lundi 2 décembre "Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem mercredi 4 décembre Voyage à Paris jeudi 28 novembre Paradis Naturistes vendredi 13 décembre Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT» mardi 3 décembre Découverte et exploration des sens autour des accords thés et chocolats mercredi 5 février Théâtre : TAIRE
Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, Conservateur du patrimoine au Mucem
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Exposition « Roman-photo »
Le roman-photo a mauvaise presse. Le terme sous-entend tout à la fois la niaiserie sentimentale, la frivolité, ou encore l'ingénuité. À ce jour, il n'a que rarement retenu l'attention des historiens de l'image, et encore moins celle des musées et des centres d'art. Grave erreur ! Car le roman-photo a pourtant bien des choses à nous dire et pas seulement des mots d'amour. Né en 1947 en Italie, le roman-photo a constitué le plus gros succès éditorial de l'après-guerre, et restera pendant plus de vingt ans le best-seller de la littérature populaire en Méditerranée. Les lecteurs « en majorité des lectrices » se comptaient par millions ; les revues dans lesquelles ils étaient publiés passaient de main en main et c'est ainsi que dans les années soixante, on estime qu'un Français sur trois lisait des romans-photos. Reconstituer ces petites mythologies sentimentales permet ainsi d'offrir une relecture originale de l'avènement de la société de consommation et de l'évolution des moeurs, tout autant qu'un regard décalé sur l'émancipation et la libération des femmes dans l'Europe méditerranéenne de la seconde moitié du XXe siècle. C'est l'enjeu de l'exposition « Roman-Photo », qui réunit plus de 300 objets, films, photographies, documents, et, bien entendu, quelques-unes des plus belles réalisations de cet artisanat devenu en peu de temps une industrie culturelle de masse, dont certaines productions élaborées par des réalisateurs proches du néo-réalisme italien s'avèrent d'une qualité exceptionnelle. Jalousies et trahisons, tendres baisers et coeurs brisés, décapotables et micro-ondes, Dolce Vita et lutte des classes : « Roman-Photo », un feuilleton riche en surprises, rebondissements et coups de foudre (esthétiques), à ne manquer sous aucun prétexte !
lundi 15 janvier : Galerie de la Méditerranée Salle "Connectivités"
Visite commentée par Myriame Morel, commissaire de l'exposition
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Galerie de la Méditerranée Salle "Connectivités"
Philippe II, roi d'Espagne_(c) RMN-Grand Palais_(Château de Versailles)_C_Jean_et_H_Lewandowski Soliman_le_magnifique_(c)Parc_et_Chateau_de_Beauregard
La Galerie de la Méditerranée fait peau neuve, sa deuxième section accueille une nouvelle exposition semi-permanente. « Connectivités » raconte une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne sont alors les points stratégiques de pouvoir et d"échanges dans une Méditerranée qui voit naître la modernité entre grands empires et globalisation. Prenant pour socle de réflexion La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, l'exposition propose de suivre les pas de l'historien Fernand Braudel et d'aborder cette Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles non pas comme un objet d'étude aux bornes chronologiques strictes, mais comme un personnage dont il s'agirait de raconter l'histoire en l'inscrivant dans la longue durée, allant jusqu'à l'interroger dans la période contemporaine. Invitant les visiteurs à un saut dans le temps, cette histoire urbaine est également abordée aujourd'hui, à travers l'évolution de territoires portuaires contemporains : les mégapoles d'Istanbul et du Caire et les métropoles de Marseille et de Casablanca. Il s'agit en effet d'aborder la ville en développement comme le lieu vers lequel convergent et s'intensifient les flux, les connexions, les échanges, et donc, le pouvoir.
vendredi 2 février : Exposition « Nous sommes foot »
Visite commentée par Gilles Perez, commissaire de l'exposition
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Exposition « Nous sommes foot »
Dans les rues de Marseille ou de Paris, dans les ports d'Istanbul ou d'Athènes, dans les banlieues d'Alger ou sur les plages de Malaga, le football, dont la popularité reste inégalée, soude les peuples de Méditerranée. Et s'il renvoie parfois l'image d'un monde de clivages, de violence, de racisme et de fanatisme, c'est parce que ce sport reflète nos sociétés dans ce qu'elles produisent de plus sombre, comme de plus lumineux.
En laissant entrer un ballon rond dans son enceinte, le Mucem rend hommage aux peuples et aux civilisations du football ainsi qu'aux pratiques culturelles et sociales qui l'accompagnent, en Méditerranée comme à Marseille.
Défendue par son effectif de 300 oeuvres, objets, photos et installations, « Nous sommes foot » met en jeu 11 séquences et, comme les règles sportives l'imposent, se visite en 90 minutes !
lundi 12 février : Exposition « Roman-photo »
Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, Conservateur du patrimoine au Mucem
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Exposition « Roman-photo »
Le roman-photo a mauvaise presse. Le terme sous-entend tout à la fois la niaiserie sentimentale, la frivolité, ou encore l'ingénuité. À ce jour, il n'a que rarement retenu l'attention des historiens de l'image, et encore moins celle des musées et des centres d'art. Grave erreur ! Car le roman-photo a pourtant bien des choses à nous dire et pas seulement des mots d'amour. Né en 1947 en Italie, le roman-photo a constitué le plus gros succès éditorial de l'après-guerre, et restera pendant plus de vingt ans le best-seller de la littérature populaire en Méditerranée. Les lecteurs « en majorité des lectrices » se comptaient par millions ; les revues dans lesquelles ils étaient publiés passaient de main en main et c'est ainsi que dans les années soixante, on estime qu'un Français sur trois lisait des romans-photos. Reconstituer ces petites mythologies sentimentales permet ainsi d'offrir une relecture originale de l'avènement de la société de consommation et de l'évolution des moeurs, tout autant qu'un regard décalé sur l'émancipation et la libération des femmes dans l'Europe méditerranéenne de la seconde moitié du XXe siècle. C'est l'enjeu de l'exposition « Roman-Photo », qui réunit plus de 300 objets, films, photographies, documents, et, bien entendu, quelques-unes des plus belles réalisations de cet artisanat devenu en peu de temps une industrie culturelle de masse, dont certaines productions élaborées par des réalisateurs proches du néo-réalisme italien s'avèrent d'une qualité exceptionnelle. Jalousies et trahisons, tendres baisers et coeurs brisés, décapotables et micro-ondes, Dolce Vita et lutte des classes : « Roman-Photo », un feuilleton riche en surprises, rebondissements et coups de foudre (esthétiques), à ne manquer sous aucun prétexte !
vendredi 23 mars : Visite "découverte" du métier d'installateur au Mucem suivie d'une mise en situation
Par Hervé Chadaillac, chargé de l'installation au Centre de Conservation et de Ressources
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Visite "découverte" du métier d'installateur au Mucem suivie d'une mise en situation
Lors de sa visite "découverte", Hervé Chadaillac nous présentera son équipe et nous expliquera ce qu'est son métier d'installateur monteur d'objet d'art et de document (IMOAD). Il nous présentera les enjeux et les techniques utilisées pour la prévention et la conservation des collections du Mucem, les contraintes techniques. Il nous dévoilera comment on travaille les supports divers et variés : bois, mousse, carton, métal, tissus, ... De formation initiale « encadreur » au Musée du Louvre, il nous expliquera l'atelier de menuiserie en cadres.
Dans un deuxième temps, il y aura une mise en situation: vous deviendrez des installateurs/trices du Mucem-CCR ; il vous présentera 2 objets, à vous de lui proposer une ou plusieurs solutions de sécurisation et de présentation. Pour avoir un contact avec la matière et un support, il vous présenta un objet (fictif) sur un support gainé, vous aurez devant vous les matériaux nécessaires ; après un temps de réflexion, vous aurez 3mns pour agir.
jeudi 19 avril : Visite du Jardin des migrations
Visite commentée par Régis BERNARD et Adeline JOLY, Amis du MUCEM.
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Visite du Jardin des migrations
Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l'agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C'est un jardin méditerranéen de plus de 12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté.
Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu'elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l'Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran.
Au cours de cette promenade nous observerons ensemble les origines, les usages et les mythes et symboles associés à quelques unes de ces 250 plantes méditerranéennes.
jeudi 24 mai : Exposition "Or"
Viste commentée par Jean-Roch Bouiller et Myriame Morel, commissaires
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Exposition "Or"
Objet de convoitise et de conquête, traditionnellement symbole de pouvoir et de richesse, l'or est aussi, par sa plasticité même, le matériau de toutes les métamorphoses, qualité faisant de lui un support privilégié dans les arts. Croisant histoire et création contemporaine, cette exposition rassemble des chefs-d'oeuvre témoignant de la fascination des civilisations euro-méditerranéennes pour ce matériau depuis plus de trois mille ans. On y trouvera à la fois des objets archéologiques (lingots, masques funéraires, parures,...), des objets issus des collections du Mucem (métiers liés à l'or, reliquaires, objets rituels,...), des films et documents ainsi que des oeuvres d'art moderne et contemporain, parmi lesquelles celles d'Ossip Zadkine, Victor Brauner, Yves Klein, James Lee Byars, Louise Bourgeois, Jean-Michel Othoniel, Johan Creten, Liza Lou,... Pépites et parures, statues et reliques, objets de culte ou d'apparat témoignent en effet des différentes thématiques abordées dans l'exposition : la fascination pour l'or et sa thésaurisation, la quête effrénée de ce matériau et ses impacts négatifs sur les hommes et l'environnement, les aspects techniques liés à sa transformation, depuis les gestes les plus concrets jusqu?à l'illusion alchimique, les dimensions symboliques, associées à la divinité et au pouvoir, ses aspects festifs, rituels et démonstratifs. Il ne s'agit donc pas d'offrir au public une nouvelle accumulation de trésors qui ne retiendraient de ce métal précieux que son éclat mort. Le dialogue entre archéologie, histoire et création contemporaine permettra au contraire d'appréhender l'or dans ses imaginaires oniriques, politiques et sa luminosité créatrice.
vendredi 25 mai : Exposition "Amour de A à Z"
Visite commentée par Julia Ferloni, conservateur au Mucem
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Exposition "Amour de A à Z"
À partir de février 2018, le Mucem dédie un nouvel espace à la présentation de ses collections : située au fort Saint-Jean, la « salle des collections » interroge de façon ludique les fonds du musée à travers des expositions thématiques présentées sous forme d'abécédaires, appelées à être renouvelées tous les six mois.
Une façon originale de faire connaître au grand public la diversité des collections du Mucem, riches de plus de 350 000 objets conservés parmi plus d'un million d'items : qu?ont-elles à nous dire sur les grands thèmes de notre existence, nos passions, nos peurs, nos croyances ? La grande variété des collections du Mucem permettra de faire le tour de chacune de ces thématiques, « de A à Z ».
A comme « Amour », B comme « Bijoux », C comme « Coeur », D comme « Devoir conjugal »? Les grands thèmes amoureux se déclinent en 26 lettres, à travers l'exposition « L?amour de A à Z » : un abécédaire tendre et torride composé à partir des collections du Mucem.
Objets « historiques » liés aux traditions populaires (vêtements de mariés, petits présents de fiançailles, lit-clos breton, fontaine dite de « La dispute de la culotte », etc.) se mêlent à des objets collectés plus récemment par les équipes du Mucem auprès de couples italiens, marocains, islandais, tunisiens, anglais, russes, français, serbes et israéliens, illustrant dans toutes les langues, les diverses façons de s'aimer au présent.
mercredi 30 mai : Visite du Jardin des migrations
Visite commentée par Anne-Marie GRAND et Adeline JOLY, Amies du MUCEM.
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Visite du Jardin des migrations
Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l'agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C'est un jardin méditerranéen de plus de 12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté.
Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu'elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l'Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran.
Au cours de cette promenade nous observerons ensemble les origines, les usages et les mythes et symboles associés à quelques unes de ces 250 plantes méditerranéennes.
jeudi 31 mai : Exposition "Or"
Viste commentée par Jean-Roch Bouiller et Myriame Morel, commissaires
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Exposition "Or"
Objet de convoitise et de conquête, traditionnellement symbole de pouvoir et de richesse, l'or est aussi, par sa plasticité même, le matériau de toutes les métamorphoses, qualité faisant de lui un support privilégié dans les arts. Croisant histoire et création contemporaine, cette exposition rassemble des chefs-d'oeuvre témoignant de la fascination des civilisations euro-méditerranéennes pour ce matériau depuis plus de trois mille ans. On y trouvera à la fois des objets archéologiques (lingots, masques funéraires, parures,...), des objets issus des collections du Mucem (métiers liés à l'or, reliquaires, objets rituels,...), des films et documents ainsi que des oeuvres d'art moderne et contemporain, parmi lesquelles celles d'Ossip Zadkine, Victor Brauner, Yves Klein, James Lee Byars, Louise Bourgeois, Jean-Michel Othoniel, Johan Creten, Liza Lou,... Pépites et parures, statues et reliques, objets de culte ou d'apparat témoignent en effet des différentes thématiques abordées dans l'exposition : la fascination pour l'or et sa thésaurisation, la quête effrénée de ce matériau et ses impacts négatifs sur les hommes et l'environnement, les aspects techniques liés à sa transformation, depuis les gestes les plus concrets jusqu?à l'illusion alchimique, les dimensions symboliques, associées à la divinité et au pouvoir, ses aspects festifs, rituels et démonstratifs. Il ne s'agit donc pas d'offrir au public une nouvelle accumulation de trésors qui ne retiendraient de ce métal précieux que son éclat mort. Le dialogue entre archéologie, histoire et création contemporaine permettra au contraire d'appréhender l'or dans ses imaginaires oniriques, politiques et sa luminosité créatrice.
jeudi 14 juin : Exposition "Amour de A à Z"
Visite commentée par Julia Ferloni, conservateur au Mucem
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Exposition "Amour de A à Z"
À partir de février 2018, le Mucem dédie un nouvel espace à la présentation de ses collections : située au fort Saint-Jean, la « salle des collections » interroge de façon ludique les fonds du musée à travers des expositions thématiques présentées sous forme d'abécédaires, appelées à être renouvelées tous les six mois.
Une façon originale de faire connaître au grand public la diversité des collections du Mucem, riches de plus de 350 000 objets conservés parmi plus d'un million d'items : qu?ont-elles à nous dire sur les grands thèmes de notre existence, nos passions, nos peurs, nos croyances ? La grande variété des collections du Mucem permettra de faire le tour de chacune de ces thématiques, « de A à Z ».
A comme « Amour », B comme « Bijoux », C comme « Coeur », D comme « Devoir conjugal »? Les grands thèmes amoureux se déclinent en 26 lettres, à travers l'exposition « L?amour de A à Z » : un abécédaire tendre et torride composé à partir des collections du Mucem.
Objets « historiques » liés aux traditions populaires (vêtements de mariés, petits présents de fiançailles, lit-clos breton, fontaine dite de « La dispute de la culotte », etc.) se mêlent à des objets collectés plus récemment par les équipes du Mucem auprès de couples italiens, marocains, islandais, tunisiens, anglais, russes, français, serbes et israéliens, illustrant dans toutes les langues, les diverses façons de s'aimer au présent.
vendredi 6 juillet : CCR : « Artisanat et Industrie »
Dans le cadre de l'exposition : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013"
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CCR : « Artisanat et Industrie »
Jean-Roch Bouiller, docteur en histoire de l'art contemporain et conservateur, chargé de l'art contemporain au Mucem et Julia Ferloni, Conservateur du patrimoine en charge du pôle Artisanat et Industrie évoqueront avec vous : « les principes qui ont guidé l'enrichissement des fonds du Mucem dans une perspective d'ouverture de son domaine de compétence, tant géographique (vers la méditerranée) que disciplinaire (par le biais d'une approche ethnologique, historique, culturelle? » Vous découvrirez les dernières ?uvres acquises dans le cadre des enquêtes-collectes notamment celles consacrées au renouveau du bijou ethnique en méditerranée, de superbes céramiques du sud marocain ou encore des couronnes funéraires en perles confectionnées dans le sud de la France.
vendredi 3 août : CCR: « Vie publique »
Dans le cadre de l'exposition : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013"
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CCR: « Vie publique »
Zeev Gourarier, Directeur Scientifique des collections, conservateur Général du patrimoine et Mireille Jacotin, conservateur du patrimoine vous feront découvrir ce pôle patrimonial permettant d'envisager la construction des identités culturelles, politiques, religieuses, sociales et linguistiques aux périodes modernes et contemporaines (depuis le XVIème siècle jusqu?à nos jours). L?espace public où se joue l'histoire du monde et des représentations accueille en effet les révolutions, les mouvements contestataires, les débats relatifs à la laïcité? qui façonnent les identités contemporaines des sociétés civiles de l'espace européen et méditerranéen.
« Panneaux, pancartes, autocollants' constituent ce lot de documents conçus dans l'urgence par les manifestants qui ont participé à Paris aux manifestations des 7, 8, 9 et 11 janvier 2015, en réaction aux attentats terroristes perpétrés du 7 au 9 janvier dans la capitale. Les premiers mouvements spontanés, le 7 janvier au soir notamment en hommage à l'équipe de rédaction du journal Charlie Hebdo , ont été l'occasion pour les manifestants de confectionner des panneaux sur lesquels on retrouve des montages à partir d'anciennes unes de Charlie Hebdo, mais aussi de reproductions de « La Liberté guidant le Peuple » de Delacroix?
Ces documents qui peuvent paraître bien modestes, ont été collectés par un petit groupe relevant de l'association LGBT, et qui s'intitule lui-même les Balayeuses archivistiques ; ce groupe est plus particulièrement attaché à la question de la mémoire et des mouvements d'idées attachés à la défense des droits, notamment ceux des minorités sexuelles. »
Vous découvrirez comment et pourquoi se sont faites les acquisitions au Mucem de ce lot acquis en 2015, ainsi que celles d'un lot de pipes en céramique de Tophane acquis en vente publique et lié à l'histoire des usages du café et du tabac, et celui du fonds Gabriel et Henriette Camps.
vendredi 7 septembre : CCR : Arts du spectacle
Dans le cadre de l'exposition « 5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013 »
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CCR : Arts du spectacle
Les collections relatives aux arts du spectacle sont vastes, et font parties des collections constituées dès lorigine du musée. La toute première pièce acquise par le musée (en 1881 !) est un tambour. Ces collections, riches de près de 35 000 pièces, portent sur les domaines les plus divers : arts forains, cirque, danse, marionnettes et automates, musique et chanson, et tauromachie. Emilie Girard, Conservateur du patrimoine, responsable du Département des collections et Vincent Giovannoni, Conservateur responsable du pôle « Art du spectacle » vous accueilleront et vous feront découvrir lenvers du décor, les coulisses du Musée. Ils vous expliqueront comment « chaque objet dit quelque chose de la société qui le produit que ce soit dun point de vue géographique ou culturel, mais aussi historique. Ces objets sont les témoins dune époque, dune pratique sociale. Objet d'art populaire, oeuvre dart, chacun d'entre eux témoigne de son contexte de production. »
samedi 29 septembre : Exposition Ai WeiWei
"Fan-Tan"
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Exposition Ai WeiWei
Ai WeiWei propose un voyage à travers le temps qu'il relie à l'histoire de son père, le poète chinois Ai Qing, débarqué en 1932 à Marseille sur les quais de la Joliette, à deux pas du Mucem.
« Fan-Tan » rassemble 50 oeuvres d'Ai Weiwei dont deux productions inédites. Ses photos, sculptures, et installations sont mises en regard avec 50 objets des collections du Mucem. (« Fan-Tan » est un jeu de hasard traditionnel chinois qu'on peut comparer à la roulette).
L'exposition questionne des concepts opposés comme « des concepts "Orient" et "Occident", "original" et "reproduction", "art" et "artisanat", "destruction" et "conservation" ». Elle permet de « remettre en cause la pertinence de nos systèmes d'interprétation » et « d'aborder le travail de Ai Weiwei sous un jour nouveau ».
Commissaire : Judith Benhamou-Huet, critique d'art et écrivain.Scénographie : Cécile Degos à qui l'on doit au Mucem, « Roman Photo » en 2017 et « Made In Algeria » en 2016.
La visite sera commentée par un guide officiel du Mucem. N'oubliez pas vos écouteurs pour profiter de nos audiophones.
vendredi 5 octobre : CCR, Qu'est-ce qu'une enquête-collecte ?
Visite commentée par les conservateurs Denis Chevallier et Jean-Roch Bouiller
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CCR, Qu'est-ce qu'une enquête-collecte ?
* Véhicule de transport des déchets, Le Caire, Égypte ; collecte des Amis pour l'exposition "Panoramas"(2015).
L'enquête-collecte consiste à programmer des enquêtes ethnographiques pour observer un fait de société tout en rapportant des témoignages matériels et immatériels : entretiens filmés, photographies, objets. L'ensemble est analysé systématiquement (rapports, articles) avant de rejoindre les fonds du musée comme matériel d'étude ou pour illustrer un propos dans une exposition.L'enquête-collecte mobilise des chercheurs et des personnels scientifiques du musée, mais aussi bien souvent des photographes, des vidéastes, voire des artistes qui travaillent sur le terrain en synergie. Elles participent à la construction scientifique du Mucem.Par exemple, en 2014, pour l'exposition Foot l'enjeu était d'observer la manière dont se constituent et se vivent les appartenances identitaires liées au football et d'en collecter les manifestations matérielles et immatérielles.Denis Chevallier, ethnologue, conservateur général du Patrimoine en charge du département recherche et enseignement au Mucem et Jean-Roch Bouiller conservateur en chef responsable du secteur "Art contemporain" au MUCEM vous accueilleront et vous feront découvrir l'envers du décor, les coulisses du Musée. Ils vous expliqueront quelles spécificités induisent ce dispositif particulier qui conduit de l'enquête de terrain à l'exposition dans les vitrines du musée. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'exposition : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013".
samedi 6 octobre : Exposition Ai WeiWei
"Fan-Tan"
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Exposition Ai WeiWei
Ai WeiWei propose un voyage à travers le temps qu'il relie à l'histoire de son père, le poète chinois Ai Qing, débarqué en 1932 à Marseille sur les quais de la Joliette, à deux pas du Mucem.
« Fan-Tan » rassemble 50 oeuvres d'Ai Weiwei dont deux productions inédites. Ses photos, sculptures, et installations sont mises en regard avec 50 objets des collections du Mucem. (« Fan-Tan » est un jeu de hasard traditionnel chinois qu'on peut comparer à la roulette).
L'exposition questionne des concepts opposés comme « des concepts "Orient" et "Occident", "original" et "reproduction", "art" et "artisanat", "destruction" et "conservation" ». Elle permet de « remettre en cause la pertinence de nos systèmes d'interprétation » et « d'aborder le travail de Ai Weiwei sous un jour nouveau ».
Commissaire : Judith Benhamou-Huet, critique d'art et écrivain.Scénographie : Cécile Degos à qui l'on doit au Mucem, « Roman Photo » en 2017 et « Made In Algeria » en 2016.
La visite sera commentée par un guide officiel du Mucem. N'oubliez pas vos écouteurs pour profiter de nos audiophones.
vendredi 9 novembre : CCR, Sport-Santé
Visite commentée par les conservateurs Jean-Roch Bouiller et Florent Molle
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CCR, Sport-Santé
* affiche du 1er match de la première coupe du monde de football ; médaille de bronze des jeux olympiques d'Athènes ; roue- de la fortune pour la salle de garde de l'hopital-Laennec.
Les objets, photographies et entretiens filmés, concernant le sport et la santé conservés au Mucem témoignent de la manière dont l'homme pratique et conçoit sa santé et la compétition sportive en fonction des cultures et des sociétés dans lesquels il évolue. Les thèmes majeurs de cette collection sont contemporains et concernent le football, les pratiques supportéristes, le skateboard, la mémoire hospitalière et la lutte contre le SIDA.Jean-Roch Bouiller conservateur en chef responsable du secteur "Art contemporain" au MUCEM et Florent Molle, Conservateur du patrimoine, responsable du pôle "Sport et santé" vous accueilleront et vous feront découvrir l'envers du décor, les coulisses du Musée. Ils vous expliqueront comment chaque objet dit quelque chose de la société qui le produit que ce soit d'un point de vue géographique ou culturel, mais aussi historique. Ces objets sont les témoins d'une époque, d'une pratique sociale. Objet d'art populaire, oeuvre d'art, chacun d'entre eux témoigne de son contexte de production.Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'exposition : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013"
jeudi 6 décembre : Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre
Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, commissaire associée
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Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre
L'exposition nous fait découvrir l'ampleur de sa vision d'un monde en pleine transformation, comment il va engager une véritable révolution des musées, qui précède et inspire leur situation actuelle. Le Mucem, avec ses collections issues du musée du Trocadéro, du musée de l'Homme et du Musée des Arts et Traditions Populaires, avec les questions contemporaines auxquelles il se confronte, incarne une part essentielle de cette évolution grâce aux objets et aux idées ici transmises par un homme, Georges Henri Rivière (1897-1985).On y voit G-H Rivière musicien curieux de tout ce qu'apportent les années folles, de l'art moderne au Jazz et à la mode, de la photographie et du cinéma au music-hall. Journaliste polémiste il s'impose au musée du Trocadéro, après avoir réalisé en 1928 la première exposition sur « Les arts anciens de l'Amérique ». Organisateur d'événements chocs, prenant en exemple les musées étrangers, il conçoit le Musée de l'Homme, autour de ses collections ethnographiques, comme un instrument de partage social et scientifique ouvert par le Front populaire à l'occasion de l'exposition internationale de 1937.G-H Rivière comprend qu'au-delà de l'ethnologie des cultures exotiques il faut s'intéresser au bouleversement annoncé des cultures rurales et ouvrières des pays de France, créant cette même année 1937 un « Musée des Arts et Traditions Populaires ». Tout en restant proche des artistes, Picasso, Léger, et de leurs mécènes, G-H Rivière explore et analyse les savoir-faire artisanaux et toutes les facettes de l'invention populaire, de l'imagerie jusqu'aux arts du cirque. Il révèle les forces, les beautés, l'humour et les potentialités d'un monde que l'on croyait révolu.
vendredi 7 décembre : CCR, Histoire des acquisitions du Musée
Visite commentée par Emilie Girard et Marie-Charlotte Calafat
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CCR, Histoire des acquisitions du Musée
Fibules Ibzimen, Kabylie 1900 ; exposition "Albanie" ; ange d'orgue forain (firme Galvanie, 1885)
Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'exposition présentée au CCR : "5 ans déjà ! Acquisitions du Mucem depuis 2013". Les collections du Mucem, héritières directes de celles du musée d'Ethnographie du Palais de Trocadéro à Paris (1878-1936) et des deux musées qui lui ont succédé à partir de 1936, le musée de l'Homme et le Musée national des Arts et traditions populaires (MNATP) continuent à être enrichies par une politique d'acquisition ouverte aux thématiques méditerranéennes, du néolithique à l'art contemporain.
Emilie Girard conservateur en chef responsable du département des collections et des ressources documentaires et Marie-Charlotte Calafat, conservateur du Patrimoine et responsable du pôle documentaire et du secteur histoire du musée nous présenteront ces cinq années d'acquisitions, de l'oeuvre d'art la plus raffinée à l'objet du quotidien le plus anodin : dons, achats auprès de particuliers ou de professionnels du marché de l'art, achats en vente publique, enquêtes de terrain ... elles évoqueront les principes qui guident l'enrichissement des fonds du Mucem, réalisés dans une perspective d'ouverture de son domaine de compétence, tant géographique (vers la Méditerranée) que disciplinaire (par le biais d'une approche ethnologique, historique, culturelle ou d'histoire de l'art). Elles vous accueilleront et vous feront découvrir l'envers du décor, les coulisses du Musée. Elles vous expliqueront comment chaque objet dit quelque chose de la société qui le produit que ce soit d'un point de vue géographique ou culturel, mais aussi historique. Ces objets sont les témoins d'une époque, d'une pratique sociale. Objet d'art populaire, oeuvre d'art, chacun d'entre eux témoigne de son contexte de production.
lundi 10 décembre : Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre
Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, commissaire associée
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Georges Henri Rivière, Voir c'est comprendre
L'exposition nous fait découvrir l'ampleur de sa vision d'un monde en pleine transformation, comment il va engager une véritable révolution des musées, qui précède et inspire leur situation actuelle. Le Mucem, avec ses collections issues du musée du Trocadéro, du musée de l'Homme et du Musée des Arts et Traditions Populaires, avec les questions contemporaines auxquelles il se confronte, incarne une part essentielle de cette évolution grâce aux objets et aux idées ici transmises par un homme, Georges Henri Rivière (1897-1985).On y voit G-H Rivière musicien curieux de tout ce qu'apportent les années folles, de l'art moderne au Jazz et à la mode, de la photographie et du cinéma au music-hall. Journaliste polémiste il s'impose au musée du Trocadéro, après avoir réalisé en 1928 la première exposition sur « Les arts anciens de l'Amérique ». Organisateur d'événements chocs, prenant en exemple les musées étrangers, il conçoit le Musée de l'Homme, autour de ses collections ethnographiques, comme un instrument de partage social et scientifique ouvert par le Front populaire à l'occasion de l'exposition internationale de 1937.G-H Rivière comprend qu'au-delà de l'ethnologie des cultures exotiques il faut s'intéresser au bouleversement annoncé des cultures rurales et ouvrières des pays de France, créant cette même année 1937 un « Musée des Arts et Traditions Populaires ». Tout en restant proche des artistes, Picasso, Léger, et de leurs mécènes, G-H Rivière explore et analyse les savoir-faire artisanaux et toutes les facettes de l'invention populaire, de l'imagerie jusqu'aux arts du cirque. Il révèle les forces, les beautés, l'humour et les potentialités d'un monde que l'on croyait révolu.