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Sorties 2017
× Visite commentée du CIRVACentre d?art contemporain crée en 1983 sur l?initiative du Ministère de la Culture, le CIRVA est installé depuis 1986 à Marseille dans un ancien bâtiment industriel, en plein c?ur du quartier Euroméditerranée. Atelier de recherche et de création contemporaine, le CIRVA accueille des plasticiens, designers ou architectes ayant des pratiques variées et désirant introduire le verre dans leur démarche créative.Artiste en résidence : Pernelle Poyet
× « Dans le nom » au Théâtre de La CriéeUn thriller où plane comme une odeur de vengeance et de sorcellerie... Tiphaine Raffier y ausculte la part d'ombre qui ordonne sourdement les transformations du monde rural contemporain, dans une langue nerveuse et tranchante comme la parole des sorciers.
× Sur les traces de la première cave, une histoire du vin à MassaliaEn suivant les traces du héros de La Première cave, Olivier Houles vous conduira à la découverte du premier vignoble de France. Chassés par l'empereur Darius Ier, les phocéens vinifieront les premiers vins de la Gaule, ici, dans la balbutiante Massalia. Comment le florissant commerce du vin - une amphore de vin s'échangeait contre un esclave a-t-il permis l'expansion de la première ville de France ? Après une brève introduction sur l'histoire du vin notre romancier vigneron dévoilera les origines vigneronnes de la ville antique depuis les berges du Vieux-Port à la butte des Carmes en rentrant par la place de Lenche.
× D'une Méditerranée, l'autre. Exposition à l'Hôtel des Arts de Toulon et au FRAC à MarseilleL?Hôtel des Arts de Toulon et le FRAC Provence-Alpes-Côte d?Azur à Marseille se sont associés pour présenter simultanément dans leurs locaux une exposition d?art contemporain conçue initialement par la BNL (Banca Nazionale del Lavoro), filière italienne de la banque BNP PARIBAS. Cette exposition mettait en avant des artistes de la Méditerranée. La Fondation BNP Parisbas a sollicité le Fonds régional d?art contemporain à Marseille ainsi que l?Hôtel des Arts de Toulon pour imaginer une nouvelle lecture de cette exposition. Ainsi, les deux institutions ont, à partir des pièces initialement choisies, complété cet ensemble riche et cohérent par des pièces issues de leurs collections respectives et par des prêts d?oeuvres. Si l?Hôtel des Arts, sous le commissariat de son directeur Ricardo Vasquez, propose une évocation de la situation contemporaine de notre région, appuyée sous la double notion de voyage et d?introspection, le FRAC sous le commissariat de son directeur Pascal Neveux, s?attache à montrer un ensemble d?oeuvres majoritairement axées sur les tensions et les conflits qui submergent actuellement la Méditerranée.
× «La résistible ascension dArturo UI » au théâtre du GymnaseÀ oeuvre majeure, acteur majeur ! Philippe Torreton le flamboyant acteur moliérisé, césarisé et engagé, incarne la bête Arturo Ui, alias Al Capone, alias Richard III, alias Hitler dans la comédie du pouvoir écrite par Bertolt Brecht en pleine période nazie
× « Fleur de Cactus » au théâtre du GymnaseTexte Barillet et Grédy Mise en scène Michel Fau assisté de Damien Lefèvre. Avec Catherine Frot, Michel Fau, Mathilde Bisson, Patrick Ligardes, Marie-Hélène Lentiny, Wallerand de Normandie, Frédéric Imberty, Audrey Langle. La mécanique du vaudeville est ici absolue, le texte une véritable partition musicale et la folie raffinée de Catherine Frot s?accorde à merveille à cette fleur de cactus repiquée par Michel Fau. Du grand boulevard.
Visite commentée par Isabelle Reiher, commissaire de l?exposition et Directrice du Cirva× Exposition « Une maison de verre ? Le CIRVA » au Musée CantiniCentre d'art et atelier de recherche et de création contemporaine situé à Marseille, le Cirva accueille des plasticiens, designers ou architectes ayant des pratiques variées et désirant introduire le verre dans leur démarche créatrice. Ces artistes développent leurs projets de recherche assistés de l'équipe technique du Cirva, selon les modalités et le rythme convenant à chacun des projets. Il s?agit donc d?un réel laboratoire pensé pour les artistes, dans l'idée de leur offrir un espace et un outil de travail hors du commun. Depuis plus de vingt ans, le Cirva a accueilli quelque 200 artistes pour des projets divers, tant dans le domaine de l?art contemporain que du design et des arts décoratifs. L'exposition au musée Cantini, musée d'art moderne de la ville de Marseille, a l'ambition de traverser les 30 années de résidences d?artistes au Cirva, de 1986 à aujourd?hui. Conçu de manière fluide et non chronologique, le parcours propose de découvrir l'univers des artistes représentés dans la collection en présentant leurs travaux du Cirva en regard d'une sélection d'oeuvres issues des collections des musées de Marseille (Mac, Musée Cantini) et du Fonds régional d'art contemporain. Les choix sont opérés sur la base de l'approfondissement de l?oeuvre d'un artiste ou d'une période spécifique de la création contemporaine, ou encore sur la base de rapprochements formels, esthétiques ou thématiques. A l'image de la collection du Cirva, se côtoient des pièces qui relèvent des arts décoratifs et du design et des pièces de sculpture contemporaine. L'imbrication des différents champs de création au sein du parcours donne ainsi une vision poreuse des sources d'inspiration et des différentes approches des créateurs au Cirva.
× Avignon : « Les Combas de Lambert » et le musée AngladonLa sortie proposée en Avignon permettra de découvrir l?exposition-phare présentée actuellement par la « Collection Lambert » consacrée à Robert Combas, ainsi que le musée avignonnais le moins connu du public, le musée Angladon- Collection Jacques Doucet. La « Collection Lambert » a ouvert ses portes en juin 2000, à l?occasion de la célébration d? « Avignon-capitale européenne de la culture ». C?est dans l?Hôtel de Caumont, un ancien hôtel particulier du XVIIIèmè siècle (comme à Aix-en-Provence), qu?Yvon Lambert, galeriste et collectionneur, a décidé de mettre en dépôt sa collection personnelle après l?abandon du projet d?implantation dans l?ancien couvent des Ursulines à Montpellier. Le Musée Angladon- Collection Jacques Doucet est situé comme la Collection Lambert au centre-ville, en plein coeur du centre historique, dans un ancien hôtel particulier, l?Hôtel de Massilian. Le musée a ouvert en 1996 et doit son existence aux derniers héritiers de la collection Doucet, Jean et Paulette Angladon-Dubrujeaud. Ces derniers, artistes avignonnais sans descendance, avaient décidé de fonder ce musée afin de montrer au plus large public les oeuvres réunies par Jacques Doucet.
× «Erich Von Stroheim » au théâtre du GymnaseTexte Christophe Pellet Mise en scène Stanislas Nordey Avec Emmanuelle Béart, Thomas Gonzalez Emmanuelle Béart est une actrice qui n?a pas froid aux yeux. Jetant par-dessus les moulins l?image glamour de ses débuts, elle choisit des aventures théâtrales hors normes, tel ici ce rôle de femme sans équivalent dans la littérature dramatique.
Sites archéologiques de Saint-Blaise et de l?Ile de Martigues - Chapelle de l?Annonciade× Patrimoine du Pays de MartiguesLa journée dans le pays de Martigues sera entièrement consacrée à des visites patrimoniales et, pour l?essentiel, archéologiques. Elle se déroulera sous la conduite de Jean Chausserie-Laprée, conservateur en chef du patrimoine de la Ville de Martigues et archéologue responsable du site de Saint-Blaise. Le site de Saint-Blaise dépend de la commune de Saint-Mitre-les-Remparts ; il est situé dans la forêt de Castillon, promontoire entouré de quatre étangs, le tout situé entre le golfe de Fos et l?étang de Berre, c?est l?un des plus grands sites archéologiques du sud de la France et, sans doute, l?un des moins bien connus. La vitrine archéologique que nous verrons l?après-midi est située place Maritima, sur lÎle de Martigues, le c?ur historique de la ville. Elle restitue un habitat gaulois urbain dont les substructions ont été retrouvées lors de fouilles archéologiques effectuées à l?occasion de travaux d?aménagement du site. La chapelle de l?Annonciade se présente comme une modeste chapelle, à l?ombre de l?église paroissiale St Genest construite en 1625. La chapelle fut édifiée entre 1661 et 1671 par la confrérie des Pénitents Blancs. La sobriété de son aspect architectural extérieur ne présage en rien l?éblouissant décor de l?intérieur. Celui-ci a été réalisé entre 1677 et 1734 et présente un magnifique exemple de décor baroque provençal.
SERAMM (Service d'Assainissement Marseille Métropole)× Visite du complexe de traitement des eaux usées « Géolide »Marseille Provence a développé un savoir-faire reconnu sur le plan international dans le domaine de l?épuration des eaux, dont la qualité des rejets est supérieure aux normes en vigueur. Le territoire de Marseille Provence compte 10 stations de traitement des eaux usées. A Marseille, Géolide, située esplanade Ganay à côté du stade Vélodrome est la plus grande station d'épuration enterrée au Monde. Elle dépollue à elle seule les eaux de 17 communes dont une dizaine est située hors des frontières de son territoire (Aubagne, Belcodène, Cadolive, La Bouilladisse, La Destrousse, La Penne-sur-Huveaune, Peypin, Roquevaire, Saint- Savournin et une partie des Pennes-Mirabeau). Ce qui représente une capacité de traitement de 1 860 000 EH (équivalent habitants). Chaque année 70 millions de m3 transitent par cette station pour être dépollués avant leur rejet en mer, sans impact pour l?environnement et le milieu marin. En répondant au triple objectif Zéro Nuisance visuelle, olfactive et sonore, Géolide implantée en plein centre de la ville de Marseille, préserve la qualité de vie des Marseillais. La visite pédagogique de Géolide vous permettra de découvrir le parcours des eaux usées de Marseille et vous informera sur le fonctionnement de l?usine et le traitement de l?eau avant son retour dans le milieu marin en Méditerranée. Un parcours unique et passionnant au coeur du cycle des eaux usées marseillaises, en lien avec l?exposition « Vies d?Ordures »
SERAMM (Service d?Assainissement Marseille Métropole)× Visite du complexe de traitement des eaux usées « Géolide »Marseille Provence a développé un savoir-faire reconnu sur le plan international dans le domaine de l?épuration des eaux, dont la qualité des rejets est supérieure aux normes en vigueur. Le territoire de Marseille Provence compte 10 stations de traitement des eaux usées. A Marseille, Géolide, située esplanade Ganay à côté du stade Vélodrome est la plus grande station d'épuration enterrée au Monde. Elle dépollue à elle seule les eaux de 17 communes dont une dizaine est située hors des frontières de son territoire (Aubagne, Belcodène, Cadolive, La Bouilladisse, La Destrousse, La Penne-sur-Huveaune, Peypin, Roquevaire, Saint- Savournin et une partie des Pennes-Mirabeau). Ce qui représente une capacité de traitement de 1 860 000 EH (équivalent habitants). Chaque année 70 millions de m3 transitent par cette station pour être dépollués avant leur rejet en mer, sans impact pour l?environnement et le milieu marin. En répondant au triple objectif Zéro Nuisance visuelle, olfactive et sonore, Géolide implantée en plein centre de la ville de Marseille, préserve la qualité de vie des Marseillais. La visite pédagogique de Géolide vous permettra de découvrir le parcours des eaux usées de Marseille et vous informera sur le fonctionnement de l?usine et le traitement de l?eau avant son retour dans le milieu marin en Méditerranée. Un parcours unique et passionnant au coeur du cycle des eaux usées marseillaises, en lien avec l?exposition « Vies d?Ordures »
× « UND » au théâtre du GymnaseDébuts splendides au théâtre pour Natalie Dessay, dans un monologue étrange et grinçant d'Howard Barker qui préserve intacte sa puissance lyrique. Frissons garantis.
Un parcours de la soie× Une journée à Lyon - La Croix-Rousse des CanutsChacun le sait, la métropole lyonnaise doit une large part de sa réputation à l?industrie de la soie. Celle-là fit la fortune de la ville du XVII° au premier XX° siècle, Lyon étant alors devenue la capitale mondiale du tissage de la soie. Elle fut aussi à l?origine de son essor industriel, les savoir-faire des maîtres tisseurs, des teinturiers, des fabricants de métiers à tisser, etc., ayant fortement contribué au développement des industries chimiques et mécaniques. La soierie lyonnaise reposait sur un modèle économique et social tout à fait particulier, celui de la Grande Fabrique. Il associait les négociants (appelés fabricants) et les maîtres tisseurs (les canuts). Les fabricants passaient commande aux canuts des pièces de soierie et leur fournissaient la matière première ; les canuts travaillaient celle-ci sur leurs propres métiers, avec l?aide de compagnons et d?apprentis ; puis ils restituaient les pièces tissées aux fabricants, la rémunération de leur travail s?effectuant sur la base d?un tarif négocié entre les uns et les autres. Cette organisation de la Fabrique fut source, à de nombreuses reprises, de conflits entre canuts et fabricants, conflits générateurs de tensions, d?émeutes et même, au XIX° siècle, de mouvements insurrectionnels (1831, 1834, 1849). Pour certains historiens, ces mouvements constituent les premières insurrections ouvrières en France. Quoi qu?il en soit, ils ont largement contribué à construire l?imaginaire des luttes sociales, politiques et syndicales de notre société. Mais la Fabrique et, plus particulièrement, le milieu des canuts furent aussi le creuset du mutuellisme et de l?économie solidaire. Les canuts créèrent, dès le début du XIX° siècle, en grand nombre sociétés de secours mutuel et boutiques solidaires, à tel point que, dans la seconde partie du siècle, Lyon devint un foyer extrêmement actif du développement des mouvements mutualistes et solidaristes et du catholicisme social. La Fabrique enfin, c?est un territoire, celui de la Croix-Rousse. Les canuts s?installèrent sur les pentes de la Croix- Rousse au XVII° et XVIII° siècles ; puis ils gagnèrent, dès le début du XIX° siècle, le plateau, quand il fallut construire des immeubles à l?architecture et à la hauteur adaptées aux métiers Jacquard, qui venaient d?être mis au point. C?est ce territoire que nous parcourrons lors de notre visite. Notre balade urbaine nous conduira du plateau (le monde des canuts), au bas des pentes (celui des fabricants), à travers places et traboules. Nous pourrons ainsi découvrir cette fabrique, dont on dit qu?elle était à ciel ouvert, son organisation économique et sociale, l?urbanisme qu?elle a engendré. Nous visiterons un atelier traditionnel avec son métier et l?espace domestique des tisseurs. Nous évoquerons l?histoire et la vie quotidienne des canuts, en nous arrêtant dans quelques uns des lieux les plus emblématiques de leur univers.
× BALLET PRELJOCAJ « LA FRESQUE» au Théâtre de La CriéeBallet d?Angelin Preljocaj d?après le conte traditionnel chinois La peinture sur le mur
avec Jean-Louis Maltret et Macha Toufany, Amis du Mucem× Balade urbaine : le Vieux-Port des peintres et des écrivainsLe Lacydon, coeur de Marseille, a inspiré beaucoup d'artistes : peintres séduits par le lieu, sa lumière et ses perspectives, mais aussi écrivains qui ont su en décrire l'ambiance et les gens. Une promenade qui permettra peut-être de retrouver les impressions d'Isabelle Eberhardt : « Marseille, la cité des adieux, est incomparable en ces soirs noyés d'une liqueur dorée. Dans l'eau frémissante, des serpents de feu courent figitifs et glissants, un vent tiède caresse doucement les maisons, les navires et l'eau, tandis qu'à l'horizon, dans l'imprécis flamboyant de la haute mer, s'accomplit, comme un drame, le naufrage du soleil. » (Ecrits sur le sable)
avec Jean-Louis Maltret et Macha Toufany, Amis du Mucem× Balade urbaine : le Vieux-Port des peintres et des écrivainsLe Lacydon, coeur de Marseille, a inspiré beaucoup d'artistes : peintres séduits par le lieu, sa lumière et ses perspectives, mais aussi écrivains qui ont su en décrire l'ambiance et les gens. Une promenade qui permettra peut-être de retrouver les impressions d'Isabelle Eberhardt : « Marseille, la cité des adieux, est incomparable en ces soirs noyés d'une liqueur dorée. Dans l'eau frémissante, des serpents de feu courent figitifs et glissants, un vent tiède caresse doucement les maisons, les navires et l'eau, tandis qu'à l'horizon, dans l'imprécis flamboyant de la haute mer, s'accomplit, comme un drame, le naufrage du soleil. » (Ecrits sur le sable)
Au milieu des voiles, des musées : l?Annonciade et la Citadelle× Une journée à Saint-TropezL'histoire maritime de Saint-Tropez est présentée intelligemment dans le musée de la Citadelle que nous visiterons sous la conduite de son directeur passionné, Laurent Pavlidis. La scénographie propose des reconstitutions d'ambiances d'intérieurs de bateaux, de relevés de fouilles sous-marines de tartane coulée à l'entrée du Golfe au XVIème siècle, l'histoire du Bailli de Suffren dit « Suffren de Saint-Tropez », etc. Le tout dans les espaces conservés mais contraints de l'ancienne citadelle construite à la fin du XVIème siècle. Le musée de L'Annonciade est né de la volonté de conserver sur place le témoignage du passage à Saint-Tropez, de plusieurs grands peintres du XXème siècle, initiative soutenue en son temps par Paul Signac. C'est ainsi que sont réunies au musée de l'Annonciade des toiles de Signac, Matisse, Camoin, Seurat, Marquet, Dunoyer de Ségonzac, Bonnard, Vuillard, Félix Vallotton, Manguin, Derain, Braque, Dufy, etc. Nous ne pourrons voir tous ces tableaux car le rez-de-chaussée du musée sera occupé par l'exposition temporaire : « Georges Braque, Henri Laurens, quarante années d'amitié » que nous aurons le plaisir de découvrir.
De Mikhaïl Boulgakov (1891-1940) Mise en scène, décor & costumes Macha Makeïeff× Théâtre de La Criée « La fuite ! Comédie en huit songes ? »De Mikhaïl Boulgakov (1891-1940) Mise en scène, décor & costumes Macha Makeïeff Collaboration Angelin Preljocaj Avec Arthur Igual, Vanessa Fonte, Vincent Winterhalter, Thomas Morris, Geoffroy Rondeau, Alain Fromager, Pascal Rénéric, Arthur Deschamps, Sylvain Levitte, Karyll Elgrichi, Emilie Pictet... et une petite fille. Comédie et rêve, course folle ! Un Boulgakov drôle et bouleversant. Un théâtre de troupe ! Boulgakov, maître du comique et du fantastique, écrit pour le théâtre une comédie, mystique, profonde, drôle, hallucinée. Vaudeville frénétique sur l'exil et la défaite, sur les existences prises dans la folie de la révolution russe. Fil rouge du jeu et du destin. La débâcle et le chaos y sont magnifiés par la drôlerie et l'excentricité de personnages de haut-vol. Crimée, 1920 : ceux que l'on appelle les "Russes blancs" sont aux abois, la guerre civile qui a suivi le coup d'état bolchévique est perdue. Il ne reste d'autre issue que la fuite vers la Crimée, Sébastopol, Constantinople, puis Paris... En huit songes fantastiques, entre cauchemars et illuminations, Boulgakov transfigure le chaos d'une déroute. Dans cette situation d'urgence folle d'un monde ancien qui s?effondre apparaît une galerie de personnages étonnants : civils chassés et état-major vaincu, des êtres jetés hors de leur monde, déclassés, réprouvés, portés par une fièvre de vivre dans le pur style du théâtre satirique russe. S?enchaînent ainsi désirs de revanche, désirs de retour, folie du jeu, morphine et typhus, trahisons, espions drolatiques, amours déchirées, fatalisme malicieux, course irrésistible ! En montant La Fuite ! Macha Makeïeff plonge dans son histoire familiale et sa rêverie d?enfance, dans une Histoire collective que l'exil ne cesse de traverser. Un spectacle d?images, de musique et d?étonnements, vaudeville entre mélancolie, fantaisie et humour !
Commentée par Laëtitia NEZRI assistante projet chez CONSTRUCTA× Visite du Chantier de la tour la MarseillaiseC'est à l'architecte Jean Nouvel que la ville a confié cette nouvelle tour « La Marseillaise », la 2ème plus haute derrière la tour CMA CGM de Zaha Hadid. C'est le chantier de cette tour de 135 mètres de hauteur capable d'accueillir sur 31 niveaux 2500 visiteurs que nous vous proposons de découvrir en avant-première.Le chantier est assuré par Vinci construction.La tour sera occupée par :- La Communauté urbaine MPM sur 12 étages, du 4e au 15e, soit environ 16 000 m²- Orange sur 2 étages (20 et 21e) soit 2165 m²- Constructa sur 1 étage (27e) soit 1378 m²- La Caisse d'épargne Provence Alpes Cote d'Azur sur 1 étage (28e) soit 1378 m², pour installer son centre d'affaires- La CCIMP avec le World Trade Center de Marseille Provence sur 2 étages (29 et 30e) soit 227 m² pour installer un business center et le « Provence Business Sky Lounge », deux espaces capables d?accueillir des clients nationaux ou internationaux tout en bénéficiant d?une vue imprenable sur la rade de Marseille. Un atout pour faire signer des gros contrats et attirer des investisseurs ? C'est le pari que tentent les protagonistes du projet.Jean Nouvel définit ainsi son parti-pris architectural : « Je pense qu'une architecture qui n'a pas de racine n'existe pas. Je voulais donc un projet qui s'imprègne de Marseille. Un projet en relation avec ce qu'il y a autour , et là j'ai voulu jouer à la fois sur la lumière et sur une trame qui ne se lira pas toujours de la même façon, qui va vibrer. C'est un phénomène d'optical art, avec des éléments de quadrillage qui ne sont pas de la même couleur selon les faces, selon les moments de la journée et selon la météo. La tour peut être blanche, bleue ou rouge selon les différentes vibrations, et finalement ça ressemble à la ville qui bouge et change sans cesse. »
La Méridionale et le Grand Port Maritime de Marseille× L'Aventure des mers commence à Marseille ...La Méridionale : découvrez ce que vous ne voyez jamais La compagnie La Méridionale, membre des Amis du Mucem, a le plaisir de vous accueillir sur son bateau « Le Piana ». Au-delà du parcours classique d?un bateau vous découvrirez les « zones interdites » : la salle des machines qui nécessite un soin permanent et la passerelle où le commandant est le garant de l'arrivée à bon port. Une visite exceptionnelle que nous propose notre partenaire. Le Grand Port Maritime de Marseille : une visite guidée du port Est en bus Se développant sur 8 kms, du J4 à l?Estaque, et occupant 400 hectares, le GPMM a développé et diversifié ses activités au cours des dernières années ; nous visiterons les différents terminaux et zones et leurs enjeux: passagers/croisiéristes, conteneurs, vracs solides et liquides, réparation navale, terminaux polyvalents etc ...
× Théâtre du Gymnase « Dans la solitude des champs de coton »De Bernard-Marie KoltèsMise en scène Charles BerlingAvec Mata Gabin, Charles Berling Un affrontement sado-maso poétique écrit dans une langue flamboyante et parfaitement interprétée par Charles Berling et Mata Gabin, tout en rudesse et fragilité.« Si vous marchez dehors, à cette heure et en ce lieu, c?est que vous désirez quelque chose que vous n'avez pas, et cette chose, moi, je peux vous la fournir. » Quelle est cette chose proposée à un acheteur de hasard par un dealer sorti de la nuit glauque. La came ? Le désir ? Le sexe ? La mort ? Dans un décor monumental aux lumières urbaines jouant des éclats et des ombres, Charles Berling a distribué le rôle du dealer à une femme androgyne, tout de sombre vêtue et encapuchonnée pour mieux se confondre avec les ténèbres et s?est réservé le rôle de l?acheteur, homme blanc en costume de ville, fragile et exposé comme une cible. Le duo homme ?femme, là où Koltès voulait deux hommes, ajoute une strate de plus au vertige de ce texte envoûtant comme le chant d?une méchante sirène. Dans une danse bestiale faite d?avancées, de frôlements, de reculades, de chuchotements, de cris, de défis, de replis jusqu?à l?inexorable question finale, lorsque les mots sont épuisés, ces deux- là ne peuvent tout simplement pas s?éviter. Ni se confondre. Un choc de titans aux pieds d?argile.Au-delà de la trivialité du marchandage, Charles Berling déplie avec la minutie d?un psychopathe ou d?un désespéré, les ressorts de cette variation nouvelle de l?humaine condition.
× Théâtre de La Criée « Tableau d'une exécution »De Howard BarkerMise en scène Claudia StaviskyAvec David Ayala, Éric Caruso, Christiane Cohendy, Anne Comte, Luc-Antoine Diquéro, Sava Lolov, Philippe Magnan, Julie Recoing, Richard SammutDramaturge incontournable du théâtre anglais contemporain à la langue poétique, vive et mordante, Howard Barker imagine une extraordinaire plongée dans la vie et l?oeuvre d?une artiste peintre vénitienne du XVIe siècle luttant pour défendre sa création artistique face au pouvoir politique.Depuis Eschyle avec Les Perses jusqu?à Flaubert avec Madame Bovary, il est toujours dangereux pour un artiste de renvoyer à la société une image qui dérange. Howard Barker, s?inspirant de la véritable histoire d?une célèbre artiste peintre vénitienne, Artémisia Gentileschi, donne à voir le portrait sans concession d?une femme revendiquant totalement sa liberté créatrice. Le spectateur devient le témoin privilégié de la réalisation de l?oeuvre picturale, l?auteur l?installe au coeur même de ce combat passionné de l?artiste et des hommes de pouvoir. Pas de message, pas de moralité, pas de faux-semblants dans cette oeuvre essentielle portée par Christiane Cohendy, une comédienne dont la brillante mise en scène de Claude Stavisky fait éclater la virtuosité.
Commentée par Laëtitia NEZRI assistante projet chez CONSTRUCTA× Visite du Chantier de la tour la MarseillaiseC'est à l'architecte Jean Nouvel que la ville a confié cette nouvelle tour « La Marseillaise », la 2ème plus haute derrière la tour CMA CGM de Zaha Hadid. C'est le chantier de cette tour de 135 mètres de hauteur capable d'accueillir sur 31 niveaux 2500 visiteurs que nous vous proposons de découvrir en avant-première.Le chantier est assuré par Vinci construction.La tour sera occupée par :- La Communauté urbaine MPM sur 12 étages, du 4e au 15e, soit environ 16 000 m²- Orange sur 2 étages (20 et 21e) soit 2165 m²- Constructa sur 1 étage (27e) soit 1378 m²- La Caisse d'épargne Provence Alpes Cote d'Azur sur 1 étage (28e) soit 1378 m², pour installer son centre d'affaires- La CCIMP avec le World Trade Center de Marseille Provence sur 2 étages (29 et 30e) soit 227 m² pour installer un business center et le « Provence Business Sky Lounge », deux espaces capables d?accueillir des clients nationaux ou internationaux tout en bénéficiant d?une vue imprenable sur la rade de Marseille. Un atout pour faire signer des gros contrats et attirer des investisseurs ? C'est le pari que tentent les protagonistes du projet.Jean Nouvel définit ainsi son parti-pris architectural : « Je pense qu'une architecture qui n'a pas de racine n'existe pas. Je voulais donc un projet qui s'imprègne de Marseille. Un projet en relation avec ce qu'il y a autour , et là j'ai voulu jouer à la fois sur la lumière et sur une trame qui ne se lira pas toujours de la même façon, qui va vibrer. C'est un phénomène d'optical art, avec des éléments de quadrillage qui ne sont pas de la même couleur selon les faces, selon les moments de la journée et selon la météo. La tour peut être blanche, bleue ou rouge selon les différentes vibrations, et finalement ça ressemble à la ville qui bouge et change sans cesse. »
× Théâtre de La Criée « Monteverdi - Orfeo, je suis mort en Arcadie », théâtre musicalD?après L'Orféo de Claudio Monteverdi, Alessandro Striggio et autre matériauxMise en scène Samuel Achache et Jeanne CandelArrangements musicaux Florent HubertIntermusicalité, patchwork rafraîchissant, jeu de références, Orfeo Je suis mort en Arcadie créé aux Bouffes du Nord, est un hommage à Monteverdi qui invente un art total où se répondent théâtre et musique.Orphée incarne l?un des plus anciens mythes amoureux. Après le Crocodile trompeur, Samuel Achache et Jeanne Candel s?emparent de l?Orfeo de Monteverdi qui fut en 1607 le premier opéra de l?histoire.Ils vont aux sources de la poésie et inventent un théâtre défini comme un « artisanat furieux », selon les mots de René Char. Mélange des genres et des styles, discrètes irrévérences, savants anachronismes, accompagnent une partition réorchestrée dans un esprit de théâtre musical avec des échappées vers le jazz, la musique d?aujourd?hui et la bossa nova. Autant d?éléments qui laissent l?émotion intacte et restituent toute la modernité de cet innovateur que fut en son temps Monteverdi.
× Théâtre du Gymnase « Les bas-fonds »De Maxime GorkiAdaptation et mise en scène Éric LacascadeAvec Pénélope Avril, Leslie Bernard, Jérôme Bidaux, Mohamed Bouadla, Laure Catherin, Arnaud Chéron, Arnaud Churin, Murielle Colvez, Christophe Grégoire, Alain d?Haeyer, Stéphane E. Jais, Eric Lacascade, Christelle Legroux, Georges Slowick, Gaëtan VettierSur fond d'une Russie révolutionnaire, la pièce, écrite en 1902 décrit d?une manière très réaliste la vie d?un groupe de déclassés, d'exclus, de marginaux et de voleurs vivant à la marge de la société moscovite.D'un monde ancien en train de disparaître à un monde nouveau qui n?a pas encore vu le jour, la communauté des Bas-fonds, parcelle d?humanité abandonnée, est à la dérive. Les pires monstres y surgissent comme les plus belles chimères. Tensions, conflits, passions, chacun lutte avec l?énergie du désespoir pour sa survie et l?union de ces solitudes crée une situation explosive. La suite est une histoire qui s?écrit avec un grand H et qui n?a pas encore trouvé sa résolution. Eric Lacascade est un familier du théâtre russe. Après des années en compagnie de Tchekhov dans des mises en scène épiques et flamboyantes dont le sommet fut un Platonov mémorable dans la Cour d?Honneur du Palais des Papes, il s?attache maintenant à l??uvre de Maxime Gorki, le célèbre dramaturge banni par Staline pour l?intransigeance de son engagement politique contre les arbitraires et néanmoins enterré, derrière le mausolée de Lénine, avec les honneurs et les fastes d?un poète national. C?est la première fois qu'Éric Lacascade, artiste de renom international, présente une de ses créations à Marseille.
× Théâtre du Gymnase « FRANITO » théâtre, danse et musique flamencaConception et interprétation Patrice Thibaud Mise en scène Patrice Thibaud, Jean-Marc Bihour Chorégraphie, danse et chant Fran Espinosa Musique originale, guitare Cédric DiotInterprétation Patrice Thibaud, Fran Espinosa Trio magistral et désopilant où se mêlent théâtre, danse et musique, où le burlesque rencontre le flamenco. Une délicieuse sangria à boire en famille.Franito, jeune prodige du flamenco au physique de Sancho, danse pour se libérer de sa mama, à l?amour aussi profond qu?étouffant. La petite cuisine andalouse se transforme alors en piste de danse et scènes de vie inénarrables. Le bruit des pas sur le sol, les palmas de flamenco, les claquements de doigts et les notes de guitare se mêlent aux onomatopées burlesques et aux mimes impayables de Patrice Thibaud. Tout devient cocasse grâce au langage corporel de ce clown-mime qui maintient le public dans un rire permanent. Se dessine sous nos yeux un mélange étonnant entre Fernando Botero, Louis De Funès, Benny Hill et Concha Piquer. Irrésistible tableau.Patrice Thibaud, ancien Deschiens, signe ici son quatrième spectacle et s?associe au guitariste Cédric Diot et au bailaor virtuose Fran Espinosa, rencontré dans la troupe de José Montalvo. Ils s?inspirent ici de la buleria, un style de flamenco traditionnel très théâtral qui se dansait dans les cours des maisons pour se moquer de ses voisins. Et il fallait oser associer le flamenco, art tragique et prestigieux par excellence à la puissance comique du burlesque, ici au sommet de son art. Ainsi s?ouvrent les frontières de l?art sur cette alchimie parfaite et joyeuse. |