jardins des migrationsLe Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.
Commentée par Caroline Chenu et Amélie Lavin, co-commissaire de l'exposition× "Populaire ?", Les trésors des collections du MucemCette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.
× Théâtre de La Criée « Du bonheur de donner »Lecture et chant Ariane Ascaride/Accordéon David Venitucci/ Poèmes de Bertolt Brecht / Collaboration artistique Patrick Bonnel Brecht n’est pas seulement un grand dramaturge et théoricien du théâtre ; cest le poète qu’Ariane Ascaride invite sur scène, sans autre support que la musique créée par David Venitucci. Les mots remplissent l’espace et nous touchent au cœur ; il y a l’exil, la guerre, la difficile condition des femmes. Mais il y a aussi la bonté, parfois l’humour, et toujours l’humanité qui résiste.
Balade commentée par François Hervé, archéologue, assistant de conservation au MAM× Balade urbaine de la Place Carli à l'Eglise Saint-MichelDe notre lieu de rendez-vous Place Carli, nous évoquerons l’agrandissement de Marseille vers l’est après la destruction de l’enceinte de Louis XIV, destruction qui permettra la construction du Cours Lieutaud, avec des immeubles post haussmanniens et du Cours Julien. Nous parlerons aussi de l'histoire du couvent des Bernardines devenu Musée des Beaux-Arts sous la révolution et l’Ecole des Beaux-Arts au XIX°s. avant qu’Henri-Jacques Espérandieu ne construise l’Ecole des Arts, superbe palais renaissance avec sa frise relatant l’histoire de l’art. Dans la cour en surplomb, la magnifique fontaine baroque d’Espérandieu (malheureusement souvent taguée). La colonne commémorative du V°s, issue des cryptes de Saint-Victor et le cheval en bronze inspiré des chevaux du carrousel de St Marc de Venise, par le célèbre artiste vénitien contemporain Ludivico de Luigi. Nous passerons devant une des mythiques fontaines Wallace, nous monterons à la plaine où nous parlerons du Champ de Mars évoqué par l’énergique sculpture de Jeanne d’Arc. Nous descendrons ensuite vers le boulevard Eugène Pierre en passant devant un des plus beaux garage Art déco avec la célèbre Torpedo marseillaise sculptée en bas-relief sur la façade, nous passerons ensuite devant la maison d'enfance de Marcel Pagnol. Nous remonterons le boulevard jusqu’à la plus belle maison Art déco de la ville de l’architecte Gaston Castel, pour ensuite descendre vers l’église Saint-Michel, la plus inachevée de Marseille mais qui relate dans son projet l’ambition démesurée de la ville mais avant d’arriver à celle-ci nous passerons devant la façade sculptée la plus hilarante de Marseille d’un architecte qui ne l’était pas...
Photographies au musée Reattu Travaux d’artistes en résidence à la Fondation Van Gogh× Sortie ARLESLe nouvel accrochage du Musée Reattu propose de découvrir ou redécouvrir une partie du fonds d’art contemporain du musée à travers une trame tissée entièrement de noir et blanc. Dans le cadre d’un hommage à Lucien Clergue, militant infatigable de la photographie et fondateur des Rencontres d’Arles, sont exposées pour la première fois les photographies acquises en 2017 par le musée Reattu. Elles offrent un aperçu de l’immense travail du photographe qui a suivi dans sa totale chronologie le tournage du «Testament d’Orphée » de Jean Cocteau.En 1888 à Arles, Van Gogh rêvait de partager son toit avec d’autres peintres pour créer un atelier vivant. Entre 2020 et 2023, c’est l’artiste américaine Laura Owens qui organise et pilote la résidence « L’Atelier du Sud » dans une maison de la rue du Cloître. Aujourd’hui, la Fondation Vincent van Gogh Arles invite les 24 participant(e)s à se retrouver pour restituer cette étape de leur parcours artistique
L'art de la lumière sous tous ses aspects× Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par son fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris.
par Raphael Bories, Conservateur au Mucem× Conférence UTL : «Les Méditerranées du Mucem »Posé au bord de la mer, le Mucem a depuis son ouverture cherché à montrer à ses visiteurs le patrimoine de la Méditerranée, ou plutôt des mondes méditerranéens tant ceux-ci sont multiples et complexes. La nouvelle exposition permanente du Mucem propose de montrer quelles images de la Méditerranée que les musées ont contribué à construire, autour de deux thématiques principales : les beaux-arts inspirés par l’antiquité d’une part, l’ethnographie s’intéressant aux objets et aux traditions populaires d’autre part. Loin de considérer ces approches comme séparées, il s’agira au contraire de mettre en avant ce qui les rapproche et les rassemble, pour montrer ce qui fait patrimoine commun en Méditerranée, de l’invention de celle-ci jusqu'aux enjeux les plus contemporains.
Visite commentée par Edouard de Laubrie, commissaire de l'exposition× Le Grand MezzéJ. Bassano Lazare et le mauvais riche XVIIe Marseille ©Mucem-Marianne Matériel rituel de la fabrication de bière en Géorgie ©musées du Mans Cette exposition semi-permanente devrait prendre fin prochainement, et Edouard de Laubrie nous propose une dernière visite du "Grand Mezzé". Cette exposition aborde les traditions grecques et moyen-orientales de l'alimentation dont s'est inspiré le dernier slogan à la mode "manger cinq fruits et légumes par jour", recommandation empruntée au "régime crétois" aussi appelé "diète méditerranéenne". Ce concept a été inscrit en 2010 par l'Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité L'alimentation méditerranéenne s'est toujours enrichie d'apports extérieurs au cours de l'histoire. Aujourd'hui, se pose la question de la réappropriation en Méditerranée de sa production comme de sa cuisine. Comment définir et préserver une authenticité culinaire, géographique et culturelle, tout en la partageant avec le plus grand nombre ?. Comment protéger un régime alimentaire sans l'empêcher d'évoluer ? Comment rester perméable tout en restant authentique ?. Pour le savoir, l'exposition le "Grand Mezzé" nous mène du champ à l'assiette, et des savoirs-faire culinaires traditionnels de Méditerranée aux chaînes de restaurants mondialisées. A la manière d'un grand repas aux mets et aux saveurs variés, le "Grand Mezzé" présente une sélection de 550 objets et documents patrimoniaux.
× Lectures Gourmandes "Désorientale" Négar DjavadiSi nous étions en Iran, cette salle d'attente d'hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s'enchaînerait bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, Kimiâ a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l'étourdissant diaporama de l'histoire des Sadr sur trois générations : les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l'adolescence, l'ivresse du rock, le sourire voyou d'une bassiste blonde... Une fresque flamboyante sur la mémoire et l'identité ; un grand roman sur l'Iran d'hier et la France d'aujourd'hui.
Balade commentée par François Hervé, archéologue, assistant de conservation au MAM× Balade urbaine de la Place Carli à l'Eglise Saint-MichelDe notre lieu de rendez-vous Place Carli, nous évoquerons l’agrandissement de Marseille vers l’est après la destruction de l’enceinte de Louis XIV, destruction qui permettra la construction du Cours Lieutaud, avec des immeubles post haussmanniens et du Cours Julien. Nous parlerons aussi de l'histoire du couvent des Bernardines devenu Musée des Beaux-Arts sous la révolution et l’Ecole des Beaux-Arts au XIX°s. avant qu’Henri-Jacques Espérandieu ne construise l’Ecole des Arts, superbe palais renaissance avec sa frise relatant l’histoire de l’art. Dans la cour en surplomb, la magnifique fontaine baroque d’Espérandieu (malheureusement souvent taguée). La colonne commémorative du V°s, issue des cryptes de Saint-Victor et le cheval en bronze inspiré des chevaux du carrousel de St Marc de Venise, par le célèbre artiste vénitien contemporain Ludivico de Luigi. Nous passerons devant une des mythiques fontaines Wallace, nous monterons à la plaine où nous parlerons du Champ de Mars évoqué par l’énergique sculpture de Jeanne d’Arc. Nous descendrons ensuite vers le boulevard Eugène Pierre en passant devant un des plus beaux garage Art déco avec la célèbre Torpedo marseillaise sculptée en bas-relief sur la façade, nous passerons ensuite devant la maison d'enfance de Marcel Pagnol. Nous remonterons le boulevard jusqu’à la plus belle maison Art déco de la ville de l’architecte Gaston Castel, pour ensuite descendre vers l’église Saint-Michel, la plus inachevée de Marseille mais qui relate dans son projet l’ambition démesurée de la ville mais avant d’arriver à celle-ci nous passerons devant la façade sculptée la plus hilarante de Marseille d’un architecte qui ne l’était pas...
× Musée Regards de Provence : « Poésie et lumière : Jean-Pierre Blanche, 1927 - 2022 »L’exposition met à l’honneur un artiste figuratif, emblématique des visions du Midi et de la Provence. Avec plus de 130 tableaux, dessins et nombre de pastels – son médium de prédilection -, elle donne à voir des paysages, le plus souvent vides de présence humaine, des nocturnes et quelques portraits. Le sens des coloris de l’artiste, sa touche mouchetée – rappelant les Nabis – et sa quête d’épure géométrique, séduisent dans ses vues comme celles des hautes herbes et des étangs de Camargue ou celle de son grand cèdre. Jean-Pierre Blanche nous transporte dans un univers profond et poétique.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons… Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× Visite de la Villa Santa-LuciaL’architecture des rocailles a été introduite à Marseille à la suite de l’invention du ciment par des artisans en majorité italiens, souvent immigrés à la fin du 19ème, début 20ème siècle. C’est un art essentiellement populaire même si l’art des rocailles remonte à la grande période de la renaissance italienne d’inspiration plus savante. Inscrite au titre des monuments historiques, la villa Santa-Lucia et son vaste jardin présentent un ensemble d’architectures et de décors en rocailles remarquables du XIXe siècle. Grottes, cascades, serre, belvédère, galerie, crèche, château fort, salles de fraîcheur avec fresques… La visite commentée sera guidée par l’un des membres de la famille Renard, propriétaire de la villa.
Commentée par Marie-Charlotte Calafat, co-commissaire de l'exposition× Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection LambertPiège Camargue, 1860 ©Mucem/Marianne_Kuhn Un dialogue inédit entre les collections d’Yvon Lambert et les collections du Mucem. L'exposition suit le parcours d’Yvon Lambert, à commencer par son lien avec les cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur quelques thématiques autour desquelles dialoguent les deux collections : le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la littérature, l’intime et l’existence. La rencontre entre la Collection Lambert et les collections du Mucem présentées lors de cette exposition est bien plus qu’une juxtaposition de collections exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre ces deux collections patrimoniales exceptionnelles est une tentative de voyage au centre d’un regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées.
Hôtel de Caumont "Pierre Bonnard et le Japon" - Centre d'Art Gallifet "Deena Hamilton"× Une journée à Aix-en-ProvenceMatin 9h15 : Hôtel de Caumont Pierre Bonnard et le Japon - (visite sous la conduite de Laurent Genest, diplômé de l'Ecole du Louvre). L’Hôtel de Caumont consacre son exposition d’été au génie de Pierre Bonnard (1867-1947) et à l’influence de l’art du Japon sur ce dernier. Il s’agit de la première exposition sur le sujet, qui permettra de montrer comment Bonnard – celui que l’on surnommait autrefois le «Nabi très Japonard» – a intégré dans son traitement de l’espace, du temps et du mouvement, l’esthétique de l’art japonais, pour créer des œuvres en rupture avec le naturalisme et l’impressionnisme. Les œuvres du peintre français seront exposées en regard d’estampes japonaises provenant de la prestigieuse collection Leskowicz afin d’illustrer leurs correspondances et leurs affinités formelles, ainsi que l’importance de cette source d’inspiration pour l’artiste. À la fin du XIXe siècle, au sein du groupe des Nabis, Pierre Bonnard (1867-1947) bouleverse les recherches sur la modernité artistique grâce à la subtilité de sa représentation des sensations visuelles. Bonnard partage sa vie entre la région parisienne, la Normandie, l’Isère et la Côte d’Azur, où il achètera une maison au Cannet, non loin d’Aix-en-Provence. L’agitation des villes, la douceur de vivre à la campagne et les paysages baignés de la lumière dorée du Midi seront pour l’artiste autant de prétextes à une représentation nouvelle du mouvement ainsi qu’à une réflexion poussée sur le traitement de la couleur, des sentiments fugaces du quotidien et de la beauté des éléments. Peintre du bonheur de vivre, ses œuvres vibrantes révèlent un sens inégalé des couleurs et de leurs infinies variations. A partir des années 1860 et pendant près d'un demi-siècle, un engouement pour tout ce qui vient du Japon se manifeste en France puis en Angleterre, notamment à travers la première participation du Japon à l'Exposition universelle de 1867. Bonnard, lui, s'intéresse très tôt aux caractéristiques des estampes l'Ukiyo-e, "image du monde flottant". L'exposition d'estampes japonaises à l'Ecole des Beaux-arts au printemps 1890 est une véritable révélation pour lui. Il se détourne dès lors du réel et adopte de nouveaux principes artistiques : comme la souplesse des mouvements, le contraste des couleurs, les lignes arabesques, le goût prononcé du décor et des éléments stylisés, ou encore l'aplanissement de l'espace. Dès lors, son style est véritablement empreint de japonisme, terme forgé en 1872 par Philippe Burty pour définir l'impact du Japon sur les arts occidentaux. Après-midi 14h : Exposition Deena Hamilton (visite sous la conduite de Nicolas Mazet, Directeur du Centre d'Art Gallifet). Gallifet est un centre d'art contemporain qui se situe dans un hôlel particulier (52, rue Cardinale) éponyme au coeur du quartier Mazarin d'Aix-en-Provence; Depuis 2010 Gallifet est devenu un lieu incontournable d'échanges et de rencontres artistiques. Deena Hamilton née le 21 septembre 1965 à Marlow, au Royaume-Uni, incarne l'essence d'une artiste cosmopolite. Baignée dans les cultures de Paris et de Londres avec un passage à Barcelone durant son enfance, elle a étudié aux Beaux-Arts de Paris sous la tutelle de Vladimir Velickovic et Toni Grand, dont l'influence se reflète dans son oeuvre. Ses médiums de prédilection, tels le bois, la résine, la chaux et l'encre, forment une palette artistique diversifiée. Sa routine de création, ponctuée d'introspection matinale devant la porte de son studio dans le sud de la France, révèle une artiste immergée dans un processus créatif réfléchi, oscillant entre périodes d'abondance et de recherche.
L'art de la lumière sous tous ses aspects× Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par son fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris.
par Régis Bernard, Ami du Mucem× Conférence UTL : « Les Canuts : maîtres-tisseurs, maîtres-penseurs »Des Canuts, ces maîtres-tisseurs de soie lyonnais, on sait qu’ils se révoltèrent à de nombreuses reprises. Qu’ils brandirent, lors de l’insurrection de 1831, un drapeau noir où l’on pouvait lire : Vivre en travaillant ou mourir en combattant. On connaît aussi le chant d’Aristide Bruant, qui les faisait marcher tout nus...Certes ils connurent souvent la misère. Mais ils furent, avant tout, la cheville ouvrière d’un système industriel tout à fait singulier, producteur de grandes richesses (La grande fabrique).Ils furent aussi des maîtres-penseurs, initiateurs en France du mutuellisme – mouvement à l’origine de ce qu’on appellera plus tard l’économie sociale et solidaire – qu’ils forgèrent collectivement dans les pages d’un étonnant journal, L’écho de la fabrique.Ce sont ces tisseurs de soie et de solidarité que nous proposons de découvrir.
× Visite de la Villa Santa-LuciaL’architecture des rocailles a été introduite à Marseille à la suite de l’invention du ciment par des artisans en majorité italiens, souvent immigrés à la fin du 19ème, début 20ème siècle. C’est un art essentiellement populaire même si l’art des rocailles remonte à la grande période de la renaissance italienne d’inspiration plus savante. Inscrite au titre des monuments historiques, la villa Santa-Lucia et son vaste jardin présentent un ensemble d’architectures et de décors en rocailles remarquables du XIXe siècle. Grottes, cascades, serre, belvédère, galerie, crèche, château fort, salles de fraîcheur avec fresques… La visite commentée sera guidée par l’un des membres de la famille Renard, propriétaire de la villa.
× Lectures gourmandes "Ce que je sais de toi" Eric ChacourDans le Caire des années 1980, un jeune médecin suit un destin tracé pour lui. Entre son dispensaire et le prestigieux cabinet hérité de son père, Tarek n'a que peu de place pour se poser des questions. Mais la rencontre d'un être que tout semble éloigner de lui ébranlera son mariage, sa carrière et ses certitudes, ne lui laissant plus d'autre choix que l'exil. De la communauté levantine d'Egypte aux hivers montréalais, du règne de Nasser jusqu'à l'aube des années 2000, Tarek fuit, erre et se souvient. Mais sait-il qu'à plusieurs milliers de kilomètres, quelqu'un raccommode les lambeaux de son histoire et tente de remonter, chapitre par chapitre, le cours de sa vie ? Récit d'une absence et d'une réconciliation. Ce que je sais de toi brosse avec délicatesse, humour et sensibilité le portrait d'un clan déchiré et d'une société en pleine transformation. Ce premier roman d'Eric Chacour révèle un auteur à la langue ciselée, à l'esprit lumineux, habité par une compréhension profonde de la nature humaine. Un livre qui embaume l'ail, l'anis et les secrets de famille.
par Adélie Chevée, chercheure postdoctorante, Mucem/Aix-Marseille Université (SoMuM-Mesopolhis)× Conférence : La fabrique de la création visuelle « en exil »Voici mon coeur !, Khaled Dawwa, © Photo Mucem / Marianne Kuhn. Œuvre acquise grâce au don de la Fondation Antoine de Galbert, avec le soutien de Mme Fairouz Villain, L. Fontaine, Famille Pieyre de Mandiargues, Barjeel Art Foundation (Sharjah) et Verena Butt d'Espous. Depuis 2015, le monde de l’art fait preuve d’un soutien exceptionnel pour accueillir les artistes fuyant conflits et régimes autoritaires. Fondée sur une enquête-collecte du Mucem menée à travers la France, cette conférence se propose d’étudier les singularités de cette scène artistique à travers des œuvres et trajectoires d’artistes en exil. De l’atelier-refuge à la mobilisation des institutions culturelles, elle interroge l’impact culturel, et à distance, de crises, de guerres et d’effondrements politiques en Syrie, Iran, Afghanistan, Ukraine, et Palestine.
× Une journée à TarasconChâteau de Tarascon et Musée Charles Deméry Souleiado.
Un bref aperçu de l’histoire d’une région× Voyage en Narbonnaise, de l’Homme de Tautavel à Sir Norman FosterCe voyage de quatre jours dans la région de Narbonne et des Corbières, vous invite à suivre les traces laissées par les « hommes » sur un territoire assez restreint, correspondant à la limite ouest de l’Hérault, une petite partie de l’Aude et un peu des Pyrénées- Orientales, avec comme centre, Narbonne. La fondation de cette ville par les Romains vers 118 avant notre ère était destinée à donner une capitale à la grande province romaine du sud de la France, la « Gaule Narbonnaise ». Ensuite, avec les Wisigoths, elle fut celle d’une région plus restreinte, la Septimanie, ou « province de Narbonne ». Plus tard, elle fut conquise par les Arabo-Musulmans et devint alors la capitale de la région la plus septentrionale d’Al-Andalous ; elle le fut ensuite par les Carolingiens. Le nom de Septimanie disparaît après la Croisade des Albigeois vers 1215.
× Une journée à Lyon: la Croix-Rousse des CanutsChacun le sait, la métropole lyonnaise doit une large part de sa réputation à l industrie de la soie. Celle là fit la fortune de la ville du XVII° au premier XX° siècle, Lyon étant alors devenue la capitale mondiale du tissage de la soie. Elle fut aussi à l origine de son essor industriel, les savoir faire des maîtres tisseurs, des teinturiers, des fabricants de métiers à tisser …, ayant fortement contribué au développement des industries chimiques et mécaniques.
Hôtel de Caumont "Pierre Bonnard et le Japon"× Aix-en-ProvenceAprès-midi 14h15 : Hôtel de Caumont "Pierre Bonnard et le Japon" (visite sous la conduite de Laurent Genest, diplômé de l'Ecole du Louvre) L'Hôtel de Caumont consacre son exposition d'été au génie de Pierre Bonnard (1867-1947) et à l'influence de l'art du Japon sur ce dernier. Il s'agit de la première exposition sur le sujet, qui permettra de montrer comment Bonnard -celui que l'on surnommait autrefois le "Nabi très Japonard" a intégré dans son traitement de l'espace, du temps et du mouvement, l'esthétique de l'art japonais, pour crééer des oeuvres en rupture avec le naturalisme et l'impressionisme. Les oeuvres du peintre français seront exposées en regard d'estampes japonaises provenant de la prestigieuse collection Leskowicz afin d'illustrer leurs correspondances et leurs affinités formelles, ainsi que l'importance de cette source d'inspiration pour l'artiste. A la fin du XIXe siècle, au sein du groupe des Nabis, Pierre Bonnard bouleverse les recherches sur la modernité artistique grâce à la subtilité de sa représentation des sensations visuelles. Bonnard partage sa vie entre la région parisienne, la Normandie, l'Isère et la Côte d'Azur où il achètera une maison au Cannet, non loin d'Aix-en-Provence. L'agitation des villes, la douceur de vivre à la campagne et les paysages baignés de la lumière dorée du Midi seront pour l'artiste autant de prétextes à une représentation nouvelle du mouvement ainsi qu'à une réflexion poussée sur le traitement de la couleur, des sentiments fugaces du quotidien et de la beauté des éléments. Peintre du bonheur de vivre, ses oeuvres vibrantes révèlent un sens inégalé des couleurs et de leurs infinies variations. A partir des années 1860 et pendant près d'un demi-siècle, un engouement pour tout ce qui vient du Japon se manifeste en France puis en Angleterre, notamment à travers la première participation du Japon à l'Exposition Universelle de 1867. Bonnard, lui, s'intéresse très tôt aux caractéristiques des estampes l'Ukiyo-e "image du monde flottant". L'exposition d'Estampes japonaises à l'Ecole des Beaux-arts au printemps 1890 est une véritable révélation pour lui. Il se détourne du réel et adopte de nouveaux principes artistiques comme la souplesse des mouvements, le contraste des couleurs, les lignes en arabesques, le goût prononcé du décor et des éléments stylisés, ou encore l'aplanissement de l'espace. Dès lors son style est véritablement empreint de japonisme, terme forgé en 1872 par Philippe Burty pour définir l'impact du Japon sur les arts occidentaux.
Visite commentée par Jean-Fabien Philippy - Conservateur au Mucem× Des exploits des chefs d'œuvre "Trophées et Reliques"L'art aujourd'hui, ne peut que prendre en compte le sport, véritable fond d'écran de nos sociétés contemporaines. A l'initiative du FRAC Sud -Cité de l'art contemporain et à l'invitation de sa directrice Muriel Enjalran, le commissaire et critique d'art Jean-Marc Huitorel est invité à concevoir une exposition dans trois institutions culturelles de la Région Sud et de la Ville de Marseille. Des exploits, des chefs d'oeuvre, se propose d'interroger la relation de l'art au sport à travers plus de 350 oeuvres de près de 100 artistes français et étrangers sur trois lieux, où cohabitent fascination, critique et humour. Au Mucem, avec Trophées et Reliques" on verra que le sport, comme l'art, s'inscrivent dans un certain nombre de croyances, la plupart fort anciennes, où se côtoient formes savantes et vernaculaires (savantes à leur heure) et que leur expérience est inséparable d'un ensemble d'artefacts dont l'efficacité repose assez largement sur la foi qu'on leur accorde. L'art se trouve alors au carrefour de l'adoration des reliques et du fétichisme attaché aux objets contemporains, qu'ils appartiennent à des stars ou à des obscurs qu'on veut ainsi distinguer.
× Lectures gourmandes "La petite fille" Bernhard SchlinkEn rentrant de sa librairie, Kaspar — un autoportrait déguisé de Schlinck, comme souvent ? — découvre dans la baignoire de leur appartement le cadavre de Birgit, l’épouse aimée. S’est-elle suicidée ? A la mort de son épouse, Kaspar découvre un pan de sa vie qu’il avait toujours ignoré : avant de quitter la RDA pour passer à l’Ouest en 1965, Birgit avait abandonné un bébé à la naissance. Intrigué, Kaspar ferme sa librairie à Berlin et part à la recherche de cette belle-fille inconnue (...) Voyage au cœur d’une Allemagne méconnue, où règnent encore de sinistres fantômes à l’ombre des défuntes idéologies marxistes : La Petite-Fille est une passionnante et dérangeante odyssée politique. Bernhard Schlink alerte, raconte sans caricaturer. Car, pour Kaspar le libraire, la littérature, la poésie, les mots, la lecture peuvent ouvrir l’âme et l’esprit, libérer. Sauver peut-être... La Petite-Fille est surtout une éblouissante histoire d’amour, de réparation, de deuil accompli. Et qui élève constamment, au fil de ces pages écrites au plus serré, au plus douloureux. Car il n’y est question que d’aimer l’autre jusqu’au bout de son insupportable, de son indéchiffrable altérité.
L'art de la lumière sous tous ses aspects× Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par son fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris.
Commentée par Julia Ferloni× "Populaire ?", Les trésors des collections du MucemCette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.
commentée par Enguerand Lascol et Raphael Bories× Visite Mucem : MéditerranéesJules Migonney Tamaroud-Kabylie 1910 © Mucem Marianne Khun Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples. Cette exposition s’interroge sur la manière dont se sont formés et diffusés ces imaginaires, et notamment sur le rôle des musées dans la création de ces « images » de la Méditerranée, toutes relatives et toutes construites. Dans les musées de beaux-arts, ce sont les civilisations du passé, en particulier celles de l’Antiquité, qui sont mises en valeur et qui construisent une Méditerranée rêvée nourrie de l’Odyssée d’Homère, de temples grecs et de récits sur Rome et Palmyre. Les musées d’ethnographie, qui apparaissent durant la période coloniale, s’intéressent pour leur part aux sociétés géographiquement ou culturellement « lointaines ». La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales. Les musées de beaux-arts et les musées d’ethnographie se distinguent par les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Le Mucem souhaite aujourd’hui dépasser ces frontières et mettre en évidence les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre ces deux types de musée. Suivant cette idée, « Méditerranées » mêle différents modèles muséographiques historiques. L’exposition présente plus de 300 objets et documents ; les dépôts proviennent d’une vingtaine d’institutions.
Commentée par Marie-Charlotte Calafat, co-commissaire de l'exposition× Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection LambertPiège Camargue, 1860 ©Mucem/Marianne_Kuhn Un dialogue inédit entre les collections d’Yvon Lambert et les collections du Mucem. L'exposition suit le parcours d’Yvon Lambert, à commencer par son lien avec les cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur quelques thématiques autour desquelles dialoguent les deux collections : le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la littérature, l’intime et l’existence. La rencontre entre la Collection Lambert et les collections du Mucem présentées lors de cette exposition est bien plus qu’une juxtaposition de collections exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre ces deux collections patrimoniales exceptionnelles est une tentative de voyage au centre d’un regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées.
commentée par Enguerand Lascol et Camille Faucourt× Visite Mucem : MéditerranéesJules Migonney Tamaroud-Kabylie 1910 © Mucem Marianne Khun Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples. Cette exposition s’interroge sur la manière dont se sont formés et diffusés ces imaginaires, et notamment sur le rôle des musées dans la création de ces « images » de la Méditerranée, toutes relatives et toutes construites. Dans les musées de beaux-arts, ce sont les civilisations du passé, en particulier celles de l’Antiquité, qui sont mises en valeur et qui construisent une Méditerranée rêvée nourrie de l’Odyssée d’Homère, de temples grecs et de récits sur Rome et Palmyre. Les musées d’ethnographie, qui apparaissent durant la période coloniale, s’intéressent pour leur part aux sociétés géographiquement ou culturellement « lointaines ». La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales. Les musées de beaux-arts et les musées d’ethnographie se distinguent par les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Le Mucem souhaite aujourd’hui dépasser ces frontières et mettre en évidence les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre ces deux types de musée. Suivant cette idée, « Méditerranées » mêle différents modèles muséographiques historiques. L’exposition présente plus de 300 objets et documents ; les dépôts proviennent d’une vingtaine d’institutions.
Musée du Pavillon de Vendôme et Musée des Tapisseries - Musée Granet Exposition : Jean Daret× Une journée à Aix-en-ProvenceMatin 9h45 : Musée du Pavillon de Vendôme et Musée des Tapisseries Le Pavillon de Vendôme, la plus séduisante des folies héritées du Grand Siècle, fut édifié en 1665 par Pierre Pavillon et Antoine Matisse sur l'ordre de Louis de Mercoeur Duc de Vendôme, petit-fils d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, nommé Gouverneur de Provence en 1652. En 1906 Henri Dobler, amateur éclairé, rachète et restaure le Pavillon et en obtient le classement. Le Pavillon de Vendôme est ainsi le premier bâtiment aixois classé Monument Historique en 1914. A sa mort il lègue le bâtiment et ses collections à la Ville d'Aix pour en faire un Musée qui ouvrira ses portes au Public le 8 juillet 1954. L'escalier à double révolution du Pavillon de Vendôme, un des plus beaux de la série aixoise, date du début du XVIIIème et allie l'harmonie du volume général à la grandeur du décor. La rampe en fer forgé, et les sculptures en gypseries, guirlandes, putti, aigle confèrent encore à l'ensemble une majesté baroque. Le vaste jardin à la française est classé parmi les Monuments historiques depuis 1953. Il accueille régulièrement des expositions d'art contemporain développant ainsi un dialogue entre patrimoine et création contemporaine. Est mise à l'honneur cette année la plasticienne japonaise Chihura Shiota. Le travail de Chihura Shiota se caractérise par un mélange de performances artistiques et d'installations spectaculaires pour lesquelles elle utilise en les accumulant de vieux objets comme des lits, des châssis de fenêtre, des chausssures ou encore des valises. Elle explore ainsi les relations entre passé et présent. A cela s'ajoute parfois une dimension onirique de son oeuvre. La simplicité des matériaux rend d'autant plus fort l'impact des oeuvres. Ses principales influences sont Christian Boltanski, Annette Messager et William Kentridge. Après-Midi 14h30 : Musée Granet Exposition Jean Daret Jean Daret a travaillé pour les mécènes les plus importants de son époque dont le Roi Louis XIV et le Gouverneur de Provence. Si nombre de ses oeuvres sont visibles dans les musées français et étrangers (Etats-Unis, Russie) comme dans de nombreuses églises et cathédrales de Provence et d'hôtels particuliers d'Aix-en-Provence (Hôtels de Châteaurenard et Maurel de Pontavès), Jean Daret demeure peu connu du grand public et son oeuvre d'envergure mérite d'être mise à l'honneur. L'exposition sera ainsi l'occasion de montrer un ensemble exceptionnel d'une centaine d'oeuvres comprenant les productions les plus importantes de l'artiste, huiles sur toile, dessins et gravures, accompagnées d'oeuvre des grands maîtres du siècle tant parisiens (Jacques Blanchard) que provencaux (Nicolas Mignard, Reynaud Levieux ou encore Gilles Garcin).
Visite du Musée du Vieil Aix - Musée Granet Exposition Jean Daret× Une journée à Aix-en-ProvenceMatin 10h : Musée du Vieil Aix - Exposition "Grand siècle" L'Hôtel Estienne de Saint-Jean, hôtel particulier du XVIIIe siècle, est devenu en 1932 le musée d'histoire de la Ville. Les collections constituées à partir de dons effectués par fondatrice du musée, Marie d'Estienne de Saint-Jean, évoquent, dans le cadre d'une belle demeure aristocratique aixoise, l'histoire et les traditions d'Aix. Mobilier, faïences, santons, objets de compagnonnage sont à découvrir, mais aussi les personnages (marionnettes) attachants et hauts en couleur de la crèche parlante, derniers témoins d'un spectacle populaire remontant au XIXe siècle. Hôtel de Châteaurenard Cet hôtel particulier à la façade plate et un peu triste cache un petit trésor : dans la cage d'escalier, l'oeil est frappé par la virtuosité d'illusionniste de Jean Daret. Cette manière baroque d'habiller les murs est impressionnante. Il fut construit vers 1650 par Jean-François d'Aimar-Albi, baron de Châteaurenard, conseiller au Parlement. Après-midi 14h 30 : Musée Granet - Exposition «Jean Daret, peintre du Roi en Provence» Jean Daret a travaillé pour les mécènes les plus importants de son époque dont le Roi Louis XIV et le Gouverneur de Provence. Si nombre de ses oeuvres sont visibles dans les musées français et étrangers (Etats-Unis, Russie) comme dans de nombreuses églises et cathédrales de Provence et d'hôtels particuliers d'Aix-en-Provence (Hôtels de Châteaurenard et Maurel de Pontavès), Jean Daret demeure peu connu du grand public et son oeuvre d'envergure mérite d'être mise à l'honneur. L'exposition sera ainsi l'occasion de montrer un ensemble exceptionnel d'une centaine d'oeuvres comprenant les productions les plus importantes de l'artiste, huiles sur toile, dessins et gravures, accompagnées d'oeuvre des grands maîtres du siècle tant parisiens (Jacques Blanchard) que provençaux (Nicolas Mignard, Reynaud Levieux ou encore Gilles Garcin).
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d'un moment d'évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d'auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir) est ponctuée d'un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Lors de cette balade les textes poétiques d'auteurs de la Méditerranée seront lus par deux poètes, membres de l'association "Le Scriptorium" Dominique Sorrente et Marc Ross. Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint-Jean, le Fort Saint-Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le Phare de Planier. Vous le saurez à l'embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelles.
Visite commentée par Stéphane ABELLON, archéologue au MAM× EXPOSITION PENTATHLON ANTIQUE, PENTATHLON 2024En cette année où le Belem a déposé la flamme olympique sur le quai du port de Marseille, le Musée d’Archéologie Méditerranéenne propose un voyage dans le temps en présentant l’épreuve mythique du pentathlon à travers un parcours allant des origines des épreuves antiques jusqu’aux premiers Jeux Olympiques modernes réapparus en 1896 dans le stade d’Athènes sous l’influence du Baron Pierre de Coubertin. Le pentathlon, une des plus prestigieuses épreuves des jeux antiques, faisait l’ouverture des jeux composés de 5 épreuves (le lancer de disque, le lancer de javelot, le saut en longueur, la course et la lutte). Cette épreuve ne va cesser d’évoluer depuis le retour des jeux jusqu’à aujourd’hui (la natation, l’équitation, l’escrime, course à pied et tir au pistolet). Ce sera aussi l’occasion de parler des jeux avant les jeux, des divinités et des manifestations culturelles dans le cadre des jeux panhelléniques, des victoires et des récompenses, de la place des femmes dans les jeux…
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons… Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint-Jean, le Fort Saint-Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le Phare de Planier. Vous le saurez à l'embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervanants en Actions Culturelles.
Visite commentée par François Hervé, archéologue au MAM× EXPOSITION PENTATHLON ANTIQUE, PENTATHLON 2024En cette année où le Belem a déposé la flamme olympique sur le quai du port de Marseille, le Musée d’Archéologie Méditerranéenne propose un voyage dans le temps en présentant l’épreuve mythique du pentathlon à travers un parcours allant des origines des épreuves antiques jusqu’aux premiers Jeux Olympiques modernes réapparus en 1896 dans le stade d’Athènes sous l’influence du Baron Pierre de Coubertin. Le pentathlon, une des plus prestigieuses épreuves des jeux antiques, faisait l’ouverture des jeux composés de 5 épreuves (le lancer de disque, le lancer de javelot, le saut en longueur, la course et la lutte). Cette épreuve ne va cesser d’évoluer depuis le retour des jeux jusqu’à aujourd’hui (la natation, l’équitation, l’escrime, course à pied et tir au pistolet). Ce sera aussi l’occasion de parler des jeux avant les jeux, des divinités et des manifestations culturelles dans le cadre des jeux panhelléniques, des victoires et des récompenses, de la place des femmes dans les jeux…
Commentée par Marie-Charlotte Calafat, co-commissaire de l'exposition× Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection LambertPiège Camargue, 1860 ©Mucem/Marianne_Kuhn Un dialogue inédit entre les collections d’Yvon Lambert et les collections du Mucem. L'exposition suit le parcours d’Yvon Lambert, à commencer par son lien avec les cultures provençales et méditerranéennes, pour s’attarder ensuite sur quelques thématiques autour desquelles dialoguent les deux collections : le populaire et le quotidien, l’homme et la nature, la poésie et la littérature, l’intime et l’existence. La rencontre entre la Collection Lambert et les collections du Mucem présentées lors de cette exposition est bien plus qu’une juxtaposition de collections exogènes. Des fils sensibles tissent spontanément leur toile par résonances formelles et poétiques entre les œuvres d’art et celles issues de cultures populaires. Par affinité réciproque de récits et de formes, le dialogue entre ces deux collections patrimoniales exceptionnelles est une tentative de voyage au centre d’un regard singulier, celui d’une personnalité majeure de l’art contemporain, et invite les visiteurs du Mucem au jeu des coïncidences, de la libre interprétation et des associations poétiques empreintes du charme et des passions tenaces qui ont été les ferments de ces deux grands musées.
du Musée Picasso à la Fondation Maeght× D'Antibes à Saint Paul de VenceAntibes : 10h-11h30 groupe1 - 10h30 -12h groupe 2 : visite du Musée Picasso Résidence des évêques au Moyen Age, le lieu fut habité à partir de 1385 par la famille monégasque qui lui donna son nom : le château Grimaldi. Devenu demeure du gouverneur du Roi, puis à partir de 1792, hôtel de ville, le bâtiment se transforme en caserne en 1820. En 1925, le château est acheté par la ville d'Antibes et devient ainsi le Musée Grimaldi. Il est classé monument historique en 1928. En 1946 Pablo Picasso utilise une partie du bâtiment comme atelier. A la suite de son séjour il laisse en dépôt à la ville d'Antibes 23peintures et 44 dessins. Parmi les peintures les plus célèbres La joie de vivre, Satyre, Faune et Centaure au trident, le Gobeur d'oursins, la Femme aux oursins, Nature morte à la chouette et aux trois oursins, la Chèvre....En 1948, Pablo Picasso enrichira cette collection par un don de 78 céramiques réalisées à l'atelier Madoura de Vallauris. En 1966, pour rendre hommage à Pablo Picasso, le château Grimaldi devient officiellement Musée Picasso, premier musée consacré à l'artiste. Enfin, en 1991, la dation de Jacqueline Picasso autorise un nouvel enrichissement des collections Picasso. Aujourd'hui, le musée conserve 245 oeuvres de l'artiste auxquelles s'ajoutent des peintures et sculptures de Nicolas de Staël, Fernand Léger, Hans Hartung et de nombreux autres artistes modernes et contemporains dont Joan Miro et Germaine Richier. 15h : Saint-Paul de Vence , Fondation Maeght, Exposition "Amitiés, Bonnard-Matisse" Première fondation d'art moderne et contemporain en France, la Fondation Maeght fête son soixantenaire cette année 2024. Créée en 1964 par le couple de marchands d'art, éditeurs et lithographes Marguerite et Aimé Maeght, elle fut inaugurée à Saint-Paul de Vence par André Malraux et immédiatement reconnue d'utilité publique. Cet anniversaire sera marqué par une grande exposition estivale, "Amitiés Bonnard-Matisse", qui met l'accent sur la relation amicale et respectueuse entre Pierre Bonnard et Henri Matisse et retrace leurs liens avec la famille Maeght pour qui les deux artistes-amis incarnaient deux génies du XXe siècle. En 60 ans et plus de 150 expositions de grands artistes du XXe et XXIe siècles, la Fondation Maeght a fortement marqué l'histoire et la diffusion de l'art par son regard si particulier. Ce prisme de l'amitié qui unit la famille Maeght, la Fondation et les artistes, permet en effet de raconter l'art loin des traditionnelles approches livresques : l'art et la vie en permanence liés, d'expositions de Nuits de la Fondation (dans, théâtre, musique...) en pique-niques, grandes tablées et sorties en bateau... Mais n'est-ce pas les artistes eux-mêmes qui avaient poussé le couple Maeght à dépasser la douleur de la perte de leur deuxième fils par un long voyage aux Etats-Unis dans les années 1950 ? puis par la création de la Fondation inspirée des grandes références américaines alors visitées ? Barnes, Guggenheim, Phillips... Différentes thématiques cernent le propos avec de nombreuses oeuvres et documents rares, prêts exceptionnels accordés pour l'occasion. L'exposition explore les caractères spécifiques des deux maîtres mais aussi, par effet miroir, les particularités de chacun dans leur approche de mêmes sujets : les autoportraits, la rue, la lumière du Midi, le peintre et son modèle..
Commentée par Amélie Lavin, commissaire de l'exposition.× Paradis NaturistesRaphaël Chatelain, Nu dans les criques levantines, juin 2021 © Raphaël Chatelain. Un nouvel engouement se manifeste aujourd’hui pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, ou encore le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue un « paradis naturiste » ? Mais au fait, naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? En tant que musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, il semblait naturel que le Mucem cherche à explorer ce phénomène singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.Dans une scénographie solaire conçue par l’agence Trafik, l’exposition « Paradis naturistes » réunit 600 photographies, films, revues, objets quotidiens, peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
Musée Fabre, MO.CO. Panacée.× Expositions Montpellier« Jean Hugo, le regard magique » au Musée Fabre« Être Méditerranées » au MO.CO. Panacée.
× Exposition "Vues sur Mer" Musée Regards de ProvenceLe Musée Regards de Provence présente l'exposition «Vues sur Mer» qui réunit 25 peintres, photographes, sculpteurs et vidéastes contemporains de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui nous donnent une autre vision de la Méditerranée. Les travaux exposés, toutes générations confondues, nous permettent de nous questionner sur l’écologie, l’avenir de nos plages, de notre littoral. La plage, lieu de détente, de plaisir, de délassement, quel avenir lui préparons-nous ?, le soleil, si bénéfique à notre bonheur est-il toujours bon pour nous ? Pour les artistes tous ces éléments mer, plage, fonds marins sont la source d’une inspiration d’urgence écologique, il faut protéger ce monde marin et son environnement.
Achille et la guerre de Troie et visite de l'amphitéâtre (dit les arènes)× Une journée à NîmesNouveau rendez-vous proposé par les Amis du Mucem, à Nîmes, pour la découverte d’une partie de la ville antique, celle de l’amphithéâtre romain (arènes), en écho à l’exposition du Mucem «Méditerranées». Également au programme : la visite de l’exposition temporaire présentée au Musée de la Romanité «Achille et la guerre de Troie», autre lieu, autre époque, en complément des voyages en Grèce passés et à venir. Achille est l’archétype de l’homme grec, guerrier par excellence mais aussi personnage équivoque, amateur de musique et de poésie, caché un certain temps dans le gynécée de l’île de Skyros. Dans cette visite nous verrons tous ces aspects avec des focus sur la mythologie grecque et les origines de la guerre de Troie tout en admirant la superbe mosaïque d’Achille à Skyros, restaurée en 2010, et provenant d’une maison de Nîmes. L’après midi sera consacrée à la visite de l’amphithéâtre utilisé depuis 1863 en tant qu’arènes, après avoir été dégagé des constructions parasites ; il est remarquablement conservé et date de la 2ème moitié du 1er siècle, il accueillait les jeux du cirque et les spectacles.
Tour du Roy René× Lectures gourmandes "Corps et âme" Frank Conroy"Body and Soul", 1993 A New York, dans les années quarante, un enfant enfermé dans un sous-sol regarde les chaussures des passants. Pauvre, sans autre protection que celle de sa mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude va se découvrir lui-même : il est musicien. Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, jalonné de mille rencontres, amitiés, amours, le conduira dans les salons des puissants, jusqu'à Carnegie Hall.... La musique, évidemment, est au centre du livre-musique classique, grave et morale, mais aussi la pulsation "irrésistible du jazz". Autour d'elle, en une fresque foisonnante de personnages, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d'un New York en pleine mutation.
× Voyage en Grèce : Du monde Egéen à la Cité grecqueLa Société Des Amis du Mucem organise et propose à ses membres une série de voyages culturels permettant de partir à la découverte des grandes civilisations de la Méditerranée de l’Antiquité, et plus particulièrement la Grèce depuis 2021. Cette année le thème est « Du monde égéen à la cité grecque : Art, mythologie, religion et naissance de la démocratie ». Nos pérégrinations nous mèneront à Mykonos, Délos, Naxos, Athènes où nous parlerons d’archéologie, d’histoire, de mythologie, de religion, des techniques et pratiques quotidiennes nous permettant d’associer le plaisir du voyage à celui de la connaissance tout en privilégiant la curiosité intellectuelle, les rencontres et l’authenticité.
Expositions : « Deux avant-gardes : de la nouvelle École de Paris à Support/Surface » , « The infinite woman »× Musée Niel à Giens, Villa Carmignac à PorquerollesMusée du Niel, presqu’ile de Giens : Le musée du Niel a choisi d’associer pour la première fois deux avant-gardes qui ont marqué la seconde moitié du XXème : la nouvelle Ecole de Paris et le mouvement Supports Surfaces. Villa Carmigniac, Porquerolles : La commissaire britannique Alona Pardo imagine une exposition qui interroge les regards posés sur les femmes depuis les mythes originels jusqu’à nos jours
commentée par Enguerand Lascol et Camille Faucourt× Visite Mucem : MéditerranéesJules Migonney Tamaroud-Kabylie 1910 © Mucem Marianne Khun Les imaginaires de la Méditerranée sont multiples. Cette exposition s’interroge sur la manière dont se sont formés et diffusés ces imaginaires, et notamment sur le rôle des musées dans la création de ces « images » de la Méditerranée, toutes relatives et toutes construites. Dans les musées de beaux-arts, ce sont les civilisations du passé, en particulier celles de l’Antiquité, qui sont mises en valeur et qui construisent une Méditerranée rêvée nourrie de l’Odyssée d’Homère, de temples grecs et de récits sur Rome et Palmyre. Les musées d’ethnographie, qui apparaissent durant la période coloniale, s’intéressent pour leur part aux sociétés géographiquement ou culturellement « lointaines ». La sincérité de l’intérêt scientifique et humain pour l’Autre y côtoie les intérêts et les entreprises des puissances coloniales. Les musées de beaux-arts et les musées d’ethnographie se distinguent par les objets qu’ils conservent et les disciplines qui les étudient. Le Mucem souhaite aujourd’hui dépasser ces frontières et mettre en évidence les parallèles et les influences mutuelles qui existent entre ces deux types de musée. Suivant cette idée, « Méditerranées » mêle différents modèles muséographiques historiques. L’exposition présente plus de 300 objets et documents ; les dépôts proviennent d’une vingtaine d’institutions.
« L’oeil objectif. Photographie dans les collections de la modernité des années 1930 aux années 2000 »× Exposition au Musée CantiniEn février 1968, le musée Cantini présentait sa première exposition de photographies (L’OEIL OBJECTIF), réunissant Doisneau, Brihat, Clergue et Sudre. Ce fut le début d’une collection constituée en échos aux évènements régionaux tels les Rencontres d’Arles ou le festival d’Avignon.A travers les fonds du musée Cantini, celles du [mac] et du Fonds communal d’art contemporain (Fcac), L’OEIL OBJECTIF de 2024, dresse un panorama renouvelé des collections, mettant en lumière la diversité des styles et des approches artistiques.Découvrez une sélection unique de photographies allant de la modernité des années 1930 aux années 2000. Plongez dans l'univers artistique de Doisneau, Brihat, Clergue, Sudre et bien d'autres.
× Voyage en Grèce : Du monde Egéen à la Cité grecqueLa Société Des Amis du Mucem organise et propose à ses membres une série de voyages culturels permettant de partir à la découverte des grandes civilisations de la Méditerranée de l’Antiquité, et plus particulièrement la Grèce depuis 2021. Cette année le thème est « Du monde égéen à la cité grecque : Art, mythologie, religion et naissance de la démocratie ». Nos pérégrinations nous mèneront à Mykonos, Délos, Naxos, Athènes où nous parlerons d’archéologie, d’histoire, de mythologie, de religion, des techniques et pratiques quotidiennes nous permettant d’associer le plaisir du voyage à celui de la connaissance tout en privilégiant la curiosité intellectuelle, les rencontres et l’authenticité.
× Le Vieux Lyon, le quartier Renaissance.Vieux Lyon, "bouchon lyonnais", Hotel de Gadagne, Cathédrale Saint Jean.
Au TNM LA CRIÉE× Théâtre : Après la répétition / PersonaUne programmation du Théâtre du Gymnase Hors les murs Inconditionnel d’Ingmar Bergman, Ivo van Hove remonte son diptyque adapté des deux films du maître, dans une version française transcendée par Emmanuelle Bercot et Charles Berling. Dans ce diptyque à la scénographie volontairement contrastée, les deux histoires s’entrechoquent et se répondent, électrifiées par un quatuor de comédien·nes sous tension. Leur jeu, tout en maîtrise, balance entre théâtre des mots et théâtre du corps, dans un savant maelström émotionnel.
Tour du Roy René× Lectures gourmandes " l'île haute" Valentine GobyUn enfant arrive en hiver dans une région de haute montagne. Parisien il découvre la neige pour la première fois. Un décor impensé, impensable se dresse devant lui, cerné de pics et de glaciers qui par instant se dessinent dans l'épaisseur du brouillard. Là-haut, la nature règne en maître au rythme des saisons, ces cycles immuables au cours desquels des hommes et des femmes, des gosses, aux vies modestes mais d'une humanité décuplée par le sens et la nécessité de leurs tâches, vont partager leur monde avec ce citadin ébahi.
Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.× Jardins des migrationsLe Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.
par Enguerrand Lascols, conservateur au Mucem et Co-commissaire de l’exposition× Conférence UTL : « Méditerranées ». Le patrimoine antique au musée, histoire des collections et enjeux identitairesLes imaginaires de la Méditerranée sont multiples, et tous ne peuvent être montrés dans une unique exposition. « Méditerranées » s’interroge sur la manière dont se sont formés et diffusés ces imaginaires, et notamment sur le rôle des musées, en découvrant comment l'histoire des arts et l’ethnologie ont participé à créer ces « images » de la Méditerranée, toutes relatives et toutes construites. Dans les musées de beaux-arts, ce sont les civilisations du passé, en particulier celles de l’Antiquité, qui sont mises en valeur les premières et qui construisent une Méditerranée rêvée nourrie de l’Odyssée d’Homère, de temples grecs et de récits sur Rome et Palmyre.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d'un moment d'évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d'auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir) est ponctuée d'un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint-Jean, le Fort Saint-Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le Phare de Planier. Vous le saurez à l'embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelles.
La Synagogue, la Bibliothèque Inguimbertine× Une journée à CarpentrasMatin : 10h30 visite de la Synagogue (visite en deux groupes) Carpentras a connu un statut particulier du fait de l'installation de la papauté dans le Comtat de Venessin au XIVe siècle. Chassés du Royaume de France en 1306, les Juifs s'installent dans les Etats du Pape à Carpentras dans le quartier de la Carrière. En effet depuis 1326, les papes permettent aux juifs de résider dans le Comtat sans être inquiétés.La Synagogue de Carpentras est la plus ancienne synagogue de France toujours en activité. Edifiée par les Juifs comtadins en 1367, elle a été reconstruite et agrandie au XVIIIe siècle et a fait, entre 2017 et 2019, l'objet de travaux de sauvegarde et d'aménagement.Outre la salle de prières, connue pour sa voûte étoilée, la synagogue est dotée d'un mikvé (slle d'ablution rituelle) en excellent état de conservation, et de deux boulangeries, Son architecture et sa décoration intérieure sont un chef d'oeuvre de l'art religieux rococo du XVIIe siècle. Classé Monument historique en 1924. 12h30 : déjeuner au Bistrot de la Place Après-Midi : 14h30 visite de la Bibliothèque Inguimbertine (visite en deux groupes) Conçue sur un modèle unique, imaginé par son fondateur Monseigneur d’Inguimbert au XVIIIe siècle, elle réunit une collection de livres, objets et œuvres d’art au cœur d’un bâtiment construit par le même personnage : l’Hôtel Dieu de Carpentras. À Carpentras, la création de la bibliothèque-musée est liée à la personnalité de Monseigneur d’Inguimbert, natif de Carpentras. Cet humaniste devenu évêque de sa ville natale, à son retour d’un long séjour à Rome, conçoit un grand dessein pour son diocèse. " Il veut associer le corps et l’esprit, et mettre à disposition la manne dont il dispose au bénéfice de deux institutions : un Hôtel-Dieu pour soigner, une bibliothèque-musée pour former et éduquer" résume Jean-François Delmas, conservateur de l’Inguimbertine. La visite de la bibliothèque Inguimbertine nous apprendra le mouvement européen des XVIIe et XVIIIe siècles où l'on voit se développer d'une part l'ouverture de maisons pour nécessiteux (charité ou Hôtel Dieu) et d'autre part, "l'éveil de l'intelligence grâce au monde des livres". L’Inguimbertine aujourd’hui, est une bibliothèque de lecture publique, multimédia, mais possède aussi des fonds patrimoniaux, qui relèvent de la bibliothèque ou du musée. Aujourd’hui, en lecture publique, 80 000 documents sont en libre accès, Les fonds patrimoniaux de L’Inguimbertine comptent 50 000 ouvrages, dont un peu plus de 3 000 manuscrits, 1 200 tableaux, 500 sculptures, 40 000 documents d’arts graphiques, plus de 30 000 objets lapidaires, 10 000 monnaies et médailles.
Commentée par Camille Faucourt× Visite Mucem : RevenirTaysir Batniji, Sans titre, 2007-2014, trousseau de cles en verre © Taysir Batniji Cette exposition s’intéresse à la question des migrations en Méditerranée sous l’angle peu connu du « retour ». À travers des objets, des œuvres d’art et des parcours de vie, elle souhaite approcher la complexité des expériences du « revenir », prises entre déracinements et enracinements, pratiques et imaginaires, gouvernances nationales et aspirations individuelles. Il s’agit de questionner ces réalités plurielles, circulatoires, non linéaires, parfois empêchées, parfois détournées, qui engagent le chez-soi, sa reconnaissance et sa transposition, sans omettre les mémoires et les rêves qui y sont intimement liés. L’exposition rend compte de ces possibles dans un parcours où s’entremêlent des œuvres conservées en collections publiques, des objets intimes et documents familiaux, ainsi que des créations d’artistes contemporains dont la pratique fait écho à leur expérience personnelle de l’exil et du retour. Tout au long du parcours, nous verrons que le retour prend des formes différentes selon les trajectoires migratoires, les générations, les rapports entretenus avec l’espace natal ou ancestral et les politiques étatiques. Dès lors, le revenir est l’expression d’un devenir – un projet ou un mouvement – qui esquisse la géographie de l’appartenance dans ses expériences (im)possibles.
Commentée par Camille Faucourt× Visite Mucem : RevenirTaysir Batniji, Sans titre, 2007-2014, trousseau de cles en verre © Taysir Batniji Cette exposition s’intéresse à la question des migrations en Méditerranée sous l’angle peu connu du « retour ». À travers des objets, des œuvres d’art et des parcours de vie, elle souhaite approcher la complexité des expériences du « revenir », prises entre déracinements et enracinements, pratiques et imaginaires, gouvernances nationales et aspirations individuelles. Il s’agit de questionner ces réalités plurielles, circulatoires, non linéaires, parfois empêchées, parfois détournées, qui engagent le chez-soi, sa reconnaissance et sa transposition, sans omettre les mémoires et les rêves qui y sont intimement liés. L’exposition rend compte de ces possibles dans un parcours où s’entremêlent des œuvres conservées en collections publiques, des objets intimes et documents familiaux, ainsi que des créations d’artistes contemporains dont la pratique fait écho à leur expérience personnelle de l’exil et du retour. Tout au long du parcours, nous verrons que le retour prend des formes différentes selon les trajectoires migratoires, les générations, les rapports entretenus avec l’espace natal ou ancestral et les politiques étatiques. Dès lors, le revenir est l’expression d’un devenir – un projet ou un mouvement – qui esquisse la géographie de l’appartenance dans ses expériences (im)possibles.
A l’occasion de l’exposition « Salammbô » au Musée du Bardo× Voyage à Tunis – Carthage - Sidi Bou SaidLe but de ce voyage est de découvrir, à l’occasion de l’exposition Salammbô dont Myriame Morel est Co-commissaire : Le musée du Bardo situé dans un ancien palais du XIXème siècle à Tunis. Second musée du Continent africain après le musée Egyptien du Caire il est l’un des plus riches du monde pour ce qui concerne les mosaïques romaines Le site de Carthage Le charmant petit village de Sidi Bou Said La ville de Tunis
× Découverte et exploration des sens autour des accords thés et chocolatsA l'approche des fêtes une belle occasion se présente de découvrir la chocolaterie Takomi avec Sylvie Henrionnet, passionnée de thés après plusieurs séjours en Chine auprès de producteurs de thé, qui vous proposera des grands crus de thés et Laurence Veyer, artisan chocolatier confiseur, formée chez Alain Ducasse. Ces deux intervenantes évoqueront les mille et une facettes des cacaos et des thés : leur histoire, leur répartition géographique et la manière de les cultiver, des procédés de transformation, des traditions associées à leur consommation. Elles proposeront aux participants de célébrer l'union subtile entre les délices chocolatés issus de fameux cacaos des quatre coins du monde et les meilleurs crus des jardins du lointain Orient. Vous pourrez, au cours de cet atelier, découvrir des accords surprenants qui interviennent pendant la dégustation.
Commentée par Amélie Lavin, commissaire de l'exposition.× Paradis NaturistesRaphaël Chatelain, Nu dans les criques levantines, juin 2021 © Raphaël Chatelain. Un nouvel engouement se manifeste aujourd’hui pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, ou encore le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue un « paradis naturiste » ? Mais au fait, naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? En tant que musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, il semblait naturel que le Mucem cherche à explorer ce phénomène singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.Dans une scénographie solaire conçue par l’agence Trafik, l’exposition « Paradis naturistes » réunit 600 photographies, films, revues, objets quotidiens, peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
Exposition au MEMORIAL DES DEPORTATIONS× « Marseille 1900 – 1943, la mauvaise réputation »Le Mémorial des camps de la mort, devenu depuis 2019 le Mémorial des déportations, rend compte désormais de la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale : principale ville-refuge de la zone non occupée, ville transit, ville détruite, ville portuaire stratégique. Mais surtout, il contextualise au moyen de films, de témoignages ou de récits de victimes parce que nées Juifs ou réprimées en tant que politiques, résistants ou otages, les politiques de déportation génocidaire et de répression organisées à Marseille et sa région. Marseille a été marquée par la destruction des vieux quartiers du Vieux-Port en janvier 1943.L’exposition « Marseille 1900-1943, la mauvaise réputation » nous invite à comprendre comment cela a pu être possible, par une évocation de ce que fut la ville au cours des années 1900 à 1943.
Par Camille Faucourt, conservatrice au Mucem et Co-commissaire de l’exposition× Conférence UTL : « Méditerranées ». Exposer une Méditerranée plurielle dans les musées d’ethnographieAux 19e et 20e siècles, les artistes puis les ethnologues développent un intérêt croissant pour les espaces et les populations des rives Sud et Est du bassin méditerranéen. L’image qu’ils construisent de cette « autre Méditerranée » est plurielle, marquée par les stéréotypes, le contexte colonial et les projets d’exploitation économique, mais aussi par un intérêt sincère pour les modes de vie, les coutumes et les savoir-faire de ses habitants, qui se retrouvent exposés dans les musées d’ethnographie.
× Visite de l'exposition « La Navale »L’importance économique et sociale de l’industrie de la construction/réparation de navires à Marseille depuis le milieu du XIXème, et l’ampleur de ses soubresauts de croissance et de déclin, justifient pleinement la visite par les Amis du Mucem de ce lieu unique à Marseille. Développé depuis une quarantaine d’années par d’anciens compagnons de ces entreprises, l’Association Culturelle de la Réparation Navale, devenu « La Navale », rassemble maquettes, outillages, photos et vidéos permettant de comprendre l’enjeu de ces activités provençales, qui, de Port de Bouc à La Ciotat, ont pu rassembler environ 60% de l’activité de réparation navale française dans les années 70.
Au TNM LA CRIÉE× Théâtre : Ivo Pogorelich - Chopin, Sibelius, SchubertDe retour depuis peu sur les scènes du monde après une longue absence, l'inclassable pianiste propose un récital empreint d'une lumineuse mélancolie. Ivo Pogorelich est une personalité atypique dans le monde du piano, mais c'est avant tout son jeu qui en fait un musicien hors du commun. Pour ce récital, Chopin sera accompagné de Jean Sibelius (Valse triste) et des Moments musicaux de Franz Schubert.
Tour du Roy René× Lectures gourmandes "Désert" de Jean-Marie Le ClézioLa toute jeune Lalla a pour ancêtres les "hommes bleus"; guerriers du désert de Rio de Oro, chassés et traqués du Sud au Nord par les conquérants français puis impitoyablement massacrés. Mais le sang des "hommes bleus" a survécu en Lalla. La vie de la petite Maure dans un bidonville d'une grande cité proche de la mer, est constamment doublée, dominée par l'épopée chantante, obstinée, orgueilleuse que la race les maîtres d'autrefois avaient cru vaincre. Lalla, enfant du désert, est fasciné par l'apparition d'un mystérieux "homme bleu", qu'elle nomme Es Er, c'est-à-dire "le secret". Aussi la puissance de la nature et des légendes, son amour pour le Hartani, un jeune berger muet qui lui fait découvrir son corps, ensuite une évasion manquée vers "leur" désert, avant l'exil à Marseille dans un quartier misérable où ses frères immigrés végètent, tout cela ne peut que durcir son âme lumineuse. Car Lalla a beau travailler dans un hôtel sordide, être enceinte du Hartani, devenir une cover-girl célèbre grâce à un photographe de mode ébloui par sa beauté, rien n'éteindra au coeur de la jeune femme sa foi religieuse et sa passion pour le désert. Un jour, elle y retournera toute seule, en rescapée de l'enfer des hommes.
× Observatoire de Marseille - Association AndromèdeL'Association Andromède nous propose une explication du ciel de novembre à Marseille au planérarium, complétée par la visite d'un ancien télescope.
Inspiré par Jack London au TNM LA CRIEE× Théâtre : Edène - Ecrit par Alice ZéniterÉdène, jeune femme précaire, veut écrire un chef-d’oeuvre car la littérature l'enivre, et elle désire conquérir Rose qu'elle vient de rencontrer. Mais pour vivre elle doit travailler à la blanchisserie de l’abattoir, et passe ses nuits à écrire, avec acharnement. L’autrice et metteuse en scène, par son écriture vive et incisive, traite de la violence de classe, d’amours contrariées et du précariat des auteurs et des autrices. Sur scène, la blanchisserie devient le décor principal en blanc et rouge, avec sa chorégraphie mécanique de gestes infiniment répétés. Une ode aux femmes et à l’écriture qui fait écho à "Je suis une fille sans histoire", son précédent spectacle, joué à La Criée en 2023.
Commentée par Amélie Lavin, commissaire de l'exposition.× Paradis NaturistesRaphaël Chatelain, Nu dans les criques levantines, juin 2021 © Raphaël Chatelain. Un nouvel engouement se manifeste aujourd’hui pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, ou encore le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui. Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue un « paradis naturiste » ? Mais au fait, naturisme et nudisme, est-ce la même chose ? En tant que musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, il semblait naturel que le Mucem cherche à explorer ce phénomène singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.Dans une scénographie solaire conçue par l’agence Trafik, l’exposition « Paradis naturistes » réunit 600 photographies, films, revues, objets quotidiens, peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
« comment bien se (dé)vêtir au soleil 1940-2000 »× « Le Grand Bain » Exposition au Château BorélyLongtemps élitiste, la mer, en tant que loisir, se démocratise avec l’amélioration des voies de communication, la mise en place des congés payés de 1936 et le développement des sports nautiques. Elle attire aujourd’hui des millions de baigneurs venus sacrifier au rite de la plage, théâtre des dernières tendances «beachwear».Du justaucorps unisexe et fonctionnel des années 1930 aux créations «couture», parfois décalées de stylistes contemporains, l’exposition « Le Grand Bain » permet de suivre l’évolution des moeurs et des goûts de la société à travers l’histoire du maillot – ou comment bien se (dé)vêtir au soleil !
Commentée par Mireille Jacotin.× "Populaire ?", Les trésors des collections du MucemCette exposition permanente souhaite présenter sa collection dans toute sa diversité. Elle réunit en effet les fonds historiques du Musée national des arts et traditions populaires, les collections européennes du Musée de l’Homme et celles acquises depuis le début des années 2000 dans une volonté d’ouverture vers la Méditerranée et le monde contemporain. Le parcours général propose un cheminement au gré de grandes catégories empruntées au vocabulaire de l’histoire des arts et des techniques (" peinture ", " sculpture ", " arts du métal ", " céramique ", etc.). Un parcours qui fait émerger les particularités de la collection du Mucem en rompant avec la hiérarchisation habituelle entre beaux-arts et arts populaires. On passe ainsi d’objets attendus dans un musée (par exemple des tableaux, des ex-voto, des icônes, etc.) à des éléments plus surprenants (comme des portes de ruche décorées), et d’objets familiers du grand public à des éléments plus inattendus voire mystérieux de prime abord.
× Découverte et exploration des sens autour des accords thés et chocolatsA l'approche des fêtes une belle occasion se présente de découvrir la chocolaterie Takomi avec Sylvie Henrionnet, passionnée de thés après plusieurs séjours en Chine auprès de producteurs de thé, qui vous proposera des grands crus de thés et Laurence Veyer, artisan chocolatier confiseur, formée chez Alain Ducasse. Ces deux intervenantes évoqueront les mille et une facettes des cacaos et des thés : leur histoire, leur répartition géographique et la manière de les cultiver, des procédés de transformation, des traditions associées à leur consommation. Elles proposeront aux participants de célébrer l'union subtile entre les délices chocolatés issus de fameux cacaos des quatre coins du monde et les meilleurs crus des jardins du lointain Orient. Vous pourrez, au cours de cet atelier, découvrir des accords surprenants qui interviennent pendant la dégustation.
× Voyage à ParisVisites des expositions : « Surréalisme » au Centre Pompidou « Caillebotte, peindre les hommes » au Musée d’Orsay « L’âge atomique » au Musée d’Art Moderne « Chefs-d’œuvre de la Galerie Borghèse » au Musée Jacquemart André « Les fleurs d’Yves Saint-Laurent » au Musée Yves Saint Laurent « Janine Niepce, regard sur les femmes au travail » au Musée Citéco
Université d'Aix-Marseille - site Saint-Charles× Espace Muséal Charles FabryVenez découvrir l'espace muséal Charles Fabry qui a pour mission de sauvegarder et de faire connaître les instruments scientifiques et le mobilier de la Faculté des Sciences de Marseille. Ce patrimoine couvre un peu plus d’un siècle d’histoire des sciences ! Le musée comprend plusieurs salles d’expositions où sont réunis de nombreux instruments dans un mobilier datant majoritairement de la création de la Faculté des Sciences (site Saint Charles 1911). Nous y serons accueillis par le responsable, Nicolas Claire, Maître de Conférences.
Tour du Roy René× Lectures gourmandes "La carte postale" Anne Berest«La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l'opéra Garnier d'un côté et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi; Ce livre m'a menée cent ans en arrière. J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre. j'ai essayé de comprendre pourquoi ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation et les mystères qui entouraient ses deux mariages. Le roman de mes ancêtres est aussi une quête initiatique sur la signification du mot "juif" dans une vie laïque.» A la fois récit des origines et enquête familiale, ce roman se dévore.
L'art de la lumière sous tous ses aspects× Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»Le vitrail représente un véritable savoir-faire artisanal, capable de sublimer un intérieur grâce à ses jeux de lumières, de couleurs et de motifs qui le composent. Il témoigne aussi d'une époque, de son histoire sociale et esthétique. L'Atelier "VITRAUX IMBERT", situé en plein coeur de Marseille, est une entreprise familiale créée en 1981 par Dominique Imbert. Maître verrier, il s'est fait connaître en Fance et à l'étranger pour ses créations de vitraux dont ceux de la salle du Trésor de la Cathédrale Saint-Front à Périgueux, de la Chapelle Saint-Jean de Dieu à Lehon, de la Basilique du Sacré-Coeur à Marseille et de très nombreux édifices publics et privés. Spécialiste de la création et de la restauration de vitraux, ce passionné a su en trois décennies faire perdurer l'excellence du métier tout en développant de nouvelles techniques. Aujourd'hui dirigée par son fils Oleg J.Imbert, l'entreprise dispose d'une équipe experte et d'une reconnaissance lui permettant de participer à des chantiers d'envergure et de renommée internationale dont tout récemment celui des vitraux de Notre-Dame de Paris. |