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Nouvelles activités


lundi 2 décembre
"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem
mercredi 4 décembre
Voyage à Paris
jeudi 28 novembre
Paradis Naturistes
vendredi 13 décembre
Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»
mardi 3 décembre
Découverte et exploration des sens autour des accords thés et chocolats
mercredi 5 février
Théâtre : TAIRE

 2019

visite

vendredi 11 janvier : Visite des coulisses du Mucem : Art contemporain

Visite commentée par le commissaire Jean-Roch Bouiller
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Visite des coulisses du Mucem : Art contemporain

Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'exposition présentée au CCR : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013". Les collections du Mucem, héritières directes de celles du musée d'Ethnographie du Palais de Trocadéro à Paris (1878-1936) et des deux musées qui lui ont succédé à partir de 1936, le musée de l'Homme et le Musée national des Arts et traditions populaires (MNATP) continuent à être enrichies par une politique d'acquisition ouverte aux thématiques méditerranéennes, du néolithique à l'art contemporain. Jean-Roch Bouiller, conservateur en chef responsable du pôle "Art Contemporain", nous présentera ces cinq années d'acquisitions en matière d'art contemporain, de l'oeuvre d'art la plus raffinée à l'objet du quotidien le plus anodin : dons, achats auprès de particuliers ou de professionnels du marché de l'art, achats en vente publique, enquêtes de terrain ... il évoquera les principes qui guident l'enrichissement des fonds du Mucem. Jean-Roch Bouiller vous accueillera et vous fera découvrir l'envers du décor, les coulisses du Musée. il vous expliquera comment chaque objet dit quelque chose de la société qui le produit . Ces objets sont les témoins d'une époque, d'une pratique sociale. Objet d'art populaire, oeuvre d'art, chacun d'entre eux témoigne de son contexte de production.


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jeudi 17 janvier : Nîmes antique et contemporaine

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Nîmes antique et contemporaine

Le Mucem de Rudy Ricciotti illustre avec bonheur la confrontation réussie entre un monument historique prestigieux et une architecture contemporaine affirmée. Par deux fois, la ville de Nîmes a réussi ce même pari : il y a 25 ans avec la construction de Carré d’Art face à la célèbre Maison Carrée et depuis quelques mois, avec la réalisation du musée de la Romanité à un jet de pierre de l’amphithéâtre romain de Nîmes, rebaptisé « Arènes de Nîmes ».Ces deux institutions symbolisent parfaitement les deux grandes tendances culturelles de la ville de Nîmes: un pied dans la modernité comme l’a voulu son ancien maire Jean Bousquet bien conseillé par son ami Robert (dit Bob) Calle, le père de l’artiste Sophie Calle, un autre pied dans l’antiquité romaine qui lui vaut le qualificatif de «Rome française », qualificatif que pourrait lui envier sa voisine Arles.


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samedi 19 janvier : Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre

Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, co-commissaire de l'exposition
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Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre

L'exposition nous fait découvrir l'ampleur de sa vision d'un monde en pleine transformation, comment Georges Henri Rivière (1897-1985) va engager une véritable révolution des musées, qui précède et inspire leur situation actuelle. Le Mucem, avec ses collections issues du musée du Trocadéro, du musée de l'Homme et du Musée des Arts et Traditions Populaires, avec les questions contemporaines auxquelles il se confronte, incarne une part essentielle de cette évolution grâce aux objets et aux idées ici transmises.On y voit  G-H Rivière musicien curieux de tout ce qu'apportent les années folles, de l'art moderne au Jazz et à la mode, de la photographie et du cinéma au music-hall. Journaliste polémiste il s'impose au musée du Trocadéro, après avoir réalisé en 1928 la première exposition sur « Les arts anciens de l'Amérique ». Organisateur d'événements chocs, prenant en exemple les musées étrangers, il conçoit le Musée de l'Homme, autour de ses collections ethnographiques, comme un instrument de partage social et scientifique.G-H  Rivière comprend qu'au-delà de l'ethnologie des cultures exotiques il faut s'intéresser au bouleversement annoncé des cultures rurales et ouvrières des pays de France, créant cette même année 1937 un « Musée des Arts et Traditions Populaires ».Tout en restant proche des artistes, Picasso, Léger, et de leurs mécènes, G-H Rivière explore et analyse les savoir-faire artisanaux et toutes les facettes de l'invention populaire, de l'imagerie jusqu'aux arts du cirque. Il révèle les forces, les beautés, l'humour et les potentialités d'un monde que l'on croyait révolu.


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lundi 21 janvier : Les Animaux de A à Z, petit abécédaire des animaux

Visite commentée par le commissaire Frédéric Mougenot
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Les Animaux de A à Z, petit abécédaire des animaux

De A comme "Arche de Noé" à Z comme "Zoo", un abécédaire animalier composé à partir des collections du Mucem.Depuis la préhistoire et le temps du mythe, l’homme pense et classe les animaux sauvages ou domestiques selon ses intérêts et ses envies : utiles ou nuisibles, inquiétants ou fascinants, bêtes de somme ou de spectacle, ils peuplent notre quotidien, notre imaginaire et nos croyances.Cette exposition explore le rapport homme/animal dans les sociétés d’Europe et de Méditerranée. À travers une sélection d’objets utilisés pour exploiter, piéger ou protéger les animaux, elle nous invite, entre représentations réalistes et fantasmées, à renouveler notre regard sur ce que nous faisons faire ou dire à nos congénères à poils, à plumes et à écailles.


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mercredi 23 janvier : Théâtre de La Criée : « Névrotik Hôtel »

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Théâtre de La Criée : « Névrotik Hôtel »

 Comédie musicale de chambre  Voilà un acteur capable, avec la même jubilation, de jouer Tartuffe et Tante Geneviève, Racine et une diva emperlousée, voix de tête et poitrine en obus. Michel Fau, comédien virtuose, nous livre ici sa dernière folie de théâtre et d’acteur. La Castafiore redessinée par Dubout, c’était dans Le Récital Emphatique. Dans Névrotik Hôtel, voilà Michel Fau en diva, que la vie a abandonnée aux mains d’un jeune groom dans la solitude d’une chambre d’hôtel très rose… Alors, il/elle chante : la vie d’hier, les lendemains incertains. On rit, on s’émeut. Artiste protéiforme et surdoué : Michel Fau ou le génie du travestissement. Spectacle créé au Festival de Figeac 2016  


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jeudi 24 janvier : "Les Singuliers" d’Anne Percin - "Vers la beauté" de David Foenkinos

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"Les Singuliers" d’Anne Percin - "Vers la beauté" de David Foenkinos

Les Singuliers d’Anne Percin Dans les années 1888-90, un jeune peintre belge, Hugo Boch, en rupture avec ses origines bourgeoises, s'installe à Pont-Aven et y fait la rencontre de nombreux artistes, dont Gauguin. Ce dernier l'introduit dans l'avant-garde, dont Van Gogh est le maître scandaleux. Mêlant  des personnages historiques et fictifs, ce roman épistolaire nous plonge de façon très vivante dans l'époque, par le biais de nombreux destins d'artistes….. Vers la beauté de David Foenkinos Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s'effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à...


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vendredi 25 janvier : Les Animaux de A à Z, petit abécédaire des animaux

Visite commentée par le commissaire Frédéric Mougenot
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Les Animaux de A à Z, petit abécédaire des animaux

De A comme "Arche de Noé" à Z comme "Zoo", un abécédaire animalier composé à partir des collections du Mucem.Depuis la préhistoire et le temps du mythe, l’homme pense et classe les animaux sauvages ou domestiques selon ses intérêts et ses envies : utiles ou nuisibles, inquiétants ou fascinants, bêtes de somme ou de spectacle, ils peuplent notre quotidien, notre imaginaire et nos croyances.Cette exposition explore le rapport homme/animal dans les sociétés d’Europe et de Méditerranée. À travers une sélection d’objets utilisés pour exploiter, piéger ou protéger les animaux, elle nous invite, entre représentations réalistes et fantasmées, à renouveler notre regard sur ce que nous faisons faire ou dire à nos congénères à poils, à plumes et à écailles.


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vendredi 1 février : Marseille & L’épopée du Canal de Suez

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Marseille & L’épopée du Canal de Suez

En partenariat avec l’Institut du Monde Arabe et plus de 30 ans après la manifestation L’Orient des Provençaux, le musée d'Histoire de Marseille propose de renouveler le regard sur la relation du canal de Suez à Marseille et à son port, en confrontant espoirs, imaginaires et réalités. L’isthme de Suez occupe une position centrale dans l’histoire du monde, à la frontière de trois continents et son percement est le résultat d’une histoire mouvementée. Quelle place a tenu Marseille dans la construction du canal et le façonnement d’une nouvelle géographie du commerce maritime ? Quelles ont été les retombées économiques pour la ville ? Pour les hommes d’affaires locaux, l’ouverture d’une voie navigable reliant la Méditerranée et la mer Rouge concrétise un rêve ancien et promet de placer leur ville dans une situation avantageuse, au plus près de la péninsule indienne et de l’Extrême-Orient. Une façon de rappeler que Marseille et son port ne sont pas seulement ouverts sur le bassin méditerranéen, mais sur le monde entier.


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jeudi 7 février : Café littéraire : "Malacqua" de Nicola Pugliese

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Café littéraire : "Malacqua" de Nicola Pugliese

Quatre jours de pluie dans la ville de Naples, du 23 au 26 octobre d’une année indéterminée au cours desquels se produisent des événements étranges


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jeudi 7 février : Théâtre du Gymnase « Blanche GARDIN – Bonne nuit Blanche »

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Théâtre du Gymnase « Blanche GARDIN – Bonne nuit Blanche »

Blanche Gardin est de retour avec un tout nouveau spectacle avec un art unique de n’épargner personne à commencer par elle-même. La nouvelle reine du stand-up, c’est elle, tata flingueuse. En à peine deux spectacles et des sketchs élevés très vite au rang de références post-modernes, Blanche Gardin s’est imposée comme la figure de proue du nouvel humour au féminin. Phénomène hybride à mi-chemin entre Valérie Lemercier et Michel Houellebecq, toujours seule derrière son micro, elle s’autorise sur scène et chuchote tout haut ce que les autres n’oseraient jamais dire. Noirceur pure, fulgurances trash, saillies sociétales et philosophiques, elle n’épargne personne pas même ses propres tripes, qu’elle nous livre encore fumantes sur l’autel de l’autodérision. Repérée par Karl Zéro et rodée aux joutes du Jamel Comedy Club, Blanche Gardin a su en quelques années se construire un personnage à part, à la voix légère et distinguée, teinté de tristesse mélancolique et désabusée pouvant tout se permettre et tout dire dans une insolence revendiquée et jouissive. Et quand il lui reste un peu de temps, entre deux spectacles, elle joue la comédie à la télévision (la série WorkinGirls) ou écrit pour le cinéma (avec Fabrice Eboué ou Eric Judor). Une reine qu’on vous dit.  


visite

vendredi 8 février : Visite des coulisses du Mucem

Conserver, étudier, valoriser les collections
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Visite des coulisses du Mucem

Bienvenue dans les coulisses du Mucem, le Centre de Conservation et de Ressources (CCR) bâti par l'agence d’architecture Corinne Vezzoni et associés. Écrin plutôt que coffre-fort, contrairement à de classiques réserves de musée, le CCR se décline en quatre espaces ouverts au public : une salle de consultation des objets, une salle de lecture, une salle d'exposition, des réserves. Le Mucem dispose  d'une réserve spécialement imaginée et conçue pour la visite. Cet « appartement témoin » de 800 m2 a pour but de proposer un échantillonnage des collections conservées par le Mucem, en proposant dans ce lieu des objets de différents matériaux, de différentes époques, origines géographiques, types, dimensions, etc. Il présente également un échantillonnage des dispositifs de rangement et des modes de conservation des collections en réserve.  


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vendredi 8 février : KACIMI, 1993-2003, une transition africaine

Visite commentée par Nadine DESCENDRE, commissaire de l'exposition
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KACIMI, 1993-2003, une transition africaine

Mohammed Kacimi (1942-2003) est l'un des plus importants plasticiens marocains d'après-guerre. Artiste novateur et engagé, instigateur et témoin principal de la mondialisation de l'art contemporain arabe, il a largement influencé l'évolution de la scène artistique de son pays, et servi de modèle à nombre de jeunes artistes maghrébins aujourd'hui internationalement reconnus.L'exposition se consacre à la « période africaine » de Mohammed Kacimi (1993-2003), soit l'apogée de son œuvre, qui le voit rompre avec l'art occidental et les différents courants esthétiques l'ayant influencé durant son parcours, pour ouvrir une nouvelle voie, beaucoup plus personnelle, caractérisée par une expression sans contrainte, libre, et de plus en plus transdisciplinaire.À travers une sélection d'œuvres exemplaires et de documents d'archives significatifs, cette exposition révèle le rôle déterminant joué par ce plasticien, véritable passeur ayant permis aux nouvelles générations d'artistes issus du monde arabe de sauter le pas vers une contemporanéité nouvelle, nourrie par ses propres ancrages culturels : « une transition africaine ».


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samedi 9 février : KACIMI, 1993-2003, une transition africaine

Visite commentée par Nadine DESCENDRE, commissaire de l'exposition
Peinture2 Kacimi sculpture

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KACIMI, 1993-2003, une transition africaine

Mohammed Kacimi (1942-2003) est l'un des plus importants plasticiens marocains d'après-guerre. Artiste novateur et engagé, instigateur et témoin principal de la mondialisation de l'art contemporain arabe, il a largement influencé l'évolution de la scène artistique de son pays, et servi de modèle à nombre de jeunes artistes maghrébins aujourd'hui internationalement reconnus.L'exposition se consacre à la « période africaine » de Mohammed Kacimi (1993-2003), soit l'apogée de son œuvre, qui le voit rompre avec l'art occidental et les différents courants esthétiques l'ayant influencé durant son parcours, pour ouvrir une nouvelle voie, beaucoup plus personnelle, caractérisée par une expression sans contrainte, libre, et de plus en plus transdisciplinaire.À travers une sélection d'œuvres exemplaires et de documents d'archives significatifs, cette exposition révèle le rôle déterminant joué par ce plasticien, véritable passeur ayant permis aux nouvelles générations d'artistes issus du monde arabe de sauter le pas vers une contemporanéité nouvelle, nourrie par ses propres ancrages culturels : « une transition africaine ».


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samedi 9 février : KACIMI, 1993-2003, une transition africaine

Visite-débat commentée par Nadine DESCENDRE, commissaire de l'exposition
Peinture2 Kacimi sculpture

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KACIMI, 1993-2003, une transition africaine

Mohammed Kacimi (1942-2003) est l'un des plus importants plasticiens marocains d'après-guerre. Artiste novateur et engagé, instigateur et témoin principal de la mondialisation de l'art contemporain arabe, il a largement influencé l'évolution de la scène artistique de son pays, et servi de modèle à nombre de jeunes artistes maghrébins aujourd'hui internationalement reconnus.L'exposition se consacre à la « période africaine » de Mohammed Kacimi (1993-2003), soit l'apogée de son œuvre, qui le voit rompre avec l'art occidental et les différents courants esthétiques l'ayant influencé durant son parcours, pour ouvrir une nouvelle voie, beaucoup plus personnelle, caractérisée par une expression sans contrainte, libre, et de plus en plus transdisciplinaire.À travers une sélection d'œuvres exemplaires et de documents d'archives significatifs, cette exposition révèle le rôle déterminant joué par ce plasticien, véritable passeur ayant permis aux nouvelles générations d'artistes issus du monde arabe de sauter le pas vers une contemporanéité nouvelle, nourrie par ses propres ancrages culturels : « une transition africaine ».


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jeudi 28 février : "Les bijoux bleus" de Katharina Winkler - "Les petites chaises rouges" d'Edna O’ Brien

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"Les bijoux bleus" de Katharina Winkler - "Les petites chaises rouges" d'Edna O’ Brien

Les bijoux bleus de Katharina Winkler S'appuyant sur des faits réels, ce roman bouleversant raconte le destin de Filiz, une jeune Kurde vivant dans un village reculé de Turquie. Mariée à 12 ans et mère à 13 ans, elle va vivre terrorisée sous la coupe d'un homme violent qui pense qu'une femme bien tenue par son mari doit toujours être ornée de "bijoux bleus" ... Les petites chaises rouges d’Edna O’ Brien Dès qu’il franchit le seuil de l’unique pub ouvert dans ce trou perdu d’Irlande, l’étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s’établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d’étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu’elle, tombe sous le charme….


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jeudi 7 mars : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

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Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

  Cette exposition sera commentée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem. Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes). Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.Dans la dernière partie de l’exposition, artistes et spécialistes contemporains interrogent l’urbanisme : Istanbul, Le Caire, Marseille, Casablanca, mégapoles ou métropoles ?  


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jeudi 7 mars : Rosas Danst Rosas - Anne Teresa De Keersmaeker - Danse au théâtre du Merlan

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Rosas Danst Rosas - Anne Teresa De Keersmaeker - Danse au théâtre du Merlan

En 1983, Anne Teresa de Keersmaeker s’imposait sur la scène internationale avec Rosas Danst Rosas devenue depuis une véritable référence dans l’histoire de la danse postmoderne.La chorégraphe reprend aujourd’hui sa création avec une nouvelle distribution de jeunes danseuses sidérantes, débordantes d’énergie, de fragilité et de sensualité ! D’une élégance rare, ce quatuor virevolte, chavire, roule et traverse l’espace jusqu’à l’épuisement. Un hymne à la féminité, sans un seul instant de relâche, dans lequel lespectateur est emporté. Dominée par la répétition, alternant mouvements abstraits et concrets, cette pièce marque lagenèse de l’écriture d’Anne Teresa De Keersmaeker. Rehaussée par la partition en cinq mouvements de Thierry De Mey et de Peter Vermeersch, la danse de ces quatre jeunes femmes sublime les petits gestes du quotidien, pour nous offrir le chef d’oeuvre d’une des chorégraphes les plus importantes du XXème siècle. Durée du spectacle : 1h45.


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mardi 12 mars : Théâtre du Gymnase « J’ai des doutes »

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Théâtre du Gymnase « J’ai des doutes »

Comédien hors pair, François Morel a l’art d’accommoder les textes et la musique. Avec son fidèle compère Antoine Sahler, ils rendent hommage au verbe fou du grand Raymond Devos. Le verbe fou. On ne présente plus le truculent et fantaisiste François Morel. Ce génial touche-à-tout aussi à l’aise sur les planches, les plateaux de cinéma que derrière un micro de radio tôt le matin, construit pas à pas, depuis ses premières apparitions au théâtre et à la télévision dans la troupe des Deschiens de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, une relation intime et sincère avec un public fidèle années après années. Après Hyacinthe et Rose et La Vie (titre provisoire), il plonge corps et âme dans la prose du génial et loufoque Raymond Devos, accompagné au piano par Romain Lemire. Comme avait pu faire en son temps le regretté Jean Rochefort avec les textes de Fernand Raynaud, et fasciné par ce grand clown au « grain de folie capable d’enrayer la mécanique bien huilée de la logique, de la réalité, du quotidien », François Morel évoque son amour de jeunesse, une référence fondatrice pour lui et l’artiste qu’il est devenu. Sur scène, l’acteur dit les mots, le chanteur les scande parfois, pour rendre un vibrant hommage à une oeuvre unique, populaire et sophistiquée, avec un plaisir infini de replonger dans les textes et les jeux de mots de l’artiste belge disparu en 2006. Ode pour une oeuvre hors du temps, éminemment physique, joyeuse et sensible, sur l’absurdité du monde qui nous entoure.


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vendredi 15 mars : Galerie de la Méditerranée Salle "Connectivités"

Visite commentée par Myriame Morel, commissaire de l'exposition
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Galerie de la Méditerranée Salle "Connectivités"

Philippe II, roi d'Espagne_(c) RMN-Grand Palais_(Château de Versailles)_C_Jean_et_H_Lewandowski Soliman_le_magnifique_(c)Parc_et_Chateau_de_Beauregard La Galerie de la Méditerranée fait peau neuve, sa deuxième section accueille une nouvelle exposition semi-permanente. « Connectivités » raconte une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne sont alors les points stratégiques de pouvoir et d"échanges dans une Méditerranée qui voit naître la modernité entre grands empires et globalisation. Prenant pour socle de réflexion La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, l'exposition propose de suivre les pas de l'historien Fernand Braudel et d'aborder cette Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles non pas comme un objet d'étude aux bornes chronologiques strictes, mais comme un personnage dont il s'agirait de raconter l'histoire en l'inscrivant dans la longue durée, allant jusqu'à l'interroger dans la période contemporaine. Invitant les visiteurs à un saut dans le temps, cette histoire urbaine est également abordée aujourd'hui, à travers l'évolution de territoires portuaires contemporains : les mégapoles d'Istanbul et du Caire et les métropoles de Marseille et de Casablanca. Il s'agit en effet d'aborder la ville en développement comme le lieu vers lequel convergent et s'intensifient les flux, les connexions, les échanges, et donc, le pouvoir.


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samedi 16 mars : Théâtre de La Criée « Un instant Proust »

Proust

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Théâtre de La Criée « Un instant Proust »

« Car aux troubles de la mémoire, sont liées les intermittences du coeur » écrit Marcel Proust. Après Hugo et Les Misérables, Dostoïevski et Les Frères Karamazov, Rabelais et les Paroles Gelées et bientôt Pouchkine, Jean Bellorini met en scène subtilement une des plus belles langues de notre littérature. Un pur régal de Théâtre. Des quelques trois mille pages qui composent À la recherche du temps perdu, écrites entre 1906 et 1922, portées par un style incomparable, Jean Bellorini et Camille de La Guillonnière conservent les passages de l’enfance fragile de l’auteur auprès de sa mère, et la relation tendre et profonde avec sa grand-mère, jusqu’à la mort de celle-ci. Lorsqu’il décrit cet instant, Proust, traversé par un bouleversement douloureux de l’âme, procède à une analyse fine des mécanismes du deuil, de la distorsion temporelle entre le choc et sa conscientisation. Délicatesse et profondeur du jeu des comédiens dans ce spectacle de littérature et de lumière. Coproduction La Criée Création au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis novembre 2018


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jeudi 21 mars : "Journal d’Irlande" de Benoîte Groult - "Auprès de moi toujours" de Kazuo Ishiguro

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"Journal d’Irlande" de Benoîte Groult - "Auprès de moi toujours" de Kazuo Ishiguro

Journal d’Irlande de Benoîte Groult Le dernier projet d’écrivaine de Benoîte Groult était de publier son « Journal d’Irlande ». Elle avait l’intention d’entrecroiser ses « Carnets de pêche » en Irlande où elle avait passé plus de vingt étés avec son mari Paul Guimard, et les passages de son Journal intime tenu conjointement. Elle avait commencé ce travail d’orfèvrerie littéraire, que la maladie et la mort l’ont empêchée de mener à son terme….. Auprès de moi toujours de Kazuo Ishiguro Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? …


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mercredi 27 mars : Waterfont talk : Jill Jarvis

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Waterfont talk : Jill Jarvis

Assistant Professor in the French Department of Yale University, author and specialist in the aesthetics and politics of North Africa, she will present her latest work on the Sahara as a site of material, intellectual and linguistic exchanges.


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jeudi 28 mars : Circuit touristique autour d'Aubagne

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Circuit touristique autour d'Aubagne

La ville d’Aubagne située à une quinzaine de kilomètres de Marseille entre le massif du Garlaban, les contreforts de la Sainte-Baume et le massif du Douard est connue : pour son activité artisanale autour de l’argile, comme ville natale de Marcel Pagnol et depuis 1962, comme site de la maison mère du célèbre corps d’élite de la Légion étrangère. Nous vous proposons pour commencer ce circuit « Aubagnais » en matinée, la visite d'une des plus anciennes Manufactures de Céramique de France créée en 1837 : la « Poterie RAVEL ». Vous y découvrirez la fabrication de la pâte argileuse au tourneur ainsi que les lieux où l'ensemble de la chaîne de production y est réalisé à la main. Dans les ateliers sont fabriqués des vases allant de 10 cm à 1 mètre, des services de table, des pichets, des tians et autres articles de décoration en terre cuite. La visite se poursuivra au sein du Musée de Légion rénové depuis 2013 et qui nous propose une visite guidée de ses collections. Après un déjeuner qui se fera sur la place principale de la ville, nous assisterons à la projection d’un film documentaire au sein de la maison natale de Marcel Pagnol. Pour terminer notre circuit, nous irons, accompagné d’un conférencier « sur les traces de l’écrivain » au village de la Treille. Un circuit pédestre qui nous permettra de découvrir les lieux qui ont inspirés l’écrivain et permit au cinéaste de réaliser nombre de ses premiers tournages.


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vendredi 29 mars : Une journée à Aix-en-Provence

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Une journée à Aix-en-Provence

« Traverser la lumière », exposition au musée Granet La cathédrale d’Aix et le triptyque du Buisson Ardent de Nicolas Froment


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vendredi 29 mars : Théâtre de La Criée « Sénèque, Thyeste »

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Théâtre de La Criée « Sénèque, Thyeste »

Grand texte de la tragédie romaine antique, texte noir, fascinant de cruauté, dont Thomas Jolly offre à la Cour d'Honneur au Festival d’Avignon 2018 une version hantée par l’idée de monstruosité. Sexe, mensonge et cannibalisme : pour se venger de son frère Thyeste, qui a séduit sa femme et lui a volé le bélier à la toison d’or, symbole de sa royauté, Atrée sert à Thyeste ses propres enfants au cours d’un macabre festin. Horrifié, le soleil recule... La tragédie du philosophe latin Sénèque est l’une des pièces les plus noires jamais écrites, une oeuvre dont la fascination a inspiré Shakespeare ou Victor Hugo. Elle se résume à la parole d’Atrée : « Il y a des limites aux crimes ordinaires, mais il n’y en a pas à la vengeance ». Thomas Jolly, prodige du théâtre français, fait de cette vengeance un véritable attentat contre l’humanité. Il offre une image suspendue entre terreur sacrée et nécessité de refonder ce que Sénèque appelait « un traité d’indulgence mutuelle ». Coproduction La Criée Coréalisation Les Théâtres. Création au Festival d’Avignon en juillet 2018


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mardi 2 avril : Aix-en-Provence : Pavillon Noir - Fondation Vasarely

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Aix-en-Provence : Pavillon Noir - Fondation Vasarely

Pavillon Noir  Une découverte de ce lieu insolite, conçu par Rudy Ricciotti (récompensé du Grand prix national de l’Architecture, en 2006) pour la danse. C’est un cube de béton armé brut de couleur noire et de verre de 3000m2. Le Pavillon Noir est le premier Centre Chorégraphique où les artistes peuvent mener leur processus de création en intégralité : du travail en studio, à la représentation sur scène. Cette visite nous permettra de découvriraussi l’histoire d’une compagnie de renommée internationale : Le Ballet Prejlocaj dont le directeur artistique est Angelin Prejlocaj et d’assister à un moment de répétition des artistes. Fondation Vasarely Visite de l’exposition « BAUHAUS. PHOTOS » Le Bauhaus est une école d'art, de design et d'architecture, fondée en Allemagne par l'architecte Walter Gropius. A l'occasion du 100e anniversaire du Bauhaus le Centre Franco-Allemand de Provence, la Fondation Vasarely, les Amis de la Fondation Vasarely et ses partenaires du "cycle : architecture, enjeux et regards d'aujourd'hui" présentent une exposition de photographies conçue par le Bauhaus-ArchivBerlin.Sont présentées 100 œuvres clés sélectionnées parmi une collection mondiale de plus de 70.000 photographies du Bauhaus. Les quatre thèmes abordés : La vie au Bauhaus, Architecture et produits, Visage du Bauhaus et La classe de photographie de Peterhaus, donnent un aperçu impressionnant des diverses facettes de la photographie et de la vie dans ce lieu.  


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jeudi 4 avril : Jardin des migrations

Visite commentée par Anne-Marie GRAND et Adeline JOLY, Amies du MUCEM.
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Jardin des migrations

  Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de 12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté.   Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran.   Au cours de cette promenade à deux voix, nous observerons ensemble les origines, les usages et les mythes et symboles associés à quelques unes de ces 250 plantes méditerranéennes.    


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jeudi 4 avril : Théâtre de La Criée « Gravité, Angelin Preljocaj »

Gravite_Preljocaj

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Théâtre de La Criée « Gravité, Angelin Preljocaj »

Chorégraphie de Angelin Preljocaj Costumes Igor Chapurin Lumières Eric Soyer Avec les danseurs du Ballet Preljocaj La gravitation est un sujet sur mesure pour Angelin Preljocaj ! Depuis toujours, les corps, leurs trajectoires et leur attraction sont au coeur de ses élégances. Il lance ici un nouveau défi à sa propre danse, au gré de notre système planétaire.Le célèbre chorégraphe passe avec génie du récit merveilleux aux sources mêmes de l’abstraction. Mais quel que soit le style, jamais la danse ne peut se soustraire aux questions de vitesse et de masse corporelle.Gravité explore la théorie fondamentale de la gravitation universelle par le simple langage des corps et embarque les danseurs dans une odyssée charnelle au travers de l’histoire musicale. De Boulez à Ligeti en passant par Grisey, Bach ou Chostakovich, à chaque degré de gravité correspond une oeuvre. Quand Preljocaj rencontre Einstein et Newton, la danse déplace son centre de gravité !


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samedi 6 avril : Rencontre-débat avec Karima Lazali, auteure de l’ouvrage « Le trauma colonial  »

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Rencontre-débat avec Karima Lazali, auteure de l’ouvrage « Le trauma colonial  »

Karima Lazali, psychanalyste exerçant à Paris et Alger, auteure de l’ouvrage « Le trauma colonial » , enquête sur les effets psychiques et politiques contemporains de l’oppression coloniale en Algérie. Cette rencontre aura lieu à la Criée, espace des « Grandes Tables ».


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mercredi 24 avril : Théâtre du Gymnase « Douce-amère»

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Théâtre du Gymnase « Douce-amère»

Texte Jean Poiret Avec Michel Fau, Mélanie Doutey, Christophe PaouMise en scène de Michel Fau Assistant mise en scène Quentin AmiotDécors Bernard Fau, Natacha Markoff Lumières Joël Fabing Costumes David BelugouAprès Barillet et Grédy, Michel Fau remet au goût du jour la première pièce de Jean Poiret, l’un des classiques desGrands Boulevards, avec Mélanie Doutey belle et piquante à souhait.Vaudeville mondain. Lui est brillant et cultivé bien qu’un brin fataliste. Elle est sensuelle et séduisante dans sa mélancolie.Ils se sont aimés pendant huit ans. Aujourd’hui, le couple s’est usé. Sous le regard circonspect du mari délaissé,nombreux sont alors les prétendants qui gravitent autour de cette femme fine, moderne et libérée. Michel Fau est unogre, un boulimique de théâtre aussi démoniaque et drôle sur scène que formidable metteur en scène se plaisant à «débusquer des trésors du répertoire oublié ». Après les bienheureuses Julie Depardieu et Catherine Frot, c’est l’exquiseMélanie Doutey qui s’y pique en femme éminemment moderne dans cette comédie caustique et ironique surla sphère conjugale. Jean Poiret y dépeint subtilement le couple bourgeois des années 1970 enlisé dans ses privilèges,ses contradictions et ses pulsions. Un marivaudage à l’humour grinçant. Du grand art.


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jeudi 25 avril : Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Visite commentée par Baptiste Brun, commissaire de l'exposition
Lion2 Atelier graphisme

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Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Peintre, écrivain, inventeur de « l’Art Brut », Jean Dubuffet (1901-1985) fut un acteur majeur de la scène artistique du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaisissable et polémique met en jeu une critique radicale de l’art et de la culture de son temps, en faisant de l’invention sans cesse renouvelée le pilier de la création et de la pensée. Empruntant à l’anthropologie, au folklore ou au domaine de la psychiatrie, il poursuit l’activité de décloisonnement opérée par les avant-gardes de l’entre-deux-guerres, dynamite la croyance en un art supposé primitif et ouvre de nouvelles voies de création. Cette exposition donne à voir comment Jean Dubuffet entremêle dans son œuvre ses activités de peinture et d’écriture avec les recherches qu’il a consacrées à ce qu’il nomme l’Art Brut. Elle présente sa production artistique dans toute sa diversité, en s’attachant notamment à montrer les objets et documents issus des prospections qu’il a mises en œuvre en visitant musées d’ethnographie ou d’art populaire, mais aussi diverses collections dédiées à « l’art des fous ».L’exposition présente 290 œuvres et objets issus des plus grandes collections françaises et européennes. *Baptiste Brun : enseignant-chercheur en histoire de l'art contemporain à l'Université Rennes 2 et à l'Ecole du Louvre. Ses travaux portent sur les interactions entre création artistique, histoire de l'art et anthropologie dans la seconde moitié du XXe siècle, sur des œuvres et travaux apparentés à l'Art Brut et sur l'épistémologie de l'histoire de l'art pensée en regard du primitivisme.


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jeudi 25 avril : Autobiographies : « Une vie » de Simone Veil, « Passagère du silence » de Fabienne Verdier

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Autobiographies : « Une vie » de Simone Veil, « Passagère du silence » de Fabienne Verdier

Deux autobiographies : « Une vie » de Simone Veil ou le destin d’une femme exceptionnelle . Elle raconte….. depuis son enfance heureuse à Nice, l’enfer des camps de concentration où disparurent les membres de sa famille , sa volonté de surmonter ses chagrins,sa carrière de magistrate, ses combats politiques. Vous découvrirez une femme libre dont les convictions sont dignes de la plus grande admiration. « Passagère du silence » de Fabienne Verdier  Dix ans d’initiation en Chine Autre parcours de vie ! Celui de cette étudiante aux Beaux Arts de Toulouse dans les années 1980 qui décide de tout quitter pour aller chercher seule au fond de la Chine communiste les secrets oubliés de l’art antique chinois. Dans un oubli total de l’occident, elle devient l’élève de très grands artistes qui l’initient à la calligraphie et à la fabrication des sceaux.  


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vendredi 26 avril : Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Visite commentée par Baptiste Brun, commissaire de l'exposition
Lion2 Atelier graphisme

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Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Peintre, écrivain, inventeur de « l’Art Brut », Jean Dubuffet (1901-1985) fut un acteur majeur de la scène artistique du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaisissable et polémique met en jeu une critique radicale de l’art et de la culture de son temps, en faisant de l’invention sans cesse renouvelée le pilier de la création et de la pensée. Empruntant à l’anthropologie, au folklore ou au domaine de la psychiatrie, il poursuit l’activité de décloisonnement opérée par les avant-gardes de l’entre-deux-guerres, dynamite la croyance en un art supposé primitif et ouvre de nouvelles voies de création. Cette exposition donne à voir comment Jean Dubuffet entremêle dans son œuvre ses activités de peinture et d’écriture avec les recherches qu’il a consacrées à ce qu’il nomme l’Art Brut. Elle présente sa production artistique dans toute sa diversité, en s’attachant notamment à montrer les objets et documents issus des prospections qu’il a mises en œuvre en visitant musées d’ethnographie ou d’art populaire, mais aussi diverses collections dédiées à « l’art des fous ».L’exposition présente 290 œuvres et objets issus des plus grandes collections françaises et européennes. *Baptiste Brun : enseignant-chercheur en histoire de l'art contemporain à l'Université Rennes 2 et à l'Ecole du Louvre. Ses travaux portent sur les interactions entre création artistique, histoire de l'art et anthropologie dans la seconde moitié du XXe siècle, sur des œuvres et travaux apparentés à l'Art Brut et sur l'épistémologie de l'histoire de l'art pensée en regard du primitivisme.


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vendredi 26 avril : Conférence de Guillaume Monsaingeon : « La fabrique des îles »

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Conférence de Guillaume Monsaingeon : « La fabrique des îles »

Le Mucem présentera du 17 juillet au 18 novembre 2019 une exposition intitulée « Le Temps de l’île ». Guillaume Monsaingeon en est l’un des commissaires, avec Jean-Marc Besse. Il a accepté de faire une conférence pour les Amis du Mucem, en avant-première de l’exposition qui ouvrira au coeur de l’été. « Les îles sont des lieux d’évasion, mais aussi d’enfermement. En Méditerranée et ailleurs, ce sont des objets de désirs, mais aussi d’inquiétude et d’angoisse. Espaces privilégiés pour la science, leur domination constitue des enjeux considérables pour la maîtrise économique et politique de la circulation des marchandises et des humains. En croisant cartes européennes et océaniennes, robinsonnades, utopies d’hier et d’aujourd’hui, installations d’artistes, extraits de films, conflits contemporains et tensions migratoires…, le visiteur sera amené à revisiter ses souvenirs et ses images pour mieux comprendre le rôle des îles dans la réalité et l’imaginaire d’aujourd’hui ».


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samedi 27 avril : Théâtre de La Criée « SAIGON »

Saigon

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Théâtre de La Criée « SAIGON »

Mise en scène Caroline Guiela NguyenAvec la Compagnie Les Hommes ApproximatifsUn passionnant et bouleversant voyage dans l’histoire croisée du Vietnam et de la France, raconté au plus près deceux qui ont vécu, et vivent encore, l’oubli impossible d’un exil forcé.Ce n’est pas un cours d’histoire sur la colonisation française en Indochine et ses séquelles, mais un chant romanesquepuissamment émouvant qui mêle les langues, les chansons fredonnées, les recettes de cuisine, les petits riens de la viequotidienne, les dits et les non-dits, mots d’amour, larmes de tristesse. Sur la scène, le restaurant de Marie-Antoinette,où se croisent tous ceux qui partagent un lien personnel très fort avec ce pays d’Asie que l’on a voulu croire français de1887 à 1956. Par bribes et allusions, par la parole ou le silence, dans un va-et-vient constant entre hier et aujourd’hui,des comédiens amateurs et professionnels, français et vietnamiens, racontent l’intime et le sensible d’une relationentre deux mondes qui se sont déchirés mais aussi admirés et parfois aimés.Un grand événement du Festival d’Avignon 2017 !


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vendredi 3 mai : Jardin des migrations

Visite commentée par Anne-Marie GRAND et Adeline JOLY, Amies du MUCEM.
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Jardin des migrations

  Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de 12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté.   Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran.   Au cours de cette promenade à deux voix, nous observerons ensemble les origines, les usages et les mythes et symboles associés à quelques unes de ces 250 plantes méditerranéennes.    


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lundi 13 mai : Connectivités : métropoles et mégapoles

Visite commentée par Francis Ampe, Ami du Mucem
Alger Casablanca Le_Caire Istanbul

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Connectivités : métropoles et mégapoles

Mieux comprendre le Marseille d’aujourd’hui grâce à la partie contemporaine de l’exposition Connectivités. Pour cela, il faut aiguiser notre regard. Plus qu’une visite guidée c’est à une visite accompagnée que les Amis du Mucem vous invitent. Francis Ampe, ingénieur et urbaniste, propose de nous accompagner dans cette visite en nous aidant à mieux comprendre Marseille grâce au regard porté sur ces grandes métropoles méditerranéennes que sont Alger, Casablanca, Le Caire et Istambul. L’urbanisme, c’est « l’art de concevoir la ville ».  


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mercredi 15 mai : Sous-Marin SAGA, à l'Estaque

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Sous-Marin SAGA, à l'Estaque

SAGA (Sous-marin d’Assistance à Grande Autonomie) est un sous-marin civil créé en 1966 à Marseille par le commandant Cousteau. Ce monstre jaune des fonds marins de 28 mètres de long est aujourd’hui au repos dans un hangar de l’Estaque. Découvrez cette merveille de technologie avec Les Compagnons du SAGA, des passionnés ayant participé au projet.


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jeudi 16 mai : Journée à Toulon

Toulon

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Journée à Toulon

Visite commentée de la rade de Toulon et de son Arsenal Découverte des expositions : « Ulysse ou les constellations » de Franck Pourcel et « le monde imaginaire de Speedy Graphito » Visite commentée du Musée de la Marine


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jeudi 23 mai : « Le sillon » de Valérie Manteau

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« Le sillon » de Valérie Manteau

  Une jeune femme rejoint son amant à Istanbul . Alors que la ville se défait au rythme de ses contradictions et de la violence de l’État, d’aucuns luttent encore pour leur liberté. Elle-même découvre au fil de ses errances l’histoire du journaliste arménien de Turquie Hrant Dink, assassiné pour avoir défendu un idéal de liberté.


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vendredi 24 mai : Théâtre du Gymnase « Un autre jour viendra »

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Théâtre du Gymnase « Un autre jour viendra »

D’après les écrits et poèmes de Mahmoud Darwich Conception et mise en scène David AyalaAvec en alternance Simon Abkarian, Ariane Ascaride, Cécile Garcia-Fogel (sous réserve Sami Bouajila, Reda Kateb) et Fida Mohissen, Sophie Affholder, David Ayala, Bertrand Louis, Jérôme Castel, Astrid Fournier-Laroque Une ode à la paix autour de la poésie de Mahmoud Darwich mise en scène par David Ayala avec une troupe prestigieuse d’acteurs, chanteurs et musiciens de renom.À partir de l’oeuvre de Mahmoud Darwich, l’un des plus grands poètes de langue arabe disparu en 2008, l’acteur et metteur en scène David Ayala a créé un véritable récital poétique et musical. Ses complices artistiques de toujours, Simon Abkarian et Ariane Ascaride, ses vieux compagnons de route, ont répondu présents pour jouer, dire et chanter les mots de Darwich, l’homme d’amour et de la réconciliation despeuples, accompagnés par Cécile Garcia-Fogel, Sami Bouajila et quelques invités qui feront des apparitions surprises. Allier la lumineuse beauté des écrits poétiques de Darwich à la parole chantée, lue, récitée ou racontée (textes en langue arabe et traduits en français se répondent merveilleusement) paraît alors de l’ordre de l’évidence dans un accord parfait. Les rythmes arabo-andalous s’accordent aux piano, oud et guitares sur le plateau dans une mise en scène délicate alliant théâtre et vidéo. La poésie de Darwich déborde toutes les frontières, et se fait le merveilleux porte-voix d’un Moyen-Orient tragiquement déchiré.


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jeudi 30 mai : Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Visite commentée par Baptiste Brun, commissaire de l'exposition
Lion2 Atelier graphisme

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Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Peintre, écrivain, inventeur de « l’Art Brut », Jean Dubuffet (1901-1985) fut un acteur majeur de la scène artistique du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaisissable et polémique met en jeu une critique radicale de l’art et de la culture de son temps, en faisant de l’invention sans cesse renouvelée le pilier de la création et de la pensée. Empruntant à l’anthropologie, au folklore ou au domaine de la psychiatrie, il poursuit l’activité de décloisonnement opérée par les avant-gardes de l’entre-deux-guerres, dynamite la croyance en un art supposé primitif et ouvre de nouvelles voies de création. Cette exposition donne à voir comment Jean Dubuffet entremêle dans son œuvre ses activités de peinture et d’écriture avec les recherches qu’il a consacrées à ce qu’il nomme l’Art Brut. Elle présente sa production artistique dans toute sa diversité, en s’attachant notamment à montrer les objets et documents issus des prospections qu’il a mises en œuvre en visitant musées d’ethnographie ou d’art populaire, mais aussi diverses collections dédiées à « l’art des fous ». L’exposition présente 290 œuvres et objets issus des plus grandes collections françaises et européennes. *Baptiste Brun : enseignant-chercheur en histoire de l'art contemporain à l'Université Rennes 2 et à l'Ecole du Louvre. Ses travaux portent sur les interactions entre création artistique, histoire de l'art et anthropologie dans la seconde moitié du XXe siècle, sur des œuvres et travaux apparentés à l'Art Brut et sur l'épistémologie de l'histoire de l'art pensée en regard du primitivisme.  Les inscriptions se font directement sur internet, sur le site de la Société des Amis du Mucem dans l'espace adhérent. Les personnes sans internet peuvent s'inscrire directement par téléphone auprès du référent de la sortie.  Rendez-vous à 10h15 au Mucem, entrée principale J4, au sous-sol N'oubliez pas vos écouteurs pour l'audiophone qui vous sera fourni.  En cas d'annulation même tardive, merci de prévenir le référent pour vous désinscrire, un autre Ami pourra profiter de la place ainsi libérée.


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mardi 4 juin : Randonnée culturelle « le Rove – Côte bleue »

Découverte niveau 1 – 3h environ
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Randonnée culturelle « le Rove – Côte bleue »

La Côte bleue, massif à l’ouest de Marseille, moins célèbre que les Calanques, renferme, outre des paysages analogues, des curiosités culturelles méconnues. Au fil du cheminement on découvrira un point d’histoire contemporaine, un lieu lié à l’histoire militaire du XIXe siècle et des vestiges des "ruralités" passées. Visite commentée par Jean-Louis Maltret, Ami du Mucem.


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mercredi 5 juin : Théâtre de La Criée « Les Démons »

Demons

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Théâtre de La Criée « Les Démons »

D’après Dostoïevski Traduction André MarkowiczAdaptation et Mise en scène Sylvain CreuzevaultScénographie Jean-Baptiste BellonAvec Valérie Dréville, Vladislav Galard, Arthur Igual, Sava Lolov, Léo-Antonin Lutinier, Frédéric Noaille, Amandine Pudlo, Blanche Ripoche, Anne-Laure Tondula Après Le Capital et son singe d’après Marx, ou la Révolution française dans Notre terreur, Sylvain Creuzevault attaque Les Démons de Dostoïevski, un roman qu’Albert Camus considérait en son temps comme « une oeuvre au dessus de toutes les autres »Dostoïevski avait d'abord conçu Les Démons comme une oeuvre de dénonciation et de combat, mais son génie visionnaire l’emporte. Le roman devait faire l’autopsie d’un certain nihilisme révolutionnaire débouchant sur le terrorisme.Au bout de trois ans d'écriture, toutes les figures de cette intrigue foisonnante, qu’elles soient conservatrices ou progressistes, ont conquis leur part d’ombre et leur épaisseur propre. Ce qui aurait pu n’être qu’une satire politique devint ainsi un chef-d’oeuvre d’écriture plurielle : à la fois feuilleton au long cours et plongée hallucinée dans les ténèbres intérieures. Cette puissance d’une « mise en dialogue » généralisée,ici prise en charge par une distribution brillante, est au coeur du projet de Sylvain Creuzevault, qui poursuit son exploration des turbulences provoquées par l’invention moderne du politique, entre sacre de l’individu et toute-puissancedu social. Création le 21 septembre 2018 à l’Odéon - Théâtre de l’Europe, Ateliers Berthier, en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris


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vendredi 7 juin : Reliquaires de A à Z

Visite commentée par Emilie Girard, commissaire de l'exposition
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Reliquaires de A à Z

  Venez visiter cet abécédaire mystique composé à partir des collections du Mucem ! Les grands thèmes relatifs aux pratiques et à la croyance chrétienne s'y déclinent en 26 lettres.  En 2002, le Mucem a fait l’acquisition auprès d’un particulier d’une collection unique de près de 500 reliquaires. Ce très riche ensemble témoigne de la variété des formes, des techniques et des usages du reliquaire dans le monde chrétien européen sur une période allant essentiellement du XVIIe siècle au premier tiers du XXe siècle.Le terme « relique », issu du latin reliquiae, désigne les restes humains de saints personnages ou bien des objets leur ayant appartenu ou ayant été en contact avec leur corps. Dans la religion chrétienne, si les reliques furent d’abord placées dans l’autel des églises, le développement de leur culte s’accompagne de la production d’une grande variété de contenants utilisés pour les conserver et les magnifier : châsses, ostensoirs, tableaux, coffres, statues, custodes, chapelets, médaillons… Au XVIIe siècle, les reliquaires entrent également dans les espaces domestiques pour protéger le foyer. On les retrouve alors au seuil des maisons, sur les cheminées ou même suspendus au-dessus des lits.


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jeudi 13 juin : Autour de Jean Giono

Lectures en liberté
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Autour de Jean Giono

  Avec peut-être une priorité  pour la Trilogie de Pan : « Colline » - « Un de Baumugnes » - « Regain » mais « Les Ames Fortes » et « Le Hussard sur le toit » adaptés au cinéma peuvent aussi vous rappeler de bons souvenirs…..difficile de faire un choix parmi tous ces romans que vous avez certainement lus.


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lundi 17 juin : Ruralités, Galerie de la Méditerranée

Visite commentée par Elisabeth Facchin, Amie du Mucem, Quai 201
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Ruralités, Galerie de la Méditerranée

A travers une sélection d’œuvres et d’objets (en partie issus des collections du Mucem), l’exposition « Ruralités » explore les fondements de l’agriculture et de l’élevage en Méditerranée. Du Néolithique à nos jours, de l’invention de l’agriculture à la naissance des dieux, l’exposition propose une odyssée de 10 000 ans à la découverte des hommes, des cultures et des techniques qui ont contribué à façonner le monde d’aujourd’hui.La présentation s’attache plus particulièrement à la « triade méditerranéenne » (céréales, vigne et olivier), à l’élevage et à la domestication de l’eau douce… Autant de problématiques qui, à l’heure de la démographie urbaine galopante, des bouleversements climatiques et de la réduction des ressources en eau, entrent en résonnance avec les enjeux contemporains.


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mardi 25 juin - jeudi 27 juin : Voyage en Dauphiné



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Voyage en Dauphiné

le Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme), le musée de la Grande Chartreuse à Saint-Pierre-de-Chartreuse, le musée Dauphinois à Grenoble, musée de société qui bénéficia des conseils de Georges Henri Rivière, le musée de Grenoble, l'un des beaux musée d'arts en France, collections classiques, modernes et contemporaines, le site de Vizille : musée de la Révolution, château (ancienne résidence des présidents de la République) et son parc, le village et l'abbaye de Saint-Antoine l'Abbaye, le village fait partie des "plus beaux villages de France".


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mercredi 26 juin : Alexandra Badea : Points de Non-retour (Thiaroye). Edition L'Arche

Thiaroye

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Alexandra Badea : Points de Non-retour (Thiaroye). Edition L'Arche

En 2018, Alexandra Badea publie aux éditions de l'Arche le premier volet d'une trilogie, intitulé : Points de non-retour [Thiaroye]. Le texte, qui raconte le massacre de soldats originaires des colonies et d’Afrique du Nord par l’armée française le 1er décembre 1944, fait l'objet d'une mise en scène, en septembre de la même année, au théâtre national de la Colline. L'auteure dit vouloir « se demander ensemble quelles sont les parties de notre histoire qu’on ne connaît pas, qu’on ne comprend pas, qu’on n’a pas le courage de nommer ». Dans sa note d’intention, citée par Pierre Monastier, elle explicite ces points de non-retour : « qui on était (pendant l’enfance, l’adolescence), qu’est-ce qu’on a fait de nous (par l’éducation, les traumatismes familiaux, de l’école, de la société, de l’Histoire) et qu’est-ce qu’on peut faire à partir de ce qu’on a fait de nous. Nous interroger sur la manière dont les blessures des autres peuvent apaiser nos blessures et inversement, trouver nos blessures communes, les endroits de trahison, de mensonge, de désillusion. [...] Y a-t-il des générations sacrifiées par l’Histoire ? Vient-on au monde avec les blessures de nos aïeux ? Comment les soigne-t-on, comment les transmet-on ? À quels endroits le politique détruit l’intime et comment peut-on reconstruire ce qui a été détruit ?11 »


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mardi 2 juillet : Aix-en-Provence : Centre Caumont - Musée Granet

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Aix-en-Provence : Centre Caumont - Musée Granet

«Chefs d'œuvre du Guggenheim : de Manet à Picasso, la Collection Tannhauser» au Centre Caumont « Fabienne Verdier - Sur les terres de Cézanne » au Musée Granet


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jeudi 12 septembre - vendredi 13 septembre : "Pour saluer Giono"

voyage en Haute-Provence
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"Pour saluer Giono"

En préfiguration de l’exposition du MUCEM consacrée à Jean Giono, à l’occasion du cinquantenaire de sa mort, nous proposons deux journées sur les terres de ce grand conteur. Le titre de ce voyage en Haute-Provence « Pour saluer Giono » est inspiré d’un livre de Pierre Magnan (1990), qui raconte ses rencontres avec Giono à Manosque et au Contadour, dans les années 30, et l’influence qu’eut Giono sur lui. Magnan s’est lui-même inspiré d’une œuvre emblématique de son mentor, Pour saluer Melville (1941) : Visite de la maison et du Centre Jean Giono à Manosque Sur les pas de Giono, grande marche au Contadour


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jeudi 12 septembre : Regards de Provence « Gastronomie »

« De la table au tableau » et « L'Art Mange l'Art »
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Regards de Provence « Gastronomie »

Dans le cadre de l'année de la Gastronomie 2019 - MPG 2019, coordonnée par le Département des Bouches-du-Rhône et Provence Tourisme, le musée Regards de Provence propose deux expositions : « De la table au tableau » est dédiée à des œuvres majeures de la collection de la Fondation Regards de Provence et de collections muséales du territoire d’artistes des XIX et XX° siècles, portant une attention particulière sur l’art de la représentation de la nourriture et des objets de la vie quotidienne. Des artistes tels qu’Auguste Chabaud, Pierre Ambrogiani, Raoul Dufy, Maurice Vlaminck, Marius Barthalot, Louis-Mathieu Verdilhan, André Verdilhan, Edouard Ducros, René Seyssaud, Louis Valtat, Félix Ziem, et bien d’autres…, constituent le récit pictural de cet Art de Vivre en Provence. Trois dessinateurs caricaturistes, Honoré Daumier, Albert Dubout et Roger Blachon, donnent à voir leur version singulière d’un réveillon, d’un banquet érotique ou de l’art de déguster le vin, afin d’apporter une note humoristique et décalée à l’ensemble de l’exposition. L’exposition « L’Art mange l’Art » est consacrée aux délices gastronomiques d’artistes contemporains – photographes, peintres, dessinateurs, sculpteurs, vidéastes – qui invitent à redécouvrir, à travers leur regard intime, leur prisme, leur vision, les plaisirs simples des aliments, de leur authenticité, de la cuisine, de la table, de la cérémonie du repas, de la créativité et des arts de la table. Elle donne à réfléchir sur la société de consommation, l’industrie alimentaire – l’art de séduire par des mises en scène originales et des emballages créatifs – mais aussi ses abus, ses dérives, ses gaspillages. Chaque approche artistique, souvent hors des sentiers battus et teintée parfois de dérision et de provocation, interprète l’aliment, la nature, le terroir, la récolte, la transformation fascinante de la matière première en repas, la convivialité, l’échange, le partage, la mise en scène d’un repas. Ces artistes explorent les rapports entre créations culinaires et artistiques et les revisitent.    


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samedi 14 septembre : Visite exceptionnelle de finissage de l’exposition «Erwin Wurm»

commentée par son commissaire Thierry Ollat, Directeur du [mac]
Erwin_Wurm

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Visite exceptionnelle de finissage de l’exposition «Erwin Wurm»

Sur une proposition du [mac], musée d’art contemporain de Marseille, les œuvres de l’artiste contempo-rain Erwin Wurm s’invitent en trois lieux à Marseille. Au musée Cantini, au musée des Beaux-Arts et à la cha-pelle de la Vieille Charité. Erwin Wurm est un artiste autrichien né en 1954 à Bruck an der Mur. Il a étudié la sculpture à la Kunstaka-demie de Vienne, puis est devenu professeur aux Beaux-Arts du Centre de la Vieille Charité. L’artisteexploretous les supports avec une approche critique pour représenter la vie quotidienne. À travers des élémentsabsurdes ou drôles qu’il intègre dans ses sculptures, peintures, performances, vidéos et photos, Se réclamant des mouvements artistiques Dada et Fluxus, cet artiste autrichien déploie son travail depuisles années 1980 à travers sculptures, vidéos, performances, etc.La création d’une œuvre pour Erwin Wurm est une procédure d’émancipation. Il libère les objets de leurcontexte familier, les remet en question et leur donne un sens hors du commun à l’image de ses célèbresOne-Minute Sculptures où le spectateur est invité à interagir avec les objets du quotidien.


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lundi 16 septembre - mardi 24 septembre : DECOUVERTE DES PAYS-BALTES : Lituanie – Lettonie - Estonie

Voyage complet
Vilnius Riga Tallinn

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DECOUVERTE DES PAYS-BALTES : Lituanie – Lettonie - Estonie

Ce voyage dans les Pays Baltes qui s’égrènent le long de la Mer Baltique - d’où leur nom – vous conduit sur la mythique Route de l’Ambre, une des plus importantes voies de commerce de l’Antiquité et vous fait visiter trois capitales classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.Malgré un passé tumultueux, lourd de dominations, d’oppressions et de destructions, elles ont su résister, gagner leur indépendance, se reconstruire et intégrer l’Union Européenne.Vous découvrirez : Vilnius, « la Jérusalem du Nord », magnifique conservatoire d’influences culturelles et artistiques, Riga, capitale européenne de l’Art Nouveau et Tallinn au charme médiéval.


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jeudi 19 septembre : "Mémoire de la douceur qui vient" d'Eric Semerdjian et "Parce qu'ils sont arméniens" de Pinar Selek

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"Mémoire de la douceur qui vient" d'Eric Semerdjian et "Parce qu'ils sont arméniens" de Pinar Selek

Mémoire de la douceur qui vientEn 1915, le premier génocide du XX° siècle perpétré par le gouvernement Jeune Turc inaugurait la création de la Turquie moderne sur le meurtre d'un million cinq cent mille Arméniens. Près d'un siècle plus tard, que reste-t-il, pour les survivants, de cette mémoire génocidaire ? A partir d'anecdotes de la vie quotidienne - une bague, un cartable, des vacances dans le Haut-Var, un accident vasculaire cérébral, une carte postale, un enterrement. . . -, quatre générations d'une même famille dialoguent, en écho, de la propagation de cette irradiation fondatrice qui trouve son origine dans l'escamotage des corps niés du génocide. La vie quotidienne nous parle en creux de notre fidélité à l'ordre perverti que nous entretenons avec la vie et la mort, la transmission, la filiation, le deuil, la séparation. Parce qu'ils sont arméniensAvril 2015 marquera le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours taboue. Quel regard peut porter sur cette communauté et sur cet épisode une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond avec ce récit personnel et engagé, tissé de ses souvenirs, observations et rencontres. Avec elle, nous apprenons de l’intérieur ce que signifie se construire en récitant à l’école des slogans proclamant la supériorité nationale, en étudiant sur des manuels mensongers, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant une ville où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni. Un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée dont la personnalité et les écrits continuent d’être marqués par la question arménienne.


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mardi 24 septembre : Escale à Porquerolles

Fondation Carmignac et Parc National de Port-Cros
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Escale à Porquerolles

L’exposition « Le temps de l’île » présentée au Mucem à partir du 16 juillet, nous invite à la découverte de ces morceaux de territoire particuliers que sont les îles. Une journée à Porquerolles n’y suffira pas cependant et chacun peut rêver d’aventures plus exotiques et plus lointaines. Pourtant, les Îles d’Or comme on les appelle parfois, ont toujours fait rêver et leur fréquentation estivale, excessive, est là pour le rappeler. Ce sera donc plutôt au début de l’automne que les Amis du Mucem seront invités à parcourir, un peu, cette île de Porquerolles, l’une des Îles d’Hyères, voisine de Port-Cros et de l’Île du Levant.


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vendredi 27 septembre : Nouveau parcours archéologique en Méditerranée

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Nouveau parcours archéologique en Méditerranée

Le musée d'Archéologie Méditerranéenne ouvert depuis 1989 au sein du Centre de la Vieille Charité à Marseille propose une nouvelle approche archéo-sociologique. Cette exposition propose un nouveau regard sur la Méditerranée des débuts de notre histoire dans le département des antiquités grecques, romaines et du Proche Orient.La salle est enrichie par le dépôt de 12 objets du Département des Antiquités Orientales et Classiques du Louvre et de 5 objets du Département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM).C'est un fascinant voyage de près de six mille ans, une histoire qui traverse tout le pourtour méditerranéen. Cet itinéraire sensible part des rives du Tigre et de l’Euphrate et des rivages grecs jusqu’à l’Italie romaine, en passant par les îles les plus emblématiques de la Mer Méditerranée. Ainsi, des civilisations antiques, méconnues ou caricaturées, se révèlent par autant d’objets d’exception.Des inventions majeures pour l’homme ont vu le jour dans cette aire géographique du monde. Des progrès techniques et des savoir-faire encore utilisés par l’homme aujourd’hui y ont été mis au point, toujours dans ce même périmètre. Comment faire le lien entre tous ces objets ? Comment dérouler leur histoire, pour mieux les comprendre et les admirer ? C’est un parcours à double lecture auquel le visiteur est convié.Grâce à des espaces expliquant les diverses techniques (invention de l’écriture, du verre, des alliages cuivreux...) et ponctuant la visite, il est possible d’envisager l’histoire artistique de l’objet, de le contextualiser, de le socialiser et de mieux comprendre les besoins et les contraintes des artisans et des techniciens qui l’ont réalisé. Les croyances et la ferveur, qui animaient ces femmes et hommes, se sont au fil des siècles, mêlées, séparées parfois, avec toujours l’espoir de progresser et d’avancer pour vivre mieux au sein d’un groupe, dans une société.


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mardi 1 octobre : Le Camp des Milles

Visite du site et participation à l’atelier « Créer pour résister »
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Le Camp des Milles

Le camp des Milles était un camp d'internement et de déportation français, ouvert en septembre 1939, dans une usine désaffectée, une tuilerie, au hameau des Milles sur le territoire de la commune d'Aix-en-Provence.   Entre 1939 et 1942, il a connu l'internement d’étrangers et de résistants de 38 nationalités pour devenir finalement une antichambre d’Auschwitz avec la déportation de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants juifs en août et septembre 1942 dans le cadre de la Shoah. Il est le seul grand camp français d'internement et de déportation encore intact et il devient accessible au public avec l'ouverture d'un Site-Mémorial sur les lieux mêmes à l'été 2012.   Aujourd’hui le camp des Milles est un musée d’Histoire et des Sciences de l’Homme innovant et unique en France qui permet de comprendre comment les discriminations, les racismes et les extrémismes peuvent mener au pire.   Pour la première fois sur un lieu de mémoire, sont apportés des repères pluridisciplinaires et des clés de compréhension scientifiques qui peuvent aider à agir au présent contre ces intolérances. Le Site-mémorial du Camp des Milles vous propose un parcours de visite pédagogique de 15 000 m2 d’expositions permanentes en 3 volets : volet Historique, volet Mémoriel et volet Réflexif.   Ce parcours est conforté par plusieurs dispositifs majeurs, notamment plus de 48 films.  


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vendredi 4 octobre : Le Temps de l'Ile

Visite commentée par les commissaires de l'exposition
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Le Temps de l'Ile

L'histoire de la Méditerranée est marquée par ces iles tour à tour plaques tournantes et repoussoirs, paradis et espaces de rétention. Mais il existe, dans d’autres mers, des archipels porteurs d’enjeux cruciaux : autant que Chypre et Lampedusa, les Spratleys, les Comores, la Nouvelle-Calédonie, les Caïmans contribuent à façonner le monde contemporain.L’exposition explore les effets des îles sur les imaginaires, les savoirs, la réalité géopolitique, les utopies d’hier et de demain. Cette exposition est riche en cartes géographiques, relevés d’explorateurs, animaux naturalisés, mais aussi mosaïque romaine, peintures, sculptures, photographies, vidéos, installations ...Venez la découvrir commentée par Guillaume Monsaingeon et Jean-Marc Besse, commissaires de l'exposition. Les  inscriptions  se  font  directement  sur  internet,  sur  le  site  de  la  Société  des  Amis  du  Mucem  dans  l'espace adhérent. Les personnes sans internet peuvent s'inscrire directement par téléphone auprès du référent de la sortie. En cas d'annulation, même tardive, merci de prévenir le référent pour vous désinscrire, un autre Ami pourra profiter de la place ainsi libérée. Rendez-vous au Mucem, entrée principale J4, à l'accueil N'oubliez pas vos écouteurs pour l'audiophone qui vous sera fourni.NB : Les écouteurs pour téléphones portables sont compatibles avec nos récepteurs.


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samedi 5 octobre : Balade urbaine : le Vieux-Port des peintres et des écrivains

avec Jean-Louis Maltret et Macha Toufany, Amis du Mucem
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Balade urbaine : le Vieux-Port des peintres et des écrivains

Le Lacydon, coeur de Marseille, a inspiré beaucoup d'artistes : peintres séduits par le lieu, sa lumière et ses perspectives, mais aussi écrivains qui ont su en décrire l'ambiance et les gens. Une promenade qui permettra peut-être de retrouver les impressions d'Isabelle Eberhardt : « Marseille, la cité des adieux, est incomparable en ces soirs noyés d'une liqueur dorée. Dans l'eau frémissante, des serpents de feu courent figitifs et glissants, un vent tiède caresse doucement les maisons, les navires et l'eau, tandis qu'à l'horizon, dans l'imprécis flamboyant de la haute mer, s'accomplit, comme un drame, le naufrage du soleil. » (Ecrits sur le sable)


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mercredi 9 octobre : Théâtre de La Criée « la fin de l’homme rouge »

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Théâtre de La Criée « la fin de l’homme rouge »

D’après le roman de Svetlana Alexievitch Mise en scène et adaptation Emmanuel MeirieuAvec Stéphane Balmino, Evelyne Didi, Xavier Gallais, Anouk Grinberg, Jérôme Kircher, Maud Wyler, André Wilms et la voix de Catherine Hiegel Une plongée dans l’Histoire soviétique par le coeur et l’âme de ceux qui l’ont vécueCréation 2019De l’oeuvre de Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de littérature en 2015, Emmanuel Meirieu fait jaillir les voix bouleversantes de sept hommes et femmes ordinaires, laissés orphelins par la chute de l’URSS. Sublime.Depuis les décombres de l’URSS, les témoins du rêve brisé de l’utopie communiste, un à un, face à nous, disent l’amour, la ferveur politique, le quotidien fracassé, le deuil, ce qui compose les vies minuscules que jamais ne retient la grande Histoire.Des comédiens d’une rare intensité, une adaptation puissante du dernier ouvrage de Svetlana Alexievitch, minutieux travail de collecte de récits de l’autrice biélorusse qui, depuis quarante ans, façonne ses « romans de voix ». Une plongée inoubliable dans le versant intime de la tragédie collective.


sortie

vendredi 11 octobre : Visites à Aix en Provence

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Visites à Aix en Provence

Visite de finissage de l’exposition Fabienne Verdier, commentée par Bruno Ely, Conservateur et directeur du Musée Granet Exposition "La Révolution permanente" à la Fondation Vasarely  


conf

mercredi 16 octobre : "Femmes du Vin, les Eléonores de Provence ou le renouveau du vin en Provence"

Dans le cadre de Marseille-Provence 2019 Capitale de la Gastronomie
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"Femmes du Vin, les Eléonores de Provence ou le renouveau du vin en Provence"

Les Eléonores de Provence fédèrent des femmes chefs d’entreprise qui promeuvent l’art de vivre régional au sens large : des vigneronnes qui font découvrir et rayonner, en France et au-delà, les appellations viticoles de la région, et qui transmettent le patrimoine gastronomique régional en travaillant les produits du terroir tout en intégrant la modernité nécessaire à l’évolution des goûts. L’association fondée en 2008 comporte aussi parmi ses membres des cheffes aux valeurs similaires et des femmes qui œuvrent à la mise en lumière de ce territoire à travers le vin et son art de vivre. Ces témoignages de quatre femmes vigneronnes vous feront découvrir au travers de la relation d’expériences et aventures personnelles comment avec passion, courage et détermination on parvient à transformer profondément une production ordinaire eu un fleuron de la gastronomie dans le respect de la qualité des produits et de l’environnement. Débat animé par Isabelle Dert Bono, journalisteAvec : Valérie Rousselle (Château Roubine Cru Classé, Présidente d’honneur et fondatrice), Sophie Courtois Biancone (Château Rasque, Présidente actuelle), Aurèlie Bertin (Château Sainte Roseline) et Mathilde Crocé-Spinelli (Château St Esprit).Les Rencontres seront suivies d’une dégustation


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jeudi 17 octobre : "L’homme de Kiev", de Bernard Malamud



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"L’homme de Kiev", de Bernard Malamud

Le café littéraire revient sur la scène cet automne avec un beau roman, qui peut être d’actualité par le thème traité, et qui a obtenu le Prix Pulitzer et le National Book Award en 1967.  Il est considéré comme un chef-d’oeuvre de la littérature américaine. Ce roman, sous forme de fable morale, plonge aux racines de l’antisémitisme, au début du XXe siècle, dans la Russie des tsars.


lecture

jeudi 17 octobre : "L'ile des oubliés" de Victoria Hislop, "L'île des bienheureux" de Vea Kaiser

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"L'ile des oubliés" de Victoria Hislop, "L'île des bienheureux" de Vea Kaiser

"L'ile des oubliés" L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux... et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d'Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets... Bouleversant plaidoyer contre l'exclusion, L'Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, a conquis le monde entier. "L'île des bienheureux" Tout commence dans un petit village divisé par la guerre, à la frontière gréco-albanaise. Yaya Maria, grand-mère et entremetteuse patentée, décide de marier sa petite-fille, Eleni, avec son cousin, Lefti, pour assurer la pérennité de sa famille. Mais ces derniers ne souhaitent qu'une chose : la première, faire sa propre révolution, le second, qu'on le laisse tranquille. Cependant, parce qu'elle a eu la mauvaise idée d'insulter le chef de la police locale, Eleni se trouve face à deux options : épouser Lefti et rentrer dans le droit chemin ou séjourner en prison pour une période indéterminée. Si les deux cousins sentent que Yaya Maria s'est trompée dans ses prédictions, ils ignorent en revanche que leur famille sera ainsi condamnée au malheur pour plusieurs générations. Endiablé, drôle et tendre, un roman qui parle de nostalgie, de renouveau et du grand amour – que l'on ne rencontre pas qu'une fois.


visite

samedi 19 octobre : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

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Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

  Cette exposition sera commentée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem. Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes). Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.Dans la dernière partie de l’exposition, artistes et spécialistes contemporains interrogent l’urbanisme : Istanbul, Le Caire, Marseille, Casablanca, mégapoles ou métropoles ?  


sortie

dimanche 27 octobre : Théâtre du Gymnase «L’ordre des choses »

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Théâtre du Gymnase «L’ordre des choses »

Texte Marc Fayet Avec Pascal Légitimus,Vincent Desagnat, Pascale Louange Mise en scène de Richard Berry Scénographie Philippe Chiffre Costumes Laurence Struz Lumières Thomas Hardmeier Son Michel Winogradoff En adaptant cette pièce de Marc Fayet, le metteur en scène Richard Berry se saisit d’un fait de société : un test ADN suffit-il à se sentir père ?Imbroglio dans la maison familiale : un beau jour, Thomas débarque chez Bernard, sémillant sexagénaire, prétendantqu’il est son fils. Or Bernard s’est toujours proclamé stérile, et bientôt, Juliette, sa jeune compagne, succombe au charme de son supposé beau-fils...Peut-on désirer un enfant à tout prix ? Qu’implique la renonciation à la parentalité? Pour rester dans le ton de la comédie, il pose un casting aussi rock’n’roll que son décor : l’inénarrable Pascal Légiti-mus, l’irrésistible Vincent Desagnat (ancien comparse de Michaël Youn), l’ensorcelante Pascale Louange.« Parce queje suis ton fils, je ne peux pas être l’amant de ta femme ? »Autant le dire, l’ordre des choses est ici fort chahuté !


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mardi 5 novembre : Théâtre de La Criée « La vie de Galilée »

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Théâtre de La Criée « La vie de Galilée »

Mise en scène Claudia Stavisky Texte Bertolt Brecht traduction Éloi Recoing AvecPhilippe Torreton, Gabin Bastard, Frédéric Borie, Alexandre Carrière, Maxime Coggio,Guy-Pierre Couleau, Matthias Distefano, Nanou Garcia, Michel Hermon, Benjamin Jungers,Marie Torreton Bertolt Brecht raconte le vertige d’un monde qui voit subitement son ordre voler en éclats. La directrice des Célestins à Lyon signe un grand spectacle de troupe, à la poésie sensuelle, organique, qui résonne comme un hymne à la vie.Cela aurait dû être un jour comme les autres, mais ce jour-là, dans les premières années du XVIIe, Galilée (1564-1642) braque une lunette astronomique vers le ciel et confirme l’hypothèse avancée avant lui par Copernic : la Terre n’est pas au centre de univers. Cette affirmation fait exploser l’ordre qui prévalait depuis des siècles. Le ciel se retrouve soudainement vide. Mais où est donc passé Dieu ? Délogé des sphères célestes… ?Dans La Vie de Galilée, Bertolt Brecht éclaire le vertige d’une humanité qui doit, du jour au lendemain, changer de repères. Pour le rôle du célèbre savant, Claudia Stavisky a choisi Philippe Torreton. Entouré d’une dizaine d’interprètes (qui incarnent plus de quarante personnages), le grand comédien s’élance avec éclat et appétit dans cette fable entre raison et imagination.


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mardi 12 novembre : Conférence à l'UTL : « L’olivier Marseillais – Patrimoine et Culture »

par Patrick Boulanger, historien, Conservateur Honoraire, Membre de l’Académie de Marseille et Membre d’Honneur des Amis du Mucem.
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Conférence à l'UTL : « L’olivier Marseillais – Patrimoine et Culture »

Dans le cadre de Marseille-Provence Capitale de la Gastronomie et en partenariat avec l’Université du temps libre De nos jours, en se promenant à Marseille ou dans ses environs, on a bien du mal à imaginer que l’on se trouve sur les lieux où des Phocéens acclimatèrent en 600 avant notre ère l’olivier cultivé ; désormais ravalé au rang de simple arbuste d’ornementation, il a perdu sa fonction première de fournisseur d’une huile recherchée aux fins de l’alimentation, de l’hygiène et du luminaire par la population citadine.Tant par les méthodes employées, les buts assignés que l’évolution suivie, la culture de l’olivier marseillais s’était distinguée par bien des traits originaux par rapport à celles du Bassin méditerranéen. Grâce à ses spécificités, elle participa à l’élaboration d’une cuisine spécifique basée sur les produits du terroir et de la mer.La profonde mutation des campagnes marseillaises au long du XIXe siècle entraîna bien des bouleversements. On se détourna de l’oléiculture ancestrale au profit des plantes maraîchères. Dans les banlieues, les constructions se multiplièrent en lieu et place des oliveraies.En ce Troisième millénaire, les huiles d’olives consommées sont principalement issues d’importations de l’étranger. Seuls les derniers moulins de la vallée de l’Huveaune et quelques particuliers s’attachent encore à produire des huiles d’une grande typicité, indispensables à l’élaboration d’une cuisine internationalement réputée.


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mardi 19 novembre : Journée en Camargue

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Journée en Camargue

« … La Camargue est un delta, le dépotoir d’un fleuve, une alcôve. Jusque-là il a coulé, rapide, sans avoir le temps de de faire de la métaphysique, il a vécu. Dans ce delta, il est sur sa fin, il va disparaître dans la mer, alors il s’alanguit, il flâne, il se partage, il se love sur lui-même, il rumine, il hésite, il récapitule ; tout ce qu’il a charrié il le compulse, il le mélange, il le pourrit, il en tire gloire.Tout ce qu’il a arraché à ses bords il en fait du limon, de l’humus et du sable. Tout ce qu’il a tué il s’ingénie à le ressusciter, tout ce qui est mort en lui il le fait vivre. La graine qu’il a transportée furieusement, ici il la cajole, il la couve, il la fait éclater… ». (Jean Giono, Ennemonde et autres caractères, 1968). Visite du Musée de la Camargue et de la cité industrielle de salin-de-Giraud.


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jeudi 21 novembre : "La nuit des béguines" de Aline Kiner

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"La nuit des béguines" de Aline Kiner

L'histoire se déroule entre 1310 et 1314. Si le royaume de France est encore le plus puissant de la chrétienté, les équilibres féodaux ont basculé. Le clergé tente donc de mettre au pas tous ceux qui échappent à son autorité et le statut des béguines va être condamné. Pour des centaines de femmes seules, pieuses mais laïques, cette institution offrait une alternative au mariage et au cloître. Ne subsisteront que quelques rares survivances dans les Flandres. Aline Kiner, née en Moselle et passionnée de Moyen Âge, fait de cette aventure un passionnant suspense. La dernière béguine est morte en 2013 à Courtrai.


sortie

jeudi 21 novembre : Théâtre du Gymnase «Cocorico »

Cocorico

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Théâtre du Gymnase «Cocorico »

Conception Patrice Thibaud Mise en scène Susy Firth, Michèle Guigon, Patrice Thibaud Musique originale Philippe Leygnac Création lumières Marie Vincent, Charlotte Dubail Costumes Isabelle Beaudouin Réalisation Costumes, décor, accessoires Les Ateliers de Chaillot Avec Patrice Thibaud, Philippe Leygnac Joué plus de 450 fois dans le monde entier ! L’inénarrable Patrice Thibaud présente l’un de ses spectacles les plus aboutis,Cocoricocréé à Chaillot en 2008. Dans un duo burlesque de haute volée entre deux personnages que tout oppose, l’un grand timide et l’autre va-t-en-guerre intrépide, Patrice Thibaud convie son vieux compagnon de scène Philippe Leygnac dans un numéro à la Laurelet Hardy, croisant sur leur route les coureurs du Tour de France, un défilé du 14 juillet, des cow-boys et même un dresseur de fauves. Depuis Cocorico, spectacle qui fit sa renommée internationale, il construit avec l’humilité des plus grands une œuvre touchante et poétique teintée de la tendresse des grands enfants, tout en drôlerie et délicatesse.


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jeudi 28 novembre : Le Hasard de A à Z

Visite commentée par la commissaire Caroline Chenu
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Le Hasard de A à Z

Boules à tirer dans un sac, début du XXe siècle,  Dé de voyance en pierre dure, début du XXe siècle, Tournant mascotte dit quadrille, vers 1870. A comme « aléa », B comme « boule de cristal », C comme « chance », D comme « destin »…  Les multiples manifestations du hasard se déploient en 26 lettres à travers l’exposition « Le Hasard de A à Z » : un abécédaire aussi imprévisible qu’inattendu, composé à partir des collections du Mucem. Comment les civilisations d’Europe et de Méditerranée ont-elles, jusqu’à nos jours, appréhendé la notion de hasard ? Quels objets ont-elles imaginé pour s’assurer des bonnes grâces du destin ? Amulettes, dés, main de Fatma, fer à cheval, horoscope… Le Mucem a puisé dans ses réserves les plus étonnants témoignages de la façon dont les hommes ont tenté de prévoir et déjouer les jeux de la Fortune et du Hasard. Entre chat noir et mauvais œil et entre bonne étoile et baraka, un parcours ludique au sein des collections du Mucem, proposé en écho à l’exposition « Par hasard », présentée au Centre de la Vieille Charité et à la Friche la Belle de Mai.    


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mercredi 4 décembre - samedi 7 décembre : Voyage à Paris

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Voyage à Paris

Trois expositions : « Léonard de Vinci » au Louvre, « Toulouse Lautrec, résolument moderne » au Grand-Palais,« Paris-Londres 1962- 1985, Music Migrations » au Musée de l’Histoire de l’immigration Journée botanique et découverte de l’histoire des Sciences PharmaceutiquesLe Château de Vaux-le Vicomte sous le charme de Noël  


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mercredi 4 décembre : Théâtre de La Criée «Lewis versus Alice»

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Théâtre de La Criée «Lewis versus Alice»

D’après Lewis Carroll Mise en scène Macha Makeïeff adaptation Macha Makeïeff et Gaëlle Hermant  Avec Geoffrey Carey, Caroline Espargilière, Vanessa Fonte, Clément Griffault, Jan Peters, Geoffroy Rondeau et Rosemary Standley . À l'image Michka Wallon Une troupe joyeusement fantasque de comédiens-chanteurs-musiciens, une fantaisie théâtrale à la croisée du rêve, de l’enfance et de l’extravagance anglaise. Qui est réellement Lewis Carroll ? Un excentrique clergyman d’Oxford, photographe, logicien, spirite, rêveur ? Avec Lewis versus Alice, Macha Makeïeff entre dans l’univers féérique de l’étrange écrivain britannique, créateur d’Alice au pays des merveilles, poète énigmatique célébré par les Surréalistes.  Son véritable nom était Charles Lutwidge Dodgson. Né en 1832, fils d’un pasteur, ce pédagogue dépressif a le charme d’un vieux garçon maniaque et marginal. Indocile avec les conventions victoriennes, collectionneur bizarre, il voue sa vie aux mathématiques et à l’écriture de fictions fantastiques. Sa rêverie nous plonge dans les contradictions d’un monde trouble, où tout fluctue, se traverse et s’inverse avec humour et fragilité. Chez Lewis Carroll, poète du nonsense, il n’est question que de décalages et d’incertain, de trouble et de « fééristique ». Il est l’auteur idéal pour s’aventurer dans le plaisir des contresens de la langue, dans l’exploration du rêve, du surnaturel, des mondes superposés et l’occasion d’une surprenante démonstration.   


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vendredi 6 décembre : "Dernier jour à Budapest" de Sandor Maraï

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"Dernier jour à Budapest" de Sandor Maraï

Une promenade dans le Budapest d’avant les années trente, autour de la figure d’un grand écrivain hongrois, Gyula Krùdy, appelé dans le roman Sinbab. Roman écrit aussi par ce grand écrivain qu’est Sandor Maraï. Pour bien comprendre et ouvrir la réflexion, à part la lecture de tous ses romans qui sont remarquables, vous pouvez vous plonger dans Mémoires de Hongrie.   


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lundi 9 décembre : Exposition GIONO

Visite commentée par Jacques Meny, conseiller scientifique de l'exposition *
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Exposition GIONO

Loin de l’image simplifiée de l’écrivain provençal, cette exposition suit le trajet de son œuvre écrite et filmée en lui rendant toute sa noirceur, son nerf et son universalité. Poète revenu des charniers de la Première Guerre mondiale, Giono s’est en effet autant attaché à décrire la profondeur du Mal qu’à en trouver les antidotes : création, travail, pacifisme, amitié des peintres, refuge dans la nature, évasion dans l’imaginaire.Cette exposition nous présente la quasi-totalité de ses manuscrits, près de 300 œuvres et documents : archives, correspondances, reportages photographiques, entretiens filmés, ainsi que tous les carnets de travail de l’écrivain, les films réalisés ou produits et scénarisés par lui, les adaptations de son œuvre par Marcel Pagnol et Jean-Paul Rappeneau, et les tableaux de ses amis peintres, au premier rang desquels Bernard Buffet. * Jacques Meny est Président de l'Association des Amis de Jean Giono


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jeudi 12 décembre : Conférence « Des abeilles et des hommes »

Par Denis Chevallier, ethnologue et Conservateur Général du Patrimoine
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Conférence « Des abeilles et des hommes »

Comment représenter l’apiculture dans un musée de Société. Par leur éthologie et les produits qu’elles procurent les abeilles occupent une place particulière tant parmi les techniques d’élevage que dans l’univers symbolique des sociétés.Ni vraiment domestiques ni totalement sauvages les abeilles suscitent crainte, respect, admiration. En témoignent les nombreux cultes et croyances qui leur sont associés. En témoignent les soins apportés à les garder à proximité des hommes que révèlent à la fois la grande inventivité des techniques apicoles et la diversité des formes de ruches dont certaines sont des chefs d’oeuvre d’art populaire.En mettant en relation les particularités de ces insectes avec la culture matérielle liée à l’apiculture la conférence dessinera les grandes lignes de ce que pourrait être une exposition consacrée à l’abeille dans un musée pluridisciplinaire comme le MUCEM


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vendredi 13 décembre : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

Exposition "Connectivités"
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Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

  Cette exposition sera commentée par Adeline Joly et Régis Bernard, Amis du Mucem. Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes). Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.Dans la dernière partie de l’exposition, artistes et spécialistes contemporains interrogent l’urbanisme : Istanbul, Le Caire, Marseille, Casablanca, mégapoles ou métropoles ?  


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mercredi 18 décembre : Théâtre du Gymnase « Fraize »

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Théâtre du Gymnase « Fraize »

Mise en scène Alain Degois Avec Marc Fraize Oubliez les poncifs de l’humour, bienvenue dans l’univers décoiffant et non conventionnel de Monsieur Fraize ! Avec un patronyme pareil - c'est son vrai nom -, Marc Fraize ne pouvait être que maraîcher bio ou humoriste. Pour notre plus grand plaisir, ce « clown de l’absurde » (Le Monde) a choisi de monter sur scène pour nous dévoiler son alter-ego lunaire et attachant. Métronome du malaise, dépourvu de véritables histoires à raconter, M. Fraize brise les règles du stand up trop formaté sans peur de provoquer la gêne ni de déclencher un fou rire par un silence trop appuyé. Déjà culte pour beaucoup (on a pu l’apercevoir au cinéma chez Michel Hazanavicius, Quentin Dupieux ou Eric Judor), le spectacle de M. Fraize sera le phénomène scénique incontournable de notre saison humoristique.


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jeudi 19 décembre : "Les chapeaux jaunes du pape" de Laurence Benveniste

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"Les chapeaux jaunes du pape" de Laurence Benveniste

3 avril 1789. Il s’appelle David. Il a vingt ans et vit à Carpentras dans un des quatre ghettos (carrièros) — Carpentras, Cavaillon, l’Isle-sur-la Sorgue — du Comtat Venaissin, et Avignon, possessions des papes en terre de France depuis cinq cents ans. Les membres de ces quatre communautés, nommés plus couramment « Juifs du Pape », sont astreints, entre autres humiliations, à porter un chapeau jaune afin qu’on ne les confonde pas avec les chrétiens. La Révolution française est en marche, mais le Comtat, ainsi qu’Avignon, dépendent de Rome et les lois ne sont pas régies par la France. Quoique « protégés » par la papauté (autorisation de pratiquer leur culte dans les carrièros, s’autogérer en partie, se pourvoir en justice en cas d’agression par des chrétiens), David et les siens vont-ils continuer à subir, dans ce cloaque pestilentiel de la rue de la Muse, les lois iniques érigées au fil des siècles contre « le peuple déicide » ? Les devoirs de David envers sa famille seront-ils plus forts que son désir de fuir en Amérique ? Succombera-t-il à l’amour de Marie, la jeune chrétienne, malgré la loi qui punit sévèrement les amours entre Juifs et chrétiens ? Choisira-t-il la vie des nantis de Versailles opportunément offerte par le biais de son oncle franc-maçon, ou bien retournera-t-il dans son ghetto étudier avec son grand-père, la Kabbale et l’Alchimie ? Enfin, David participera-t-il à la guerre fratricide entre Avignon et Carpentras, l’une se réclamant de la France révolutionnaire, l’autre de son attachement à Rome ?Et qu’adviendra-t-il du tristement célèbre chapeau jaune ? Récit épique dont la construction s’apparente au scénario d’un film, « Les Chapeaux jaunes du Pape » entraîne le lecteur dans un univers où vérité et personnages historiques se mêlent au suspense haletant d’une fiction romanesque.