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mercredi 26 juin
Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection Lambert
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"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem
jeudi 20 juin
Visite Mucem : Méditerranées
jeudi 27 juin
Visite Mucem : Méditerranées
lundi 6 mai
Passions partagées De Basquiat à Edith Piaf, la Collection Lambert
jeudi 6 juin
Une journée à Lyon: la Croix-Rousse des Canuts

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mercredi 10 janvier : Exposition « Matière Noire » de Borondo

Activité complète - Liste d'attente
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Exposition « Matière Noire » de Borondo

Deux ans après son exposition « Animal » à Londres, Borondo présente Matière Noire. Se déroulant du 7 octobre 2017 au 31 janvier 2018 au coeur du célèbre Marché aux Puces de Marseille, il s'agira de la plus grande exposition, à ce jour, de l'artiste espagnol. Matière Noire aura pour sujet tout ce qu'on ne peut ni voir ni détecter directement, mais qui permet néanmoins à l'univers d'exister : une métaphore de l'invisible à notre perception. Borondo présentera pour la première fois son univers à travers plus de 30 oeuvres d'art animations, hologrammes, installations, peintures, vidéos avec la participation de 8 artistes multidisciplinaires internationaux appartenant à la dernière génération ayant grandi avant le boom digital


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jeudi 18 janvier : ARLES : musée « Arles Antique » et Fondation Luma

Expositions : Le Luxe dans l?Antiquité, les Maisons de Jean-Prouvé
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ARLES : musée « Arles Antique » et Fondation Luma

En 1995 le musée d'Arles Antique ouvrait ses portes au public.Construit en bordure du Rhône, conçu par l'architecte Henri Ciriani, il réunit les importantes collections de sculptureset de mosaïques provenant de ces fouilles, ainsi qu'un atelier de restauration spécialisé dans les mosaïques. Il présenteégalement dans ses vastes espaces des expositions temporaires.Nous découvrirons ainsi l'exposition « Le Luxe dans l'Antiquité, Trésors de la BNF ». Exposition initiée par laBibliothèque Nationale de France qui achève au musée d'Arles un périple de plusieurs années aux États-Unis : LosAngeles, San Francisco, Kansas City et Huston. Elle est basée sur la présentation de l'un des plus fameux trésorsd'argenterie de l'Antiquité romaine trouvé en Normandie en 1830. Elle comporte également des bijoux en or, desmonnaies, des lingots, etc... Elle est complétée par des pièces emblématiques du musée d'Arles et présente au public,pour la première fois, les fragments d'enduits peints de la Villa de la Harpiste, découverte récemment sur le site de laVerrerie à Trinquetaille. La Fondation Luma accueille actuellement une exposition intitulée : « Jean Prouvé, Architecte des jours meilleurs » quiréunit, sans doute pour la première fois, une douzaine de structures préfabriquées, créées entre 1939 et 1969. Il s'agitde structures démontables, donc faciles à transporter, qui devaient proposer des alternatives au processus lourd de laconstruction traditionnelle et apporter des solutions constructives, novatrices pour l'époque, au problème dulogement et de l'habitat d'urgence. Cette question reste toujours d'actualité aujourd'hui.Jean Prouvé (1901-1984) a été à son époque un architecte-ingénieur-designer-constructeur considéré, aujourd'hui,comme très novateur mais qui a eu beaucoup de mal à faire valoir ses idées. Ses modules seront très peu diffusésmais font la fortune aujourd'hui de collectionneurs-galeristes avisés. Le mobilier qu'il a conçu, notamment sa fameusechaise pourtant d'une grande simplicité, se vend aujourd'hui à des prix astronomiques. Il participera à de nombreusesréalisations architecturales et est considéré comme l'inventeur du « mur-rideau ».


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mardi 23 janvier : Visite d'un atelier d'artiste : Julien Blaine

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Visite d'un atelier d'artiste : Julien Blaine

Julien Blaine, alias Christian Poitevin, a eu à la fois une activité d'artiste, d'homme de presse et un engagement politique. La visite de son atelier nous montrera les facettes de son art et un aperçu de son oeuvre multiforme. Sa vie. Son oeuvre.


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mardi 30 janvier : Centre Caumont et Musée Granet, Aix-en-Provence

« Botero, dialogue avec Picasso », « Cézanne at home » et « Tal Coat, la liberté farouche de peindre »
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Centre Caumont et Musée Granet, Aix-en-Provence

« Botero, dialogue avec Picasso » au Centre Caumont : malgré des origines éloignées, des histoires et des trajectoires différentes, ces deux grands artistes partagent des références géographiques et culturelles communes. « Cézanne at home » au Musée Granet : une exposition tout à fait originale qui retrace le « retour » des oeuvres de Cézanne dans les collections aixoises, depuis sa mort en 1906 jusqu?à nos jours. L'idée d'une telle exposition est apparue avec le prêt au musée Granet d'une oeuvre inestimable de la Fondation Henry et Rose Pearlman, « Vue vers la route du Tholonet près de Chateau Noir », 1900 ? 1904. « Tal Coat, la liberté farouche de peindre » : Pierre Tal Coat vécut à Aix de 1940 à 1956. C?est à Aix que sa peinture connut sa première « grande mutation » (Jean Leymarie) : de la représentation des choses identifiées, comme dans ses Natures mortes, à l'incorporation de la figure dans le paysage, comme dans ses Profils sous l'eau. La campagne d'Aix, les Rochers, les lignes des Failles sous la lumière aveuglante (ou celles des pierres et des pins lorsqu?ils émergent de la brume) ont fourni au marcheur infatigable les motifs de son inspiration.


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jeudi 15 février : Théâtre de La Criée « Roméo et Juliette » Ballet Angelin Preljocaj

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Théâtre de La Criée « Roméo et Juliette » Ballet Angelin Preljocaj

De ProkofievChorégraphie Antonin PreljorajAvec les danseurs du ballet Preljoraj Une incarnation à la fois stylisée et vibrante du chef-d'oeuvre de Prokofiev. Un spectacle faisant désormais figurede référence !Contre l'ordre totalitaire des miliciens de la famille Capulet, malgré la condition misérable de la famille Montaigu,deux jeunes amants de Vérone se révoltent contre les normes et choisissent de s'aimer. Cette histoire immortelle,portée à la scène par Angelin Preljocaj avec la complicité d'Enki Bilal, n'est pas seulement une exaltationdes corps et du sentiment amoureux mais aussi un plaidoyer pour la jeunesse et l'espoir. Créée en 1996, cetteforme pour grand ballet n'a rien perdu de sa modernité. Corps aliénés, mécanisés ou meurtris, puis sublimés parla sensualité et la fragilité du sentiment amoureux. Le geste magistral d'un immense chorégraphe.Chorégraphie primée aux Victoires de la Musique en 1997.


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mardi 20 février : Centre Caumont et Musée Granet, Aix-en-Provence

Visite commentée au Musée Granet par Bruno Ely, Conservateur en Chef du patrimoine et Directeur du Musée
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Centre Caumont et Musée Granet, Aix-en-Provence

« Botero, dialogue avec Picasso » au Centre Caumont : malgré des origines éloignées, des histoires et des trajectoires différentes, ces deux grands artistes partagent des références géographiques et culturelles communes. « Cézanne at home » au Musée Granet : une exposition tout à fait originale qui retrace le « retour » des oeuvres de Cézanne dans les collections aixoises, depuis sa mort en 1906 jusqu?à nos jours. L'idée d'une telle exposition est apparue avec le prêt au musée Granet d'une oeuvre inestimable de la Fondation Henry et Rose Pearlman, « Vue vers la route du Tholonet près de Chateau Noir », 1900 ? 1904. « Tal Coat, la liberté farouche de peindre » : Pierre Tal Coat vécut à Aix de 1940 à 1956. C?est à Aix que sa peinture connut sa première « grande mutation » (Jean Leymarie) : de la représentation des choses identifiées, comme dans ses Natures mortes, à l'incorporation de la figure dans le paysage, comme dans ses Profils sous l'eau. La campagne d'Aix, les Rochers, les lignes des Failles sous la lumière aveuglante (ou celles des pierres et des pins lorsqu?ils émergent de la brume) ont fourni au marcheur infatigable les motifs de son inspiration.


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mercredi 7 mars : Théâtre du Gymnase « Le clan, le fiasco du siècle » comédie

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Théâtre du Gymnase « Le clan, le fiasco du siècle » comédie

Texte et mise en scène Éric FraticelliAvec Denis Braccini, Philippe Corti, Aurélia Decker, Éric Fraticelli, Jean-François Perrone Avec des répliques à la Audiard à la sauce corse, la fine équipe de la série Mafiosa se retrouve pour le casse du siècle.Fiasco inévitable et marrade garantie.Une équipe de bras cassés corses doit se « refaire » après un coup raté. Alors même si réfléchir n'est pas leur spécialité,il faut bien rebondir. A force de penser, ils trouvent une idée en lisant Voici : kidnapper une star et demanderune rançon. Ils jettent leur dévolu sur Sophie Marceau, mais ce qui devait être le casse du siècle va très vite tournerau fiasco. Au lieu du jackpot rêvé, ils reviennent avec? une anonyme. La faute à Francis la Belette - Eric Fraticelli, auteurde la pièce - boulet du groupe au « cerveau de méduse ». Il y a aussi Max, nerveux et râleur, Fred, le chef duclan qui lit Descartes, « des cartes de quoi ? » demande Achille ? truculent Jean-François Peronne -, tueur avec unegueule à la Brueghel dont le « truc » est de crever les yeux de ses victimes. Entre Mafia Blues et Les Tontons Flingueurs,les dialogues fusent et le « grand » banditisme en prend pour son grade. Le sommet de leur art est atteint aucours d'un repas de spaghettis que, pour des raisons de sécurité, ils doivent manger avec une cagoule sur la tête.Eric Fraticelli, humoriste et comédien révélé dans L?Enquête corse, aux côtés de Jean Réno et Christian Clavier, signecette pochade initialement prévue pour la télévision, qui s'avère un succès au théâtre et dans laquelle il embarque ses inénarrables comparses de la série Mafiosa sur Canal Plus.


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samedi 10 mars : Visite Privée de deux Expositions Carlos Kusnir

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Visite Privée de deux Expositions Carlos Kusnir

Artiste argentin installé à Marseille, Carlos Kusnir développe depuis quatre décennies une oeuvre singulière qui repousse les limites de la peinture. Il se confronte aux techniques de l'imprimerie et procède par collage et assemblages pour amener ses compositions au-delà des surfaces, dans un espace souvent tri-dimensionnel et sonore, Cette exposition, une collaboration inédite entre le FRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur et Triangle France à la Friche la Belle de Mai, se déploie sur deux lieux et propose un regard non chronologique sur la pratique de l'artiste en alliant une sélection d'oeuvres importantes à de nouvelles productions.


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vendredi 16 mars : Théâtre du Gymnase « Les chatouilles ou la danse de colère » théâtre et danse

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Théâtre du Gymnase « Les chatouilles ou la danse de colère » théâtre et danse

Texte Andréa BescondMise en scène Éric MetayerAvec Andréa Bescond Un solo aussi beau que violent qui raconte avec ardeur et poésie l'histoire terrible d'une enfant sauvée par la danse.Un spectacle rare. Une année de triomphe à Avignon puis dans toute la France, de nombreuses récompenses dont leMolière du Seul(e) en Scène 2016.Rien d'autre sur scène qu'une chaise blanche. L'actrice-danseuse Andréa Bescond la peuple de tous ces fantômes quilui viennent de son enfance. Tour à tour, avec force et justesse, élégance et humour, elle incarne Odette, cette petitefille qu?elle était, passionnée de danse, puis sa maman qui « n'a rien vu » et Gilbert, cet « ami » de la famille qui luifaisait des « chatouilles ». Des chatouilles aux allures de claques, douloureuses au point de lui voler son enfance. Delaisser des traces que le temps ne peut effacer. Des stigmates renforcés par l'indifférence et la naïveté de parents quirefusent le désordre. Construit comme un roman dansé et joué, on accompagne vingt ans de la vie d'Odette où soncorps prend le relai de sa parole quand rien ne peut être dit. Quand un malheur de la vie musèle, peut naître alors laparole du corps, comme ici, le mouvement comme pansement. Ses solos s'apparentent à des cris, elle boxe quand lesmots deviennent trop durs, trop crus. Mais pas de pathos dans cette pièce où les choses sont montrées sans rien cacher,où on rit même avec cette petite fille attachante qui danse pour se reconstruire. Surtout ne fermez pas les yeuxet prenez place pour ce grand huit émotionnel.


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mercredi 28 mars : Théâtre de La Criée « La tragédie de Macbeth »

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Théâtre de La Criée « La tragédie de Macbeth »

De William ShakespeareTraduction Yves BonnefoyMise en scène Frédéric Bélier-GarciaiAvec distribution en cours La plus étonnante et la plus impressionnante des pièces shakespeariennes, peuplée de sorcières, de fantômes, derois et de prétendants, d'assassins et de comploteurs, devient, dans la mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia, uneplongée dans les replis les plus intimes de l'être humain.Le couple infernal des époux Macbeth est une source permanente d'interrogations depuis les premières représentationsde cette pièce au début du XVIIe siècle. Insondables personnages aux prises avec les démons qui flattent les désirsde pouvoir, avec les angoisses du devenir et avec cette envie irrépressible « d'être quelqu?un d'autre que soi ».En tentant de débusquer la solitude profonde de ces êtres pétris de contradictions, entre ambition et culpabilité,pulsions meurtrières et peur du châtiment, bien et mal, Frédéric Bélier-Garcia nous touche profondément. En choisissantla lumineuse traduction du poète Yves Bonnefoy et en concentrant l'action autour de cinq personnages, ilrend plus violents encore les enjeux de cette tragédie, où rêves et cauchemars sont intimement mêlés


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mercredi 4 avril : Théâtre de La Criée « Un fils de notre temps »

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Théâtre de La Criée « Un fils de notre temps »

D'après le roman d'Ödön von Horváth Mise en scène Jean Bellorini Avec Clément Durand, Gérôme Ferchaud, Antoine Raffalli, Matthieu Tune et Mélodie-Amy Wallet, clavier Une adaptation contemporaine du roman de 1938 du grand écrivain de langue allemande, pris dans la tourmente du nazisme conquérant, et exilé en France. Un terrible et lyrique constat sur une époque qui égare une jeunesse en quête d'engagement. Quatre jeunes et généreux acteurs pour donner corps à ce monologue d'un jeune homme cherchant un sens à sa vie et croyant le trouver en s'engageant dans l'armée. Celle-ci va l'entraîner dans la violence et le meurtre, avant qu?il ne se rende compte de l'inhumanité de cet engagement et du rejet dont il est victime à la suite d'une blessure qui le rend inapte au service. Cruel désenchantement que Jean Bellorini met en scène dans une simplicité qui fait résonner, sans échappatoire, la perte de repères d'une génération sacrifiée. Paroles d'hier et paroles d'aujourd'hui semblent se confondre sur fond de crise identitaire, d'inquiétudes sourdes et de confusion. Dans son épopée tragique en onze chapitres, d'une écriture tranchante, Ödön von Horváth nous engage à une prise de conscience inéluctable sur la déshumanisation qui nous guette. Face au désenchantement ce « théâtre d'alerte » brille comme une lueur d'espoir.


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mercredi 11 avril : Théâtre des Bernardines « Trois sacres » danse et paroles

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Théâtre des Bernardines « Trois sacres » danse et paroles

Chorégraphie Sylvain Groud Musique Igor Stravinski « Le Sacre Du Printemps », Libres adaptations de textes choisis Anne Bert « L?Eau à la bouche », Françoise Simpère « Des désirs et des hommes », Christine et Olivier Walter « La Divine primitive » Avec Sylvain Groud, Bérénice Bejo Fruit d'une belle rencontre entre une actrice, Bérénice Bejo, un chorégraphe et danseur contemporain, Sylvain Groud, et des textes qui parlent de désir brut, d'amour et des traces qu'il laisse. Un duo magnifique d'une intensité rare. Trois Sacres, trois états pulsionnels de l'amour. L'attraction irrépressible, incontrôlée, le côte-à côte intime et l'union fusionnelle. Sur la scène, un homme, Sylvain Groud danse les formes du désir mystérieux tandis que Bérénice Bejo dit des textes évoquant les vertiges de l'amour : un écrit d'Anne Bert décrivant l'attirance physique pour un homme qu'elle déteste, une nouvelle de Françoise Simpère sur les traces de l'amour laissées sur un corps, et la correspondance d'Olivier et Christine Walter témoin de leur lien pur, essentiel. La comédienne rejoint Sylvain Groud pour danser avec lui les états de l'amour, dans des duos sensuels accompagnés par Le Sacre du Printemps, d'Igor Stravinski. La fragilité et la grâce des premiers de danse de Bérénice Bejo, émouvants et convaincants, s'accordent avec élégance et émotion à l'expression artistique si particulière du danseur et chorégraphe.


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dimanche 15 avril : Théâtre de La Criée « Paroles gelées »

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Théâtre de La Criée « Paroles gelées »

D?après l'oeuvre de François Rabelais Adaptation Jean Bellorini, Camille de La Guillonnière Mise en scène Jean Bellorini Avec Marc Bollengier, Patrick Delattre, Karyll Elgrichi, Samuel Glaumé, Camille de La Guillonnière, Benjamin Guillard, Jacques Hadjaje, Blanche Leleu, Clara Mayer, Geoffroy Rondeau, Hugo Sablic, Damien Zanoly (distribution en cours) Avec Paroles gelées, Jean Bellorini offre plus qu?un voyage dans l'oeuvre de Rabelais, une véritable fête de théâtre pantagruélique et satirique qui célèbre dans un même rire, joie de vivre et sagesse. Considérant le théâtre comme le lieu qui permet de redonner vie aux grands textes littéraires, Jean Bellorini a déjà porté l'oeuvre de Victor Hugo à la scène avec succès. Avec Paroles gelées, il s'empare du Quart Livre, ce chef d'oeuvre de Rabelais, pour faire revivre l'odyssée parodique de Pantagruel et de ses compagnons. Or, ce voyage allégorique, qui conduit d'île en île des héros à la fois sages et bouffons (dont le fameux Panurge), s'avère être une critique méticuleuse des dogmes et de la société de leur temps... à moins qu?il ne s'agisse des nôtres ? Alternant jeu et chansons, narration et incarnation, rire sérieux et philosophie drolatique, Jean Bellorini exalte le théâtre comme un artisanat virtuose et s'attache à restituer tout ce que l'oeuvre de Rabelais comporte de généreux et de moderne.


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mardi 15 mai : Visites du Musée de Salagon et du prieuré de Ganagobie

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Visites du Musée de Salagon et du prieuré de Ganagobie

Le musée départemental ethnologique de Salagon a pour origine l'activité de l'association « Alpes de Lumière » qui a collecté progressivement des milliers d'objets provenant de la vie domestique, des activités rurales et artisanales, ainsi que des costumes et des textiles, etc. S'y sont ajouté des photographies et des enregistrements sonores concernant le territoire de Haute-Provence et celui de la région de Forcalquier en particulier. Le musée a la lourde tâche de répertorier, identifier, classer et conserver ces milliers de documents ainsi que de poursuivre les recherches concernant la vie traditionnelle, particulièrement rude dans cette région. Les jardins ethnobotaniques : conçus et documentés par Pierre Lieutaghi et entretenus par une équipe de passionnés, les jardins s'organisent à l'entour du monument et sont déclinés par thèmes : « jardins des simples et des plantes villageoises », « jardin des senteurs », « jardin médiéval », « jardin de la noria », « parcours de la chênaie blanche », « jardin des temps modernes ». 1700 espèces sont présentées et documentés par une signalétique adaptée. Ils bénéficient de l'appellation « Jardins remarquables », délivrée par le ministère de la Culture en 2005. Prieuré (ou abbaye ou monastère) de Ganagobie Au contraire de Salagon, le prieuré de Ganagobie abrite toujours une activité monastique et seule l'église peut se visiter. Ganagobie se situe entre Manosque et Sisteron, sur le plateau qui domine la vallée de la Durance. Le site est habité depuis l'âge de bronze (vers 2000 av JC). Au Xème siècle, Jean, futur évêque de Sisteron fait bâtir une église qui remplace un premier édifice, il cède ensuite ses biens à l'Abbaye de Cluny (cf. voyage des 20 au 23 juin 2018), dont Ganagobie. Au XIIème siècle, l'ensemble monastique est agrandi et la plupart des bâtiments existants remontent à cette époque, bien que modifiés par la suite. La communauté monastique ne dépasse cependant pas les treize moines.


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mercredi 16 mai : Théâtre du Gymnase « La maladie de la mort »

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Théâtre du Gymnase « La maladie de la mort »

D'après le roman de Marguerite Duras Avec Laetitia Dosch (distribution en cours) Mise en scène Katie MitchellThriller accentuée par l'utilisation du cinéma. Katie Mitchell et Marguerite Duras, la rencontre entre deux dames puissantes dont on ne peut attendre que le meilleur, nécessairement le meilleur ! C'est l'histoire d'un homme qui paye une femme pour passer plusieurs semaines avec lui dans un hôtel près de la mer, afin de l'aider à apprendre à aimer. La femme, qui n'est pas une prostituée, est payée pour accepter tout acte sexuel ou toute autre demande de la part de l'homme. La femme lui rend visite seulement la nuit, elle n'est pas autorisée à lui parler sans y être invitée. La tonalité du texte est très secrète et étrange. Chaque rencontre semble comporter un danger et chaque fois on se demande ce que cet homme pourrait faire à cette jeune femme, et surtout pourquoi la femme accepte un tel arrangement.   A la fin de l'histoire, la femme s'en va. Suspens. Qu?est-ce que cela veut dire ? Le roman fut écrit par Marguerite Duras au plus fort de ses troubles alcooliques et de son aventure torturée avec son jeune amant Yann Andrea dont l'homosexualité, appelée par Marguerite Duras «la maladie de la mort», est la clef du roman. Le mystère du texte, le trouble de la situation, les questions sans réponses ne pouvaient que séduire Katie Mitchell, l'une des rares femmes de théâtre à avoir acquis une destinée internationale et incontestable. Le cinéma occupe une place importante dans son processus de création. Ce sera le cas ici, avec un savant mélange de cinéma tourné en direct et de théâtre. L?usage du film, chez Katie Mitchell, loin de signifier une limite du théâtre comme s'il était impuissant à dire, potentialise au contraire la sublimation du réel, accentue le vertige vrai/vraisemblable, réalité/mystification. L?art de cette metteure en scène d'exception s'illustre particulièrement dans les mises en scène d'opéra que l'on peut admirer régulièrement au Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence.


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mardi 22 mai : Aix en Provence : "Nicolas de Stael en Provence" et Collection Planque

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Aix en Provence : "Nicolas de Stael en Provence" et Collection Planque

Nicolas de Staël en Provence La période provençale de Nicolas de Staël marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son oeuvre. Entre juillet 1953 et juin 1954, l'artiste y puise une nouvelle source d'inspiration. La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d'une femme et l'épreuve de la solitude qui lui permet de répondre à sa future exposition à New York sont autant d'expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique. La renommée internationale de Nicolas de Staël prend son élan au coeur de la Provence. La collection Planque La Fondation Jean et Suzanne Planque est inaugurée le 13 mars 1997 à La Sarraz. Par ses statuts, elle déclare avoir pour but principal « d'assurer la conservation des ?uvres réunies par Jean Planque, réputées inaliénables, et de faire connaître celles-ci par tous les moyens appropriés ». En 2010 la Fondation décide de déposer pour une durée de quinze années cette collection constituée d'un ensemble des 300 tableaux, dessins, peintures et sculptures au musée Granet d'Aix-en-Provence, ville où le collectionneur avait souvent séjourné. Pour présenter l'essentiel de cette magnifique collection, le musée s'est agrandi dans la chapelle des Pénitents blancs, joyau de l'architecture aixoise du XVIIe siècle. Ce sont plus de 700 m2 d'espaces d'exposition supplémentaires qui sont ainsi offerts au public.  


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mardi 29 mai : Chateauneuf-du-pape : une journée autour de l'art du vin

En écho à l'exposition « Ruralités » au Mucem
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Chateauneuf-du-pape : une journée autour de l'art du vin

Ce sont les Papes qui, lors de leur installation en Avignon au XIVe siècle, ont révélé le terroir de Châteauneuf-du-Pape. Sous le règne de Jean XXII, le village devient résidence d'été de la papauté. Quant au précieux nectar élaboré en ces lieux, il accède au rang de « Vin du Pape ». Une consécration qui lui ouvre la porte des grandes cours européennes. Visite du domaine de Beaurenard, en culture biologique. L'après-midi Madame Coulon, présidente de l'association du château nous fera visiter l'unique salle restaurée du Château après la destruction de celui-ci par les Allemands en 1944.   Le premier groupe découvrira ensuite la distillerie de Blachère, fondée en 1835 qui est la plus ancienne distillerie de Provence. Située aujourd'hui au pied du village après avoir été créée à Avignon. Le second groupe visitera la Chocolaterie Castelain  


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mardi 26 juin : Aix en Provence : "Nicolas de Stael en Provence" et "Picasso-Picabia"

ACTIVITE COMPLETE - INSCRIPTION LISTE D'ATTENTE
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Aix en Provence : "Nicolas de Stael en Provence" et "Picasso-Picabia"

Nicolas de Staël en Provence La période provençale de Nicolas de Staël marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son oeuvre. Entre juillet 1953 et juin 1954, l'artiste y puise une nouvelle source d'inspiration. La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d'une femme et l'épreuve de la solitude qui lui permet de répondre à sa future exposition à New York sont autant d'expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique. La renommée internationale de Nicolas de Staël prend son élan au coeur de la Provence. Picasso-Picabia, Histoire de peinture L?exposition Picasso Picabia. Histoire de peinture, présentée au musée Granet, dans le cadre des manifestations Picasso Méditerranée rassemble pour la première fois des oeuvres exceptionnelles de deux figures phares de la modernité, moins antagonistes qu?il ne semble de prime abord.  L?exposition s'ouvre sur les débuts du cubisme vers 1907, puis s'empare de l'abstraction orphique, de l'esthétique du readymade et de la machine, du rôle de la photographie, du dessin néo-classique, du surréalisme, ou du recours, dans les années 1930 et 1940, à des expressions plastiques aussi opposées que le furent les sympathies politiques respectives de ces deux artistes. L?exposition se clôt sur des ?uvres réalisées durant la décennie de leur disparition ? en 1953 pour Picabia et quelque vingt ans plus tard, en 1973 pour Picasso.  


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jeudi 13 septembre - vendredi 14 septembre : Visites à Lyon et au monastère de Brou

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Visites à Lyon et au monastère de Brou

Jeudi 13 septembre : Chacun le sait, la métropole lyonnaise doit une large part de sa réputation à l'industrie de la soie. Celle-là fit la fortune de la ville du XVII° au premier XX° siècle, Lyon étant alors devenue la capitale mondiale du tissage de la soie. Elle fut aussi à l'origine de son essor industriel, les savoir-faire des maîtres tisseurs, des teinturiers, des fabricants de métiers à tisser, etc., ayant fortement contribué au développement des industries chimiques et mécaniques. Nous visiterons un atelier traditionnel avec son métier et l'espace domestique des tisseurs. Nous évoquerons l'histoire et la vie quotidienne des canuts, en nous arrêtant dans quelques uns des lieux les plus emblématiques de leur univers. Vendredi 14 septembre : Le Monastère Royal de Brou - facilement reconnaissable grâce à la toiture aux tuiles vernissées de son église se détachant sur les trois cloîtres et les bâtiments conventuels - est un chef-d'oeuvre gothique flamboyant, classé monument historique. Il a été élu monument préféré des français en 2016.    


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vendredi 28 septembre : Visite commentée de l'exposition « Emancipation », Couvent Levat

ACTIVITE COMPLETE
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Visite commentée de l'exposition « Emancipation », Couvent Levat

"Émancipation" est une exposition réunissant une vingtaine d'artistes dans la chapelle et les jardins de l'ancien couvent Levat à Marseille,Le commissaire d'exposition Gaël Lefeuvre, réalisateur de la belle exposition Matière Noire a été invité par l'Atelier Juxtapoz pour sélectionner les artistes les plus influents de la scène d'art urbain et créer une expérience visuelle sur plus de 17 000 m2. L?exposition fait la part belle à une génération d'artistes qui s'est émancipée de son école principale le street-art / graffiti. Gaël Lefeuvre a souhaité qu?il y ait une cohésion entre l'histoire du lieu et le travail des artistes. Les oeuvres pensées en lien direct avec leur environnement permettent à l' exposition de révéler la subtile frontière entre art urbain et contemporain.Les artistes invités se sont émancipés de leurs codes des : graffiti, street- art, photo, vidéo et peinture classique et ont imaginé des oeuvres originales créées in situ, des statuettes miniatures aux peintures XXL en passant par des installations visuelles ou sonores, et du motion design. Vous découvrirez entre autres : De Bom-K, maitre incontesté du graffiti et du motion design, Amir Roti, jeune sculpteur sur marbre couronné de la mention spéciale du prix des révélations de l'art par le Palais de Tokyo et l'ADAGP cette année, Pantonio, Lek & Sowat, Isaac Cordal, Axel Void.


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vendredi 5 octobre : Visite commentée de l'exposition « Emancipation », Couvent Levat

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Visite commentée de l'exposition « Emancipation », Couvent Levat

"Émancipation" est une exposition réunissant une vingtaine d'artistes dans la chapelle et les jardins de l'ancien couvent Levat à Marseille,Le commissaire d'exposition Gaël Lefeuvre, réalisateur de la belle exposition Matière Noire a été invité par l'Atelier Juxtapoz pour sélectionner les artistes les plus influents de la scène d'art urbain et créer une expérience visuelle sur plus de 17 000 m2. L?exposition fait la part belle à une génération d'artistes qui s'est émancipée de son école principale le street-art / graffiti. Gaël Lefeuvre a souhaité qu?il y ait une cohésion entre l'histoire du lieu et le travail des artistes. Les oeuvres pensées en lien direct avec leur environnement permettent à l' exposition de révéler la subtile frontière entre art urbain et contemporain.Les artistes invités se sont émancipés de leurs codes des : graffiti, street- art, photo, vidéo et peinture classique et ont imaginé des oeuvres originales créées in situ, des statuettes miniatures aux peintures XXL en passant par des installations visuelles ou sonores, et du motion design. Vous découvrirez entre autres : De Bom-K, maitre incontesté du graffiti et du motion design, Amir Roti, jeune sculpteur sur marbre couronné de la mention spéciale du prix des révélations de l'art par le Palais de Tokyo et l'ADAGP cette année, Pantonio, Lek & Sowat, Isaac Cordal, Axel Void.


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jeudi 11 octobre : Circuit autour d'Aubagne

Aubagne

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Circuit autour d'Aubagne

La ville d'Aubagne située à une quinzaine de kilomètres de Marseille entre le massif du Garlaban, les contreforts de la Sainte-Baume et le massif du Douard est connue : pour son activité artisanale autour de l'argile comme ville natale de Marcel Pagnol et depuis 1962, comme site de la maison mère du célèbre corps d'élite de la Légion étrangère. Nous vous proposons pour ce circuit « Aubagnais » en matinée, une visite guidée du musée de la Légion étrangère où vous pourrez profiter d'une exposition temporaire à l'occasion des commémorations du centenaire de la « Grande Guerre » consacréeà l'artiste peintre Alexandre Zinoview et à l'écrivain Blaise Cendrars, tous deux engagés dans la Légion pendant la Première Guerre mondiale.La visite se poursuivra au sein d'une des plus anciennes Manufactures de Céramique de France créée en 1837 : la « Poterie RAVEL ». Vous y découvrirez la fabrication de la pâte argileuse au tourneur ainsi que les lieux où l'ensemble de la chaîne de production y est réalisé à la main. Dans les ateliers sont fabriqués des vases allant de 10 cm à 1 mètre , des services de table, des pichets, des tians et autres articles de décoration en terre cuite.L'après-midi nous assisterons à la projection d'un film documentaire au sein de la maison natale de Marcel Pagnol. Pour terminer notre circuit, nous irons, accompagné d'un conférencier, « sur les traces de l'écrivain » au village de la Treille. Un circuit pédestre qui nous permettra de découvrir les lieux qui ont inspirés l'écrivain et permis au cinéaste de réaliser nombre de ses premiers tournages.


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mardi 16 octobre : L'aqueduc romain de Nîmes et le Pont du Gard

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L'aqueduc romain de Nîmes et le Pont du Gard

D'Uzès au Pont du Gard, parcours guidé de l'aqueduc qui amena l'eau à Nemausus, au 1er siècle de notre ère.


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vendredi 19 octobre : Théâtre de La Criée « SOUFFLE »

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Théâtre de La Criée « SOUFFLE »

Texte et Mise en scène Tiago Rodriguès Avec Beatriz Bras, Cristina Vidal, Isabel Abreu, Joaao Pedro Vaz, Sofia Dias, Vitor Roriz Sceénographie & lumière Thomas Walgrave Costumes Aldina Jesus Son Pedro Costa Assistante à la mise en scène Catarina Roolo Salgueiro Une des plus belles et des plus émouvantes déclarations d'amour faite au théâtre, imaginée et mise en scène par Tiago Rodrigues, talentueux metteur en scène portugais acclamé au Festival d'Avignon 2017. Cristina, la véritable souffleuse du Teatro Nacional D. Maria II, a? Lisbonne, est restée cachée en coulisse toute sa vie, avant que Tiago Rodrigues ne lui demande de venir sur sce?ne pour transmettre la mémoire de ce théâtre qu?elle incarne. Mélant histoires vraies et fictions théâtrales, elle redonne vie a? tous ces personnages qui ont traversé le plateau : artistes, techniciens et he?ros qui hantent les théâtres où depuis plus de vingt-cinq siècles se retrouvent ceux qui veulent résister. L'héroïne Cristina et les cinq acteurs qui l'entourent ressuscitent les grands textes dramatiques d'une scène ou? se joue l'essence de la vie. Le spectacle a reçu un Globe d'Or (Globo de Ouro) décerné par la chaîne portugaise SIC. En portugais surtitré en français


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jeudi 25 octobre : Théâtre de La Criée « Les fourberies de Scapin »

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Théâtre de La Criée « Les fourberies de Scapin »

Mise en scène Denis Podalydès Avec la troupe de la Comédie-Française Scénographie Eric Ruf Costumes Christian Lacroix Production Comédie-Française La plus italienne des comédies de Molière, mise en scène par Denis Podalydès et interprétée par ceux qui font aujourd'hui vivre « sa » Maison, la Comédie-Française, dans un bel équilibre entre tradition et modernité. Molière est notre auteur patrimonial dont il nous faut être les héritiers fébriles, en passant de son époque à la nôtre sans dénaturer la force d'un théâtre polémique qui combat faux semblants, hypocrisies et bêtise humaine. Avec lui, le comique affirmé produit intelligence et prise de conscience. Il tend un miroir critique à des générations de spectateurs. C'est ici une lutte acharnée entre générations, entre pères et fils, orchestrée par un valet virevoltant plein d'imagination et de malice, qui doit survivre dans un monde hostile aux gens de sa classe. De ruses en coups de théâtre, l'intrigue se déroule entre cruauté, violence et allégresse !


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jeudi 8 novembre : Théâtre du Gymnase « Le livre de ma mère »

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Théâtre du Gymnase « Le livre de ma mère »

D'après Le Livre de ma mère de Albert Cohen (Ed. Gallimard) Mise en scène Dominique Pitoiset Avec Patrick Timsit Patrick Timsit adapte sur scène l'oeuvre d'Albert Cohen sous la précieuse attention de Dominique Pitoiset. Un manuscrit que le comédien porte en lui depuis plus de trente ans. Amour inconditionnel. Sur scène, un grand bureau et un écran sur lequel est projeté un film d'enfance où l'on y voit un enfant aux yeux rieurs et une jolie maman en maillot de bain' Ces films en super 8, ce sont ceux de l'enfance de Patrick Timsit. Il n'est jamais aisé pour un acteur reconnu pour ses saillies comiques d'incarner seul en scène un texte puissant et intime. Le Livre de ma mère est un chant du deuil, celui d'un fils meurtri par l'absence et la solitude. Aucun fils ne peut admettre que sa mère disparaisse un jour. Albert Cohen (d)écrit avec un besoin vital d'en découdre coûte que coûte face au chagrin. Dans ce registre inhabituel, Patrick Timsit s'empare des mots de l'auteur de Belle du Seigneur avec une humilité non feinte, oscillant sans cesse entre la tristesse mélancolique et la joie des souvenirs heureux. Le risque était grand pourtant d'en faire trop ou, à l'inverse, de ne pas oser bousculer ce monument de littérature. Un amalgame magistralement réussi, à l'émotion fulgurante, grâce à une rencontre artistique inattendue avec le célèbre et délicat metteur en scène Dominique Pitoiset. Profondément touchante, une heure de théâtre sur le fil de l'âme.


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mercredi 28 novembre : Théâtre du Gymnase « RAMSES II »

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Théâtre du Gymnase « RAMSES II »

Texte Sebastien Thiéry Mise en scène Stéphane Hillel Décor Jacques Gabel Avec François Berleand, Evelyne Buyle, Eric Elmosnino, Élise Diamant De la comédie la plus folle au thriller le plus déroutant, la nouvelle pièce de Sébastien Thiéry surprend du début à la fin grâce à deux interprètes hors-pair, François Berléand et Éric Elmosnino. Comédie excentrique. Comme à son habitude, Sébastien Thiéry pose d'emblée les bases d'une histoire prête à dérailler. Jean et Élisabeth s'apprêtent à recevoir à dîner leur fille Bénédicte et son mari dans leur maison de campagne. Ils ont invité le jeune couple tout juste rentré d'un séjour en Égypte afin qu?ils leur racontent leur voyage. Mais Matthieu, le gendre, arrive seul et tétanise très vite ses beaux-parents avec un comportement des plus étranges. Déroutant et unique, l'auteur de L'Origine du monde et de Momo aime faire sauter les digues, celles de la raison et des histoires courues d'avance. Avec Ramsès II, il convoque à nouveau avec un plaisir non dissimulé tous ses vieux démons, laissant le spectateur dans un malaise jouissif. Dans le monde du facétieux Sébastien Thiéry, on sait souvent comment les répliques commencent, mais on ne sait que rarement si elles finiront en un grand éclat de rire ou un effroi glaçant. Passé maître dans l'art de la rupture de ton, il trouve avec ces deux monstres sacrés des planches, François Berléand, fidèle acteur de Thiéry, et Éric Elmosnino, nouveau venu dans la bande, un duo parfait voué à sa prose.


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jeudi 13 décembre : Théâtre du Gymnase « Le triomphe de l'amour »

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Théâtre du Gymnase « Le triomphe de l'amour »

De Marivaux Mise en scène Denis Podalydès direction musicale Christophe Coin Avec Edwige Baily, Jean-Noël Brouté, Christophe Coin, Philippe Duclos, Stéphane Excoffier, Leslie Menu, Dominique Parent, Thibault Vinçon Scénographie Eric Ruf Costumes Christian Lacroix Lumières Stéphanie Daniel Une tragi-comédie bouleversante, chef d'oeuvre d'éloquence, qui parle d'amour et de politique entre manipulations, mensonges, travestissements, intrigues multiples et coups de théâtre. Après Les Fourberies de Scapin à La Criée, le second rendez-vous de la saison avec Denis Podalydès au Théâtre du Gymnase cette fois. Avec Marivaux les apparences sont trompeuses... Derrière la légèreté affichée de personnages qui argumentent avec un soupçon de frivolité, se cache une véritable analyse, sans complaisance, du sentiment amoureux, des rapports de pouvoir et de machinations destructrices. Dans le cadre romanesque et fantaisiste d'une Sparte imaginaire, la petite communauté réunie par le philosophe Hermocrate ne veut pas entendre parler d'amour jusqu?au jour où elle va être bouleversée par l'arrivée de Léonide, femme travestie en homme, venue chercher le prince exilé Agis. Se mêlent alors plusieurs intrigues, amoureuses et politiques, cruelles tout autant que divertissantes, que Denis Podalydès met en scène avec virtuosité comme une bataille sans merci où l'amour triomphera? peut-être ! Création le 22 mai 2018 à la Maison de la Culture d'Amiens