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2022
Conférence par Alexandre Maral*, commissaire de l'exposition à Versailles× Les animaux du Roi* Conservateur général au Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon, chef du département des sculptures et directeur du Centre de recherche Alexandre Maral nous évoquera le lien qu'entretenait la Cour de Versailles avec les animaux, qu'ils soient dit "de compagnie" (chiens, chats, oiseaux notamment), exotiques ou "sauvages". Le château de Versailles, sous le règne de Louis XIV, ne peut s'étudier sans la Ménagerie royale. S'y côtoient les animaux les plus rares et les plus exotiques - du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée (surnommé "l'oiseau royal") - formant une extraordinaire collection dont le roi ne cesse de s'enorgueillir. Les animaux de la Ménagerie constituent d'ailleurs une formidable inspiration pour les artistes de l'époque : peintures de Bernaerts, Boel, Le Brun, Desportes et Oudry, tapisseries de la Manufacture des Gobelins ; ils serviront à Claude Perrault pour son Histoire naturelle, mais aussi aux dissections menées dans le cadre de l'Académie royale des Sciences, puis aux naturalisations (l'éléphante de Louis XV offerte par Napoléon et le squelette de l'éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal, et qui vécu treize années à Versailles). Il nous montrera le lien entre la fabrique du pouvoir à Versailles et la symbolique animale. La pratique de la chasse en est l’exemple le plus évident : entraînement pour le roi mais aussi manifestation de puissance.
commentée par Caroline CHENU, commissaire de l'exposition× VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie !Memorial neerlandais, patchwork 2008 ©Mucem Yves Inchierman / Campagne SIDA 1988 ©C Samba Magnin Pompidou MNAM CCI Dist RMN Gd Palais Cette exposition retrace l’histoire sociale et politique du sida. Posant un regard à la fois rétrospectif et contemporain sur l’épidémie comme sur les mobilisations qu’elle a engendrées, elle souhaite elle-même contribuer à la lutte. En effet, mettre le sida au musée, ce n’est pas l’enterrer ; c’est réaffirmer au contraire toute son actualité, comme le montre le titre de l’exposition qui reprend un slogan historique d’Act Up : « L’épidémie n’est pas finie ! » L’épidémie est un choc pour la société. L’exposition revient sur l’impact de cet événement dans les trajectoires individuelles autant que collectives. Que ce soit à une échelle locale ou mondiale, la lutte contre le sida a concerné de nombreux aspects de l’épidémie : scientifiques et médicaux, mais aussi politiques et sociaux, pour revendiquer l’action et l’attention des pouvoirs publics et refuser la stigmatisation des malades et des communautés. La mise au point de traitements plus efficaces à partir de 1996 marque une rupture. Des années 1980 à nos jours, l’épidémie a suscité maintes hypothèses sur son origine et de nombreux discours sur les moyens de sa fin. L’exposition interroge enfin l’héritage de l’épidémie, ce qu’elle a révélé, les avancées qu’elle a rendues possibles, principalement en termes de droits, mais également les reculs et les stagnations. Elle propose un bilan des luttes, de leurs victoires comme des obstacles toujours présents. L’exposition « VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie ! » offre l’occasion de valoriser l’exceptionnel fonds constitué au début des années 2000 par le Mucem sur le thème du VIH/sida. De nombreux prêts de particuliers viennent dialoguer avec cette collection pour permettre aux visiteurs de découvrir plus en détail l’histoire sociale de la lutte contre l’épidémie.
Visite de l’exposition au Musée d’Histoire× Marseille en temps de peste 1720-1722Cette exposition porte sur la vie quotidienne, les interventions des pouvoirs publics, du pouvoir religieux et du monde médical, en pren ant appui sur les travaux connus et d’autres plus inédits comme la thèse de Fleur Beauvieux "Expériences ordinaires de la peste. La société marseillaise en temps d’épidémie (1720 1724)". Elle présente une centaine d’objets : oeuvres d'art (peintures, sculptures, arts graphiques…), affiches, maquette, cartes, documents d'archives, manuscrits, vidéos, ressources sonores et diffusion de films. Sont notamment réunis 5 récits de peste, précieux car rédigés par des témoins directs des événements.
par Annemarie DINVAUT, Amie du Mucem, conteuse et sociolinguiste× Les expositions du Mucem à travers les contesEn deux temps, trois mouvements de partage : Tout d’abord, trois contes : l’un en lien avec La Psychodémie, avec nos humeurs vis-à-vis de la maladie, de la peur…. Et deux en lien avec VIH/Sida, l’épidémie n’est pas finie !, le premier sur quelques fils entre santé, loi, état… puis un conte libanais sur les « retours de bâton », sur ces effets-retours de la colonisation et de l’exploitation…. Puis une pause conviviale. Enfin, trois autres contes : l’un en lien avec Le Grand Mezzé et avec la notion de traçabilité... mais pas seulement celle de la nourriture. L’un en lien avec Je signe, donc je suis, et avec la frontière ténue, poreuse, entre art et artisanat…..Le dernier en écho à Europa Oxala : d’aucuns ont pensé que la langue était un cadeau du colon aux colonisés. Elle s'est avérée être un « butin de guerre » pour Kateb Yacine et d’autres grands talents, et un don, d'une inestimable valeur, des terres lointaines à l' ex-empire vieillissant.
× "Apeirogon" Colum McCannUne figure géométrique au nombre infini de côtés. En son cœur, deux pères. Un palestinien, un israélien, tous deux victimes du conflit, qui tentent de survivre après la mort de leurs filles. Abir Aramin, 1997-2007. Smadar Elhanan, 1983-1997. Il y a le choc, le chagrin, les souvenirs, le deuil. Et puis l’envie de sauver des vies. Ensemble, ils créent l’association « Combattants for Peace » et parcourent le globe en racontant leur histoire pour susciter le dialogue. Et un nombre infini de côtés. Toutes les facettes d’un conflit, qui est à la fois historique, politique, philosophique, religieux, musical, cinématographique, géographique. Une tragédie infinie qui happe le lecteur, l’absorbe, lui donne une responsabilité et l’engage à comprendre, à échanger, pour entrevoir un nouveau futur. Une tentative d’apaisement.
Première étape Usine Pillard× LES NOUVEAUX LIEUX D’ARTS ET DE CRÉATIONLa société Pillard, spécialisée dans la fabrication de brûleurs pour l'industrie, a quitté son usine près de la passerelle Plombières. Mais ses immenses locaux, vacants depuis 2015, ont été investis par un collectif d'associations et d'artistes qui a gardé l'esprit de l'enseigne pour se surnommer Les 8 pillards. Là, 60 créateurs en tous genres (artistes plasticiens, architectes, artisans) imaginent "un lieu de production et de vie".
par Denis Chevallier, conservateur général honoraire du patrimoine.× Les animaux dans l'ArtPascal Vermier, Accident de chasse, 2001 Aujourd’hui il semble que l’on parle et on voit les animaux comme jamais auparavant. C’est le moment de se demander comment on les voyait avant et comment on les voit ailleurs. Que ce soit par les figures peintes des parois paléolithiques, les masques rituels des peuples animistes de la côte nord ouest américaine ou de performances contemporaines, les artistes nous disent beaucoup des rapports que nous entretenons avec ces autres cohabitant de la planète que sont les animaux. Cette conférence sera l’occasion de débattre des changements du statut de l'animal dans nos sociétés. * Denis Chevallier est docteur en ethnologie et conservateur général honoraire du patrimoine. Il a dirigé le département recherche et enseignement du MUCEM. Aujourd’hui il poursuit son enseignement à l’Ecole du Louvre.
× Voyage à ParisCinq expositions :« Picasso l’étranger » au Musée de l’Histoire des Migrations« La collection Morozov- Icônes de l’art moderne » à la fondation Louis Vuitton« Les incontournables » Histoire de Paris au Musée Carnavalet« Paris-Athènes, naissance de la Grèce moderne », au Musée du Louvre« Les juifs d’Orient, une histoire plurimillénaire », à l’institut du Monde Arabe
par Jean-louis Sanmarco, professeur d'université émérite× Le SIDA, hier et aujourd'huiAutour de la dernière exposition du Mucem consacrée au VIH, le Pr. Jean-Louis Sanmarco, spécialiste de médecine interne, Ami du Mucem, nous parlera de son expérience du sujet. Il exposera principalement les impacts de cette épidémie sur nos connaissances, la pratique des soins et les politiques de prévention et de réductions des risques. Il évoquera le drame du sang contaminé, l’évolution thérapeutique et le regard des homosexuels. Il conclura sur l’état actuel de l’épidémie.
× L'arrivée du train dans les Hautes-Alpes conséquence sur la vie économique et socialeVisio conférence de Nicole Gallice Juriste et historienne des institutions, des idées politiques et des faits sociaux Les chemins de fer ont joué un rôle déterminant dans l’Histoire des sociétés. Ils en constituent un des tournants. Ils représentent l’oeuvre humaine la plus importante du XIXe siècle. Les Hautes-Alpes, en dépit d’un contexte géographique peu propice aux communications, ont été desservies par le chemin de fer à l’orée du XXe siècle sous la férule de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon (PLM) : le train est arrivé en gare de Briançon le 15 septembre 1884. En quoi l’irruption de la voie ferrée dans la vie des populations haut-alpines va-t-elle bouleverser leur mode de vie en facilitant les échanges ? Quelles sont les étapes de la constitution du réseau ferré, et plus particulièrement les motivations des promoteurs, l’adoption des tracés et les vicissitudes de la construction en réseau ? Quelles sont les conséquences sur l’économie locale, notamment dans les domaines agricole, artisanal, et industriel, touristique et militaire ? Quels sont les changements sociaux et culturels ? Inscription sur le site : amisdumucem.org – Espace adhérent
Catherine Melin « Quelque chose bouge », « Tarkos poète »× Visite d’expositions au FRAC Provence-Alpes-Côte d’AzurLa pratique de Catherine Melin est nourrie de ses déplacements et résidences. Elle ne réside jamais pourtant tout à fait : c’est à l’extérieur, passant dans les rues de diverses villes du monde et de leurs périphéries, passant du dessin à la photographie et du glanage à la rencontre, que l’artiste constitue son vocabulaire. « Quelque chose bouge » est une nouvelle articulation de ce répertoire de mondes et de pratiques, et active à Marseille ces langues communes que sont les usages et les façons d’habiter. Le FRAC présente également, en liaison avec le Centre international de poésie de Marseille (Cipm) une exposition consacrée au poète Christophe Tarkos, mort à l’âge de 41 ans et qui a passé une partie de sa vie à Marseille. Il a fabriqué en moins de dix ans une œuvre qui compte parmi les plus déterminantes de la poésie contemporaine.
RV Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)× "Madame Hayat" Ahmed AtlanUne histoire d’amour magnifique, celle d’un jeune homme pour une femme d’âge mûr qui éclaire et modifie son regard sur le sens de la vie. Un livre où la littérature, premier amour de ce garçon, devient vitale. Car dans une ville où règne l’effroi, seul l’imaginaire sauve de l’enfermement… Ce livre vient d'être récompensé par le prix Fémina étranger.
commentée par Caroline CHENU, commissaire de l'exposition× VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie !Memorial neerlandais, patchwork 2008 ©Mucem Yves Inchierman / Campagne SIDA 1988 ©C Samba Magnin Pompidou MNAM CCI Dist RMN Gd Palais Cette exposition retrace l’histoire sociale et politique du sida. Posant un regard à la fois rétrospectif et contemporain sur l’épidémie comme sur les mobilisations qu’elle a engendrées, elle souhaite elle-même contribuer à la lutte. En effet, mettre le sida au musée, ce n’est pas l’enterrer ; c’est réaffirmer au contraire toute son actualité, comme le montre le titre de l’exposition qui reprend un slogan historique d’Act Up : « L’épidémie n’est pas finie ! » L’épidémie est un choc pour la société. L’exposition revient sur l’impact de cet événement dans les trajectoires individuelles autant que collectives. Que ce soit à une échelle locale ou mondiale, la lutte contre le sida a concerné de nombreux aspects de l’épidémie : scientifiques et médicaux, mais aussi politiques et sociaux, pour revendiquer l’action et l’attention des pouvoirs publics et refuser la stigmatisation des malades et des communautés. La mise au point de traitements plus efficaces à partir de 1996 marque une rupture. Des années 1980 à nos jours, l’épidémie a suscité maintes hypothèses sur son origine et de nombreux discours sur les moyens de sa fin. L’exposition interroge enfin l’héritage de l’épidémie, ce qu’elle a révélé, les avancées qu’elle a rendues possibles, principalement en termes de droits, mais également les reculs et les stagnations. Elle propose un bilan des luttes, de leurs victoires comme des obstacles toujours présents. L’exposition « VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie ! » offre l’occasion de valoriser l’exceptionnel fonds constitué au début des années 2000 par le Mucem sur le thème du VIH/sida. De nombreux prêts de particuliers viennent dialoguer avec cette collection pour permettre aux visiteurs de découvrir plus en détail l’histoire sociale de la lutte contre l’épidémie.
par Marie-Charlotte Calafat, conservatrice au Mucem et commissaire de l'exposition× « Je signe donc je suis : Un abécédaire des métiers d’art en 26 lettres »Cette exposition « Je signe donc je suis » fait sortir de l'anonymat des femmes et hommes du XVIIe siècle à nos jours. Elle est un appel à regarder les formes et les matières à travers les productions et les expressions artistiques les plus diverses. Les riches collections d’art populaire du musée sont convoquées pour valoriser les métiers d’art et les savoir-faire qui peuvent embellir notre quotidien. Loin de la hiérarchie des genres, elle interroge la nature de l’artiste-artisan.
Hôtel de Caumont - Fondation Vasarely× Une journée à Aix-en-ProvenceHôtel de Caumont : exposition « Trésors de Venise », la collection Cini Les 70 peintures, sculptures, dessins et objets précieux présentés font partie de l’un des plus prestigieux ensembles d’art italien, du XIVe au XVIIIe siècle, réuni par l’entrepreneur et philanthrope Vittorio Cini (Ferrare 1885 Venise 1977). Fondation Vasarely : « 50 ans de futur, l’art sera trésor ou ne sera pas » En 2021, la Fondation Vasarely célèbre les cinquante ans de sa reconnaissance d’ uutilité́ publique, le 27 septembre 1971, en réunissant symboliquement dans une double exposition les lieux mêmes de sa création , le Château de Gordes et le Centre architectonique d’Aix en Provence.
Visite commentée par Claude Miglietti, Commissaire de l’exposition× Exposition "A la découverte de Jules Perahim"Jules Perahim est l’une des figures les plus importantes de l’avant-garde dans la Roumanie des années 1930. Il se fait connaître autant pour sa collaboration aux revues non-conformistes d’esprit dada et surréaliste que par ses expositions et par ses dessins publiés dans les revues de contestations politiques et sociales. A l’occasion d’une exposition à Prague dont il découvre le milieu avant-gardiste, il est bloqué par l’avancée nazie. Après la guerre, dans un climat hostile à la création libre, il se consacre officiellement aux arts décoratifs, à l’illustration et à la scénographie, mais continue dans le secret de son atelier à explorer son univers poétique. Ce n’est qu’une fois installé à Paris à la fin des années 60 qu’il pourra redevenir le peintre prolifique d’oeuvres énigmatiques, pleines de fantaisie et d’humour.
visite aux Archives municipales× Marseille l'italienneSans remonter à l’époque antique et aux démêlés de Massilia avec César, depuis le Moyen-Âge des liens très forts ont existé entre Marseille et la péninsule italienne, sous la forme d’échanges commerciaux, artistiques ou d’histoires personnelles liées à l’immigration. Ces liens ont largement contribué au développement économique et industriel de Marseille, surtout à partir de 1840. L’exposition « Marseille italienne » en détaille les différents aspects ; elle met en scène la grande diversité des activités de ces émigrés provenant pour la majorité du nord de l’Italie : dans le domaine de la construction fleurissaient les artisans tels que les rocailleurs les marbriers, les simples maçons et artisans en tout genre. Le quartier du la « Petite Naples » était peuplé de pêcheurs et autres travailleurs de la mer. Les femmes n’étaient pas en reste et on les trouvait aussi bien sur le port comme porteuses ou marchandes d’oranges que dans les manufactures de tabac comme cigarières ou encore comme domestiques ou nourrices….
× Jardin botanique BorélyLe jardin botanique de Marseille a été implanté sur son site actuel, à la limite est du parc Borély en 1913 après avoir occupé entre 1860 et 1913 le site de l’actuelle roseraie du Parc. Madame Delvaux, guide-conférencière nous présentera son histoire et nous fera découvrir sa diversité en parcourant sa dizaine de séquences différentes : plantes médicinales, potagères, grimpantes, succulentes, méditerranéennes ou orientales. Nous découvrirons notamment le Jardin Japonais ouvert en 2011 où l’on retrouve tous les éléments du jardin traditionnel japonais, ainsi que le jardin méditerranéen, le palmetum, etc. La visite proposée vient compléter celle d’octobre dernier, des couleurs de l’automne, nous passerons à celles du printemps.
Présentation de l’exposition « Abd el-Kader », à deux voix, par Camille Faucourt et Florence Hudowicz, Conservatrices du patrimoine et commissaires de l’exposition× Conférence à l'Université du Temps Libre (UTL) : "Abd el-Kader"Conférence organisée par les Amis du Mucem, en partenariat avec l'UTL. Connait-on assez Abd el-Kader ibn Mahieddine, a-t-on assez présenté celui qui inspira également de nombreux écrivains français parmi les plus illustres, tels Victor Hugo qui l’appela « l’émir pensif, féroce et doux », Arthur Rimbaud « le petit-fils de Jugurtha » ou encore le facétieux Gustave Flaubert qui indiquait « Émir : Ne se dit qu’en parlant d’Abd El-Kader » ? L’ambition de cette exposition est de remettre en lumière la figure de l’émir Abd el-Kader, dans toute sa richesse et son importance historique et intellectuelle, à l’aide des recherches les plus récentes, de sources nouvelles, et de collections inédites.
RV Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)× "La vie mensongère des adultes" Elena Ferrante"Deux ans avant qu’il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j’étais très laide." Giovanna, fille unique d’un couple de professeurs, vit une enfance heureuse dans les hauteurs de Naples. L’année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu’inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. En fouillant l’appartement, elle déniche de rares photos de jeunesse sur lesquelles son père se tient aux côtés d’une personne mystérieusement recouverte de feutre noir. Elle décide alors d’aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples. Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l’adolescente découvre un autre univers social, une façon d’être plus spontanée. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies qui régissent la vie de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler. Entre grandes espérances et cuisantes désillusions, Giovanna cherche sa voie en explorant les deux visages de la ville, comme deux aspects de son identité qu’elle tente de concilier.
Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem× Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles* Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem.L'exposition Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes).Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille , le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× « Résistants, une génération oubliée »En 1940, Marseille est encore un port ouvert sur le monde, une porte vers la liberté pour certains, la reprise du combat pour d’autres. Dès 1942, lors de son occupation, Marseille bascule. En 1943, qualifiée de "chancre de l’Europe" par le régime nazi, elle cristallise la haine de l'étranger et de l’indésirable. Des événements tragiques y sont menés dès 1943 par les Nazis en collaboration avec le régime de Vichy menant à l’évacuation et la destruction des "vieux quartiers de la rive nord du Vieux Port" et aux déportations des juifs et indésirables tels que les opposants aux régimes politiques et résistants. Ce blockhaus a été onstruit par l'armée allemande en 1943 pour prévenir un débarquement des Alliés en Provence.Le « Mémorial des camps de la mort » inauguré en 1995 à l'occasion du 50e anniversaire de la libération des camps a été réouvert en 2019 comme « Mémorial des déportations ». Il a pour vocation de s’intéresser aux politiques de répression et de persécution mises en oeuvre à Marseille durant la Seconde Guerre mondiale.Ce lieu s’attache à transmettre l’histoire et la mémoire des hommes, femme et enfants arrêtés puis déportés. Les expositions y sont concues comme des productions mémorielles et artistiques remémorant ces tragédies au travers de films, de témoignages de victimes.L’exposition « Résistants, une génération oubliée » est inspirée des portraits photographiques et audiovisuelles de Sand Arty. Elle comporte plusieurs temporalités, univers qui se ponctuent, se rencontrent. Par son écriture, elle propose une transmission, un glissement poétique de la réalité terrible des vies de résistants, vers un imaginaire de la vie et de l’humanisme. A partir des portraits photographiques et témoignages de résistants, Sand Arty, Xavier Bonillo en imagine et en propose l'écrin, réalisant un dispositif visuel et sonore. Peintures, dessins, musiciens (quatuor à cordes), voix de comédiens, sont invités à participer à ce moment unique.
× Visite des « Ateliers JEANNE BARRET »Créée pour l’occasion, l’association Circulaire présente les “Ateliers Jeanne Barret”. Sur plus de 1 500 m², douze artistes et structures vont conduire une réflexion sur la ville paysage dans ce quartier en transition. Les terrains d’expérimentation et de recherche pressentis sont nombreux : de la pratique artistique au développement de relations intergénérationnelles, en passant par la circulation et la mutualisation des savoirs. Les différents ateliers d’artistes, lieux de production et de travail permettront un croisement des pratiques entre les métiers de l’art, de l’architecture, du paysage, du spectacle vivant, ainsi que l’accompagnement à la professionnalisation de jeunes artistes locaux. »Rencontre avec Aurélie Berthaut, visite du lieu, discussion autour du projet, ses objectifs et son fonctionnement.
Le PETIT PALAIS – LE MUSÉE CALVET – Vernon BLAKE× Une journée à AvignonVisite du musée du petit Palais Ancien archevêché du 14e siècle, le musée du Petit Palais est un des grands musées européens d’art médiéval. Il est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Sa façade crénelée qui date du 15e siècle est percée de fenêtres à meneaux. Le musée abrite un ensemble unique de peintures du Moyen-âge et de la Renaissance italienne (plus de trois cents primitifs italiens), regroupant la collection Campana, un fonds important du musée Calvet (Ecole d'Avignon du 13e au 16e s.) et des sculptures médiévales du 12e au 16e s. provenant d'Avignon et des environs. Visite de la collection du musée Calvet et de l’exposition temporaire Vernon Blake Le musée Calvet est le principal musée d’Art de la ville, logé dans un hôtel particulier classé du xviiie siècle, l’hôtel de Villeneuve-Martignan. La richesse et l'importance de ses collections sont reconnues. Nous visiterons essentiellement la collection peintures et sculptures. Dans ce musée à lieu actuellement une exposition des œuvres de Vernon Blake (1875-1930) artiste inclassable que nous découvrirons. Les peintures à l'huile, aquarelles, gouaches, dessins, portraits, paysages, nus, natures mortes manifestent la fécondité de ce fils prodigue d'Albion et le style très personnel de l'artiste, expérimentant dans les œuvres tardives, une manière tendant vers un souci toujours plus grand de pureté, tout en manifestant une science consommée des couleurs.
RV Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)× "Les Abeilles grises" d'Andreï KourkovDans un petit village abandonné de la "zone grise", coincé entre armée ukrainienne et séparatistes pro-russes, vivent deux laissés-pour compte : Sergueïtch et Pachka. Ennemis d'enfance, désormais seuls habitants de ce no man's land, ils sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer. Et cela, malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Sergueïtch sympathise avec un soldat ukrainien qui lui rend des visites furtives ; Pachka fréquente en cachette ses "protecteurs russes" pour se procurer des denrées alimentaires.
commentée par Camille Faucourt, commissaire de l'exposition× Visite de l'exposition Abd el-KaderL.J. Delton. Portrait d'Abd el-Kader à cheval, 1865 ©ANOM Aix en Provence Emir de la résistance, saint combattant, fondateur de l’Etat algérien, précurseur de la codification du droit humanitaire moderne, guerrier, homme d’Etat, apôtre… Les épithètes – souvent impressionnantes, mais aussi contradictoires – affluent lorsqu’il s’agit d’évoquer l’émir Abd el-Kader, dont nous avons tous entendu parler. Mais connaît-on assez Abd el-Kader ibn Muhyî ed-Dîn ? A-t-on justement présenté celui qui inspira également de nombreux écrivains français, tels Victor Hugo qui l’appela « l’émir pensif, féroce et doux », Arthur Rimbaud qui le surnomma « le petit-fils de Jugurtha », ou encore le facétieux Gustave Flaubert qui indiquait qu’« “émir” ne se dit qu’en parlant d’Abd el-Kader » ? L’exposition présentée au Mucem entend remettre en lumière la figure d’Abd el-Kader dans toute sa richesse et son importance historique et intellectuelle. A l’aide des recherches les plus récentes, de sources nouvelles et de collections inédites, elle déroule le fil chronologique de sa vie et explore certains aspects saillants de sa personnalité et de son action.
Exposition au Musée Ziem à Martigues× Ziem et l'ItalieEn 1839, Félix Ziem alors tout juste âgé de 18 ans quitte sa Bourgogne natale et découvre la Provence. En 1841, il part faire un voyage initiatique autour de la mer Méditerranée. A son retour, Martigues voit s'installer sur ses rives en 1861 l'atelier du peintre. Attaché à l'École de Barbizon c’est un peintre orientaliste considéré comme un des précurseurs de l'impressionnisme. On connaît l’amour du peintre pour Venise mais Félix Ziem a aussi traversé beaucoup d’autres villes et régions italiennes. C’est l’objet de la nouvelle exposition qui vient d'ouvrir au musée martégal ... Lors de son voyage en Méditerranée, il visitera toute la botte italienne : de Vérone à Syracuse, en passant par Rome et par la cité des Doges bien sûr, il n’aura de cesse de fixer par le dessin ou la peinture, ces merveilleux paysages méditerranéens. Il réalisera également de nombreux et beaux portraits des personnes croisées lors de ces voyages, témoignant avec émotion de sa sympathie pour les populations locales. Peinture sur bois et sur toile, crayon, fusain, lavis et aquarelles permettront de suivre ses pérégrinations.
par Annemarie Dinvaut, Amie du Mucem conteuse et sociolinguiste× Lecture de contesQue nous disent les contes, parole hors du temps mais bien ancrée dans nos quotidiens ? Ce 27 avril nous en savourerons quelques-uns. Ils nous interpellent dans nos inquiétudes et nos espoirs. Ils nous rassurent. Ils nous confirment que les guerres sont décidément inutiles et que la gaieté est une saine résistance.
par Fédéric Mougenot, commissaire général de l’exposition, conservateur des collections Antiquités et Céramiques au Palais des Beaux-Arts de Lille× Conférence UTL : Pharaons superstarsImages : Tête de roi, Nectanébo Ier (?)Photo (C) musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Decamps Fritz Zielesch, copies du buste de Néfertiti dans l’atelier des moulages des musées de Berlin, 1930 © Getty images - L’ancienne reine divinisée Ahmès Néfertari, Deir el-Médina, Égypte, 13e siècle av. J.-C. Bois de karité peint. Musée du Louvre, Paris © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Decamps Ce titre anachronique résume l’objet présenté : la renommée ancienne et contemporaine de quelques rois et reines de l’Égypte antique, surprenante, parfois ironique, toujours versatile. Cette exposition montrera quels pharaons étaient célébrés après leur mort dans l’Antiquité, lesquels ont traversé les siècles et les civilisations, lesquels ont été oubliés, lesquels ont resurgi avec l’avènement de l’archéologie et l’apogée des médias modernes. Le palmarès des célébrités n’est pas toujours celui qu’on croit ! Cette présentation en avant-première de l’exposition dévoilera quelques-unes des principales œuvres présentées, le parcours général de la visite et les question qu’on se pose quand on veut exposer des pharaons superstars.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille , le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
par Hervé Chadaillac, responsable des installations d'exposition au Mucem× Découverte au CCR* des coulisses des expositions* CCR : Centre de Conservation et de Ressources du Mucem Dans un premier temps, Hervé Chadaillac nous présentera son l'équipe, nous expliquera ce qu'est son métier d'installateur monteur d'objet d'art et de document (IMOAD). Il nous présentera les enjeux et les techniques utilisées pour la prévention/conservation des collections du Mucem, les contraintes techniques. Il nous dévoilera comment on travaille les supports divers et variés : bois, mousse, carton, métal, tissus, ...De formation initiale « encadreur » au Musée du Louvre, il nous expliquera l'atelier de menuiserie en cadres. Dans un deuxième temps, il y aura une mise en situation: vous deviendrez des installateurs/trices du MuCEM-CCR ; il vous présentera 2 objets, à vous de lui proposer une ou plusieurs solutions de sécurisation et de présentation. Pour avoir un contact avec la matière et un support, il vous présenta un objet(fictif) sur un support gainé,vous aurez devant vous les matériaux nécessaires ; après un temps de réflexion, vous aurez 3mns pour agir. " Prévoir sa matinée.
L’alliance entre la création et le vignoble× Chateau La CosteChâteau La Coste, situé sur la commune du Puy Sainte-Réparade, est aujourd’hui un domaine où les vignes, l’art et l’architecture s’expriment librement. Ou plutôt l’art et l’architecture semblent déterminer le tracé du vignoble. Chaque artiste et architecte convié à participer au projet est invité à visiter le lieu et à découvrir la beauté de ses paysages. Toute liberté lui est ensuite donnée dans le choix d’un espace et la création d’une oeuvre. Le domaine continue de se développer avec un certain nombre d’installations à venir. Aujourd’hui, une quarantaine d’oeuvres est donnée à voir dans un environnement privilégié. On citera parmi les dernières réalisations, les artistes Conrad Shawcross, Tony Berlant associé à Frank Gehry, les architectes Jean Nouvel et Renzo Piano…
commentée par Camille Faucourt, commissaire de l'exposition× Visite de l'exposition Abd el-KaderL.J. Delton. Portrait d'Abd el-Kader à cheval, 1865 ©ANOM Aix en Provence Emir de la résistance, saint combattant, fondateur de l’Etat algérien, précurseur de la codification du droit humanitaire moderne, guerrier, homme d’Etat, apôtre… Les épithètes – souvent impressionnantes, mais aussi contradictoires – affluent lorsqu’il s’agit d’évoquer l’émir Abd el-Kader, dont nous avons tous entendu parler. Mais connaît-on assez Abd el-Kader ibn Muhyî ed-Dîn ? A-t-on justement présenté celui qui inspira également de nombreux écrivains français, tels Victor Hugo qui l’appela « l’émir pensif, féroce et doux », Arthur Rimbaud qui le surnomma « le petit-fils de Jugurtha », ou encore le facétieux Gustave Flaubert qui indiquait qu’« “émir” ne se dit qu’en parlant d’Abd el-Kader » ? L’exposition présentée au Mucem entend remettre en lumière la figure d’Abd el-Kader dans toute sa richesse et son importance historique et intellectuelle. A l’aide des recherches les plus récentes, de sources nouvelles et de collections inédites, elle déroule le fil chronologique de sa vie et explore certains aspects saillants de sa personnalité et de son action.
RV Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)× "Né d'aucune femme" Francis BouysseCe conte noir raconte l’histoire de Rose, petite fille de 14 ans, vendue par son père qui n’avait pas l’argent nécessaire pour nourrir ses quatre filles. Franck Bouysse nous raconte le parcours de cette petite fille, qui devient fille, puis femme et mère avant l’heure. Elle connaîtra la violence du grand méchant ogre qui l’a acheté, la sournoiserie de la vieille sorcière, la reine-mère, qui engloutit Rose dans sa méchanceté. C’est aussi une histoire d’amour qui sauvera l’esprit fort et intelligent de Rose. Elle voudra écrire, peut-être pour ne jamais être lue, mais parce qu’écrire, c’est poser des mots sur sa souffrance.
par Nicole THUILLIER, conférencière, économiste de formation, styliste de mode, spécialiste de la sociologie et de l’histoire du Costume× Conférence UTL : « Bain et costume de bain : toute une histoire »Le costume de bain a toute une histoire : le contact avec l’eau, douce, salée ou même soufrée, chaude ou froide, est depuis les temps les plus reculés l’une des composantes des soins d’hygiène et de santé. En liaison avec l’activité physique, la balnéothérapie, et, in fine, les plaisirs des sensations procurées par ce contact, la pudeur, la mode, les préceptes médicaux et le confort, l’ont fait passer par mille formes et matières, démontrant ainsi l’évolution des rapports au corps, masculin comme féminin. Mens sana in corpore sano : les thermes de l’Antiquité, regroupant tous ces aspects autour d’une vie sociale et d’une culture codifiée, ont largement contribué à ériger le bain en fondement de mode de vie et de civilisation. Méfiance, crainte ont suivi et perduré longtemps avant de simplifier ces rapports quotidiens avec l’élément liquide et transparent.
par Adeline JOLY, historienne et Amie du MUCEM× Marguerite d'Autriche, une femme d’exceptionEn préparation du voyage en Franche-Comté/Lorraine et de la visite du Monastère Royal de Brou (22 mai 2022) Marguerite d'Autriche (1480-1530), petite fille de Charles le Téméraire, reçoit une éducation française, raffinée et complète. Mais la fortune est capricieuse : presque reine de France, puis d'Espagne, elle épouse enfin le duc Philibert de Savoie. Las ! Philibert meurt après trois ans de mariage !En 1506, son père, l'empereur Maximilien d’Autriche, lui confie la gouvernance de ses états des Pays-Bas ainsi que l'éducation de ses neveux et nièces parmi lesquels le futur Charles-Quint. Tâche à laquelle cette femme de tête s’attelle aussitôt, avec détermination et compétence. De sa ville de Malines, Marguerite administre, négocie et se prend de passion pour le pouvoir. Très cultivée, elle collectionne objets d’arts et livres précieux, reçoit à sa cour artistes, poètes et musiciens.Elle laisse à la postérité un mémorial somptueux, le Monastère royal de Brou, aux portes de Bourg-en-Bresse, qui abrite les tombeaux de Philibert de Savoie et de sa mère et le sien propre. Depuis la Belgique, elle suit l’évolution du chantier, faisant travailler les meilleurs maîtres d'oeuvre et artistes de toute l'Europe. Ce chef d’oeuvre gothique flamboyant richement ornementé forme avec son église et ses trois cloîtres un exceptionnel ensemble artistique à l'aube de la Renaissance.
Visite animée par Adeline Joly, historienne et Amie du Mucem× Théodule Ribot au Musée des Beaux-ArtsPeu connu du grand public mais très présent dans les collections publiques en France et à l’étranger, Théodule Ribot, (1923-1891), peintre autodidacte et solitaire, fut admiré par ses amis artistes, Fantin-Latour, Boudin ou Rodin. Inspiré par la peinture du XVIIème siècle, de Rembrandt à Ribera, et proche des préoccupations sociales qui émergent à cette époque, l’artiste développe un talent tout à fait original, généreux et émouvant.L’attention portée aux humbles, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d’une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, voici quelques-unes des caractéristiques de la peinture de Théodule Ribot. Près de quatre-vingt de ses peintures sont ici exposées, face aux maîtres du XVIIème et XVIIIème siècle, et de quelques peintres contemporains qui ont partagé ses idéaux artistiques et politiques.(D’après le dossier de presse du musée des Augustins, Toulouse)L’Exposition "Théodule Ribot, Une délicieuse obscurité" est co-organisée par le Musée des Beaux-Arts de Marseille, le Musée des Augustins de Toulouse et le Musée des Beaux-Arts de Caen.
Visite animée par Adeline Joly, historienne et Amie du Mucem× Théodule Ribot au Musée des Beaux-ArtsPeu connu du grand public mais très présent dans les collections publiques en France et à l’étranger, Théodule Ribot, (1923-1891), peintre autodidacte et solitaire, fut admiré par ses amis artistes, Fantin-Latour, Boudin ou Rodin. Inspiré par la peinture du XVIIème siècle, de Rembrandt à Ribera, et proche des préoccupations sociales qui émergent à cette époque, l’artiste développe un talent tout à fait original, généreux et émouvant.L’attention portée aux humbles, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d’une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, voici quelques-unes des caractéristiques de la peinture de Théodule Ribot. Près de quatre-vingt de ses peintures sont ici exposées, face aux maîtres du XVIIème et XVIIIème siècle, et de quelques peintres contemporains qui ont partagé ses idéaux artistiques et politiques.(D’après le dossier de presse du musée des Augustins, Toulouse)L’Exposition "Théodule Ribot, Une délicieuse obscurité" est co-organisée par le Musée des Beaux-Arts de Marseille, le Musée des Augustins de Toulouse et le Musée des Beaux-Arts de Caen.
Visite commentée par Alexandra Blanc-Vea, guide conférencière, historienne de l’art× Balade urbaine les GoudesPromenade dans cet ancien village de pêcheurs, célèbre pour ses cabanons. Découverte de son passé industriel et de son lien exceptionnel avec la nature. Observation de l’habitat, de la faune et de la flore. Un véritable voyage « au bout du bout du monde », jusqu’à la « baie des singes » !
Par Patrick Callet, Président du Centre Français de la Couleur et Laurence Tardy, Ecole du Louvre× Les pigments d’origine minérale et leur apparence en peintureLippo Memmi - Saint Pierre - 1340 - Musée du Louvre - Photo Etienne Trouvers Depuis la préhistoire, l’utilisation de matières minérales ou organiques permet de créer des rendus optiques colorés. Quelques minéraux et roches utilisés par les peintres seront exposés et une petite démonstration très visuelle sera l’occasion de comprendre les notions de mélange de poudres, la fusion optique ou le pointillisme dans un environnement lumineux donné. Ces pigments auront des aspects visuels différents en fonction des matières utilisées pour les rendre adhérents au support, mats ou brillants. Les innovations sont souvent liées à la découverte de nouveaux minéraux ou d’un nouveau médium. Par des exemples divers, ces utilisations artistiques de pigments d’origine minérale seront regardées pour l’aspect du rendu, mais aussi dans leur signification ou interprétation. Une question demeure, celle de la perception à l’époque de la création de ces oeuvres et celle du monde actuel d’autant que, très souvent, nous les voyons sorties de leur contexte et exposées dans des conditions d’éclairage différentes selon leur présentation dans des musées ou galeries.
Hôtel de Caumont : Raoul Dufy, Musée Granet : Bernard Plossu× Une journée à Aix-en-ProvenceHôtel de Caumont- Centre d’Art à 11h15 Raoul Dufy, L'ivresse de la couleur Organisée en collaboration avec le Musée d’Art Moderne de Paris et Paris Musée, l’exposition « Raoul Dufy, "L'’ivresse de la couleur" retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste et met tout particulièrement en lumière les liens étroits que Dufy a entretenus avec la Provence et l’œuvre de Paul Cézanne. Originaire du Havre, Raoul Dufy est d’abord influencé par les impressionnistes Monet et Boudin, avant de suivre l’exemple de Matisse et de ses amis qu’il accompagne dans l’aventure fauve. Comme eux, il recourt à une palette de couleurs vives et à un dessin très libre. C’est en 1908, lors d’un voyage dans le sud de la France en compagnie de Georges Braque, que Dufy arpente les terres cézanniennes. Alors que Braque adhère au cubisme un an plus tard, Dufy continuera d’explorer l’œuvre de Cézanne jusqu’en 1914. Le bleu de la mer et du ciel demeure au cœur d’une recherche incessante autour des motifs de prédilection du peintre : les baigneuses, les fêtes nautiques, les paysages côtiers, les bateaux. L’exposition illustre ces thèmes et inclut également les illustrations que Dufy a réalisées pour les romans et recueils de poèmes de célèbres écrivains de son époque, tels que Pour un herbier de Colette, Les Nourritures terrestres d'André Gide, Le Bestiaire de Guillaume Apollinaire ou encore Vacances forcées de Roland Dorgelès.Complémentaires à son activités de peintre, ces illustrations permettent d'apprécier la rare délicatesse de ses dessins et son grand talent de coloriste. Musée Granet 14h. L’exposition ITALIA DISCRETA met l’Italie à l’honneur à travers les clichés du photographe Bernard Plossu. Si l'artiste est célèbre pour ses photos en noir et blanc, des photos exclusives en couleurs sont à découvrir. Le musée accueille une centaine de clichés, couvrant la période des années 1970 jusqu'à 2017. Les oeuvres de Plossu seront mises en regard avec une soixantaine de lavis, aquarelles, différentes vues de la vile de Rome et de ses alentours réalisés par le peintre emblémaque de la ville d'Aix, François-Marius Granet (1775-1849) dans la première moitié du XIXe siècle. Les deux artistes partagent en effet les mêmes sujets de prédilection, ce même intérêt pour la Ville éternelle et l’Italie, pour ses ruelles chargées d’histoire, de culture, de mémoire, ces paysages suspendus dans le temps, urbains ou naturels, empreints de solitude. Le traitement de la lumière, des ombres à travers des lavis en clair-obscur pour le peintre et par la photographie argentique pour le photographe, les cadrages, les motifs, tout évoque la force de ce thème classique qui devient un archétype à travers les siècles.
× Patrimoine mondial en Lorraine et Franche-ComtéSalins-les-Bains Salines royales d’Arc-et-Senans chapelle ND du haut à Ronchamp (Le Corbusier) Nancy : urbanisme du XVIIIème siècle, musées des Beaux-Arts et de l’Ecole de Nancy, Art nouveau, Monastère royal de Brou (Rhône-Alpes)
Visite de la savonnerie Le Sérail× Le savon de Marseille ! Tout un art !La Savonnerie « Le Sérail » est l’une des dernières savonneries artisanales et traditionnelles de Marseille, basées dans la cité Phocéenne.Dans les années 1900, Marseille voit ses savonneries – une centaine à l’époque – fermer les unes après les autres en raison de l’arrivée massive des lessives industrielles.Un homme, de retour de déportation en Allemagne, Vincent BOETTO, fait le pari de créer en 1949 la Savonnerie le Sérail, afin de perpétuer le savoir-faire et la tradition du véritable savon de Marseille.Il reprend alors une ferme située à l’intérieur de la ville ; il y installe l’équipement nécessaire à la fabrication du cube de savon traditionnel de Marseille et notamment les chaudrons dans lesquels est fabriquée la pâte à savon.Aujourd’hui, c’est son fils, Daniel, fier de cet héritage, qui a repris les rênes de la savonnerie en 2009 et qui perpétue le savoir-faire laissé par son père.Ainsi, l’ensemble du matériel est d’époque et a été conservé, ainsi que toutes les étapes nécessaires à la fabrication du traditionnel savon de Marseille, ce qui lui a d’ailleurs permis d’obtenir le label «Entreprise du Patrimoine vivant» décerné par la CCI de Marseille.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
RV Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)× "Sinouhé l'Egyptien" Mika Waltari Tome 1 et Tome 2Par amour pour une courtisane, le médecin égyptien Sinouhé s'est vendu comme esclave. Il va vivre une odyssée à mi-chemin des mythes et de la réalité. Médecin, mais aussi espion pour le compte du pharaon Aménophis IV, il ira de Thèbes à Babylone, et aussi chez les mystérieux Hittites et chez les Crétois soumis au Minotaure. Prodigieux roman d'aventures qui nous initie à la politique, à la religion et aux sciences du quatorzième siècle avant Jésus-Christ, le chef-d'oeuvre du grand écrivain finlandais Mika Waltari invite aussi à réfléchir sur l'homme d'aujourd'hui, le plaisir, la liberté, le pouvoir, la violence, l'injustice et tout ce qui fait notre destin.
Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.× Jardins des migrationsLe Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.
« L’oeil du Labyrinthe » Une oeuvre en questionnement constant× Musée Cantini : exposition Viera Da SilvaIntérieur rouge, 1951, huile sur toile, donation Pierre et Kathleen Granville, 1969, Musée des Beaux-Arts, Dijon. © ADAGP, Paris, 2022. Issue de la collaboration de la direction des musées de Dijon et du Musée Cantini à l’occasion des trente ans de la disparition de l’artiste et dans le cadre de la « saison France-Portugal 2022 » une rétrospective de l’oeuvre de Viera da Silva sera présentée à Marseille à partir du 10 mai (jusqu’au 6 novembre). Elle retrace les étapes-clés de sa carrière marquée par un questionnement constant sur la perspective, les transformations urbaines, la dynamique architecturale et la musicalité de la touche picturale.
Visite commentée au Château de la Buzine× « Pagnol raconte Pagnol »Connu sous le nom du « Château de ma mère » immortalisé par les « Souvenirs d’enfance » de Marcel Pagnol, le Château de la Buzine commence l’année 2022 en réservant son grand salon à une exposition des objets, documents et souvenirs que l’écrivain-cinéaste conserva chez lui jusqu’à sa disparition. C’est la première fois que le public peut découvrir l’écrivain-cinéaste pratiquement dans ses meubles et dans son décor familier. Toutes ces pièces sont ensuite destinées à un musée qui sera consacré à la vie et à l’oeuvre de ce géant de Provence et qui devrait s’installer sur la commune d’Allauch. Riche des collections mises à disposition par le Fonds de Dotation Marcel Pagnol, cette exposition, dont le commissariat a été conjointement réalisé par Nicolas Pagnol, Nicolas Dromard, Valérie Fédèle et son équipe nous plonge dans trente années d’histoire du cinéma en compagnie d’un homme dont le maître mot était « Liberté ».
× Visite de l'exposition Abd el-KaderDans le catalogue de l’exposition, Jean-François Chougnet, Président du Mucem écrit :«Abd el-Kader constitue plus que jamais une figure de référence importante entre la France et l’Algérie, deux pays marqués par une histoire et un destin communs mais dont les relations sont, comme on le constate chaque jour, faites d’amour et de tension, et de beaucoup d’incompréhensions.» Il poursuit en citant Victor Hugo (Orientale, Les châtiments, Jersey, 1852) : Lui, le sultan né sous les palmes, Le compagnon des lions roux, Le hadji farouche aux yeux calmes, L'émir pensif, féroce et doux.Cette exposition a été conçue par Camille Faucourt et Florence Hudowicz, conseillées par Ahmed Bouyerdene et Christian Delorme.Cette visite sera animée par Adeline Joly, historienne et Amie du Mucem.
RV Tour du Roy René (entrée côté Vieux Port)× "Automobile Club" Alaa El AswanyEn cette fin des années 1940, sous les pales des ventilateurs de l’Automobile Club du Caire, l’Égypte des pachas et des monarques flirte avec aristocrates et diplomates de tout poil, pour peu qu’ils soient européens. Régulièrement, Sa Majesté le roi honore de son éminente présence la table de poker. Extravagance, magnificence et décadence qui s’arrêtent aux portes des salons lambrissés. Dans les communs, une armada de serveurs et d’employés venus de Haute-Égypte et de Nubie s’escriment à satisfaire les exigences de l’inflexible El-Kwo, le chambellan du roi. L’esclave du monarque est aussi le chef suprême des employés de tous les palais royaux, qui régente dans ses moindres détails leur misérable existence et se délecte à professer l’art de la soumission. Parmi ses “sujets” : Abdelaziz Hamam, descendant d’une puissante famille ruinée, venu au Caire dans l’espoir d’assurer l’éducation de sa progéniture. À suivre les chemins contrastés qu’empruntent ses enfants, on découvre les derniers soubresauts de l’Égypte pré-nassérienne : morgue des classes dominantes, dénuement extrême des laissés-pour-compte, éveil du sentiment nationaliste. De toute part l’édifice se lézarde, et dans le microcosme de l’Automobile Club, où le visage noir charbon d’un domestique ajoute une touche d’élégance au décorum, frémissent les temps futurs et l’explosion révolutionnaire qui va embraser le pays.
Visite commentée par Frédéric Mougenot, commissaire de l'exposition× Pharaons superstarsL’exposition " Pharaons Superstars " raconte comment quelques rois et reines de l’Égypte ancienne sont devenus, de nos jours, des icônes internationales, tandis que d’autres, qui ont connu leur heure de gloire dans l’Antiquité, sont presque tombés dans l’oubli. Entre histoire et légende, ce parcours sur 5 000 ans mène le visiteur à la découverte des exploits et surtout de la notoriété posthume de ces personnages exotiques que sont les pharaons. Ces derniers peuvent servir de parabole pour illustrer la nature et les voies de la célébrité, rappelant que la renommée est éphémère, versatile et n’a pas toujours à voir avec le mérite historique. Des hiéroglyphes égyptiens à la musique pop en passant par les enluminures médiévales et la peinture classique, l’originalité de cette exposition est de réunir une grande variété d’œuvres d’art, de documents historiques et d’objets de consommation contemporains. Tous témoignent de la popularité des pharaons, de leur nom ou de leur image, et en disent souvent davantage sur nos sociétés contemporaines, notre imaginaire et nos aspirations. L’exposition présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et des plus grandes collections françaises et européennes.
Visite commentée de l’exposition : Zeus ou Ammon ?× « Objets migrateurs. Trésors sous influences »Imaginée par Barbara Cassin, l’exposition a été conduite par les équipes scientifiques des Musées de Marseille et notamment par Muriel Garsson, conservatrice en chef du musée d’Archéologie méditerranéenne et chercheuse associée au CNRS, et Manuel Moliner, archéologue et conservateur en chef du musée d’Histoire de Marseille, co-commissaires. L’une des originalités de l’exposition est de faire dialoguer Antiquité et monde contemporain mais aussi objets d’art les plus précieux et objets du quotidien. Faisant l’inventaire des survivances et des transformations matérielles ou symboliques dues aux migrations dans l’espace et dans le temps, l’exposition propose au visiteur de voyager de l’unique - un objet-mémoire parfaitement singulier - jusqu’au multipLe, au prisme des développements du commerce et de la diffusion des formes. Il croise dès lors le problème du faux, de la contrefaçon, du réemploi. Hybridation, syncrétismes, métissages, influence, appropriation, inspiration : les modalités de réinvestissement de l’objet remettent en travail les idées de centre et de périphérie, d’originaL et de copie, de même et d’autre, au travers un grand nombre d’oeuvres spectaculaires, prêtées par certains des plus grands musées dans le monde.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille , le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× Visite de l'exposition Abd el-KaderDans le catalogue de l’exposition, Jean-François Chougnet, Président du Mucem écrit :«Abd el-Kader constitue plus que jamais une figure de référence importante entre la France et l’Algérie, deux pays marqués par une histoire et un destin communs mais dont les relations sont, comme on le constate chaque jour, faites d’amour et de tension, et de beaucoup d’incompréhensions.» Il poursuit en citant Victor Hugo (Orientale, Les châtiments, Jersey, 1852) : Lui, le sultan né sous les palmes, Le compagnon des lions roux, Le hadji farouche aux yeux calmes, L'émir pensif, féroce et doux.Cette exposition a été conçue par Camille Faucourt et Florence Hudowicz, conseillées par Ahmed Bouyerdene et Christian Delorme.Cette visite sera animée par Adeline Joly, historienne et Amie du Mucem.
× Atelier Cezanne et Terrain des peintresDès 1901, vieillissant et de plus en plus solitaire, Cezanne* achète un terrain sur le versant de la colline des Lauves à Aix-en-Provence, pour y construire son atelier, selon ses propres plans.L’atmosphère silencieuse, sobre et lumineuse, transpire l’intensité créatrice. Là, le peintre travaille ses oeuvres souvent monumentales, notamment « Les Grandes Baigneuses ».Ce sont les dernières années de sa vie et les plus fécondes.
Visites du Muséon Arlaten et de la Fondation Luma× Une journée en ArlesUne journée pour découvrir deux nouveaux sites culturels arlésiens : le Muséon Arlaten, rouvert en 2021 après plusieurs années de profonde rénovation et quelques mois de confinement, et la Fondation Luma dont la tour-symbole a été également achevée et ouverte au public en 2021. Lors de la première visite des Amis du Mucem en janvier 2018 pour l’exposition « Jean Prouvé », cette tour était en construction.
Chronique de 1837, par Alain Bourdy et Jean-Louis Maltret, Amis du Mucem× Un voyage chez Abd el-KaderD'après Adrien Berbrugger, archéologue et érudit, saint-simonien et explorateur, le récit d'une expédition au camp d'Abd el-Kader. Un épisode en temps de paix relative, qui permet de mieux cerner à la fois la situation de l'Algérie à l'époque et les ressorts militaro-diplomatiques des relations entre la France et l'Emir : la personnalité d'Abd el-Kader vue par un représentant officieux de la puissance coloniale.
Présenté par Elisabeth LEFEBVRE et Brigitte PARENT, Amies du Mucem× Abd el-Kader : focus sur l'homme religieuxL’émir Abd el-Kader ne fut pas seulement le héros prématuré d’une Algérie indépendante. Mystique extatique, rattaché à l’École doctrinale et à la pensée initiatique d’Ibn Arabî, il s’est imposé, pendant son exil à Damas, comme l'un des maîtres spirituels majeurs du soufisme contemporain.
commentée par Raphael Bories, commissaire de l'exposition× Visite de l'abécédaire "Une autre Italie"Cette exposition propose un abécédaire en 21 lettres (de l’alphabet italien !), composé à partir des collections du Mucem. Depuis l’Antiquité, l’Italie exerce une influence et une fascination aussi durables que profondes en Europe et en Méditerranée. Des fastes ensevelis de Pompéi au prestige des cités de la Renaissance, et des canaux de Venise aux splendeurs de la Rome pontificale, peu de contrées suscitent un imaginaire aussi riche et foisonnant. Mais à côté de cette Italie aussi prestigieuse qu’elle est aujourd’hui touristique, il est possible d’en dessiner une autre, plus modeste mais tout aussi diverse et créative : celle du peuple, de son quotidien et de ses fêtes, de ses croyances et de ses coutumes, de ses costumes et de son artisanat. De la Rome antique aux stades de football, de la céramique à l’orfèvrerie, et des Alpes à la Sicile : le Mucem vous mène à la découverte d’une autre Italie !
Visite commentée par l'artiste et commissaire Mathieu Pernot× L'Atlas en mouvementL’Atlas en mouvement présente les travaux réalisés depuis plus d’une dizaine d’années par Mathieu Pernot avec des personnes migrantes, et propose une nouvelle perspective dans la manière de les représenter. L’astronomie, la botanique, l’anatomie, la cartographie, l’histoire de l’écriture, la question de l’habitat sont convoquées dans cet atlas, comme un savoir commun à l’ensemble de l’humanité. Mêlant photographies, vidéos, supports manuscrits, cartes et objets trouvés, Mathieu Pernot propose une nouvelle forme de récit, où l’histoire partagée se raconte à plusieurs voix. De Mossoul à Alep, de Lesbos à Calais, en passant par Paris, L’Atlas en mouvement traverse les temps et les territoires de l’exil, et part à la rencontre de celles et ceux qui ont la force de l’espoir.
Présenté par Alain Bourdy et Stéphane Jugnot - Amis du Mucem× Abd el-Kader : Focus « l’émir dans l’imagerie populaire »Avec les visites Focus, nous vous proposons de traverser les expositions en petit groupe en mettant l’accent sur des objets choisis ou une thématique particulière pour partager un regard d’Amis, une sensibilité, des centres d’intérêts particuliers. Cette visite Focus propose de suivre les grandes étapes de la vie d’Abd el-Kader à travers ses représentations dans l’imagerie populaire, essentiellement françaises, qui sont très nombreuses dans l’exposition : Dessins de presse, images d’Epinal, portraits, assiettes, cartes publicitaires, etc. Cette profusion des supports se développe après sa reddition en 1847 et, plus encore, après sa défense des chrétiens de Syrie, en 1860. Elle illustre combien cette forte personnalité a marqué ses contemporains. A chaque époque, une nouvelle facette : du combattant pieux au grand chef soumis ; de l’illustre prisonnier au défenseur des chrétiens ; du symbole, à son corps défendant, de la conquête de l’Algérie, à celui de la résistance au colonisateur.
Visite commentée par Frédéric Mougenot*, commissaire de l'exposition× Pharaons superstarsL’exposition " Pharaons Superstars " raconte comment quelques rois et reines de l’Égypte ancienne sont devenus, de nos jours, des icônes internationales, tandis que d’autres, qui ont connu leur heure de gloire dans l’Antiquité, sont presque tombés dans l’oubli. Entre histoire et légende, ce parcours sur 5 000 ans mène le visiteur à la découverte des exploits et surtout de la notoriété posthume de ces personnages exotiques que sont les pharaons. Ces derniers peuvent servir de parabole pour illustrer la nature et les voies de la célébrité, rappelant que la renommée est éphémère, versatile et n’a pas toujours à voir avec le mérite historique. Des hiéroglyphes égyptiens à la musique pop en passant par les enluminures médiévales et la peinture classique, l’originalité de cette exposition est de réunir une grande variété d’œuvres d’art, de documents historiques et d’objets de consommation contemporains. Tous témoignent de la popularité des pharaons, de leur nom ou de leur image, et en disent souvent davantage sur nos sociétés contemporaines, notre imaginaire et nos aspirations. L’exposition présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et des plus grandes collections françaises et européennes.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
visite du site et de l’exposition : « Formes molles » de Baptiste et Jaïna× Marseille, Friche de l’EscaletteLe site de l’Escalette et celui des Goudes accueillirent ainsi deux usines à plomb vers les années 1850, les usines à plomb étaient fort connues pour leurs émanations redoutables. L’usine de l’Escalette fonctionnera jusque vers 1925, elle était plus isolée que celle de Goudes et bien desservie par son curieux petit port de forme circulaire crée pour l’occasion, il permettait aux embarcations adaptées de débarquer facilement le minerai de plomb aux portes de l’usine et d’embarquer les lingots de plomb et d’argent après leur traitement. Les visiteurs peuvent ainsi parcourir le site lui-même et comprendre l’histoire et le fonctionnement de l’usine à plomb (visites guidées) et découvrir l’exposition qui cette année accueille les sculptures et les céramiques de Baptiste et Jaïna, présentée dans le « pavillon du Cameroun » de Jean Prouvé.
× Voyage à TurinPalais des Ducs de Savoie, Galerie d'Art moderne, Musée Egizio, Mudée du cinéma, Reggia di Venaria Reale
commentée par Raphael Bories, commissaire de l'exposition× Visite de l'abécédaire "Une autre Italie"Cette exposition propose un abécédaire en 21 lettres (de l’alphabet italien !), composé à partir des collections du Mucem. Depuis l’Antiquité, l’Italie exerce une influence et une fascination aussi durables que profondes en Europe et en Méditerranée. Des fastes ensevelis de Pompéi au prestige des cités de la Renaissance, et des canaux de Venise aux splendeurs de la Rome pontificale, peu de contrées suscitent un imaginaire aussi riche et foisonnant. Mais à côté de cette Italie aussi prestigieuse qu’elle est aujourd’hui touristique, il est possible d’en dessiner une autre, plus modeste mais tout aussi diverse et créative : celle du peuple, de son quotidien et de ses fêtes, de ses croyances et de ses coutumes, de ses costumes et de son artisanat. De la Rome antique aux stades de football, de la céramique à l’orfèvrerie, et des Alpes à la Sicile : le Mucem vous mène à la découverte d’une autre Italie !
salle de la Tour du Roy René× "Un été avec Homère" Sylvain Tesson - "Zorba le Grec" Nikos KazantzakisNous précéderons les futurs voyageurs du séjour en Grèce avec ce beau récit de Sylvain Tesson. Ceux qui le souhaitent pourront à loisir relire l’IIiade et l’Odyssée ! Un été avec Homère – Sylvain Tesson «Au long de l’Iliade et de l’Odyssée chatoient la lumière, l’adhésion au monde, la tendresse pour les bêtes, les forêts en un mot, la douceur de la vie. N’entendez-vous pas la musique des ressacs en ouvrant ces deux livres ? Certes, le choc des armes la recouvre parfois. Mais elle revient toujours, cette chanson d’amour adressée à notre part de vie sur la terre. Homère est le musicien. Nous vivons dans l’écho de la symphonie ». Homère continue de nous aider à vivre. Pour écrire «Un été avec Homère», Sylvain Tesson s’est retiré sur une île des Cyclades, au bord de la Egée, dans la lumière, l’écume et le vent. «Nous sommes les enfants de notre paysage", écrivait Lawrence Durell. Zorba le Grec – Nikos Kazantzakis C’est d’abord un nez, écrasé à la fenêtre. Puis c’est un corps, une bourrasque. Sage et bavard, oraculaire et chaleureux, coureur de jupons et faiseur de soupes, tel est Alexis Zorba, l'homme au baluchon. Son goût est sûr, son désir insatiable, son savoir instinctif : "une nature". Le jour se lève sur le Pirée.Dans le café enfumé, patiente un jeune intellectuel. Bientôt, le bateau pour la Crète appareillera. C'est sur cette terre solaire et misérable qu'il compte se frotter à la vie, cette vie qu'on n'apprend pas dans les livres....Et voilà que déboule, avant même le début du voyage, le mentor attendu, bon génie frondeur, philosophe déboutonné : leur amitié sera fulgurante. A l'heure où la civilisation radote, où l'idéologie gangrène l'intelligence, la voix d'Alexis Zorba et de celles qui crient dans le désert, mais monte haut, très haut, vers le ciel.....
Musée des Alpilles, Musée Estrine, Monastère Saint-Paul de Mausole× Une journée à Saint-Rémy-de-ProvenceLa veille des Journées Européennes du Patrimoine 2022 (17 et 18 septembre), il est proposé aux Amis de passer une journée à Saint-Rémy-de-Provence, à la découverte de deux musées assez peu connus, le Musée des Alpilles, musée de société lié à la micro-région éponyme et le Musée Estrine, consacré à la peinture du XXème siècle et au souvenir de Van Gogh ; la journée se terminera par la visite d’un lieu mythique de la peinture du XXème siècle, le Monastère Saint-Paul où Van Gogh a séjourné, peu de temps avant sa mort.
× Exposition « Varian Fry, un monde en exil »Dans le cadre de son partenariat avec la Société des Amis du Mucem à l’occasion des RENCONTRES INTERNATIONALES : » VARIAN FRY : Résister par l’Art et la Culture à Marseille et dans la région pendant la Guerre (1939-1945) » qu’elle organise les 26-et 28 septembre prochain, l’Association Varian-Fry France propose aux Amis deux visites commentées de l’exposition de photographies : « Varian Fry, un monde en exil ».
Visioconférence de M. Petros DIASENTOS Maître de Conférences (Aix-Marseille Université, CNRS, TDMAM UMR 7297). Chaire d’enseignement du Grec Moderne.× « Le Théâtre d’Ombres » dans l’histoire et la création de l’identité grecque moderneLe spectacle ainsi que le personnage central du théâtre d’ombres grec (Karaguiozis) sont profondément ancrés dans la culture populaire grecque. Le théâtre d'ombres est considéré comme un élément constituant de la culture et de l'identité grecques modernes. De même, la figure de son protagoniste est érigée en « symbole national », même si Karaguiozis ne jouit pas du consentement de l'ensemble de la société grecque.
Des grands jeux panhelléniques à l’éveil byzantin× Voyage en GrèceAthènes, Pérachora, Epidaure, Némée, Olympie, Delphes, Les Météores
× Colloque Varian Fry - Soirée d'ouverturePrésentation de Varian FryProgramme du colloque
× Colloque Varian Fry - ConférencesPrésentation de Varian FryProgramme du colloque 27-28-29 septembre
Visite commentée par Enguerrand Lascols, conservateur au Mucem× Pharaons superstarsL’exposition " Pharaons Superstars " raconte comment quelques rois et reines de l’Égypte ancienne sont devenus, de nos jours, des icônes internationales, tandis que d’autres, qui ont connu leur heure de gloire dans l’Antiquité, sont presque tombés dans l’oubli. Entre histoire et légende, ce parcours sur 5 000 ans mène le visiteur à la découverte des exploits et surtout de la notoriété posthume de ces personnages exotiques que sont les pharaons. Ces derniers peuvent servir de parabole pour illustrer la nature et les voies de la célébrité, rappelant que la renommée est éphémère, versatile et n’a pas toujours à voir avec le mérite historique. Des hiéroglyphes égyptiens à la musique pop en passant par les enluminures médiévales et la peinture classique, l’originalité de cette exposition est de réunir une grande variété d’œuvres d’art, de documents historiques et d’objets de consommation contemporains. Tous témoignent de la popularité des pharaons, de leur nom ou de leur image, et en disent souvent davantage sur nos sociétés contemporaines, notre imaginaire et nos aspirations. L’exposition présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et des plus grandes collections françaises et européennes.
Musée Granet :" le Nouvel Accrochage" - "Via Roma"× Une journée à Aix-en-ProvenceMatin 10h 30 (durée de la visite 1h30) "Le nouvel Accrochage" Cette exposition veut mettre en valeur les collections permanentes du Musée ainsi que des œuvres sorties des réserves par une façon originale de les faire découvrir. Ce Nouvel accrochage propose des variations sur la thématique du genre en peinture : peinture d’histoire, paysages, nature morte, portraits Il présente des peintures datant du XIVème au XVIIIème siècle. Dans la section de peinture ancienne on trouve des œuvres flamandes et hollandaises, de Rubens, et Rembrandt, entre autres. La muséographie repensée permet de redécouvrir des œuvres connues avec un autre regard et d’en contempler d’autres jamais exposées. Après-midi 15h (durée de la visite 1h30) "Via Roma" Le musée Granet présente , en partenariat avec la Neue Pinakothek de Munich, une exposition sur le thème des artistes allemands ayant travaillé à Rome au cours du XIXe siècle. Le prêt exceptionnel consenti par la Neue Pinakothek permet de faire découvrir au public français ces artistes, peintres et photographes, souvent méconnus.La venue en France d'un tel ensemble issu des collections munichoises est inédite. Elle est rendue possible par la fermeture pour rénovation de la grande institution munichoise.Un dialogue privilégié avec les œuvres de François-Marius Granet donne à voir au public, en contrepoint, ces mises en perspective, ces différents regards d'artistes portés sur la Ville éternelle et sur l'Italie, sources inépuisables d'inspirations, objets de fascination au-delà des frontières et des cultures. La première partie de l'exposition dédiée aux peintures, dont la plupart provient de la collection du roi Louis Ier de Bavière, fondateur de la Neue Pinakothek, se développe au rez-de-chaussée. En quatre volets, elle présente la richesse et la diversité des styles des peintres à cette époque, du néo-classicisme au romantisme jusqu'aux prémices du réalisme, à travers de magnifiques représentations de paysages, sans omettre les scènes historicisantes, intimistes ou encore les scènes de genre.L'exposition se poursuit au second étage avec la présentation des photographies de la collection Dietmar Siegert , prises à Rome et ses environs entre les années 1850 et 1870. Elles dialoguent également avec une trentaine d'œuvres graphiques de François-Marius Granet, issues du fonds du musée Granet.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d'un moment d'évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d'auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi de chansons...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir...) est ponctuée d'un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte bleue ou le phare du Planier. Vous le saurez à l'embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Colllectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
à l'Institut Culturel Italien, commentée par Raphaël Bories*× Exposition de photographies de terrain de Monique Roussel de FontenèsMonique Roussel de Fontanès, Nonna,Fioretta et Anita, Tiriolo (Calabre), 1955, inv.55.1.76. © Mucem Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la parution de Cristo si è fermato a Eboli de Carlo Levi place le sujet du sous-développement du sud de l’Italie, la "question méridionale", au cœur des débats politiques dans le pays, et attire l’attention du reste du monde. Une jeune ethnologue française du Musée de l’Homme, Monique Roussel de Fontanès, choisit l’Italie du Sud, et en particulier la Calabre, comme terrain d’enquête privilégié. De ses nombreuses missions en Italie, des années 1950 aux années 1980, elle rapporte de nombreux objets, qui sont au cœur de l’exposition Une autre Italie organisée au Mucem, ainsi qu’un très riche ensemble de photographies. Ce sont ces photographies de terrain qu’expose l’Istituto Italiano di Cultura de Marseille, autour de quelques grandes thématiques explorées par Monique Roussel de Fontanès au cours de sa carrière. * Commissaire : Raphaël Bories, conservateur du patrimoine, responsable du pôle Religions et croyances au Mucem.
× Châteauneuf-les-Martigues : Castrum Vetus – l’Oppidum de Fourques – l’Abri préhistoriqueL'archéologie locale de Chateauneuf les Martigues, de la préhistoire, mésolithique et néolithique avec l'abri de la Font-aux-Pigeons, chalcholitique avec le site du Fortin du Saut, bronze avec le camp de Laure, âge du fer avec l’oppidum des Fourques.
Département des Fonds rares et précieux× Visite à la Bibliothèque de l'AlcazarUn peu d’histoire L'Alcazar est un grand lieu du music-hall de 1857 à 1966, il a été transformé en cinéma en 1931. C’est un site hautement célèbre dans la mémoire locale, mais aussi dans l'histoire du music-hall en France. L'Alcazar se situait à l'époque dans un quartier de tripots, de maisons closes, un quartier de "nervis" et de "cagoles". C'était une entreprise avec un personnel permanent, occasionnel ou intérimaire (musiciens en orchestre, troupes, ateliers). C'était un lieu où se produisaient des artistes de renommée nationale ou internationale (Chevalier, Montand, Turcy, Silva, Raimu, Fernandel...) devant un public hétéroclite de connaisseurs difficile à impressionner et à conquérir (jets de tomates ou tout autre fruit ou légume, quolibets...) : une force de sanction et une scène comme tremplin. Un championnat annuel comme l'Artistica était réputé et les directeurs de salles venaient y faire leur marché. Bref, l'Alcazar était un véritable lieu d’émulation locale qui fit émerger nombre de grandes figures Marseillaises et Toulonnaises. Il était en avant garde des cafés-théâtres, c’était un lieu de propositions.
Visite commentée de l’exposition : Zeus ou Ammon ?× « Objets migrateurs. Trésors sous influences »Imaginée par Barbara Cassin, l’exposition a été conduite par les équipes scientifiques des Musées de Marseille et notamment par Muriel Garsson, conservatrice en chef du musée d’Archéologie méditerranéenne et chercheuse associée au CNRS, et Manuel Moliner, archéologue et conservateur en chef du musée d’Histoire de Marseille, co-commissaires. L’une des originalités de l’exposition est de faire dialoguer Antiquité et monde contemporain mais aussi objets d’art les plus précieux et objets du quotidien. Faisant l’inventaire des survivances et des transformations matérielles ou symboliques dues aux migrations dans l’espace et dans le temps, l’exposition propose au visiteur de voyager de l’unique - un objet-mémoire parfaitement singulier - jusqu’au multipLe, au prisme des développements du commerce et de la diffusion des formes. Il croise dès lors le problème du faux, de la contrefaçon, du réemploi. Hybridation, syncrétismes, métissages, influence, appropriation, inspiration : les modalités de réinvestissement de l’objet remettent en travail les idées de centre et de périphérie, d’originaL et de copie, de même et d’autre, au travers un grand nombre d’oeuvres spectaculaires, prêtées par certains des plus grands musées dans le monde.
par Emilie Girard, conservatrice en chef du patrimoine, Directrice des collections du Mucem× Séminaire « De quoi un musée est-il le nom ? »Le titre, emprunté à une rencontre professionnelle organisée par le comité français de l’ICOM, le conseil International des musées, en novembre 2020, résume à lui seul les grands débats qui ont secoué la communauté muséale à la suite du projet de révision de la définition des musées par l’ICOM. Si le sujet pose question parmi les professionnels de musées, c’est qu’il soulève une interrogation de fond sur les évolutions qu’ont connues, ces dernières années, et que connaissent encore aujourd’hui les musées, reflets des sociétés dans lesquelles ils évoluent. La conférence propose de présenter ce débat contemporain, qui permet de revenir sur les grandes missions des musées, toutes familles confondues. Quelles sont les vocations des musées ? Qui en sont les animateurs ? Comment, pour qui et avec qui travaillent-ils ? Emilie Girard a rejoint l’équipe du Mucem en 2006 et a pris en 2008 la direction du département des collections du musée Elle a notamment conduit « le chantier » de l’intégralité des collections et fonds conservés ainsi que leur transfert de Paris à Marseille et leur mise en place au Centre de Conservation et de Ressources du Mucem à la Belle de Mai. Elle assure régulièrement le commissariat d’expositions au Mucem et coordonne la programmation de La Chambre d’amis depuis sa création en 2021.
par Francoise DALLEMAGNE, Chargée de recherches et de collections au Mucem, commissaire de l'exposition× Conférence UTL : « Terres » ou « de la terre au pot »La terre est l’un des premiers et l’un des plus anciens matériaux à la disposition de l’homme et la céramique dont le nom vient du grec ancien kéramos signifiant « terre à potier » ou « argile » fut le premier "art du feu" pratiqué par l’homme, avant l’apparition du travail du verre ou du métal. C’est avant tout la terre qui est au fondement du travail de la céramique ! Ensuite à l'aide de l'eau, les mains de l’artisan la travaille afin de la rendre plus malléable, de la modeler et de la mettre en forme. Puis l'air intervient et enveloppe les pièces lors du séchage. Enfin, le feu vient révéler les couleurs et les transparences, et apporte la touche finale aux céramiques, un résultat parfois surprenant et inattendu. Et parce qu'elle associait les quatre éléments, l'eau et la terre, le feu et l'air, la céramique s'est très tôt chargée d'une dimension symbolique. Sur le principe de la vitrine « De la terre au pot » dans la galerie culturelle de l’ancien Musée national des arts et traditions populaires, l’abécédaire « Terres » explore les formes et leur permanence, les gestes et techniques, les provenances de ces collections céramiques ainsi que la virtuosité des artisans qui provoque toutes ces métamorphoses, en quête de constantes expérimentations.
Balade Urbaine - Maison de l’Histoire Européenne - AfrikaMuseum - Fondation Boghossian - Exposition Alexandrie× Voyage à BruxellesBalade Urbaine : Bruxelles incontournable - La Maison de l’Histoire Européenne - L’AfrikaMuseum à Tervuren - La fondation Boghossian Exposition « Alexandrie : Futurs antérieurs » à Bozar
× Visite collection égyptienne Vieille charitéLa majeure partie de cette collection est constituée d’objets réunis par le docteur Clot-Bey (1793-1868) qui, à la demande du vice-roi d’Égypte Méhémet Ali, séjourna longtemps dans ce pays et ycréa l’école de médecine. Ce fonds acquis par la ville de Marseille pour un prix dérisoire, futcomplété par des dons et des acquisitions diverses.Cinq salles se succèdent en enfilade présentant les statues, sarcophages et objets divers demanière thématique, la dernière salle représentant une chambre funéraire. Cette collection est laplus importante de France après le Louvre.
salle de la Tour du Roy René× "La Société des Belles personnes" - Tobie Nathan1952. Zohar Zohar, expulsé et fugitif, arrive en Europe. Né pauvre dans le misérable quartier juif du vieux Caire, l'enfant chéri de Haret el-Yaoud, la ruelle aux juifs, le jeune homme flamboyant, dont les clubs et bars attirent la haute société cairote, débarque sans famille, sans amis, sans un sou. Seul l'accompagne le fantôme de Dieter Boehm, son tortionnaire nazi. Zohar fuit un pays à feu et à sang, une société malade à l'image de son roi, Farouk, ramolli de luxure et détesté par son peuple, une société nécrosée par la montée des Frères musulmans, l'infiltration des anciens nazis dans l'armée égyptienne, les pogroms contre les juifs et la rébellion conduite puissant Gamal Abd el-Nasser. En France, son obsession va se lier à celle d'Aaron, Lucien et Paulette, trio soudé dans l'envie d'en découdre avec le passé qui les hante. Contre les bourreaux de leur passé, un même procédé : deux balles dans la tête, la première pour la vengeance, la seconde pour la signature.
par Aude Fanlo, Agrégée de Lettres modernes, responsable du département de la recherche et de l’enseignement au Mucem× Séminaire « Enrichir les collections d'un musée »Dans le cadre du Séminaire « Les coulisses des musées » octobre-décembre 2022 Les missions et l’identité d’un musée, son positionnement dans le champ muséal, la programmation des expositions, sont étroitement liés à ses collections. Inaliénables, imprescriptibles, on considère souvent celles-ci comme la focale immuable d’un musée. Elles sont pourtant prises dans des évolutions constantes, qui reflètent les mutations des musées eux-mêmes. Cette intervention se concentrera sur l’exemple du Mucem. Comment depuis son ouverture en 2013, l’enrichissement des collections répond-il à la création du Mucem, à ses enjeux, à l’évolution et à la transformation des collections héritées du musée des Arts et Traditions populaires ? Quels critères se donne-t-on pour choisir, pour quels objectifs' Quelles sont les différentes modalités d’acquisition (dons ou achats, auprès de particuliers ou sur le marché de l’art) et quelle est l’originalité des enquêtes-collectes, consistant à collecter sur le terrain des objets qui racontent nos sociétés, dans la fabrique des collections ? Aude Fanlo est responsable du département de la recherche et de l’enseignement au Mucem. Elle pilote les équipes de chercheurs au Mucem, les partenariats avec le monde académique et la programmation du MucemLab, le centre de recherche et de formations du Mucem. Elle coordonne les enquêtes-collectes du Mucem, pour développer les collectes muséales fondées sur des terrains de recherche afin de conserver et de documenter les témoignages matériels et immatériels des sociétés à l’échelle euro-méditerranéenne. En 2021, elle a assuré le commissariat de l’exposition « Psychodémie » d’Antoine d’Agata, en lien avec la collecte « Vivre au temps du confinement » du Mucem.
× Exposition « Vieira da Silva, l’œil du labyrinthe »Issue de la collaboration de la direction des musées de Dijon et du Musée Cantini à l’occasion des trente ans de la disparition de l’artiste et dans le cadre de la « saison France-Portugal 2022 » une rétrospective de l’oeuvre de Vieira da Silva est présentée à Marseille depuis le 10 mai (jusqu’au 6 novembre). Elle retrace les étapes-clés de sa carrière marquée par un questionnement constant sur la perspective, les transformations urbaines, la dynamique architecturale et la musicalité de la touche picturale.La rétrospective au Musée Cantini dévoilera notamment pour la première fois la série d’oeuvres que Vieira da Silva réalisa à la suite de son séjour à Marseille en 1931, qui fut déterminant pour l’évolution de son parcours. A Dijon (à partir du 16 décembre) l'exposition présentera une sélection plus réduite d’oeuvres et sera notamment axée sur la donation Grandville et la période de l'exil de l'artiste à Rio de Janeiro (1939-1947)
Visite commentée par Justine Bohbote, conservatrice au Mucem× Amitiés, créativité collectiveQue se produit-il dans l’art, lorsque «je» devient «nous» ? C'est à cette interrogation que tente de répondre l’exposition, en proposant un large panorama des œuvres coopératives les plus emblématiques de l’Histoire de l’art, de Klein à Tinguely, de Warhol à Basquiat, de Picasso à Picabia. Fruits de rencontres fortuites ou d’amitiés délibérées, ces productions souvent singulières ont su bousculer les codes esthétiques et s’affranchir davantage encore des normes établies. Depuis « les cadavres exquis» des surréalistes jusqu’aux œuvres collaboratives de l’art corporel, toutes ces énergies créatives ont su transcender la technique et dépasser les préoccupations esthétiques de leur époque. Cette exposition apporte une preuve que des philosophes, des écrivains, des musiciens, des cinéastes -tous genres confondus- ont également produit des oeuvres collectives expérimentales qui, par leur singularité même, mettent en jeu et en question l'échelle des "valeurs marchandes" et les codes esthétiques dominants. 117 œuvres sont réunies proposant -pour la première fois- différents types d’œuvres collaboratives provenant de collections publiques et privées. Exposition conçue et organisée par le Mucem en partenariat avec le Kunstmuseum de Wolfsburg.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d'un moment d'évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d'auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir....) est ponctué d'un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint-Jean, le Fort Saint-Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l'embarquement. Cette balade se fait en partenaria avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× Voyage Egypte 1Gizeh, Saqquarah, Vallée des Rois, Abou Simbel, Louxor, Philae, Alexandrie.
Will Jasper - Pierre Assouline× "Hôtel Lutetia"Hôtel Lutétia - Un exil allemand à Paris de Will Jasper De 1933 à 1939, l'hôtel Lutétia a été le lieu d'accueil et de rencontres des émigrés allemands, le "Comité Lutétia y tenait ses réunions. Des personnalités aussi différentes que Heinrich Mann et Klaus Mann, Lion Feuchtwanger, Arnold Zweig, Max Horkheimer, Willi Münzenberg, Walter Ulbricht et Willy Brand s'y croisèrent.L'hôtel a été le théâtre de controverses et fractures : communistes, sociaux-démocrates et libéraux s'y affrontèrent vivement. Les stratégies d'un "front populaire" européen y furent élaborées. Des intellectuels allemands indépendants y débattirent d'une "autre" Allemagne. Bouleversés par la guerre d'Espagne, la terreur stalinienne et le nazisme allemand, ils y discutèrent d'un humanisme militant, d'un renouveau et des hommes politiques.De 1940 à 1944, le Lutétia devient le siège de l'Amiral Canaris et de ses services contre-espionnage. Après la libération de Paris, l'hôtel accueillit les rescapés des camps de concentration.A travers un pan oublié de l'histoire allemande, ce livre rigoureux éclaire aussi les tensions des relations culturelles franco-allemandes et aborde la question -toujours d'actualité- de la relation des intellectuels au pouvoir politique. Hôtel Lutétia de Pierre Assouline Tapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l'Europe s'enfoncer dans la guerre mondiale. Edouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l'hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu'il pense. Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme est hanté par une question : jusqu'où peut-on aller sans trahir sa conscience? De 1938 à 1945, l'hôtel Lutetia - l'unique palace de la rive gauche - partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps. En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia.
Par Ahmed Bouyerdene, auteur et chercheur en histoire, conseiller scientifique de l'exposition Abd el-Kader au Mucem× Le portrait de l’émir Abd el-Kader : enjeux d’une représentationActeur incontournable de la conquête de l’ancienne régence ottomane d’Alger, figure de la complexité et du paradoxe, l’émir Abd el-Kader (1808-1883) est également une des personnalités musulmanes du XIXe siècle qui a inspiré une des plus riches productions iconographiques. Dans le cadre de cet exposé j’aborderai la question de la représentation iconographique d’Abd el-Kader dans le contexte français et de ses enjeux esthétiques, politiques et symboliques. Ahmed Bouyerdene est chercheur en histoire, auteur et docteur en études méditerranéennes et orientales de l’Université de Strasbourg. Il est également diplômé de l’École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy (DNSEP, 1994). Chercheur associé à l’IREMAM-UMR 7310, CNRS-IEP- Aix Marseille Université. Membre de la chaire Unesco "Emir Abdelkader pour les Droits de l'Homme et la Culture de Paix". Conseiller scientifique de l’exposition « Abd el-Kader » du Mucem et auteur de nombreux ouvrages sur Abd el-Kader.
× Visite collection égyptienne Vieille charitéLa majeure partie de cette collection est constituée d’objets réunis par le docteur Clot-Bey (1793-1868) qui, à la demande du vice-roi d’Égypte Méhémet Ali, séjourna longtemps dans ce pays et ycréa l’école de médecine. Ce fonds acquis par la ville de Marseille pour un prix dérisoire, futcomplété par des dons et des acquisitions diverses.Cinq salles se succèdent en enfilade présentant les statues, sarcophages et objets divers demanière thématique, la dernière salle représentant une chambre funéraire. Cette collection est laplus importante de France après le Louvre.
par Marie Charlotte Calafat, Conservatrice du patrimoine et responsable du département des collections et des ressources documentaires au Centre de Conservation et de Ressources du Mucem× Séminaire « Restaurer, conserver»Dans le cadre du Séminaire « Les coulisses des musées » octobre-décembre 2022 Cette présentation vise à témoigner de ce qui relève, au sein de la gestion des collections, plus spécifiquement du domaine de la conservation-restauration. Comment mettre en oeuvre une politique et une stratégie en la matière, à la fois raisonnée et responsable ?La première responsabilité de l’équipe scientifique du Mucem sur les collections nationales publiques affectées à l’établissement est une responsabilité patrimoniale encadrée légalement. La mission de conservation dans un musée est centrale, comme en témoigne le titre même de « conservateur du patrimoine ».Le Mucem dispose pour cela d’un outil remarquable : le Centre de Conservation et de Ressources. Le bâtiment a été conçu pour assurer la préservation des collections : la typologie des mobiliers, la répartition des collections par grandes catégories de matériaux, l'inertie du bâtiment, le contrôle climatique et les règles de sécurité sont autant de garanties prises dans cet objectif.La gestion au quotidien des collections anime toute une équipe, celle du département des collections et des ressources documentaires. Les métiers de la conservation seront ainsi présentés pour mieux saisir en quoi l’éventail large des compétences spécifiques de chacun contribue aussi à une amélioration constante de cette mission de conservation-restauration des collections. Marie Charlotte Calafat assure au sein de l’équipe scientifique une responsabilité sur le pôle « Histoire du musée » Après avoir été en charge de la coordination des chantiers des collections du musée en vue de leur transfert à Marseille, elle a contribué à l’élaboration des nouvelles réserves qui les abritent Elle assure des cocommissariats d’expositions au Mucem : Document bilingue, Roman Photo, Georges Henri Rivière Voir c’est comprendre, Folklore, Je signe donc je suis.
× Voyage Egypte 2Gizeh, Saqquarah, Vallée des Rois, Abou Simbel, Louxor, Philae, Alexandrie.
par Hélia PAUKNER, Conservatrice du patrimoine chargée du secteur Art contemporain au Mucem co-comissaire de cette exposition avec Philippe DAGEN× Conférence UTL : « Ghada Amer », artiste plasticienne égyptienneGhada Amer, , Self-Portrait in Black and White [Autoportrait en noir et blanc], 2020. Peinture acrylique, broderie et gel médium sur toile, 127 X 121,92 cm © Ghada Amer ; photo : Lepkowski Studios Berlin Au FRAC-PACA, au Mucem/fort Saint-Jean et dans la chapelle Centre Vieille charité sera présentée à partir du 1er décembre prochain la première exposition rétrospective en France consacrée à Ghada Amer, peintre-brodeuse et figure féministe de l’art contemporain Le parcours de cette artiste pluridisciplinaire, née au Caire, formée en France et aujourd'hui installée à New York, sera montré en 3 volets autonomes et complémentaires : son engagement féministe, son rapport à sa culture d'origine et à sa perception par l'Occident et enfin ses ultimes recherches sculpturales seront respectivement abordées dans les trois lieux. Nous proposons d'aborder de vive voix les questionnements qui se trouvent au cœur de son œuvre.
Visite commentée par Justine Bohbote, conservatrice au Mucem× Amitiés, créativité collectiveQue se produit-il dans l’art, lorsque «je» devient «nous» ? C'est à cette interrogation que tente de répondre l’exposition, en proposant un large panorama des œuvres coopératives les plus emblématiques de l’Histoire de l’art, de Klein à Tinguely, de Warhol à Basquiat, de Picasso à Picabia. Fruits de rencontres fortuites ou d’amitiés délibérées, ces productions souvent singulières ont su bousculer les codes esthétiques et s’affranchir davantage encore des normes établies. Depuis « les cadavres exquis» des surréalistes jusqu’aux œuvres collaboratives de l’art corporel, toutes ces énergies créatives ont su transcender la technique et dépasser les préoccupations esthétiques de leur époque. Cette exposition apporte une preuve que des philosophes, des écrivains, des musiciens, des cinéastes -tous genres confondus- ont également produit des oeuvres collectives expérimentales qui, par leur singularité même, mettent en jeu et en question l'échelle des "valeurs marchandes" et les codes esthétiques dominants. 117 œuvres sont réunies proposant -pour la première fois- différents types d’œuvres collaboratives provenant de collections publiques et privées. Exposition conçue et organisée par le Mucem en partenariat avec le Kunstmuseum de Wolfsburg.
× Théâtre de la Criée, « Stream of stories »L’artiste visuelle Katia Kameli et la comédienne Clara Chabalier découvrent de surprenantes influences orientales des Fables de La Fontaine, dans un spectacle à la croisée des arts, des langues et du poétique. Clara Chabalier, conteuse et enquêtrice, invente un voyage à partir de contes indiens, de leur iconographie qui ont inspiré les Fables de La Fontaine. Le plateau, couvert de tapis orientaux, se fait palimpseste, livre pop-up ; se déplient alors les strates d’histoires sensuelles et drôles qui sont notre mémoire collective. Les effluves musicales d’Orient et d’Occident imaginées par Aurélie Sfez ont le charme des ritournelles. La Fable des Fables imaginée par Chloé Delaume émeut. On découvre le film où de jeunes habitants de Bobigny font entendre avec talent les traductions successives et la transmission de ces textes jusqu’à aujourd’hui. Stream of Stories – on nous l'a dit et on l'a cru redonne à des fables qui nous sont familières une dimension subversive, avec la jouissance d’un récit qui vient de la nuit des temps.
commentée par Françoise Dallemagne, commissaire de l'exposition× Terre de A à ZLa terre est à la fois l'un des premiers et l'un des plus anciens matériaux mis à la disposition de l'homme : la céramique, dont le nom vient du grec ancien kéramos (signifiant "terre à potier" ou "argile"), fut le premier art du feu, bien avant le travail du verre ou du métal. C'est avant tout la terre qui est au fondement du travail de la céramique ! Ensuite, à l'aide de l'eau, les mains de l'artisan la travaillent afin de la rendre plus malléable, de la modeler et de la mettre en forme. Puis l'air intervient et enveloppe les pièces lors du séchage. Enfin, le feu vient révéler les couleurs et les transparences, et apporte la touche finale aux céramiques, un résultat parfois surprenant... Parce qu'elle associe les quatre éléments, l'eau et la terre, le feu et l'air, la céramique s'est très tôt chargée d'une dimension symbolique. Sur le principe de la vitrine "De la terre au pot" (autrefois présentée dans la galerie culturelle de l'ancien musée national des Arts et Traditions populaires), cette exposition explore les formes et leur permanence, les gestes et techniques, ainsi que la virtuosité des artisans.
× Théâtre de la Criée « Adieu la mélancolie »Comment représenter l’inconcevable ? Des artistes français et chinois se retrouvent, réveillent, évoquent la terrifiante Révolution culturelle en Chine. Parvenir à la réconciliation, à l’apaisement après ce violent bouleversement des êtres et des consciences ? En adaptant Les Souvenirs de la Révolution culturelle du poète chinois Luo Ying, le metteur en scène Roland Auzet entend lier et bouger les cultures de comédiens chinois, taïwanais et français pour raconter la Terreur rouge. Une ligne de fracture apparaît entre le désengagement critique des Occidentaux face à la pensée maoïste, une étrange séduction pour certains, et les effets encore palpables de cette idéologie chez de jeunes artistes asiatiques. Tensions et conflits persistent, éclatent entre deux pensées, deux cultures antagonistes. Il y a le poids d’un passé qui ne passe pas, du patriarcat, et la difficulté d’inventer de nouveaux temps présents. Avec Adieu la mélancolie, Roland Auzet poursuit une quête politique et une vérité au-delà de l’Histoire, à travers une écriture chorale et dans un grand geste poétique.
par Guillaume Theulière, Conservateur du patrimoine, responsable des collections du Musée Cantini, musée d’art moderne de la ville de Marseille× Séminaire « Le point de vue d’un commissaire d’exposition. L’exposition en récit »Dans le cadre du Séminaire « Les coulisses des musées » octobre-décembre 2022 La narration du commissaire est devenue cruciale dans la manière d'aborder le parcours qui par le propos thématique doit parfois se défaire de la chronologie pour réinventer une histoire de l'art narrative tout en respectant le sens et les enjeux de la recherche scientifique. Le commissariat d'exposition est aujourd'hui une lecture subtile des dimensions visuelles, sonores, narratives, cinématographiques, olfactives voire tactiles d'un ou plusieurs artistes afin d'embarquer les "regardeurs" dans une expérience sensitive et immersive de l'art. A travers des exemples d'expositions à la fois thématiques et monographiques nous aborderons concrètement les étapes menant à l'écriture du récit d'une exposition, ses contraintes, ses enjeux scientifiques, parfois politiques et territoriaux qui font l'identité d'un musée. Guillaume Theulière a été commissaire dans ce musée des expositions César 2013, Le rêve 2016, Gérard Traquandi 2021 et Vieira da Silva 2022. Il y prépare actuellement les rétrospectives Jacqueline Lamba 2024 et Alberto Giacometti 2025. Il a été commissaire au Centre de la Vieille Charité des expositions Bernard Plossu 2012, Meschac Gaba 2013, Chiharu Shiota 2014, Visages 2014, Futurs 2015, Picasso 2018 ,Sophie Calle 2019 et enfin Par Hasard 2019, dont un 2e volet était également présenté à la Friche Belle de Mai.
par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem× Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »L’exposition Connectivités présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes. Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.
Par Dominique HANNES, Amie du Mucem, passionnée d'égyptologie× Sommes-nous Egyptomaniaques ?L’Egypte ancienne exerce une véritable fascination sur l’Occident. Sa civilisation, réelle ou fantasmée, a conquis aussi bien l’archéologie que des pans entiers de notre imaginaire. Essayons de décrypter cette ensorcelante attraction à travers divers modes d’expression comme le théâtre, l’opéra, le cinéma ……….
salle de la Tour du Roy René× "Le tailleur de Relizane" d'Olivia ElkaïmRelizane, pendant la guerre d'Algérie. Lorsqu'en pleine nuit, on frappe à la porte, Marcel, le grand-père d'Olivia Elkaïm, craint pour sa vie et celles de sa femme et de leurs deux enfants. On lui enfile une cagoule sur la tête, il est jeté dans un camoin et emmené dans le désert. Va-t-il être condamné à mort ou gracié ? Il revient sain et sauf à Relizane trois jours plus tard, et ses proches se demandent quel est le secret de ce sauf-conduit. A quoi a-t-il collaboré ? Quels gages a-t-il donné et à qui ? Viviane, son épouse, ses frères, sa mère, ses voisins, tous questionnent le tailleur juif. Mais il garde le slence. Quand un jeune apprenti arabe se présente devant son échoppe, Marcel comprend que tôt ou tard, il lui faudra quitter son pays natal.
commentée par Françoise Dallemagne, commissaire de l'exposition× Terre de A à ZLa terre est à la fois l'un des premiers et l'un des plus anciens matériaux mis à la disposition de l'homme : la céramique, dont le nom vient du grec ancien kéramos (signifiant "terre à potier" ou "argile"), fut le premier art du feu, bien avant le travail du verre ou du métal. C'est avant tout la terre qui est au fondement du travail de la céramique ! Ensuite, à l'aide de l'eau, les mains de l'artisan la travaillent afin de la rendre plus malléable, de la modeler et de la mettre en forme. Puis l'air intervient et enveloppe les pièces lors du séchage. Enfin, le feu vient révéler les couleurs et les transparences, et apporte la touche finale aux céramiques, un résultat parfois surprenant... Parce qu'elle associe les quatre éléments, l'eau et la terre, le feu et l'air, la céramique s'est très tôt chargée d'une dimension symbolique. Sur le principe de la vitrine "De la terre au pot" (autrefois présentée dans la galerie culturelle de l'ancien musée national des Arts et Traditions populaires), cette exposition explore les formes et leur permanence, les gestes et techniques, ainsi que la virtuosité des artisans.
commentée par sa commissaire Hélia Paukner× Exposition Ghada AmerGhada Amer : Self Portrait in Black and White 2020©Ghada Amer Lekpkowski Déployée sur trois lieux (Mucem, FRAC et Centre de la Vieille Charité), l'exposition réunit les différents modes d’expression plastique de l’artiste franco-égyptienne, depuis ses débuts jusqu’à ses créations les plus récentes. Née au Caire en 1963, Ghada Amer et sa famille s’installe à Nice en 1974 où elle s’y formera à la villa Arson avant d'intégrer l’Institut des hautes études en arts plastiques à Paris. Révoltée par la difficulté de s’affirmer comme peintre dans les années 1980 – et a fortiori comme femme peintre –, Ghada Amer élabore une œuvre de toiles et d’installations brodées ainsi que de sculptures et de jardins, à travers lesquels la peinture s’affirme progressivement. La broderie, la peinture, la céramique, le bronze et la création de sculptures-jardins sont autant de techniques par lesquelles Ghada Amer s’affirme aujourd’hui comme une voix majeure des enjeux postcoloniaux et féministes de la création contemporaine. Au gré de son parcours entre ce qu’on appelle l’Orient et l’Occident, Ghada Amer interroge d’une culture à l’autre les représentations, les rapports de domination, les processus d’assimilation ou d’opposition. La visite se poursuivra au FRAC ; nous nous y rendrons à pied après la visite de l'exposition. Hélia Paukner nous y accompagnera et nous commentera les oeuvres de Ghada Amer exposés au FRAC. Enfin, elle dira quelques mots sur celles exposées à la Vieille Charité , mais nous laissera y aller en visite libre.
Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem× Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles* Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem.L'exposition Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes).Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.
par Gaelle Seltzer, Architecte DPLG, cheffe du service architecture et réalisation muséographiques au Centre Pompidou× Séminaire « Exposition. L’envers du décor : scénographie, production et défis écologiques »Dans le cadre du Séminaire « Les coulisses des musées » octobre-décembre 2022 Le scénographe s'entoure d'autres concepteurs dans les domaines suivants la plupart du temps : graphisme, éclairage, audiovisuel. C'est dans la cohérence de ce travail d'équipe, dont il est le chef d'orchestre, que les projets trouvent leur identité la plus fine et juste.La question de la production scénographique en regard des défis écologiques ouvre à des pratiques nouvelles, expérimentales où il n’y a pas une réponse unique, mais plutôt une multitude d’actions possibles en lien avec tous les acteurs du projet même. Il s’agit de changer les cadres de production, marchés, planning, budgets, voire même programmation, afin de se rapprocher d’un nouveau modèle plus vertueux, tout en ne perdant pas pour autant ni la qualité de présentation des oeuvres, ni la liberté de création scénographique qui participe à l’identité d’une exposition. Gaelle Seltzer a auparavant travaillé comme scénographe indépendante pour de nombreux musées français, explorant des typologies d’exposition variées comme le quai Branly, l'Institut du Monde Arabe, les galeries nationales du Grand Palais ou le musée d'art moderne de la ville.
par Enguérand LASCOLS, Conservateur du patrimoine au Mucem× Conférence UTL : « Alexandrie futurs antérieurs »« Alexandrie : futurs antérieurs » est un voyage dans le passé et le présent qui traite des défis variés rencontrés par les arts et le patrimoine au travers du prisme symbolique et historique de la ville d’Alexandrie, et de ses influences sur le développement urbain à travers la Méditerranée et au-delà. Le projet réunit huit partenaires de sept pays européens, et associe des partenaires Egyptiens. L’exposition ouvrira à Bruxelles fin 2022 puis se tiendra au Mucem début 2023 et à Alexandrie l’année suivante Alexandrie : futurs antérieurs revisite la mégapole antique à l’apogée de son histoire à travers quelque 200 œuvres issues des plus importantes collections muséales européennes. Ouvrant une nouvelle perspective sur Alexandrie, l’exposition met en lumière son organisation urbanistique, politique, religieuse, la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut-lieu civilisationnel dans le monde antique entre le IVe siècle avant J.-C. et le IVe siècle de notre ère. Une vingtaine d’œuvres d'art contemporaines augmenteront le propos de l’exposition, suscitant des associations critiques et poétiques à travers les différentes sections grâce à une scénographie ambitieuse. De plus, les thèmes abordés seront fréquemment enrichis par des incursions dans d'autres époques - byzantine, arabe, moderne - offrant une compréhension plus large d'Alexandrie à travers l'histoire. |