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lundi 2 décembre
"Populaire ?", Les trésors des collections du Mucem
mercredi 4 décembre
Voyage à Paris
jeudi 28 novembre
Paradis Naturistes
vendredi 13 décembre
Visite commentée de l’atelier «Vitraux IMBERT»
mardi 3 décembre
Découverte et exploration des sens autour des accords thés et chocolats
mercredi 5 février
Théâtre : TAIRE

Visites au Mucem 2023

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jeudi 19 janvier : Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem
Venise_age_d_or Plan-Venise

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Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

L’exposition Connectivités présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes. Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.


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vendredi 27 janvier : Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Visite-focus animée par Régis Bernard, Ami du Mucem
jésuites

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Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Un des fils rouges de Connectivités nous raconte comment, au XVIème siècle, la Méditerranée - « cœur vivant de la civilisation occidentale » pour Fernand Braudel – s’ouvre au monde entier et engendre ainsi ce que les historiens considèrent aujourd’hui comme la première mondialisation.Les acteurs en furent nombreux : navigateurs, conquistadors, marchands... Mais aussi missionnaires - catholiques dans un premier temps – et, parmi eux, plus particulièrement les Jésuites.Notre visite s’intéressera aux moments de l’exposition qui évoquent le rôle majeur que joua la Compagnie de Jésus dans la construction de la modernité.


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mercredi 1 février : Exposition Ghada Amer

commentée par sa commissaire Hélia Paukner
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Exposition Ghada Amer

                                Ghada Amer : Self Portrait in Black and White 2020©Ghada Amer Lekpkowski      Déployée sur trois lieux (Mucem, FRAC et Centre de la Vieille Charité), l'exposition réunit les différents modes d’expression plastique de l’artiste franco-égyptienne, depuis ses débuts jusqu’à ses créations les plus récentes.     Née au Caire en 1963, Ghada Amer et sa famille s’installe à Nice en 1974 où elle s’y formera à la villa Arson avant d'intégrer l’Institut des hautes études en arts plastiques à Paris. Révoltée par la difficulté de s’affirmer comme peintre dans les années 1980 – et a fortiori comme femme peintre –, Ghada Amer élabore une œuvre de toiles et d’installations brodées ainsi que de sculptures et de jardins, à travers lesquels la peinture s’affirme progressivement.      La broderie, la peinture, la céramique, le bronze et la création de sculptures-jardins sont autant de techniques par lesquelles Ghada Amer s’affirme aujourd’hui comme une voix majeure des enjeux postcoloniaux et féministes de la création contemporaine. Au gré de son parcours entre ce qu’on appelle l’Orient et l’Occident, Ghada Amer interroge d’une culture à l’autre les représentations, les rapports de domination, les processus d’assimilation ou d’opposition.     La visite se poursuivra au FRAC ; nous nous y rendrons à pied après la visite de l'exposition. Hélia Paukner nous y accompagnera et nous commentera les oeuvres de Ghada Amer exposés au FRAC.  Enfin, elle dira quelques mots sur celles exposées à la Vieille Charité , mais nous laissera y aller en visite libre.


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lundi 27 février : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem
Philippe 2 Soliman 2

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Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

* Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem.L'exposition Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes).Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.


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jeudi 2 mars : Exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

Visite commentée par Enguerrand Lascols, conservateur du patrimoine
Asli Cavusoglu_Gordian Knot_2013 Background_2013

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Exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

          Hrair Sarkissian, Background, 2013. © Hrair Sarkissan.       xxxxxxxxA. Cavusoglu, G. Knot, 2013. Ceramic. Photo: H. Cangökçe     L’exposition « Alexandrie : futurs antérieurs » revisite l’histoire et le présent de la ville égyptienne, loin des mythes et des stéréotypes qui lui sont traditonnellement associés. Conjuguant deux approches – la recherche archéologique et l’art contemporain –, elle nous invite à considérer Alexandrie sous un angle inédit. L’exposition présente des artefacts couvrant une période de plus de sept siècles, entre la fondation de la ville par Alexandre le Grand (331 av. J.-C.) et l’avènement du christianisme (381 apr. J.-C.). Elle propose également des incursions dans des vestiges datant des temps byzantins, arabo-islamiques et modernes.A travers cette sélection de quelques 200 œuvres et objets issus des plus importantes collections muséales européennes, l’exposition met en lumière le patrimoine et l’héritage d’Alexandrie en abordant son organisation urbanistique, politique et religieuse, mais aussi la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut lieu civilisationnel du monde antique.L’exposition s’intéresse aussi à l’Alexandrie contemporaine. Une ville marquée par une constante érosion écologique, sociale et politique, déterminée par son passé colonial et les tumultes de la mondialisation. Au fil du parcours de l’exposition, seize artistes contemporains élargissent notre regard avec des œuvres qui explorent la ville d’aujourd’hui, sa complexité et le paradoxe de ses représentations marquées par de constants allers-retours entre temps historique, temps actuel et temps imaginaire. On découvre ainsi une sélection inédite d’œuvres d’art contemporain, dont trois spécialement conçues pour l’exposition par les artistes Wael Shawky, Jasmina Metwaly et Mona Marzou.


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mardi 21 mars : Centre de Conservation et de Ressources

Centre Interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine
photo CCR

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Centre de Conservation et de Ressources

  Pour tous ceux et celles qui ont suivi avec intérêt le séminaire « Les coulisses des musées », la commission « Activités » vous invite à découvrir ou redécouvrir le Centre de Conservation et de Ressources situé dans le quartier de la Belle de Mai, non loin de la gare Saint Charles et qui abrite l’ensemble des collections du Mucem Ces collections, héritées du musée national des arts et traditions populaires et du musée de l’Homme (avec un dépôt de plus de 30 000 objets) et enrichies depuis le début des années 2 000 de près de 20 000 objets provenant de l’aire méditerranéenne, sont stockées dans le respect des normes de conservation préventive dans ce bâtiment entièrement conçu pour garantir leur sécurité et leur conservation. Nous serons accueillis par Marie-Charlotte Calafat,Conservatrice du Patrimoine. Responsable du département des collections et des ressources documentaires Cette visite nous donnera aussi l’opportunité de voir l’exposition « Savoir-faire textiles en Méditerranée commentée par Raphaël Bories, Conservateur Responsable du pôle Croyances et Religions Le Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine intervient dans la conservation curative et préventive, dans l’étude et la recherche des phénomènes d’altération des matériaux et dans l’accueil des œuvres en restauration. IL est doté d’équipements scientifiques permettant de mener à bien la caractérisation de matériaux très divers,en particulier sur des micro-échantillons, et d’en étudier les propriétés. La visite de ce lieu nous ouvre à un univers où tableaux-toiles et cadres- tapisseries, meubles sont confiés au diagnostic des experts scientifiques dotés d’un matériel technologique de pointe et à des restaurateurs spécialisés Cette visite sera commentée par Dominique Vingtain, directrice du CICRP   


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samedi 25 mars : Exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

Visite commentée par Enguerrand Lascols, conservateur du patrimoine
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Exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

          Hrair Sarkissian, Background, 2013. © Hrair Sarkissan.       xxxxxxxxA. Cavusoglu, G. Knot, 2013. Ceramic. Photo: H. Cangökçe     L’exposition « Alexandrie : futurs antérieurs » revisite l’histoire et le présent de la ville égyptienne, loin des mythes et des stéréotypes qui lui sont traditonnellement associés. Conjuguant deux approches – la recherche archéologique et l’art contemporain –, elle nous invite à considérer Alexandrie sous un angle inédit. L’exposition présente des artefacts couvrant une période de plus de sept siècles, entre la fondation de la ville par Alexandre le Grand (331 av. J.-C.) et l’avènement du christianisme (381 apr. J.-C.). Elle propose également des incursions dans des vestiges datant des temps byzantins, arabo-islamiques et modernes.A travers cette sélection de quelques 200 œuvres et objets issus des plus importantes collections muséales européennes, l’exposition met en lumière le patrimoine et l’héritage d’Alexandrie en abordant son organisation urbanistique, politique et religieuse, mais aussi la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut lieu civilisationnel du monde antique.L’exposition s’intéresse aussi à l’Alexandrie contemporaine. Une ville marquée par une constante érosion écologique, sociale et politique, déterminée par son passé colonial et les tumultes de la mondialisation. Au fil du parcours de l’exposition, seize artistes contemporains élargissent notre regard avec des œuvres qui explorent la ville d’aujourd’hui, sa complexité et le paradoxe de ses représentations marquées par de constants allers-retours entre temps historique, temps actuel et temps imaginaire. On découvre ainsi une sélection inédite d’œuvres d’art contemporain, dont trois spécialement conçues pour l’exposition par les artistes Wael Shawky, Jasmina Metwaly et Mona Marzou.


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mercredi 5 avril - lundi 3 mai : Exposition "Connectivités" partie contemporaine

par Nicolas Binet géographe-urbaniste et Ami du Mucem
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Exposition "Connectivités" partie contemporaine

La première partie de l'exposition permanente "Connectivités" montre, à partir d'une lecture de Fernand Braudel, la singularité de 6 grandes villes-port méditerranéennes aux XVIème et XVIIème siècles, leurs relations, la tension des rivalités impériales et  les ouvertures, principalement vers l'Ouest Atlantique, dans une mondialisation naissante. Le volet contemporain juxtapose au XXIème siècle, sur cette même "Mare Nostrum", la situation de deux mégalopoles -Le Caire et Istanbul-, deux métropoles en construction -Marseille, et Casablanca Tanger Tétouan-, et deux capitales- Lisbonne et Athènes. A quels défis sont-elles confrontées dans une économie globalisée ?Dans quels flux démographiques s'inscrivent-elles ?Quels héritages et mutations depuis  la Méditerranée du XVI ème siècle ?


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jeudi 6 avril : Jardins des migrations

Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations

Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.


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jeudi 13 avril : Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Visite-focus animée par Régis Bernard, Ami du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Un des fils rouges de Connectivités nous raconte comment, au XVIème siècle, la Méditerranée - « cœur vivant de la civilisation occidentale » pour Fernand Braudel – s’ouvre au monde entier et engendre ainsi ce que les historiens considèrent aujourd’hui comme la première mondialisation.Les acteurs en furent nombreux : navigateurs, conquistadors, marchands... Mais aussi missionnaires - catholiques dans un premier temps – et, parmi eux, plus particulièrement les Jésuites.Notre visite s’intéressera aux moments de l’exposition qui évoquent le rôle majeur que joua la Compagnie de Jésus dans la construction de la modernité.


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jeudi 20 avril : Alexandre le Grand, sa vie, son séjour et son oeuvre en Egypte et la ville d'Alexandrie

Visite commentée par Annie-Dominique Chevalier, Amie du Mucem
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Alexandre le Grand, sa vie, son séjour et son oeuvre en Egypte et la ville d'Alexandrie

     Alexandre le Grand arrive en Egypte en 331 avant JC et fonda la ville qui portera le nom d’Alexandrie, port sur la côte qui va se localiser entre le Lac Mariout et la mer Méditerranée.     Nous verrons la vie d’Alexandre le Grand, sa formation militaire, ses études, ses premières campagnes et victoires contre le Roi Darius et son arrivée en Egypte.     Son court séjour dans sa future ville, sa venue dans l’Oasis de Siwa, sa consultation de l’Oracle au Temple d’Amon, sa nomination comme Pharaon d’Egypte et son départ vers d’autres conquêtes en direction du Moyen Orient et de l’Orient.      Ensuite nous analyserons grâce aux superbes aquarelles de Jean Claude GOLVIN, prêtées par le Musée de l’Arles Antique, la construction de la ville, ses agrandissements, la problématique du stockage de l’eau, la localisation des principaux monuments antiques et ce que nous voyons aujourd’hui. Nous terminerons par les catacombes, localisations et architectures.


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samedi 29 avril : Les dieux égyptiens à la mode gréco-romaine : un syncrétisme original

Visite commentée par Annie-Dominique Chevalier, Amie du Mucem
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Les dieux égyptiens à la mode gréco-romaine : un syncrétisme original

     En arrivant en Egypte en 331 avant JC, Alexandre le Grand va fonder une nouvelle Alexandrie, devenir Pharaon d’Egypte et mettre en place un bilinguisme entre les dieux grecs et les dieux de l’Egypte ancienne.     Le souverain gréco-macédonien en accord avec les prêtres égyptien va même promouvoir un dieu « Osiris-Apis » qui se voit attribuer un nom grec Sérapis.     Sérapis qui est le dieu d’Alexandrie avec son sanctuaire et son sérapéum cohabitera avec les dieux égyptiens (Isis, Horus, Osiris…) qui vont adopter une représentation macédonienne et hellénistique.     La déesse Isis va même être associé très étroitement à son fils Horus pour devenir une Isis allaitante qui aura une diffusion dans tout le bassin méditerranéen.     Nous allons assister à un véritable syncrétisme des dieux égyptiens et grecs.Horus enfant sera assimilé au dieu Harpocrate, Horus pourra aussi revêtir la tenue de légionnaire, Anubis devenir cavalier et même porter la toge romaine !!


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vendredi 5 mai : Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

L’exposition Connectivités présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes. Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.


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lundi 8 mai : Visite de finissage de l'exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

commentée par Myriame Morel, historienne de l'art, archéologue
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Visite de finissage de l'exposition "Alexandrie, futurs antérieurs"

Hrair Sarkissian, Background, 2013. © Hrair Sarkissan.                           Cavusoglu, G. Knot, 2013. Ceramic. Photo: H. Cangökçe          Venez jeter un dernier regard sur Alexandrie d’hier et d’aujourd’hui, accompagné par Myriame Morel, conservateur en chef du patrimoine au Mucem, spécialiste d'Alexandrie. Cette exposition dresse un portrait d’Alexandrie à travers l’archéologie et la création contemporaine. Elle met en lumière le patrimoine et l’héritage d’Alexandrie en abordant son organisation urbanistique, politique et religieuse, mais aussi la vie quotidienne de ses habitants ainsi que le rayonnement scientifique et philosophique de ce haut lieu civilisationnel du monde antique. Histoire, mythologie et réalités d’Alexandrie pour nous aider à une meilleure compréhension de l’Europe. Des allers-retours entre temps historique, temps actuel et temps imaginaire.


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jeudi 11 mai : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem
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Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

* Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem.L'exposition Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes).Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.


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mercredi 17 mai : Jardins des migrations

Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations

Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté. Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran. Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.


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jeudi 25 mai : Les Maternités de A à Z

commentée par sa commissaire, Caroline CHENU
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Les Maternités de A à Z

     La maternité est un thème universel et originel. Nul besoin d’être mère pour en avoir une de référence, de différents caractères, de la Madre en madone à la daronne adorée.     Comment une langue maternelle traduit-elle le désir et le choix de devenir mère, ou pas ? Par quels termes et quelles œuvres dire l’absence de choix de n’être mère, exprimer l’infertilité, le renoncement, ou l’impensé, la perte d’un enfant ? La maternité évoque encore les figures de la belle-mère, la grand-mère, la mère absente, la mater dolorosa, la mère courage, la mère indigne, la mère nourricière.     Entre le mystère de l’incarnation, le miracle de la naissance et la matérialité mouvante des muqueuses, l’exposition épèle les maternités dans leur pluralité, à partir des collections exclusives du Mucem. Que racontent aujourd’hui ces objets des représentations populaires et de la société qui les a produits ? Que montrent ces maternités des statuts, des voix et des ventres des femmes ?


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mercredi 7 juin : BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

commentée par Jonah Steinberg, co-commissaire de l'exposition
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BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

Gabi Jimenez, Caravanes sous deux cyprès, 2001. Huile sur toile © Gabi Jimenez, photo : Mucem / Marianne Kuhn          En langue romani, barvalo signifie "riche" et, par extension, "fier". C'est le titre de cette nouvelle exposition, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.     Cette exposition a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents.     La première section met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, sont apparues et se perpétuent. Elle traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.     La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo !     L’exposition réunit 200 œuvres et documents (imprimés, vidéo et sonores) issus de collections publiques et privées françaises et européennes ; 62 proviennent des collections du Mucem et 15 ont été spécialement conçues pour l’exposition et produites par le musée.


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lundi 12 juin : BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

commentée par Francoise Dallemagne , co-commissaire de l'exposition
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BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

Gabi Jimenez, Caravanes sous deux cyprès, 2001. Huile sur toile © Gabi Jimenez, photo : Mucem / Marianne Kuhn          En langue romani, barvalo signifie "riche" et, par extension, "fier". C'est le titre de cette nouvelle exposition, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.     Cette exposition a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents.     La première section met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, sont apparues et se perpétuent. Elle traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.     La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo !     L’exposition réunit 200 œuvres et documents (imprimés, vidéo et sonores) issus de collections publiques et privées françaises et européennes ; 62 proviennent des collections du Mucem et 15 ont été spécialement conçues pour l’exposition et produites par le musée.


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jeudi 15 juin : Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Visite-focus animée par Régis Bernard, Ami du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Un des fils rouges de Connectivités nous raconte comment, au XVIème siècle, la Méditerranée - « cœur vivant de la civilisation occidentale » pour Fernand Braudel – s’ouvre au monde entier et engendre ainsi ce que les historiens considèrent aujourd’hui comme la première mondialisation.Les acteurs en furent nombreux : navigateurs, conquistadors, marchands... Mais aussi missionnaires - catholiques dans un premier temps – et, parmi eux, plus particulièrement les Jésuites.Notre visite s’intéressera aux moments de l’exposition qui évoquent le rôle majeur que joua la Compagnie de Jésus dans la construction de la modernité.


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vendredi 16 juin : Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

L’exposition Connectivités présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes. Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.


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samedi 17 juin : BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

commentée par Jonah Steinberg, co-commissaire de l'exposition
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BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

Gabi Jimenez, Caravanes sous deux cyprès, 2001. Huile sur toile © Gabi Jimenez, photo : Mucem / Marianne Kuhn          En langue romani, barvalo signifie "riche" et, par extension, "fier". C'est le titre de cette nouvelle exposition, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.     Cette exposition a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents.     La première section met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, sont apparues et se perpétuent. Elle traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.     La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo !     L’exposition réunit 200 œuvres et documents (imprimés, vidéo et sonores) issus de collections publiques et privées françaises et européennes ; 62 proviennent des collections du Mucem et 15 ont été spécialement conçues pour l’exposition et produites par le musée.


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lundi 19 juin : BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

commentée par Jonah Steinberg, co-commissaire de l'exposition
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BARVALO, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs...

Gabi Jimenez, Caravanes sous deux cyprès, 2001. Huile sur toile © Gabi Jimenez, photo : Mucem / Marianne Kuhn          En langue romani, barvalo signifie "riche" et, par extension, "fier". C'est le titre de cette nouvelle exposition, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.     Cette exposition a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents.     La première section met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, sont apparues et se perpétuent. Elle traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.     La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo !     L’exposition réunit 200 œuvres et documents (imprimés, vidéo et sonores) issus de collections publiques et privées françaises et européennes ; 62 proviennent des collections du Mucem et 15 ont été spécialement conçues pour l’exposition et produites par le musée.


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mercredi 5 juillet : Connectivités

commentée par Myriame Morel, commissaire de l'exposition, historienne de l'art
Philippe 2 Soliman 2

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Connectivités

La partie "Connectivités" de la Galerie de la Méditerranée ouverte depuis 2017 va faire peau neuve sous peu. Venez une dernière fois la visiter commentée par sa conservatrice, Myriame Morel."Connectivités" raconte une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne sont alors les points stratégiques de pouvoir et d'échanges dans une Méditerranée qui voit naître la modernité entre grands empires et globalisation.Prenant pour socle de réflexion La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, l'exposition propose de suivre les pas de l'historien Fernand Braudel et d'aborder cette Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles non pas comme un objet d'étude aux bornes chronologiques strictes, mais comme un personnage dont il s'agirait de raconter l'histoire en l'inscrivant dans la longue durée, allant jusqu'à l'interroger dans la période contemporaine.Invitant les visiteurs à un saut dans le temps, cette histoire urbaine est également abordée aujourd'hui, à travers l'évolution de territoires portuaires contemporains : les mégapoles d'Istanbul et du Caire et les métropoles de Marseille et de Casablanca. Il s'agit en effet d'aborder la ville en développement comme le lieu vers lequel convergent et s'intensifient les flux, les connexions, les échanges, et donc, le pouvoir.


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mercredi 12 juillet : Les Maternités de A à Z

commentée par sa commissaire, Caroline CHENU
Sandra_Duki_Raaj_Enfante

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Les Maternités de A à Z

     La maternité est un thème universel et originel. Nul besoin d’être mère pour en avoir une de référence, de différents caractères, de la Madre en madone à la daronne adorée.     Comment une langue maternelle traduit-elle le désir et le choix de devenir mère, ou pas ? Par quels termes et quelles œuvres dire l’absence de choix de n’être mère, exprimer l’infertilité, le renoncement, ou l’impensé, la perte d’un enfant ? La maternité évoque encore les figures de la belle-mère, la grand-mère, la mère absente, la mater dolorosa, la mère courage, la mère indigne, la mère nourricière.     Entre le mystère de l’incarnation, le miracle de la naissance et la matérialité mouvante des muqueuses, l’exposition épèle les maternités dans leur pluralité, à partir des collections exclusives du Mucem. Que racontent aujourd’hui ces objets des représentations populaires et de la société qui les a produits ? Que montrent ces maternités des statuts, des voix et des ventres des femmes ?


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vendredi 1 septembre : Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

Visite-focus animée par Régis Bernard, Ami du Mucem
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Connectivités : Focus sur « Les Jésuites et la mondialisation »

     L’exposition Connectivités va finir le 11 septembre. Venez profiter de cette dernière opportunitépour découvrir le rôle des Jésuites dans la mondalisation de ma Méditerrané.     Un des fils rouges de Connectivités nous raconte comment, au XVIème siècle, la Méditerranée - « cœur vivant de la civilisation occidentale » pour Fernand Braudel – s’ouvre au monde entier et engendre ainsi ce que les historiens considèrent aujourd’hui comme la première mondialisation.Les acteurs en furent nombreux : navigateurs, conquistadors, marchands... Mais aussi missionnaires - catholiques dans un premier temps – et, parmi eux, plus particulièrement les Jésuites.     Notre visite s’intéressera aux moments de l’exposition qui évoquent le rôle majeur que joua laCompagnie de Jésus dans la construction de la modernité.


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lundi 4 septembre : Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

par Adeline Joly, Historienne, Amie du Mucem
2020-07-Venise Plan-Venise

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Connectivités : Focus sur « Venise la méditerranéenne »

     L’exposition Connectivités va finir le 11 septembre. Venez profiter de cette dernière opportunité pour découvrir Venise, la Méditerranéenne, commentée par notre Amie Adeline Joly, historienne.      Cette exposition présente, en suivant l’approche de l’historien Fernand Braudel, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles : Istanbul, Alger, Venise, Gênes, Séville et Lisbonne, points stratégiques de  pouvoir et d’échanges dans une Méditerranée encore dominante, alors que l’Europe s’ouvre aux nouveaux mondes.     Arrêtons-nous ensemble pour une escale un peu plus longue à Venise, et observons ce qui a fait la spécificité de cette si singulière cité.


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vendredi 8 septembre : Connectivités : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem
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Connectivités : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles

*Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem L'exposition "Connectivités" se termine le 11 septembre, venez profiter de cette dernière Lecture historique de la Méditerranée commentée par nos Amis. L'exposition Connectivités propose, en suivant l'approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d'influence: l'empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l'empire des Hasbourg (Séville, Lisbonne et Gênes). Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d'autres routes maritimes s'ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibre et de nouveaux pouvoirs. 


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mercredi 13 septembre : Les Maternités de A à Z

commentée par sa commissaire, Caroline CHENU
Sandra_Duki_Raaj_Enfante

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Les Maternités de A à Z

     La maternité est un thème universel et originel. Nul besoin d’être mère pour en avoir une de référence, de différents caractères, de la Madre en madone à la daronne adorée.     Comment une langue maternelle traduit-elle le désir et le choix de devenir mère, ou pas ? Par quels termes et quelles œuvres dire l’absence de choix de n’être mère, exprimer l’infertilité, le renoncement, ou l’impensé, la perte d’un enfant ? La maternité évoque encore les figures de la belle-mère, la grand-mère, la mère absente, la mater dolorosa, la mère courage, la mère indigne, la mère nourricière.     Entre le mystère de l’incarnation, le miracle de la naissance et la matérialité mouvante des muqueuses, l’exposition épèle les maternités dans leur pluralité, à partir des collections exclusives du Mucem. Que racontent aujourd’hui ces objets des représentations populaires et de la société qui les a produits ? Que montrent ces maternités des statuts, des voix et des ventres des femmes ?


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lundi 18 septembre : Visite Fashion Folklore

commentée par Marie-Charlotte CALAFAT commissaire de l'exposition
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Visite Fashion Folklore

 Robe Larantuka, Franck Sorbi 2008      Chemise d’homme. Mezekövesd, Hongrie, début du XXème siècle.         Capeline. Nice, XIXème siècle ©Mucem_Marianne_Kuhn                      Broderies matyó. Muséum national d’histoire naturelle, Marseille.            Paille, soie, velours. Mucem    Qu’y a-t-il de commun entre une coiffe tyrolienne et un chapeau Chanel ? Entre une blouse traditionnelle roumaine et un ensemble d’Yves Saint Laurent ? Ou encore entre une veste de Jean-Paul Gautier et un plastron breton ?     En allant retrouver des correspondances et inspirations oubliées, cette exposition nous rappelle que tout au long du XXe siècle, les créateurs de haute couture n’ont eu de cesse de convoquer les formes et les imaginaires attachés au costume populaire, et plus largement au folklore.      Les collections textiles du Mucem constituent le cœur de l’exposition. Mises en regard avec des pièces de haute couture et de grands créateurs, elles témoignent des continuités qui irriguent l’histoire de la mode comme de la porosité des frontières entre création artistique et culture populaire.      "Fashion Folklore" présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et de collections françaises et étrangères. Les plus grands couturiers et maisons de haute couture sont présents.


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vendredi 22 septembre : Visite de "Au Salon des Arts Ménagers"

commenté par Marie-Charlotte Calafat, commissaire de l'exposition
Robot ménager Legumex SiVousEtiezEnfants

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Visite de "Au Salon des Arts Ménagers"

Si Vous Etiez Enfant, J Marquis, Magnum 1954 ©Archives nationales Adagp Paris 2023     © Robot ménager Legumex, France vers 1955 © Mucem     « Plateau volant, motolaveur, purée minute », cette triade fait écho à la célèbre Complainte du progrès (Les Arts ménagers) de Boris Vian, diffusée au Salon des arts ménagers de 1956, et dans laquelle le poète énumère avec humour les appareils plus ou moins fantaisistes qui envahissent le quotidien. Ces objets qui ont véritablement figuré au Salon incarnent l’esprit d’invention et de modernité qui en ont fait sa marque de fabrique. À la croisée des sciences, de l’industrie et de l’esthétique, et au-delà de l’événement commercial, c’est bien une forme de révolution sociale que le Salon a instaurée entre 1923 et 1983.     Pendant soixante ans, le Salon des arts ménagers a accueilli des millions de curieux venus découvrir les nouveautés en termes d’équipement domestique, d’habitat, d’organisation et de confort du foyer. Dès son origine, les innovations présentées sont photographiées dans un but documentaire et publicitaire : des dizaines de milliers de clichés ont ainsi été produits. La société entière défile au Salon, pour se montrer, pour présenter, pour revendiquer aussi, comme la suffragette et féministe Louise Weiss en 1936, pour que soit accordé le droit de vote aux femmes.     Grande fête populaire et spectacle de la consommation, le Salon des arts ménagers nous invite à une réflexion sur l’avenir de nos sociétés contemporaines.     Cette exposition présente des photographies originales issues des fonds des Archives nationales. Ces tirages dialoguent avec des objets des collections du Mucem exposés au Salon par le musée national des Arts et Traditions populaires, entre 1951 et 1959. Ce décalage entre modernité et tradition illustre une époque où les intérieurs domestiques se transforment face au progrès.     Cette exposition est une adaptation de l’exposition éponyme organisée par les Archives nationales en 2022.


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jeudi 28 septembre : Visite de "Au Salon des Arts Ménagers"

commenté par Enguerand Lascols, commissaire de l'exposition
Robot ménager Legumex SiVousEtiezEnfants

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Visite de "Au Salon des Arts Ménagers"

Si Vous Etiez Enfant, J Marquis, Magnum 1954 ©Archives nationales Adagp Paris 2023     © Robot ménager Legumex, France vers 1955 © Mucem     « Plateau volant, motolaveur, purée minute », cette triade fait écho à la célèbre Complainte du progrès (Les Arts ménagers) de Boris Vian, diffusée au Salon des arts ménagers de 1956, et dans laquelle le poète énumère avec humour les appareils plus ou moins fantaisistes qui envahissent le quotidien. Ces objets qui ont véritablement figuré au Salon incarnent l’esprit d’invention et de modernité qui en ont fait sa marque de fabrique. À la croisée des sciences, de l’industrie et de l’esthétique, et au-delà de l’événement commercial, c’est bien une forme de révolution sociale que le Salon a instaurée entre 1923 et 1983.     Pendant soixante ans, le Salon des arts ménagers a accueilli des millions de curieux venus découvrir les nouveautés en termes d’équipement domestique, d’habitat, d’organisation et de confort du foyer. Dès son origine, les innovations présentées sont photographiées dans un but documentaire et publicitaire : des dizaines de milliers de clichés ont ainsi été produits. La société entière défile au Salon, pour se montrer, pour présenter, pour revendiquer aussi, comme la suffragette et féministe Louise Weiss en 1936, pour que soit accordé le droit de vote aux femmes.     Grande fête populaire et spectacle de la consommation, le Salon des arts ménagers nous invite à une réflexion sur l’avenir de nos sociétés contemporaines.     Cette exposition présente des photographies originales issues des fonds des Archives nationales. Ces tirages dialoguent avec des objets des collections du Mucem exposés au Salon par le musée national des Arts et Traditions populaires, entre 1951 et 1959. Ce décalage entre modernité et tradition illustre une époque où les intérieurs domestiques se transforment face au progrès.     Cette exposition est une adaptation de l’exposition éponyme organisée par les Archives nationales en 2022.


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lundi 2 octobre : Visite Fashion Folklore

commentée par Marie-Charlotte CALAFAT commissaire de l'exposition
Robe_Larantuka Chemise Capeline

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Visite Fashion Folklore

 Robe Larantuka, Franck Sorbi 2008      Chemise d’homme. Mezekövesd, Hongrie, début du XXème siècle.         Capeline. Nice, XIXème siècle ©Mucem_Marianne_Kuhn                      Broderies matyó. Muséum national d’histoire naturelle, Marseille.            Paille, soie, velours. Mucem    Qu’y a-t-il de commun entre une coiffe tyrolienne et un chapeau Chanel ? Entre une blouse traditionnelle roumaine et un ensemble d’Yves Saint Laurent ? Ou encore entre une veste de Jean-Paul Gautier et un plastron breton ?     En allant retrouver des correspondances et inspirations oubliées, cette exposition nous rappelle que tout au long du XXe siècle, les créateurs de haute couture n’ont eu de cesse de convoquer les formes et les imaginaires attachés au costume populaire, et plus largement au folklore.      Les collections textiles du Mucem constituent le cœur de l’exposition. Mises en regard avec des pièces de haute couture et de grands créateurs, elles témoignent des continuités qui irriguent l’histoire de la mode comme de la porosité des frontières entre création artistique et culture populaire.      "Fashion Folklore" présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et de collections françaises et étrangères. Les plus grands couturiers et maisons de haute couture sont présents.


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lundi 6 novembre : Le Grand Mezzé

Visite commentée par Edouard de Laubrie, commissaire de l'exposition
JACOPO 1 MATERIEL

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Le Grand Mezzé

J. Bassano Lazare et le mauvais riche XVIIe Marseille ©Mucem-Marianne    Matériel rituel de la fabrication de bière en Géorgie ©musées du Mans      Cette exposition semi-permanente devrait prendre fin prochainement, et Edouard de Laubrie nous propose une dernière visite du "Grand Mezzé". Cette exposition aborde les traditions grecques et moyen-orientales de l'alimentation dont s'est inspiré le dernier slogan à la mode "manger cinq fruits et légumes par jour", recommandation empruntée au "régime crétois" aussi appelé "diète méditerranéenne". Ce concept a été inscrit en 2010 par l'Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité      L'alimentation méditerranéenne s'est toujours enrichie d'apports extérieurs au cours de l'histoire. Aujourd'hui, se pose la question de la réappropriation en Méditerranée de sa production comme de sa cuisine. Comment définir et préserver une authenticité culinaire, géographique et culturelle, tout en la partageant avec le plus grand nombre ?. Comment protéger un régime alimentaire sans l'empêcher d'évoluer ? Comment rester perméable tout en restant authentique ?. Pour le savoir, l'exposition le "Grand Mezzé" nous mène du champ à l'assiette, et des savoirs-faire culinaires traditionnels de Méditerranée aux chaînes de restaurants mondialisées. A la manière d'un grand repas aux mets et aux saveurs variés, le "Grand Mezzé" présente une sélection de 550 objets et documents patrimoniaux.


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vendredi 1 décembre : Hôtel de Caumont Exposition Alphonse Mucha

Visite commentée par Laurent Genest, Diplômé de l'Ecole du Louvre
PHOTO MUCHA CAUMONT PHOTO MUCHA CAUMONT 1

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Hôtel de Caumont Exposition Alphonse Mucha

Organisé en collaboration avec la Fondation Mucha, l'Hôtel de Caumont consacre cette année son exposition d'hiver au grand maître de l'Art Nouveau, Alphonse  Mucha (1860-1939) .Cet artiste prolifique et visionnaire a révolutionné le rapport à l'art de ses contemporains en appliquant son esthétique, si caractéristique, à de multiples domaines comme les affiches, la publicité, la décoration intérieure ou encore le théâtre de la Belle Epoque. Noël 1894, Sarah Bernhard exige avant le Nouvel An, une nouvelle affiche pour Gismonda, Mucha se rend au Théâtre de la Renaissance. La Diva enthousiaste signe immédiatement avec l'artiste un contrat de six ans, lui confiant la création de ses affiches, ses décors et ses costumes. Un format nouveau, presque grandeur nature, une femme à la silhouette éthérée, coiffée de lys et auréolée d'une mosaïque dorée, à mi-chemin entre la sainte byzantine et la muse des Floralies, et surtout, loin des habituelles couleurs criardes, une palette de bleus pastels d'une ineffable douceur. L'Art nouveau est né. Si la célébrité de Mucha, vient tout particulièrement de ses élégantes affiches d'un style très affirmé, cette activité ne doit pas occulter les nombreux  autres aspects de sa production (peintures, sculptures, dessins, projets de décors et objets d'art), ni la part mystique et visionnaire, voire politique de son oeuvre. A travers près de 120 oeuvres provenant de la Fondation Mucha, cette exposition met en lumière toute la splendeur et l'évolution du style Mucha où mysticisme, symbolisme, identité slave et beauté se côtoient.


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vendredi 1 décembre : Hôtel de Caumont Exposition Alphonse Mucha

Visite commentée par Laurent Genest, Diplômé de l'Ecole du Louvre
PHOTO MUCHA CAUMONT PHOTO MUCHA CAUMONT 1

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Hôtel de Caumont Exposition Alphonse Mucha

Organisé en collaboration avec la Fondation Mucha, l'Hôtel de Caumont consacre cette année son exposition d'hiver au grand maître de l'Art Nouveau, Alphonse  Mucha (1860-1939) .Cet artiste prolifique et visionnaire a révolutionné le rapport à l'art de ses contemporains en appliquant son esthétique, si caractéristique, à de multiples domaines comme les affiches, la publicité, la décoration intérieure ou encore le théâtre de la Belle Epoque. Noël 1894, Sarah Bernhard exige avant le Nouvel An, une nouvelle affiche pour Gismonda, Mucha se rend au Théâtre de la Renaissance. La Diva enthousiaste signe immédiatement avec l'artiste un contrat de six ans, lui confiant la création de ses affiches, ses décors et ses costumes. Un format nouveau, presque grandeur nature, une femme à la silhouette éthérée, coiffée de lys et auréolée d'une mosaïque dorée, à mi-chemin entre la sainte byzantine et la muse des Floralies, et surtout, loin des habituelles couleurs criardes, une palette de bleus pastels d'une ineffable douceur. L'Art nouveau est né. Si la célébrité de Mucha, vient tout particulièrement de ses élégantes affiches d'un style très affirmé, cette activité ne doit pas occulter les nombreux  autres aspects de sa production (peintures, sculptures, dessins, projets de décors et objets d'art), ni la part mystique et visionnaire, voire politique de son oeuvre. A travers près de 120 oeuvres provenant de la Fondation Mucha, cette exposition met en lumière toute la splendeur et l'évolution du style Mucha où mysticisme, symbolisme, identité slave et beauté se côtoient.


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mercredi 6 décembre : Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

commentée par Raphaël Bories et Marie Charlotte Calafat, commissaires de l'exposition
Faisan dore-Tapisserie dAubusson La_Chant_Auvergne

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Exposition René Perrot (1912-1979) Mon pauvre coeur est un hibou

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxFaisan doré-Tapisserie d'Aubusson xxxxxxxxxxxxxxxxx La Chant (Auvergne), 1944. Dessin. Mucem © ADAGP, Paris 2022 ; xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxphoto : © RMN-Grand Palais (Mucem) / Franck Raux      Cette exposition propose de redécouvrir l’étendue, la richesse et la sensibilité du travail de René Perrot (1912-1979). Près de quatre-cents de ses peintures et gravures sont conservées au Mucem. Profondément pacifiste, sa production est marquée par l’histoire de son temps.      René Perrot a été un artiste prolifique, expérimentant sans cesse de nouveaux styles et de nouvelles techniques. Il est particulièrement connu pour ses tapisseries, fruit de commandes publiques destinées à orner bâtiments officiels, ministères ...     Antimilitariste convaincu, il dénonce l’absurdité de la guerre à laquelle il participe dans des gravures. Après la défaite française, il enquête pour le musée des Arts et Traditions populaires, portant un regard artistique sur les campagnes françaises. Cette protection du musée lui évite d’être trop inquiété par le régime de Vichy.      Après cette expérience sur le terrain, il consacre l’essentiel de son travail à la tapisserie et à l’enseignement. René Perrot est profondément attaché à la nature et aux animaux, qui finissent par remplacer presque complètement dans sa production artistique les humains qui peut-être l’ont déçu. Il réalise plus de quatre cents cartons de tapisseries à partir desquels sont exécutées des tapisseries par les Manufactures de Felletin, d’Aubusson ou des Gobelins.