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Sorties 2022
Visite de l’exposition au Musée d’Histoire× Marseille en temps de peste 1720-1722Cette exposition porte sur la vie quotidienne, les interventions des pouvoirs publics, du pouvoir religieux et du monde médical, en pren ant appui sur les travaux connus et d’autres plus inédits comme la thèse de Fleur Beauvieux "Expériences ordinaires de la peste. La société marseillaise en temps d’épidémie (1720 1724)". Elle présente une centaine d’objets : oeuvres d'art (peintures, sculptures, arts graphiques…), affiches, maquette, cartes, documents d'archives, manuscrits, vidéos, ressources sonores et diffusion de films. Sont notamment réunis 5 récits de peste, précieux car rédigés par des témoins directs des événements.
Première étape Usine Pillard× LES NOUVEAUX LIEUX D’ARTS ET DE CRÉATIONLa société Pillard, spécialisée dans la fabrication de brûleurs pour l'industrie, a quitté son usine près de la passerelle Plombières. Mais ses immenses locaux, vacants depuis 2015, ont été investis par un collectif d'associations et d'artistes qui a gardé l'esprit de l'enseigne pour se surnommer Les 8 pillards. Là, 60 créateurs en tous genres (artistes plasticiens, architectes, artisans) imaginent "un lieu de production et de vie".
Catherine Melin « Quelque chose bouge », « Tarkos poète »× Visite d’expositions au FRAC Provence-Alpes-Côte d’AzurLa pratique de Catherine Melin est nourrie de ses déplacements et résidences. Elle ne réside jamais pourtant tout à fait : c’est à l’extérieur, passant dans les rues de diverses villes du monde et de leurs périphéries, passant du dessin à la photographie et du glanage à la rencontre, que l’artiste constitue son vocabulaire. « Quelque chose bouge » est une nouvelle articulation de ce répertoire de mondes et de pratiques, et active à Marseille ces langues communes que sont les usages et les façons d’habiter. Le FRAC présente également, en liaison avec le Centre international de poésie de Marseille (Cipm) une exposition consacrée au poète Christophe Tarkos, mort à l’âge de 41 ans et qui a passé une partie de sa vie à Marseille. Il a fabriqué en moins de dix ans une œuvre qui compte parmi les plus déterminantes de la poésie contemporaine.
Hôtel de Caumont - Fondation Vasarely× Une journée à Aix-en-ProvenceHôtel de Caumont : exposition « Trésors de Venise », la collection Cini Les 70 peintures, sculptures, dessins et objets précieux présentés font partie de l’un des plus prestigieux ensembles d’art italien, du XIVe au XVIIIe siècle, réuni par l’entrepreneur et philanthrope Vittorio Cini (Ferrare 1885 Venise 1977). Fondation Vasarely : « 50 ans de futur, l’art sera trésor ou ne sera pas » En 2021, la Fondation Vasarely célèbre les cinquante ans de sa reconnaissance d’ uutilité́ publique, le 27 septembre 1971, en réunissant symboliquement dans une double exposition les lieux mêmes de sa création , le Château de Gordes et le Centre architectonique d’Aix en Provence.
Visite commentée par Claude Miglietti, Commissaire de l’exposition× Exposition "A la découverte de Jules Perahim"Jules Perahim est l’une des figures les plus importantes de l’avant-garde dans la Roumanie des années 1930. Il se fait connaître autant pour sa collaboration aux revues non-conformistes d’esprit dada et surréaliste que par ses expositions et par ses dessins publiés dans les revues de contestations politiques et sociales. A l’occasion d’une exposition à Prague dont il découvre le milieu avant-gardiste, il est bloqué par l’avancée nazie. Après la guerre, dans un climat hostile à la création libre, il se consacre officiellement aux arts décoratifs, à l’illustration et à la scénographie, mais continue dans le secret de son atelier à explorer son univers poétique. Ce n’est qu’une fois installé à Paris à la fin des années 60 qu’il pourra redevenir le peintre prolifique d’oeuvres énigmatiques, pleines de fantaisie et d’humour.
visite aux Archives municipales× Marseille l'italienneSans remonter à l’époque antique et aux démêlés de Massilia avec César, depuis le Moyen-Âge des liens très forts ont existé entre Marseille et la péninsule italienne, sous la forme d’échanges commerciaux, artistiques ou d’histoires personnelles liées à l’immigration. Ces liens ont largement contribué au développement économique et industriel de Marseille, surtout à partir de 1840. L’exposition « Marseille italienne » en détaille les différents aspects ; elle met en scène la grande diversité des activités de ces émigrés provenant pour la majorité du nord de l’Italie : dans le domaine de la construction fleurissaient les artisans tels que les rocailleurs les marbriers, les simples maçons et artisans en tout genre. Le quartier du la « Petite Naples » était peuplé de pêcheurs et autres travailleurs de la mer. Les femmes n’étaient pas en reste et on les trouvait aussi bien sur le port comme porteuses ou marchandes d’oranges que dans les manufactures de tabac comme cigarières ou encore comme domestiques ou nourrices….
× Jardin botanique BorélyLe jardin botanique de Marseille a été implanté sur son site actuel, à la limite est du parc Borély en 1913 après avoir occupé entre 1860 et 1913 le site de l’actuelle roseraie du Parc. Madame Delvaux, guide-conférencière nous présentera son histoire et nous fera découvrir sa diversité en parcourant sa dizaine de séquences différentes : plantes médicinales, potagères, grimpantes, succulentes, méditerranéennes ou orientales. Nous découvrirons notamment le Jardin Japonais ouvert en 2011 où l’on retrouve tous les éléments du jardin traditionnel japonais, ainsi que le jardin méditerranéen, le palmetum, etc. La visite proposée vient compléter celle d’octobre dernier, des couleurs de l’automne, nous passerons à celles du printemps.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille , le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× « Résistants, une génération oubliée »En 1940, Marseille est encore un port ouvert sur le monde, une porte vers la liberté pour certains, la reprise du combat pour d’autres. Dès 1942, lors de son occupation, Marseille bascule. En 1943, qualifiée de "chancre de l’Europe" par le régime nazi, elle cristallise la haine de l'étranger et de l’indésirable. Des événements tragiques y sont menés dès 1943 par les Nazis en collaboration avec le régime de Vichy menant à l’évacuation et la destruction des "vieux quartiers de la rive nord du Vieux Port" et aux déportations des juifs et indésirables tels que les opposants aux régimes politiques et résistants. Ce blockhaus a été onstruit par l'armée allemande en 1943 pour prévenir un débarquement des Alliés en Provence.Le « Mémorial des camps de la mort » inauguré en 1995 à l'occasion du 50e anniversaire de la libération des camps a été réouvert en 2019 comme « Mémorial des déportations ». Il a pour vocation de s’intéresser aux politiques de répression et de persécution mises en oeuvre à Marseille durant la Seconde Guerre mondiale.Ce lieu s’attache à transmettre l’histoire et la mémoire des hommes, femme et enfants arrêtés puis déportés. Les expositions y sont concues comme des productions mémorielles et artistiques remémorant ces tragédies au travers de films, de témoignages de victimes.L’exposition « Résistants, une génération oubliée » est inspirée des portraits photographiques et audiovisuelles de Sand Arty. Elle comporte plusieurs temporalités, univers qui se ponctuent, se rencontrent. Par son écriture, elle propose une transmission, un glissement poétique de la réalité terrible des vies de résistants, vers un imaginaire de la vie et de l’humanisme. A partir des portraits photographiques et témoignages de résistants, Sand Arty, Xavier Bonillo en imagine et en propose l'écrin, réalisant un dispositif visuel et sonore. Peintures, dessins, musiciens (quatuor à cordes), voix de comédiens, sont invités à participer à ce moment unique.
× Visite des « Ateliers JEANNE BARRET »Créée pour l’occasion, l’association Circulaire présente les “Ateliers Jeanne Barret”. Sur plus de 1 500 m², douze artistes et structures vont conduire une réflexion sur la ville paysage dans ce quartier en transition. Les terrains d’expérimentation et de recherche pressentis sont nombreux : de la pratique artistique au développement de relations intergénérationnelles, en passant par la circulation et la mutualisation des savoirs. Les différents ateliers d’artistes, lieux de production et de travail permettront un croisement des pratiques entre les métiers de l’art, de l’architecture, du paysage, du spectacle vivant, ainsi que l’accompagnement à la professionnalisation de jeunes artistes locaux. »Rencontre avec Aurélie Berthaut, visite du lieu, discussion autour du projet, ses objectifs et son fonctionnement.
Le PETIT PALAIS – LE MUSÉE CALVET – Vernon BLAKE× Une journée à AvignonVisite du musée du petit Palais Ancien archevêché du 14e siècle, le musée du Petit Palais est un des grands musées européens d’art médiéval. Il est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Sa façade crénelée qui date du 15e siècle est percée de fenêtres à meneaux. Le musée abrite un ensemble unique de peintures du Moyen-âge et de la Renaissance italienne (plus de trois cents primitifs italiens), regroupant la collection Campana, un fonds important du musée Calvet (Ecole d'Avignon du 13e au 16e s.) et des sculptures médiévales du 12e au 16e s. provenant d'Avignon et des environs. Visite de la collection du musée Calvet et de l’exposition temporaire Vernon Blake Le musée Calvet est le principal musée d’Art de la ville, logé dans un hôtel particulier classé du xviiie siècle, l’hôtel de Villeneuve-Martignan. La richesse et l'importance de ses collections sont reconnues. Nous visiterons essentiellement la collection peintures et sculptures. Dans ce musée à lieu actuellement une exposition des œuvres de Vernon Blake (1875-1930) artiste inclassable que nous découvrirons. Les peintures à l'huile, aquarelles, gouaches, dessins, portraits, paysages, nus, natures mortes manifestent la fécondité de ce fils prodigue d'Albion et le style très personnel de l'artiste, expérimentant dans les œuvres tardives, une manière tendant vers un souci toujours plus grand de pureté, tout en manifestant une science consommée des couleurs.
Exposition au Musée Ziem à Martigues× Ziem et l'ItalieEn 1839, Félix Ziem alors tout juste âgé de 18 ans quitte sa Bourgogne natale et découvre la Provence. En 1841, il part faire un voyage initiatique autour de la mer Méditerranée. A son retour, Martigues voit s'installer sur ses rives en 1861 l'atelier du peintre. Attaché à l'École de Barbizon c’est un peintre orientaliste considéré comme un des précurseurs de l'impressionnisme. On connaît l’amour du peintre pour Venise mais Félix Ziem a aussi traversé beaucoup d’autres villes et régions italiennes. C’est l’objet de la nouvelle exposition qui vient d'ouvrir au musée martégal ... Lors de son voyage en Méditerranée, il visitera toute la botte italienne : de Vérone à Syracuse, en passant par Rome et par la cité des Doges bien sûr, il n’aura de cesse de fixer par le dessin ou la peinture, ces merveilleux paysages méditerranéens. Il réalisera également de nombreux et beaux portraits des personnes croisées lors de ces voyages, témoignant avec émotion de sa sympathie pour les populations locales. Peinture sur bois et sur toile, crayon, fusain, lavis et aquarelles permettront de suivre ses pérégrinations.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille , le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
L’alliance entre la création et le vignoble× Chateau La CosteChâteau La Coste, situé sur la commune du Puy Sainte-Réparade, est aujourd’hui un domaine où les vignes, l’art et l’architecture s’expriment librement. Ou plutôt l’art et l’architecture semblent déterminer le tracé du vignoble. Chaque artiste et architecte convié à participer au projet est invité à visiter le lieu et à découvrir la beauté de ses paysages. Toute liberté lui est ensuite donnée dans le choix d’un espace et la création d’une oeuvre. Le domaine continue de se développer avec un certain nombre d’installations à venir. Aujourd’hui, une quarantaine d’oeuvres est donnée à voir dans un environnement privilégié. On citera parmi les dernières réalisations, les artistes Conrad Shawcross, Tony Berlant associé à Frank Gehry, les architectes Jean Nouvel et Renzo Piano…
Visite animée par Adeline Joly, historienne et Amie du Mucem× Théodule Ribot au Musée des Beaux-ArtsPeu connu du grand public mais très présent dans les collections publiques en France et à l’étranger, Théodule Ribot, (1923-1891), peintre autodidacte et solitaire, fut admiré par ses amis artistes, Fantin-Latour, Boudin ou Rodin. Inspiré par la peinture du XVIIème siècle, de Rembrandt à Ribera, et proche des préoccupations sociales qui émergent à cette époque, l’artiste développe un talent tout à fait original, généreux et émouvant.L’attention portée aux humbles, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d’une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, voici quelques-unes des caractéristiques de la peinture de Théodule Ribot. Près de quatre-vingt de ses peintures sont ici exposées, face aux maîtres du XVIIème et XVIIIème siècle, et de quelques peintres contemporains qui ont partagé ses idéaux artistiques et politiques.(D’après le dossier de presse du musée des Augustins, Toulouse)L’Exposition "Théodule Ribot, Une délicieuse obscurité" est co-organisée par le Musée des Beaux-Arts de Marseille, le Musée des Augustins de Toulouse et le Musée des Beaux-Arts de Caen.
Visite animée par Adeline Joly, historienne et Amie du Mucem× Théodule Ribot au Musée des Beaux-ArtsPeu connu du grand public mais très présent dans les collections publiques en France et à l’étranger, Théodule Ribot, (1923-1891), peintre autodidacte et solitaire, fut admiré par ses amis artistes, Fantin-Latour, Boudin ou Rodin. Inspiré par la peinture du XVIIème siècle, de Rembrandt à Ribera, et proche des préoccupations sociales qui émergent à cette époque, l’artiste développe un talent tout à fait original, généreux et émouvant.L’attention portée aux humbles, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d’une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, voici quelques-unes des caractéristiques de la peinture de Théodule Ribot. Près de quatre-vingt de ses peintures sont ici exposées, face aux maîtres du XVIIème et XVIIIème siècle, et de quelques peintres contemporains qui ont partagé ses idéaux artistiques et politiques.(D’après le dossier de presse du musée des Augustins, Toulouse)L’Exposition "Théodule Ribot, Une délicieuse obscurité" est co-organisée par le Musée des Beaux-Arts de Marseille, le Musée des Augustins de Toulouse et le Musée des Beaux-Arts de Caen.
Visite commentée par Alexandra Blanc-Vea, guide conférencière, historienne de l’art× Balade urbaine les GoudesPromenade dans cet ancien village de pêcheurs, célèbre pour ses cabanons. Découverte de son passé industriel et de son lien exceptionnel avec la nature. Observation de l’habitat, de la faune et de la flore. Un véritable voyage « au bout du bout du monde », jusqu’à la « baie des singes » !
Hôtel de Caumont : Raoul Dufy, Musée Granet : Bernard Plossu× Une journée à Aix-en-ProvenceHôtel de Caumont- Centre d’Art à 11h15 Raoul Dufy, L'ivresse de la couleur Organisée en collaboration avec le Musée d’Art Moderne de Paris et Paris Musée, l’exposition « Raoul Dufy, "L'’ivresse de la couleur" retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste et met tout particulièrement en lumière les liens étroits que Dufy a entretenus avec la Provence et l’œuvre de Paul Cézanne. Originaire du Havre, Raoul Dufy est d’abord influencé par les impressionnistes Monet et Boudin, avant de suivre l’exemple de Matisse et de ses amis qu’il accompagne dans l’aventure fauve. Comme eux, il recourt à une palette de couleurs vives et à un dessin très libre. C’est en 1908, lors d’un voyage dans le sud de la France en compagnie de Georges Braque, que Dufy arpente les terres cézanniennes. Alors que Braque adhère au cubisme un an plus tard, Dufy continuera d’explorer l’œuvre de Cézanne jusqu’en 1914. Le bleu de la mer et du ciel demeure au cœur d’une recherche incessante autour des motifs de prédilection du peintre : les baigneuses, les fêtes nautiques, les paysages côtiers, les bateaux. L’exposition illustre ces thèmes et inclut également les illustrations que Dufy a réalisées pour les romans et recueils de poèmes de célèbres écrivains de son époque, tels que Pour un herbier de Colette, Les Nourritures terrestres d'André Gide, Le Bestiaire de Guillaume Apollinaire ou encore Vacances forcées de Roland Dorgelès.Complémentaires à son activités de peintre, ces illustrations permettent d'apprécier la rare délicatesse de ses dessins et son grand talent de coloriste. Musée Granet 14h. L’exposition ITALIA DISCRETA met l’Italie à l’honneur à travers les clichés du photographe Bernard Plossu. Si l'artiste est célèbre pour ses photos en noir et blanc, des photos exclusives en couleurs sont à découvrir. Le musée accueille une centaine de clichés, couvrant la période des années 1970 jusqu'à 2017. Les oeuvres de Plossu seront mises en regard avec une soixantaine de lavis, aquarelles, différentes vues de la vile de Rome et de ses alentours réalisés par le peintre emblémaque de la ville d'Aix, François-Marius Granet (1775-1849) dans la première moitié du XIXe siècle. Les deux artistes partagent en effet les mêmes sujets de prédilection, ce même intérêt pour la Ville éternelle et l’Italie, pour ses ruelles chargées d’histoire, de culture, de mémoire, ces paysages suspendus dans le temps, urbains ou naturels, empreints de solitude. Le traitement de la lumière, des ombres à travers des lavis en clair-obscur pour le peintre et par la photographie argentique pour le photographe, les cadrages, les motifs, tout évoque la force de ce thème classique qui devient un archétype à travers les siècles.
Visite de la savonnerie Le Sérail× Le savon de Marseille ! Tout un art !La Savonnerie « Le Sérail » est l’une des dernières savonneries artisanales et traditionnelles de Marseille, basées dans la cité Phocéenne.Dans les années 1900, Marseille voit ses savonneries – une centaine à l’époque – fermer les unes après les autres en raison de l’arrivée massive des lessives industrielles.Un homme, de retour de déportation en Allemagne, Vincent BOETTO, fait le pari de créer en 1949 la Savonnerie le Sérail, afin de perpétuer le savoir-faire et la tradition du véritable savon de Marseille.Il reprend alors une ferme située à l’intérieur de la ville ; il y installe l’équipement nécessaire à la fabrication du cube de savon traditionnel de Marseille et notamment les chaudrons dans lesquels est fabriquée la pâte à savon.Aujourd’hui, c’est son fils, Daniel, fier de cet héritage, qui a repris les rênes de la savonnerie en 2009 et qui perpétue le savoir-faire laissé par son père.Ainsi, l’ensemble du matériel est d’époque et a été conservé, ainsi que toutes les étapes nécessaires à la fabrication du traditionnel savon de Marseille, ce qui lui a d’ailleurs permis d’obtenir le label «Entreprise du Patrimoine vivant» décerné par la CCI de Marseille.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
« L’oeil du Labyrinthe » Une oeuvre en questionnement constant× Musée Cantini : exposition Viera Da SilvaIntérieur rouge, 1951, huile sur toile, donation Pierre et Kathleen Granville, 1969, Musée des Beaux-Arts, Dijon. © ADAGP, Paris, 2022. Issue de la collaboration de la direction des musées de Dijon et du Musée Cantini à l’occasion des trente ans de la disparition de l’artiste et dans le cadre de la « saison France-Portugal 2022 » une rétrospective de l’oeuvre de Viera da Silva sera présentée à Marseille à partir du 10 mai (jusqu’au 6 novembre). Elle retrace les étapes-clés de sa carrière marquée par un questionnement constant sur la perspective, les transformations urbaines, la dynamique architecturale et la musicalité de la touche picturale.
Visite commentée au Château de la Buzine× « Pagnol raconte Pagnol »Connu sous le nom du « Château de ma mère » immortalisé par les « Souvenirs d’enfance » de Marcel Pagnol, le Château de la Buzine commence l’année 2022 en réservant son grand salon à une exposition des objets, documents et souvenirs que l’écrivain-cinéaste conserva chez lui jusqu’à sa disparition. C’est la première fois que le public peut découvrir l’écrivain-cinéaste pratiquement dans ses meubles et dans son décor familier. Toutes ces pièces sont ensuite destinées à un musée qui sera consacré à la vie et à l’oeuvre de ce géant de Provence et qui devrait s’installer sur la commune d’Allauch. Riche des collections mises à disposition par le Fonds de Dotation Marcel Pagnol, cette exposition, dont le commissariat a été conjointement réalisé par Nicolas Pagnol, Nicolas Dromard, Valérie Fédèle et son équipe nous plonge dans trente années d’histoire du cinéma en compagnie d’un homme dont le maître mot était « Liberté ».
Visite commentée de l’exposition : Zeus ou Ammon ?× « Objets migrateurs. Trésors sous influences »Imaginée par Barbara Cassin, l’exposition a été conduite par les équipes scientifiques des Musées de Marseille et notamment par Muriel Garsson, conservatrice en chef du musée d’Archéologie méditerranéenne et chercheuse associée au CNRS, et Manuel Moliner, archéologue et conservateur en chef du musée d’Histoire de Marseille, co-commissaires. L’une des originalités de l’exposition est de faire dialoguer Antiquité et monde contemporain mais aussi objets d’art les plus précieux et objets du quotidien. Faisant l’inventaire des survivances et des transformations matérielles ou symboliques dues aux migrations dans l’espace et dans le temps, l’exposition propose au visiteur de voyager de l’unique - un objet-mémoire parfaitement singulier - jusqu’au multipLe, au prisme des développements du commerce et de la diffusion des formes. Il croise dès lors le problème du faux, de la contrefaçon, du réemploi. Hybridation, syncrétismes, métissages, influence, appropriation, inspiration : les modalités de réinvestissement de l’objet remettent en travail les idées de centre et de périphérie, d’originaL et de copie, de même et d’autre, au travers un grand nombre d’oeuvres spectaculaires, prêtées par certains des plus grands musées dans le monde.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille , le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× Atelier Cezanne et Terrain des peintresDès 1901, vieillissant et de plus en plus solitaire, Cezanne* achète un terrain sur le versant de la colline des Lauves à Aix-en-Provence, pour y construire son atelier, selon ses propres plans.L’atmosphère silencieuse, sobre et lumineuse, transpire l’intensité créatrice. Là, le peintre travaille ses oeuvres souvent monumentales, notamment « Les Grandes Baigneuses ».Ce sont les dernières années de sa vie et les plus fécondes.
Visites du Muséon Arlaten et de la Fondation Luma× Une journée en ArlesUne journée pour découvrir deux nouveaux sites culturels arlésiens : le Muséon Arlaten, rouvert en 2021 après plusieurs années de profonde rénovation et quelques mois de confinement, et la Fondation Luma dont la tour-symbole a été également achevée et ouverte au public en 2021. Lors de la première visite des Amis du Mucem en janvier 2018 pour l’exposition « Jean Prouvé », cette tour était en construction.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d’un moment d’évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
visite du site et de l’exposition : « Formes molles » de Baptiste et Jaïna× Marseille, Friche de l’EscaletteLe site de l’Escalette et celui des Goudes accueillirent ainsi deux usines à plomb vers les années 1850, les usines à plomb étaient fort connues pour leurs émanations redoutables. L’usine de l’Escalette fonctionnera jusque vers 1925, elle était plus isolée que celle de Goudes et bien desservie par son curieux petit port de forme circulaire crée pour l’occasion, il permettait aux embarcations adaptées de débarquer facilement le minerai de plomb aux portes de l’usine et d’embarquer les lingots de plomb et d’argent après leur traitement. Les visiteurs peuvent ainsi parcourir le site lui-même et comprendre l’histoire et le fonctionnement de l’usine à plomb (visites guidées) et découvrir l’exposition qui cette année accueille les sculptures et les céramiques de Baptiste et Jaïna, présentée dans le « pavillon du Cameroun » de Jean Prouvé.
Musée des Alpilles, Musée Estrine, Monastère Saint-Paul de Mausole× Une journée à Saint-Rémy-de-ProvenceLa veille des Journées Européennes du Patrimoine 2022 (17 et 18 septembre), il est proposé aux Amis de passer une journée à Saint-Rémy-de-Provence, à la découverte de deux musées assez peu connus, le Musée des Alpilles, musée de société lié à la micro-région éponyme et le Musée Estrine, consacré à la peinture du XXème siècle et au souvenir de Van Gogh ; la journée se terminera par la visite d’un lieu mythique de la peinture du XXème siècle, le Monastère Saint-Paul où Van Gogh a séjourné, peu de temps avant sa mort.
× Exposition « Varian Fry, un monde en exil »Dans le cadre de son partenariat avec la Société des Amis du Mucem à l’occasion des RENCONTRES INTERNATIONALES : » VARIAN FRY : Résister par l’Art et la Culture à Marseille et dans la région pendant la Guerre (1939-1945) » qu’elle organise les 26-et 28 septembre prochain, l’Association Varian-Fry France propose aux Amis deux visites commentées de l’exposition de photographies : « Varian Fry, un monde en exil ».
× Colloque Varian Fry - Soirée d'ouverturePrésentation de Varian FryProgramme du colloque
× Colloque Varian Fry - ConférencesPrésentation de Varian FryProgramme du colloque 27-28-29 septembre
Musée Granet :" le Nouvel Accrochage" - "Via Roma"× Une journée à Aix-en-ProvenceMatin 10h 30 (durée de la visite 1h30) "Le nouvel Accrochage" Cette exposition veut mettre en valeur les collections permanentes du Musée ainsi que des œuvres sorties des réserves par une façon originale de les faire découvrir. Ce Nouvel accrochage propose des variations sur la thématique du genre en peinture : peinture d’histoire, paysages, nature morte, portraits Il présente des peintures datant du XIVème au XVIIIème siècle. Dans la section de peinture ancienne on trouve des œuvres flamandes et hollandaises, de Rubens, et Rembrandt, entre autres. La muséographie repensée permet de redécouvrir des œuvres connues avec un autre regard et d’en contempler d’autres jamais exposées. Après-midi 15h (durée de la visite 1h30) "Via Roma" Le musée Granet présente , en partenariat avec la Neue Pinakothek de Munich, une exposition sur le thème des artistes allemands ayant travaillé à Rome au cours du XIXe siècle. Le prêt exceptionnel consenti par la Neue Pinakothek permet de faire découvrir au public français ces artistes, peintres et photographes, souvent méconnus.La venue en France d'un tel ensemble issu des collections munichoises est inédite. Elle est rendue possible par la fermeture pour rénovation de la grande institution munichoise.Un dialogue privilégié avec les œuvres de François-Marius Granet donne à voir au public, en contrepoint, ces mises en perspective, ces différents regards d'artistes portés sur la Ville éternelle et sur l'Italie, sources inépuisables d'inspirations, objets de fascination au-delà des frontières et des cultures. La première partie de l'exposition dédiée aux peintures, dont la plupart provient de la collection du roi Louis Ier de Bavière, fondateur de la Neue Pinakothek, se développe au rez-de-chaussée. En quatre volets, elle présente la richesse et la diversité des styles des peintres à cette époque, du néo-classicisme au romantisme jusqu'aux prémices du réalisme, à travers de magnifiques représentations de paysages, sans omettre les scènes historicisantes, intimistes ou encore les scènes de genre.L'exposition se poursuit au second étage avec la présentation des photographies de la collection Dietmar Siegert , prises à Rome et ses environs entre les années 1850 et 1870. Elles dialoguent également avec une trentaine d'œuvres graphiques de François-Marius Granet, issues du fonds du musée Granet.
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d'un moment d'évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d'auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi de chansons...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir...) est ponctuée d'un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo, nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte bleue ou le phare du Planier. Vous le saurez à l'embarquement. Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Colllectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
à l'Institut Culturel Italien, commentée par Raphaël Bories*× Exposition de photographies de terrain de Monique Roussel de FontenèsMonique Roussel de Fontanès, Nonna,Fioretta et Anita, Tiriolo (Calabre), 1955, inv.55.1.76. © Mucem Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la parution de Cristo si è fermato a Eboli de Carlo Levi place le sujet du sous-développement du sud de l’Italie, la "question méridionale", au cœur des débats politiques dans le pays, et attire l’attention du reste du monde. Une jeune ethnologue française du Musée de l’Homme, Monique Roussel de Fontanès, choisit l’Italie du Sud, et en particulier la Calabre, comme terrain d’enquête privilégié. De ses nombreuses missions en Italie, des années 1950 aux années 1980, elle rapporte de nombreux objets, qui sont au cœur de l’exposition Une autre Italie organisée au Mucem, ainsi qu’un très riche ensemble de photographies. Ce sont ces photographies de terrain qu’expose l’Istituto Italiano di Cultura de Marseille, autour de quelques grandes thématiques explorées par Monique Roussel de Fontanès au cours de sa carrière. * Commissaire : Raphaël Bories, conservateur du patrimoine, responsable du pôle Religions et croyances au Mucem.
× Châteauneuf-les-Martigues : Castrum Vetus – l’Oppidum de Fourques – l’Abri préhistoriqueL'archéologie locale de Chateauneuf les Martigues, de la préhistoire, mésolithique et néolithique avec l'abri de la Font-aux-Pigeons, chalcholitique avec le site du Fortin du Saut, bronze avec le camp de Laure, âge du fer avec l’oppidum des Fourques.
Département des Fonds rares et précieux× Visite à la Bibliothèque de l'AlcazarUn peu d’histoire L'Alcazar est un grand lieu du music-hall de 1857 à 1966, il a été transformé en cinéma en 1931. C’est un site hautement célèbre dans la mémoire locale, mais aussi dans l'histoire du music-hall en France. L'Alcazar se situait à l'époque dans un quartier de tripots, de maisons closes, un quartier de "nervis" et de "cagoles". C'était une entreprise avec un personnel permanent, occasionnel ou intérimaire (musiciens en orchestre, troupes, ateliers). C'était un lieu où se produisaient des artistes de renommée nationale ou internationale (Chevalier, Montand, Turcy, Silva, Raimu, Fernandel...) devant un public hétéroclite de connaisseurs difficile à impressionner et à conquérir (jets de tomates ou tout autre fruit ou légume, quolibets...) : une force de sanction et une scène comme tremplin. Un championnat annuel comme l'Artistica était réputé et les directeurs de salles venaient y faire leur marché. Bref, l'Alcazar était un véritable lieu d’émulation locale qui fit émerger nombre de grandes figures Marseillaises et Toulonnaises. Il était en avant garde des cafés-théâtres, c’était un lieu de propositions.
Visite commentée de l’exposition : Zeus ou Ammon ?× « Objets migrateurs. Trésors sous influences »Imaginée par Barbara Cassin, l’exposition a été conduite par les équipes scientifiques des Musées de Marseille et notamment par Muriel Garsson, conservatrice en chef du musée d’Archéologie méditerranéenne et chercheuse associée au CNRS, et Manuel Moliner, archéologue et conservateur en chef du musée d’Histoire de Marseille, co-commissaires. L’une des originalités de l’exposition est de faire dialoguer Antiquité et monde contemporain mais aussi objets d’art les plus précieux et objets du quotidien. Faisant l’inventaire des survivances et des transformations matérielles ou symboliques dues aux migrations dans l’espace et dans le temps, l’exposition propose au visiteur de voyager de l’unique - un objet-mémoire parfaitement singulier - jusqu’au multipLe, au prisme des développements du commerce et de la diffusion des formes. Il croise dès lors le problème du faux, de la contrefaçon, du réemploi. Hybridation, syncrétismes, métissages, influence, appropriation, inspiration : les modalités de réinvestissement de l’objet remettent en travail les idées de centre et de périphérie, d’originaL et de copie, de même et d’autre, au travers un grand nombre d’oeuvres spectaculaires, prêtées par certains des plus grands musées dans le monde.
× Visite collection égyptienne Vieille charitéLa majeure partie de cette collection est constituée d’objets réunis par le docteur Clot-Bey (1793-1868) qui, à la demande du vice-roi d’Égypte Méhémet Ali, séjourna longtemps dans ce pays et ycréa l’école de médecine. Ce fonds acquis par la ville de Marseille pour un prix dérisoire, futcomplété par des dons et des acquisitions diverses.Cinq salles se succèdent en enfilade présentant les statues, sarcophages et objets divers demanière thématique, la dernière salle représentant une chambre funéraire. Cette collection est laplus importante de France après le Louvre.
× Exposition « Vieira da Silva, l’œil du labyrinthe »Issue de la collaboration de la direction des musées de Dijon et du Musée Cantini à l’occasion des trente ans de la disparition de l’artiste et dans le cadre de la « saison France-Portugal 2022 » une rétrospective de l’oeuvre de Vieira da Silva est présentée à Marseille depuis le 10 mai (jusqu’au 6 novembre). Elle retrace les étapes-clés de sa carrière marquée par un questionnement constant sur la perspective, les transformations urbaines, la dynamique architecturale et la musicalité de la touche picturale.La rétrospective au Musée Cantini dévoilera notamment pour la première fois la série d’oeuvres que Vieira da Silva réalisa à la suite de son séjour à Marseille en 1931, qui fut déterminant pour l’évolution de son parcours. A Dijon (à partir du 16 décembre) l'exposition présentera une sélection plus réduite d’oeuvres et sera notamment axée sur la donation Grandville et la période de l'exil de l'artiste à Rio de Janeiro (1939-1947)
× Balade littéraire et maritimeVous rêvez d'un moment d'évasion, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d'auteurs qui ont évoqué Marseille, le Vieux-Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne. La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir....) est ponctué d'un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore). Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint-Jean, le Fort Saint-Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la Côte Bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l'embarquement. Cette balade se fait en partenaria avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
× Visite collection égyptienne Vieille charitéLa majeure partie de cette collection est constituée d’objets réunis par le docteur Clot-Bey (1793-1868) qui, à la demande du vice-roi d’Égypte Méhémet Ali, séjourna longtemps dans ce pays et ycréa l’école de médecine. Ce fonds acquis par la ville de Marseille pour un prix dérisoire, futcomplété par des dons et des acquisitions diverses.Cinq salles se succèdent en enfilade présentant les statues, sarcophages et objets divers demanière thématique, la dernière salle représentant une chambre funéraire. Cette collection est laplus importante de France après le Louvre.
× Théâtre de la Criée, « Stream of stories »L’artiste visuelle Katia Kameli et la comédienne Clara Chabalier découvrent de surprenantes influences orientales des Fables de La Fontaine, dans un spectacle à la croisée des arts, des langues et du poétique. Clara Chabalier, conteuse et enquêtrice, invente un voyage à partir de contes indiens, de leur iconographie qui ont inspiré les Fables de La Fontaine. Le plateau, couvert de tapis orientaux, se fait palimpseste, livre pop-up ; se déplient alors les strates d’histoires sensuelles et drôles qui sont notre mémoire collective. Les effluves musicales d’Orient et d’Occident imaginées par Aurélie Sfez ont le charme des ritournelles. La Fable des Fables imaginée par Chloé Delaume émeut. On découvre le film où de jeunes habitants de Bobigny font entendre avec talent les traductions successives et la transmission de ces textes jusqu’à aujourd’hui. Stream of Stories – on nous l'a dit et on l'a cru redonne à des fables qui nous sont familières une dimension subversive, avec la jouissance d’un récit qui vient de la nuit des temps.
× Théâtre de la Criée « Adieu la mélancolie »Comment représenter l’inconcevable ? Des artistes français et chinois se retrouvent, réveillent, évoquent la terrifiante Révolution culturelle en Chine. Parvenir à la réconciliation, à l’apaisement après ce violent bouleversement des êtres et des consciences ? En adaptant Les Souvenirs de la Révolution culturelle du poète chinois Luo Ying, le metteur en scène Roland Auzet entend lier et bouger les cultures de comédiens chinois, taïwanais et français pour raconter la Terreur rouge. Une ligne de fracture apparaît entre le désengagement critique des Occidentaux face à la pensée maoïste, une étrange séduction pour certains, et les effets encore palpables de cette idéologie chez de jeunes artistes asiatiques. Tensions et conflits persistent, éclatent entre deux pensées, deux cultures antagonistes. Il y a le poids d’un passé qui ne passe pas, du patriarcat, et la difficulté d’inventer de nouveaux temps présents. Avec Adieu la mélancolie, Roland Auzet poursuit une quête politique et une vérité au-delà de l’Histoire, à travers une écriture chorale et dans un grand geste poétique. |