mercredi 22 janvier "Taste the World" - A Monthly Culinary Adventure! mercredi 26 mars Jardins des migrations vendredi 14 mars Une journée en Dracénie vendredi 24 janvier Visite Mucem : Méditerranées jeudi 16 janvier Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques lundi 27 janvier Visite Mucem : En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques
Mais pourquoi l’histoire d’OEdipe nous parle-t-elle encore aujourd’hui ?Largement développée dans le théâtre antique, puis chez les auteurs classiques etcontemporains, elle a débordé le champ de la création artistique et littéraire pour gagner ceux de la psychologie et de la psychanalyse, de l’anthropologie et de la philosophie, voire ceux de la morale, de la religion ou de la politique…C’est pourquoi l'histoire d'OEdipe doit être considérée comme l’un des grands mythesfondateurs de notre civilisation, qui travaille encore de multiples domaines de notre viesociale et culturelle et traverse nombre de débats qui agitent notre société.
Université du Temps libre ; 11 rue Edmond ROSTAND 13006 Marseille
jeudi 21 janvier : « La panthère des neiges » de Sylvain Tesson
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« La panthère des neiges » de Sylvain Tesson
En 2018, Sylvain Tesson est invité par le photographe animalier Vincent Munier à observer aux confins du Tibet les derniers spécimens de la panthère des neiges. Ces animaux discrets et très craintifs vivent sur un gigantesque plateau culminant à 5 000 m d'altitude, le Changtang. Situé au Tibet septentrional et occidental, il s'étend sur environ 1 600 km, du Ladakh à la province du Qinghai, et il est habité par les nomades Changpas. L'équipe atterrit à Pékin, puis prend la route à bord d'un 4X4 en direction du Tibet. Au fil des jours le convoi s'achemine vers des panoramas de plus en plus grandioses et déserts : là où la population recule, la faune avance et se déploie, protégée des effets nocifs de la civilisation. Sylvain Tesson décrit une sorte de savane africaine qui serait perchée à 4 000 mètres d'altitude, où l'on croise des troupeaux d'antilopes, des chèvres bleues, des hordes de yacks qui traversent de vastes étendues herbeuses où s'élèvent des dunes.
vendredi 29 janvier : Une promenade à travers les Arts
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Une promenade à travers les Arts
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La Beauté sauvera-t-elle le Monde ? On ne le sait, mais on peut au moins voyager à travers le Temps pour s'interroger sur le Beau, sur l'Art reflet de la société, et sur la position des artistes, névrotiques intravertis qui se concentrent sur la vie imaginative.
avec Samuel Savineau, Ami du Mucem.
mardi 9 février : Présentation de l'exposition "Résistances de A à Z"
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Présentation de l'exposition "Résistances de A à Z"
mardi 16 février : L’ADN DE LA FAMILLE AMARNIENNE (D’AKHENATON à TOUTANKHAMON) LA GÉNÉTIQUE AU SERVICE DE L’HISTOIRE
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L’ADN DE LA FAMILLE AMARNIENNE (D’AKHENATON à TOUTANKHAMON) LA GÉNÉTIQUE AU SERVICE DE L’HISTOIRE
Cette conférence va nous faire remonter le temps jusqu’en 1400 avant JC, en Egypte, à la fin de la XVIII° dynastie à l’époque de ce que l’on appelle aujourd’hui « la révolution Amarnienne » initiée par Amenhotep IV plus connu sous le nom d’Akhenaton.
Qui était Akhénaton ? Qui était Néfertiti ? Qui était Toutankhamon ?
Jusqu’en 2010, les seules attestations de cette période étaient de rares écrits préservés de la destruction par les clergés respectifs d’Aton puis d’Amon.
Des analyses d’ADN prélevé sur les momies de cette famille de 2008 à 2010 ont permis de balayer certaines certitudes égyptologiques et d’en confirmer d’autres.
par Martine Sautès, Amie du Mucem.
jeudi 11 mars : Istanbul XVIe : Matthias Enard et Orhan Pamuk
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Istanbul XVIe : Matthias Enard et Orhan Pamuk
« Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants » de Mathias Enard (prix Goncourt des lycéens 2010) En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu'il brave la puissance et la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, dont il a laissé en chantier l'édification du tombeau, à Rome. Mais comment ne pas répondre à l'invitation du sultan Bajazet qui lui propose, après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci, de concevoir un pont sur la Corne d'Or ? Ainsi commence ce roman, tout en frôlements historiques, qui s'empare d'un fait exact pour déployer les mystères de ce voyage. A travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l'Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.
Pour conforter notre approche avec ce pays qui suscite tant de remous politiques et diplomatiques, nous poursuivrons notre lecture avec :
« Mon nom est rouge » d’ Orhan Pamuk Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, saculture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne..
Mon nom est rouge , roman polyphonique et foisonnant, nous plonge dans l’univers fascinant de l’Empire ottoman de la fin du XVIe siècle …
Une subtile réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient …
jeudi 11 mars : «La pharmacie des hôpitaux pénitentiaires pendant le bagne de Guyane»
1ère partie : Etat sanitaire et service de santé
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«La pharmacie des hôpitaux pénitentiaires pendant le bagne de Guyane»
par Diane Braguer, Professeure de pharmacie, Amie du Mucem
Conférence proposée à partir d'une étude que Diane Braguer a réalisée dans le cadre de son diplôme d'"Histoire de la Pharmacie" de l'Université de Paris. Elle s’est appuyée sur les documents d’archives du ministère des colonies qui sont conservés aux Archives Nationales d’Outre-Mer à Aix-en-Provence, et sur des témoignages de bagnards, de médecins, de pharmaciens et de journalistes de l’époque. Cette présentation est en deux parties.
La première partie rappelle le contexte historique du bagne de Guyane entre 1852 et 1953 avec l’arrivée de 70 000 bagnards et décrit l’état sanitaire déplorable des bagnards auquel le service de santé ne put faire face.
La deuxième partie est centrée sur la pharmacie. Elle évoque les grandes difficultés d’approvisionnement en médicaments que l’éloignement de la métropole ne suffit pas à expliquer, ainsi que le besoin en quinine indispensable dans la lutte contre le paludisme et la mauvaise gestion de la pharmacie dans laquelle étaient employés des bagnards.
jeudi 18 mars : «La pharmacie des hôpitaux pénitentiaires pendant le bagne de Guyane»
2ème partie : Organisation et dysfonctionnement de la pharmacie
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«La pharmacie des hôpitaux pénitentiaires pendant le bagne de Guyane»
par Diane Braguer, Professeure de pharmacie, Amie du Mucem
Conférence proposée à partir d'une étude que Diane Braguer a réalisée dans le cadre de son diplôme d'"Histoire de la Pharmacie" de l'Université de Paris. Elle s’est appuyée sur les documents d’archives du ministère des colonies qui sont conservés aux Archives Nationales d’Outre-Mer à Aix-en-Provence, et sur des témoignages de bagnards, de médecins, de pharmaciens et de journalistes de l’époque. Cette présentation est en deux parties.
La première partie rappelle le contexte historique du bagne de Guyane entre 1852 et 1953 avec l’arrivée de 70 000 bagnards et décrit l’état sanitaire déplorable des bagnards auquel le service de santé ne put faire face.
La deuxième partie est centrée sur la pharmacie. Elle évoque les grandes difficultés d’approvisionnement en médicaments que l’éloignement de la métropole ne suffit pas à expliquer, ainsi que le besoin en quinine indispensable dans la lutte contre le paludisme et la mauvaise gestion de la pharmacie dans laquelle étaient employés des bagnards.
mardi 23 mars : Hopper fait son cinéma
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Hopper fait son cinéma
par Gilles Deckert, historien d'art et d'archéologie, Centre de la Vieille Charité
Quand Hopper n'arrivait pas à peindre, raconte le cinéaste Wim Wenders, il allait au cinéma, souvent chaque jour, pendant plusieurs semaines. Cette phrase Illustre idéalement la dynamique syncrétique qui associe la peinture d’Edward Hopper au cinéma. Nous essaierons de montrer la fascination exercée par le cinéma sur Hopper et par Hopper sur le cinéma et de poser la question d’une résonance contemporaine et transdisciplinaire de son œuvre.
jeudi 25 mars : "Les passeurs de livres de Daraya" de Delphine Minoui
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"Les passeurs de livres de Daraya" de Delphine Minoui
De 2012 à 2016, la banlieue rebelle de Daraya a subi un siège implacable imposé par Damas. Quatre années de descente aux enfers, rythmées par les bombardements au baril d'explosifs, les attaques au gaz chimique, la soumission par la faim. Face à la violence du régime de Bachar al-Assad, une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens a fait le pari insolite d'exhumer des milliers d'ouvrages ensevelis sous les ruines pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrée dans un sous-sol de la ville. Leur résistance par les livres est une allégorie : celle du refus absolu de toute forme de domination politique ou religieuse. Elle incarne cette troisième voix, entre Damas et Daech, née des manifestations pacifiques du début du soulèvement anti-Assad de 2011, que la guerre menace aujourd'hui d'étouffer. Ce récit, fruit d'une correspondance menée par Skype entre une journaliste française et ces activistes insoumis, est un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature.
mardi 30 mars : Nos ancêtres les Gaulois…1 : Saint Blaise
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Nos ancêtres les Gaulois…1 : Saint Blaise
À l’origine de Marseille, l’oppidum gaulois de Saint-Blaise
Quand l’archéologie éclaire l’histoire urbaine de la Gaule
par Jean Chausserie-Laprée, archéologue de la ville de Martigues
Connu depuis la fin du XVIIIe siècle, exploré depuis 1924, le site de Saint-Blaise sur la commune de Saint-Mitre-les-Remparts désigne le lieu et la longue existence d’habitats disparus où se sont succédé une occupation du Néolithique et de l’âge du Bronze, un vaste oppidum gaulois, une agglomération de l’Antiquité tardive, un castrum médiéval.
Longtemps tombé dans l’oubli, Saint-Blaise revient aujourd’hui à la lumière grâce aux collectivités territoriales, qui en ont repris la gestion, et dont l’action vient d’aboutir en 2020 au classement du site. La mise en œuvre d'un projet de valorisation permettra, en 2021-2022, d’en révéler aussi bien la puissance et la complexité historique que son intégration au sein d’une nature méditerranéenne d’une grande beauté. Malgré les aléas récents, en particulier un grave incendie de forêt survenu en août 2020.
jeudi 8 avril : Nos ancêtres les Gaulois… 2 : Bibracte
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Nos ancêtres les Gaulois… 2 : Bibracte
Bibracte, une ville du 1er siècle avant notre ère réinventée par les archéologues.
par Vincent Guichard, directeur général de Bibracte EPCC
Bibracte fut une ville éphémère, première capitale du peuple gaulois éduen avant son transfert à Autun – Augustodunum un demi-siècle après la guerre de Gaules. C’est un lieu unique pour observer les changements considérables qu’ont connu les sociétés d’Europe moyenne au moment de leur entrée dans l’orbite de Rome. Pour cette raison, le site a fait l’objet à partir des années 1860 de recherches de longue durée qui ont contribué à l’émergence de l’archéologie celtique. Après quatre-vingts ans d’abandon par les archéologues, un nouveau programme de recherche a été lancé dans les années 1980 à l’initiative de l’Etat. Il est toujours actif aujourd’hui, tandis que l’établissement mis en place pour encadrer ce programme et gérer l’accueil du public déploie en permanence son action, notamment pour tenter de construire un projet de territoire fondé sur la démarche paysagère.
mardi 13 avril : La colonie grecque à Marseille et l’instruction de la langue grecque
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La colonie grecque à Marseille et l’instruction de la langue grecque
par Mme Ioanna MOUSIKOUDIS, Professeure de lettres, Historienne, Docteure en Études Néohelléniques
Le « Lycée Impérial / Collège Royal / Grand Lycée de Marseille » fondé en 1802, accompagna de près l’histoire de la colonie grecque de Marseille pendant au moins deux siècles.Lors de cette conférence, nous nous intéressons au XIXe siècle. Nous démontrerons l’importance que prit cet illustre établissement dans la scolarité des enfants de la puissante colonie marchande hellénique. Nous allons présenter les besoins et les aspirations qui conduisirent à l’introduction des cours de grec moderne au Collège Royal en 1834 et les circonstances qui engendrèrent leur disparition en 1912. Nous examinerons également les circonstances qui contribuèrent à l’introduction du catéchisme orthodoxe au sein de cet établissement de 1876 à 1909. Nous allons connaître les personnes qui occupèrent les postes de professeurs et de catéchistes, nous allons suivre leur vie et leur activité culturelle au sein de leur société contemporaine.
jeudi 22 avril : "Le train d'Erlingen" de Boualem Sansal
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"Le train d'Erlingen" de Boualem Sansal
Ute Von Ebert, dernière héritière d’un puissant empire industriel, habite à Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande. Sa fille Hannah, vingt-six ans, vit à Londres. Dans des lettres au ton très libre et souvent sarcastique, Ute lui raconte la vie dans Erlingen assiégée par un ennemi dont on ignore à peu près tout et qu’elle appelle «les Serviteurs», car ils ont décidé de faire de la soumission à leur dieu la loi unique de l’humanité. La population attend fiévreusement un train qui doit l’évacuer. Mais le train du salut n’arrive pas. Et si cette histoire était le fruit d’un esprit fantasque et inquiet, qui observe les ravages de la propagation d’une foi sectaire dans les démocraties fatiguées'
jeudi 22 avril : Les Désastres de la Guerre, Francisco Goya interroge l'histoire de son temps
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Les Désastres de la Guerre, Francisco Goya interroge l'histoire de son temps
par M. Bernard BESSIERE : Professeur des Universités émérite au département d’études hispaniques d’Aix-Marseille Université
Francisco de Goya [1746-1828] appartient à deux siècles : le XVIIIe où il se fait connaître à la Cour comme cartoniste de tapisseries pour les demeures royales, puis le XIXe siècle où il donnera libre cours à la puissance de ses visions, au point d’inaugurer plusieurs voies qu’emprunteront plus tard les courants impressionniste et expressionniste. Si les critiques d’art s’accordent à penser que Goya est un peintre profondément innovant c’est parce qu’il a maîtrisé différentes techniques avec originalité et hardiesse : peinture de chevalet, fresque, dessin et gravure.Historiquement, son irruption dans le monde de l’art coïncide avec deux événements concomitants. D’abord l’effondrement de l’Ancien régime bourbonien : Charles IV manipulé par son fringant premier ministre Godoy, tous deux haïs par l’héritier de la Couronne, le futur Ferdinand VII, qui fera tout pour les chasser du pouvoir ; puis la Guerre d’Indépendance dont l’issue précipitera la chute de Napoléon. Entre 1808 et 1814, cette guerre civile et internationale mettra aux prises, d’un côté plusieurs corps d’armée et des guérilleros patriotes soutenus par les forces anglo-portugaises de Wellington, et de l’autre les troupes françaises du « roi intrus », Joseph Bonaparte. Le tout dans un déchaînement de violence jusqu’alors inconnu dans la Péninsule. Quel fut le positionnement de Goya dans le Madrid occupé et affamé ? Fut-il patriote ou collaborateur ? Que nous disent de cette Espagne tragique les 85 estampes des Désastres de la Guerre, titre qui fut inventé 35 ans après sa mort ? Cette série que Goya grava dans le secret entre 1808 et 1815 est-elle le simple témoignage d’un conflit européen du début du XIXe siècle ou ne viserait-elle pas plutôt à l’universel ?
jeudi 29 avril : « Les ballons montés pendant le siège de Paris, 1870-1871 »
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« Les ballons montés pendant le siège de Paris, 1870-1871 »
par Pascal Braguer, Ami du Mucem
Les Ballons Montés , Késaco ? On va parler du siège de Paris en 1870… bof, çà nous rajeunit pas çà...et puis on connaît déjà ! Mais les ballons montés ? c’est un truc de philatéliste, çà non ? Et si… et si c’était beaucoup plus que çà ? Et si nous tenions là une aventure humaine, une vraie, une comme on les aime, avec passion, détermination, courage, chagrin parfois, mais surtout , surtout avec une vraie foi dans l’innovation et le refus du fait accompli, de l’intelligence et un authentique parfum d’aventure. Allez, montez à bord, larguez les amarres, et en route vers l’inconnu.
mardi 4 mai : Promenade autour du Monument aux morts d'Orient
avec Jean-Louis Maltret, Ami du Mucem
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Promenade autour du Monument aux morts d'Orient
Un monument emblématique, qui est connu de tous les marseillais, et même bien au-delà. Un monument lié à l’Histoire, celle du XXe siècle, mais dont les conséquences se ressentent encore aujourd’hui. Cette promenade autour du monument « Aux héros de l’Armée d’Orient et des terres lointaines » sera l’occasion de se plonger dans l’Histoire de l’Europe et de la Méditerranée, par bien des aspects méconnus. De l'Afrique à l'Asie, celui qu'on surnomme aussi "Porte d'Orient" nous évoquera ces terres lointaines et la France d'aujourd'hui.
jeudi 6 mai : La femme dans l'Egypte ancienne
par Martine Sautès, Amie du Mucem
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La femme dans l'Egypte ancienne
La civilisation égyptienne est essentiellement basée sur l’observation de la nature et dans la nature, mâle et femelle ont chacun une place et un rôle déterminés. L’égalité des sexes était ancrée dans cette civilisation, à chacun sa place, à chacun son rôle. Rares sont les civilisations antiques où la femme pouvait prétendre à des postes sociaux importants. Le grand voyageur Hérodote avait été surpris par l’émancipation des égyptiennes. On était loin de la condition féminine dans la Grèce antique, où la femme était considérée comme « une éternelle mineure ».Dans la société égyptienne antique, tout était, en fait, dans la main de Dieu. L’homme et la femme avaient été, sur ordre, façonnés de la main même du divin potier, le dieu Khnoum les sexes étaient différenciés. Chacun devait accepter son sort et il lui revenait de l’améliorer, sans enfreindre l’équilibre cosmique. Dès lors, la contrainte ne pesait pas plus sur l’homme que sur la femme. Si idéal que semble être ce concept de société, il n’a pourtant pas été transgressé pendant plus de trois mille ans…
vendredi 7 mai : Jardins des migrations
Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations
Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté.
Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran.
Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.
mardi 18 mai : Visite du domaine viticole "Tour Campanets"
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Visite du domaine viticole "Tour Campanets"
Dans le cadre de l’exposition « Le grand Mézzé », une balade dans les vignes du domaine de la Tour Campanets – coteaux d’Aix en Provence –
Nous serons accueillis par sa propriétaire, Emmanuelle BAUDE, qui nous racontera le parcours qui l’a menée au métier de Vigneronne.
La visite sera axée autour de trois thèmes :
Les quatre saisons de la vigne. (Chaussures confortables conseillées).
L’Alchimie du raisin et du vin.
Dégustation des nectars de la Tour Campanets millésimes 2018 – 2019 – 2020.
jeudi 20 mai : « Les pierres sauvages » de Fernand Pouillon
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« Les pierres sauvages » de Fernand Pouillon
Ce roman se présente comme le journal du maître d’œuvre qui, au douzième siècle, édifia en Provence l’abbaye du Thoronet, exemple d’architecture cistercienne. Jour après jour, nous voyons ce moine constructeur aux prises avec la faiblesse des hommes et l’inertie des choses, harcelé par les éléments contraires, et plus encore, par ses propres contradictions. La vie d’un chantier médiéval, les problèmes techniques, financiers ou doctrinaux que posait sa bonne marche, les solutions d’une étonnante modernité qui leur furent données apparaissent ici bien peu conformes à ce Moyen-Âge de convention dont l’image encombre souvent nos mémoires.
Cependant, cette vivante chronique de la naissance d'un chef-d'œuvre, appuyée à la fois sur des recherches historiques originales et sur une longue expérience du métier de bâtisseur, est aussi une réflexion passionnée sur les rapports du beau et du nécessaire, de l'ordre humain et de l'ordre naturel. Et elle est encore une méditation lyrique sur l'Ordre en lequel tous les ordres ont leur place, et sur cet art qui rassemble tous les autres : l'architecture.
jeudi 20 mai : Appellation d’origines incontrôlées : catégoriser les populations dans les recensements
par Stéphane Jugnot, statisticien, Ami du Mucem
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Appellation d’origines incontrôlées : catégoriser les populations dans les recensements
Deuxième année de géographie à l'attention des élèves de l'enseignement primaire supérieur, de l'enseignement secondaire des jeunes filles, des candidats au baccalauréat, La France, P. Foncin, Librairie classique Armand Colin et Cie, 1890.
La question des statistiques ethniques revient régulièrement dans le débat public. Plutôt que de revenir sur les arguments en présence pour demander ou refuser de telles statistiques, nous proposons de partir d'exemples concrets d'une mise en oeuvre de catégorisations des identités à l'occasion des recensements de population. Les exemples retenus, dans différents pays autour de la méditerranée et à différentes époques, permettront d'illustrer les questions pratiques et les difficultés que la catégorisation des origines réelles ou présumées posent pour les fabricants et les utilisateurs de ces statistiques.
mardi 25 mai : Rebetiko : émergence et destinée d’une musique populaire grecque
conférence de Petros Diatsentos
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Rebetiko : émergence et destinée d’une musique populaire grecque
M. Petros Diatsentos retracera dans un premier temps, les racines et l'émergence d'un courant musical qui se développe dans les grandes villes grecques de l'entre-deux-guerres. Il se penchera sur les créateurs, les chansons et le public vus dans ce contexte socio-historique précis. D'autre part, il nous exposera des références sur l'accueil de ce genre musical par les élites intellectuelles de l'époque. Dans un deuxième temps, il présentera le sort de cette musique après la seconde guerre et plus particulièrement l'influence exercée sur les courants musicaux et artistiques de la seconde moitié du XXe siècle, en Grèce. La présentation se conclura, en exposant la façon dont le rebetiko est érigé en tradition et devient, vers la fin du siècle un des fondements de la culture grecque moderne. Ce qui amena à son Inscription par l’UNESCO en 2017 (12.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
mercredi 26 mai : Balade urbaine « Le Palais Longchamp et la Durance »
avec Alexandra Blanc-Véa
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Balade urbaine « Le Palais Longchamp et la Durance »
« Sous le règne de Louis-Philippe 1er, la ville de Marseille a construit l’aqueduc qui amène l’eau de la Durance dans un territoire désolé jusqu’alors par la sécheresse. Les eaux de la Durance arrivaient dans le territoire le 8 juillet 1847. F. de Montricher, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, auteur du projet et directeur des travaux ». « Sous le règne de Napoléon III, la ville de Marseille a édifié le château d’eau, le musée des Beaux-Arts et le Musée d’Histoire Naturelle, réunis ici sous le nom de Palais de Longchamp. Le palais était inauguré le 15 août 1869. Construit par H. Espérandieu architecte, auteur du projet et directeur des travaux ». Projet approuvé par le conseil municipal le 7 avril 1862.
jeudi 3 juin : DEFLAGRATIONS, Dessins d’enfants et violences de masse
Visite commentée par Natacha Cauvin, Pôle édition, chargée du catalogue de l'exposition
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DEFLAGRATIONS, Dessins d’enfants et violences de masse
L’exposition « Déflagrations » est un hommage à un geste de création très singulier : celui des enfants qui, après avoir côtoyé la mort dans des situations de guerres ou de crimes de masse, ont repris les crayons de couleur pour se raconter. Dans les camps de réfugiés, dans les villes bombardées, les écoles, les centres de soins, les ateliers, ils ont créé, tracé, joué, et rêvé aussi, en s’emparant de ce langage à la fois universel et infiniment personnel qu’est l’expression graphique. Ils ont vu les règles qui régissent l’humain saccagées, mais face à nous, se tient toute la puissance de ce geste de dessiner avec ce qu’il porte de résistance. Sur plus d’un siècle traversé, ces images nous montrent à la fois le soleil et la déflagration. L’exposition présente plus de 150 dessins provenant de musées, bibliothèques nationales et universitaires, institutions internationales et ONG, ou encore d’archives de psychiatres, de psychologues et de correspondants de guerre. Invités, des artistes et des écrivains, aux côtés de Françoise Héritier, offrent autant d’échos à ces traces déposées dans l’histoire. Parmi eux, Enki Bilal, est l’artiste associé, compagnon du projet depuis ses débuts.Commissariat : Zérane S. Girardeau, commissaire, productrice et directrice artistique, fondatrice de l'association Déflagrations
jeudi 3 juin : Jardins des migrations
Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations
Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté.
Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran.
Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.
jeudi 3 juin : Un rêve à la campagne : jardins des bastides de Provence
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Un rêve à la campagne : jardins des bastides de Provence
par Nerte Fustier-Dautier, Historienne d’art, passionnée de paysages et de jardins
La bastide semble avoir été le domaine l’élection d’un mode de vie spécifiquement local entre ville et campagne.
Les bastides se multiplièrent aux XVIIè et surtout au XVIIIè siècle, révélant outre la richesse de leur décor intérieur une composition le plus souvent très élaborée des parcs et jardins. Véritable projet social la bastide a régi pendant plus de deux siècles le marché foncier, l’agriculture et façonné un paysage exceptionnel particulièrement visible et lisible dans la campagne aixoise.
A travers une promenade en images, nous déambulerons dans les paysages, les jardins où l’esprit des lieux imprègne toujours le rêve d’un monde idéalisé.
mardi 8 juin : Rhodes entre Orient et Occident, du colosse aux chevaliers de Saint-Jean
par Fabrice Delrieux
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Rhodes entre Orient et Occident, du colosse aux chevaliers de Saint-Jean
Comptant parmi les plus grandes îles de la mer Égée, Rhodes occupe une place privilégiée dans l’histoire du monde méditerranéen.Située à l’un des points du monde où se croisent l’Orient et l’Occident, elle plonge sesracines dans le plus lointain passé, quand les faits le disputent aux mythes.Les événements, glorieux ou dramatiques, dont la région a été le théâtre depuis l’Antiquité ont marqué le paysage local, voire l’imagination, de manière spectaculaire.Siège dans l’Antiquité d’une prestigieuse école de sculpture à l’origine de statues aussicélèbres que le Colosse de bronze et la Victoire de Samothrace, Rhodes a aussi accueilli les fameux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Par leurs talents d’architectes, ces derniers ont donné à leur ville d’adoption les traits médiévaux qui, aujourd'hui encore, font sa renommée internationale.
jeudi 10 juin : Civilization, Quelle époque
Visite commentée par Helia Paukner, conservatrice au Mucem
mardi 15 juin : Balade urbaine : Le quartier de Malmousque
avec Alexandra Blanc-Véa
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Balade urbaine : Le quartier de Malmousque
Sur la Corniche Kennedy, la presqu’île de Malmousque est un quartier de Marseille dit « en balcon sur la mer » offrant à ses habitants de petites criques et un exceptionnel point de vue sur la baie de Marseille. Alexandra Blanc Vea vous propose de partir à la découverte de ce patrimoine architectural composé de variété d’habitats (cabanons, anciennes bastides, petit port de pêcheurs, dédale de ruelles plongeant sur la mer).
mardi 15 juin : Etre femme de sciences
par Joëlle Szymanski-Khalil, Amie du Mucem
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Etre femme de sciences
De l'Antiquité à nos jours, rares sont les femmes qui ont contribué au progrès des connaissances humaines et participé aux grandes innovations, ce qui relève de la place à laquelle la société les a longtemps assignées. L'histoire des sciences répertorie une quarantaine de femmes qui ont défié les conventions et occupé une place déterminante, mais nous ne les connaissons pas car elles ont souvent oeuvré dans l’ombre d’un frère ou d’un mari… et c’est le nom de ce dernier qui est passé à la postérité, ou bien leur nom a été retiré des protocoles expérimentaux… et leursdécouvertes ont été attribuées à leurs collègues masculins.Ces femmes dont la vie est souvent riche en aventures intellectuelles et amoureuses, ont dû surmonter de nombreux obstacles pour se former, elles ont dû se battre pour faire accepter leur travail par leurs pairs, elles ont été boudées par les récompenses et trop longtemps oubliées par les hommes qui écrivaient l’histoire.Hors de toute polémique et de tout militantisme, il s’agira simplement ici de présenter quelquesunes de ces femmes et de montrer l’importance de leur travail et de leurs découvertes.
mercredi 16 juin : Exposition « Pharaon, Osiris et la Momie » au Musée Granet
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Exposition « Pharaon, Osiris et la Momie » au Musée Granet
Le musée Granet possède une des plus grandes collections d’art égyptien ancien. Vingt-cinq ans exactement après la première exposition qui lui avait été consacrée, deux ans avant le bicentenaire de la découverte des hiéroglyphes par Jean-François Champollion, la collection égyptienne du musée Granet est présentée au public dans le cadre de l’exposition « Pharaon, Osiris et la Momie » soit plus de 200 pièces de très grande qualité complétées par des oeuvres prêtées par le musée du Louvre.Le commissariat de cette exposition exceptionnelle est confié à Christophe Barbotin, conservateur général au département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre et à Bruno Ely, commissaire général, conservateur en chef du Musée Granet.
jeudi 17 juin : DEFLAGRATIONS, Dessins d’enfants et violences de masse
Visite commentée par Natacha Cauvin, Pôle édition, chargée du catalogue de l'exposition
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DEFLAGRATIONS, Dessins d’enfants et violences de masse
L’exposition « Déflagrations » est un hommage à un geste de création très singulier : celui des enfants qui, après avoir côtoyé la mort dans des situations de guerres ou de crimes de masse, ont repris les crayons de couleur pour se raconter. Dans les camps de réfugiés, dans les villes bombardées, les écoles, les centres de soins, les ateliers, ils ont créé, tracé, joué, et rêvé aussi, en s’emparant de ce langage à la fois universel et infiniment personnel qu’est l’expression graphique. Ils ont vu les règles qui régissent l’humain saccagées, mais face à nous, se tient toute la puissance de ce geste de dessiner avec ce qu’il porte de résistance. Sur plus d’un siècle traversé, ces images nous montrent à la fois le soleil et la déflagration. L’exposition présente plus de 150 dessins provenant de musées, bibliothèques nationales et universitaires, institutions internationales et ONG, ou encore d’archives de psychiatres, de psychologues et de correspondants de guerre. Invités, des artistes et des écrivains, aux côtés de Françoise Héritier, offrent autant d’échos à ces traces déposées dans l’histoire. Parmi eux, Enki Bilal, est l’artiste associé, compagnon du projet depuis ses débuts.Commissariat : Zérane S. Girardeau, commissaire, productrice et directrice artistique, fondatrice de l'association Déflagrations
jeudi 17 juin : « Hizya » de Maïssa Bey
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« Hizya » de Maïssa Bey
Hizya est une jeune femme comme les autres, tellement comme les autres! Ce qui se confirme – si besoin en était – à l’écoute des confidences entendues dans le salon de coiffure où elle a finalement trouvé du travail, malgré son diplôme d’interprète de la fac d’Alger. Toujours chez ses parents, sous l’œil attentif de ses frères, elle rêve à une vie de liberté et à un grand amour… comme au cinéma! C’est cette réalité qu’Hizya nous révèle, la sienne, celle du quotidien de la société algérienne, celle de la désespérance d’une jeunesse qui suffoque dans un pays immobile. Elle nous raconte l’être femme aujourd’hui et là-bas, alors que sa vie d’adulte se construit. À travers de somptueuses fulgurances poétiques, Maïssa Bey se jette tout entière dans la bataille: puissent toutes les Hizya – d’Algérie et du monde – s’appuyer sur elle, sa force, sa liberté!
lundi 21 juin : Le Grand Mezzé
Visite commentée par Edouard de Laubrie, commissaire de l'exposition
jeudi 24 juin : « Le royaume de Chypre plateforme d’échanges entre Orient et Occident au temps des Lusignan »
par Hélène Taioglou, Amie du Mucem
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« Le royaume de Chypre plateforme d’échanges entre Orient et Occident au temps des Lusignan »
Durant 400 ans, le royaume de France, les royaumes d’Europe, les Croisés, les Templiers, les Papes, les sultanats d’Orient, les caravanes de la route de la soie, les Républiques de Gènes et Venise, vont vivre une extraordinaire histoire commune.Cette conférence abordera à cette période, la présence des Lusignan, princes poitevins à Chypre et mettra en évidence la richesse culturelle apportée en France et en Europe, par les échanges d'idées, le commerce et l'ouverture sur d'autres civilisations.
vendredi 25 juin : Jeff Koons Mucem. Œuvres de la Collection Pinault
visite commentée par sa commissaire, Emilie Girard*
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Jeff Koons Mucem. Œuvres de la Collection Pinault
L’exposition conçue en étroite collaboration avec l’artiste américain, présentera certaines de ses œuvres les plus célèbres, et explorera la relation entre ces œuvres et les objets du quotidien, photographies et documents de l’immense collection du Mucem, référence dans le domaine des arts populaires. Artiste incontournable de la fin du XXe siècle et de ce début de XXIe siècle, Jeff Koons puise son inspiration dans le quotidien, dans des objets banals, familiers, issus bien souvent de la culture américaine. En réinterprétant le concept de Readymade de Marcel Duchamp, Koons interroge l’idée même d’œuvre d’art. La variété des sujets auxquels il s’intéresse, les références continuellement présentes à l’histoire de l’art ou au monde de la publicité ainsi que le large spectre des techniques auxquelles il a recours ont contribué à faire entrer son travail dans notre imaginaire collectif, en offrant un nouveau regard sur notre relation au quotidien et aux objets qui nous entourent. Cet intérêt pour l’objet usuel fait de la rencontre entre l’artiste et la collection du Mucem un terrain de jeu parfait. Grâce au prêt exceptionnel de 19 œuvres issues de la Collection Pinault, c’est une véritable plongée dans le travail de l’artiste, jalonnée par ses œuvres phares, sculptures (comme Balloon Dog, 1994-2000, ou Lobster, 2007-2012), et peintures (comme Backyard, 2002, ou Dutch Couple, 2007) qui est proposée. L’originalité de l’exposition tient à la rencontre des œuvres de Koons avec les collections d’art populaire du Mucem. Commissaires : Elena Geuna, commissaire d’exposition indépendante, auteure et conseillère artistiqueÉmilie Girard, conservatrice en chef du patrimoine, directrice scientifique et des collections du Mucem
mercredi 30 juin : Rodéo Sauvage - Gilles Pourtier
Dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain
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Rodéo Sauvage - Gilles Pourtier
Visite commentée par l’artiste et Martine ROBIN commissaire de l’exposition
Dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain, l’association du Château de Servières expose l’artiste méditerranéen Gilles Pourtier.Parlant de son travail et de l’exposition « Rodéo Sauvage » Gilles Pourtier nous dit ; "J'envisage la mise en espace de mes oeuvres comme un travail de montage cinématographique. Je pense l’exposition comme un lieu de narration où je raconte une histoire. Les conflits se multiplient, les écarts se creusent entre les milieux sociaux, pour ne pas dire classes car c’est un mot qu’il ne faudrait plus utiliser. Je l’utilise à dessein car je pense que cette conscience de classe est un moteur dans mon processus artistique. Mon environnement familial a fondé mon point de vue, mon regard, ma perception du monde. Cette exposition fait partie d’un ensemble de 3 expositions personnelles prévues sur 2 ans dans 3 lieux. Le sujet s’enrichit de nouvelles créations à chaque étape.".
jeudi 1 juillet : Jeff Koons Mucem. Œuvres de la Collection Pinault
visite par sa commissaire, Emilie Girard*
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Jeff Koons Mucem. Œuvres de la Collection Pinault
L’exposition conçue en étroite collaboration avec l’artiste américain, présentera certaines de ses œuvres les plus célèbres, et explorera la relation entre ces œuvres et les objets du quotidien, photographies et documents de l’immense collection du Mucem, référence dans le domaine des arts populaires. Artiste incontournable de la fin du XXe siècle et de ce début de XXIe siècle, Jeff Koons puise son inspiration dans le quotidien, dans des objets banals, familiers, issus bien souvent de la culture américaine. En réinterprétant le concept de Readymade de Marcel Duchamp, Koons interroge l’idée même d’œuvre d’art. La variété des sujets auxquels il s’intéresse, les références continuellement présentes à l’histoire de l’art ou au monde de la publicité ainsi que le large spectre des techniques auxquelles il a recours ont contribué à faire entrer son travail dans notre imaginaire collectif, en offrant un nouveau regard sur notre relation au quotidien et aux objets qui nous entourent. Cet intérêt pour l’objet usuel fait de la rencontre entre l’artiste et la collection du Mucem un terrain de jeu parfait. Grâce au prêt exceptionnel de 19 œuvres issues de la Collection Pinault, c’est une véritable plongée dans le travail de l’artiste, jalonnée par ses œuvres phares, sculptures (comme Balloon Dog, 1994-2000, ou Lobster, 2007-2012), et peintures (comme Backyard, 2002, ou Dutch Couple, 2007) qui est proposée. L’originalité de l’exposition tient à la rencontre des œuvres de Koons avec les collections d’art populaire du Mucem. Commissaires : Elena Geuna, commissaire d’exposition indépendante, auteure et conseillère artistiqueÉmilie Girard, conservatrice en chef du patrimoine, directrice scientifique et des collections du Mucem
vendredi 2 juillet : Le Grand Mezzé
Visite commentée par Edouard de Laubrie, commissaire de l'exposition
vendredi 2 juillet : Balade urbaine « Vauban et ses artisans »
avec Alexadra Blanc-Véa, guide-conférencière
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Balade urbaine « Vauban et ses artisans »
Cette promenade urbaine nous mènera dans un de ces « quartier- villages » si typiques de Marseille. Le quartier VAUBAN se trouve au pied de Notre Dame de la Garde. Nous aborderons son histoire et l’évolution de son urbanisme depuis le XIXème siècle. Nous irons également à la rencontre des artistes et artisans qui participent à son renouveau.
mardi 6 juillet : ZAO WOU-KI A l’Hôtel de Caumont – Aix en Provence
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ZAO WOU-KI A l’Hôtel de Caumont – Aix en Provence
« Il ne fait jamais nuit » tel est le titre de l’exposition présentée par l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence, du 10 mai au 10 octobre 2021, dont les Amis du Mucem proposent la visite. Zao Wou-Ki est un artiste d’origine chinoise, né à Pékin en 1920, installé à Paris en 1948 et naturalisé français en 1964, grâce à André Malraux.
Il fait partie des grands artistes du XXème siècle, considéré par l’écrivain, journaliste et critique Claude Roy comme « Un grand peintre qui poursuit dans son oeuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art Chinois et qui est un des meilleurs peintres modernes de l’Occident ».
mercredi 28 juillet : ULYSSE, voyage dans une Méditerranée de légendes
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ULYSSE, voyage dans une Méditerranée de légendes
Cette exposition présentée dans l’Hôtel Départemental des Expositions du Var entièrement rénové, est l’occasion d’évoquer à la fois, dans un voyage au coeur de la fiction relatée dès la fin du VIIIe siècle avant J.-C par Homère, mais aussi dans une traversée à travers les siècles, comment Ulysse a marqué les époques, nourri différents mouvements artistiques mais aussi influencé les qualités que la société attend du héros.
samedi 28 août : Balade littéraire et maritime
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Balade littéraire et maritime
Vous rêvez d’un moment d’évasion avant la rentrée, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille , le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne.La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore)Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement.
Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
mardi 14 septembre : Martigues, De la préhistoire à nos jours !
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Martigues, De la préhistoire à nos jours !
Visites commentées :
exposition d'Alain SAUVAN « productions et dépossessions »
Galerie de l’histoire de Martigues
Chapelle de l’Annonciade
mercredi 15 septembre : Jeff Koons Mucem. Œuvres de la Collection Pinault
visite commentée par Jean-Fabien Philippy*
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Jeff Koons Mucem. Œuvres de la Collection Pinault
L’exposition conçue en étroite collaboration avec l’artiste américain, présentera certaines de ses œuvres les plus célèbres, et explorera la relation entre ces œuvres et les objets du quotidien, photographies et documents de l’immense collection du Mucem, référence dans le domaine des arts populaires. Artiste incontournable de la fin du XXe siècle et de ce début de XXIe siècle, Jeff Koons puise son inspiration dans le quotidien, dans des objets banals, familiers, issus bien souvent de la culture américaine. En réinterprétant le concept de Readymade de Marcel Duchamp, Koons interroge l’idée même d’œuvre d’art. La variété des sujets auxquels il s’intéresse, les références continuellement présentes à l’histoire de l’art ou au monde de la publicité ainsi que le large spectre des techniques auxquelles il a recours ont contribué à faire entrer son travail dans notre imaginaire collectif, en offrant un nouveau regard sur notre relation au quotidien et aux objets qui nous entourent. Cet intérêt pour l’objet usuel fait de la rencontre entre l’artiste et la collection du Mucem un terrain de jeu parfait. Grâce au prêt exceptionnel de 19 œuvres issues de la Collection Pinault, c’est une véritable plongée dans le travail de l’artiste, jalonnée par ses œuvres phares, sculptures (comme Balloon Dog, 1994-2000, ou Lobster, 2007-2012), et peintures (comme Backyard, 2002, ou Dutch Couple, 2007) qui est proposée. L’originalité de l’exposition tient à la rencontre des œuvres de Koons avec les collections d’art populaire du Mucem. Commissaires : Elena Geuna, commissaire d’exposition indépendante, auteure et conseillère artistiqueÉmilie Girard, conservatrice en chef du patrimoine, directrice scientifique et des collections du Mucem
jeudi 16 septembre : Le Grand Mezzé
Visite commentée par Edouard de Laubrie, commissaire de l'exposition
jeudi 16 septembre : « Le bal des folles » de Victoria Mas
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« Le bal des folles » de Victoria Mas
Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.
samedi 18 septembre : Théâtre de La Criée Musique « Nemanja Radulovic & Les Trilles du Diable »
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Théâtre de La Criée Musique « Nemanja Radulovic & Les Trilles du Diable »
Nemanja Radulović – violoniste serbe à l'agilité vertigineuse et à l'allure de rocker – forme, avec l'ensemble à cordes des Trilles du Diable, un quintet à cordes d’instrumentistes virtuoses qui conjugue avec le même talent les musiques classiques, folkloriques ou les tangos. Avec Bach, Vitali, Brahms, Tchaïkovski, la musique d’Ennio Morricone, le tango de Carlos Gardel ou la célèbre « Czardas » de Monti, c’est tout un programme qui abolit les frontières entre différentes formes de musique pour notre plus grand plaisir. Un bonheur d'éclectisme ! en partenariat avec Marseille concerts.
mardi 21 septembre : Expositions Gérard Traquandi « ICI-LÀ » et Alexej von Jawlensky Musée Cantini
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Expositions Gérard Traquandi « ICI-LÀ » et Alexej von Jawlensky Musée Cantini
Visite libre au Musée Cantini de l’exposition « Alexej von Jawlensky (1864-1941)- La promesse du visage». Ce sera une découverte car si Jawlensky, artiste russe de la première moitié du XXème siècle, manque de notoriété en France, il n’a pas manqué de talents. Son utilisation de la couleur et la maîtrise de ses traits en font un artiste remarquable et original dans son expression. Découverte, chacun à son rythme.
Ensuite, visite commentée de l’exposition de Gérard Traquandi « Ici-Là ». Nous serons accueillis et guidés par Gérard Traquandi lui-même, ainsi que par Guillaume Theulière, conservateur du patrimoine et commissaire de l’exposition qui nous présenteront l’exposition à deux voix, ce qui sera un moment exceptionnel pour nous.
samedi 25 septembre : Balade littéraire et maritime
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Balade littéraire et maritime
Vous rêvez d’un moment d’évasion avant la rentrée, nous vous invitons à une balade littéraire et maritime en compagnie d’auteurs qui ont évoqué Marseille , le Vieux Port, la Méditerranée, lus par un comédien ou une comédienne.La lecture des textes (extraits de romans, mais aussi des chansons ...Jean-Claude Izzo, Jack London, Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir…..) est ponctuée d’un choix de musiques variées (jazz, musique classique, variétés, folklore)Après la traversée du Vieux-Port, passant entre le Fort Saint Jean, le Fort Saint Nicolas et le Palais du Pharo nous prendrons la direction du Cap Croisette, à moins que nous voguions vers la côte bleue ou le phare de Planier. Vous le saurez à l’embarquement.
Cette balade se fait en partenariat avec le COBIAC, Collectif des Bibliothécaires et Intervenants en Action Culturelle.
mercredi 29 septembre - lundi 4 octobre : La Grèce Homérique et ses cinq cités
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La Grèce Homérique et ses cinq cités
Athènes, Thèbes, Mycènes, Tirynthe, Pylos
mercredi 29 septembre : Théâtre de La Criée « Médée »
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Théâtre de La Criée « Médée »
Texte Sénèque Traduction Florence Dupont Mise en scène et scénographie Tommy Milliot
Avec Bénédicte Cerutti, Charlotte Clamens , Cyril Gueï, Miglen Mirtchev et un binôme d’enfants en alternance
D’une puissance dramatique qui annonce Shakespeare, Médée de Sénèque nous fait entendre les sentiments les plus contradictoires. Dans la traduction contemporaine de Florence Dupont, latiniste qui a révolutionné notre approche de la tragédie romaine, la Médée de Sénèque mise en scène par le jeune Tommy Milliot crée le trouble. Cette femme répudiée rassemble ses forces et veut triompher du pouvoir des hommes. Dans sa fureur, elle devient le monstre ; l’horreur est devenue alors inévitable. Le spectateur est subjugué par un récit quasi opératique. Le jeu subtil sur le son et la lumière, une direction d’acteur sans faille, laisseront entendre la part bouleversante d’une mère infanticide et le mystère de la vengeance.
jeudi 30 septembre - vendredi 1 octobre : Sortie à Nice
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Sortie à Nice
Cathédrale orthodoxe russe, Musée Chagall, Musée Matisse, Musée des Arts asiatiques
mardi 5 octobre : De l’Hôtel-Dieu de Marseille à l’hôtel de prestige
visioconférence par Florence Michel, Amie du Mucem
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De l’Hôtel-Dieu de Marseille à l’hôtel de prestige
L’ardente polémique suscitée par la reconversion de l’ancien Hôtel-Dieu dans le cadre d’un partenariat public-privé s’explique sans doute par l’antinomie qui veut que les critères du conservateur, du restaurateur, du savant s’inscrivent souvent dans une logique inverse de celle des opérateurs, dictées par le profit ou des calculs politiques.
Aujourd’hui l’hôtel Intercontinental-Hôtel Dieu devenu le vaisseau amiral du Panier, accueille les touristes dans un cadre somptueux et apaisé... Cette mutation a été l’occasion d’un retour dans le passé depuis la pose de la première pierre jusqu’à nos jours et de rappeler une histoire aussi riche que la ville elle-même.
La reconversion de l'Hôtel-Dieu s’inscrit dans la problématique particulière des bâtiments hospitaliers des XVII et XVIIIe siècle, dont l’échelle, la localisation stratégique, souvent en centre-ville, la typologie constructive exigent des investissements qui sont hors de portée des capacités des municipalités.
mercredi 6 octobre : Sur les chemins de Cezanne
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Sur les chemins de Cezanne
Jacky Chabert, membre de la Société Paul Cezanne*, nous fera le plaisir et l’honneur de nous parler de Cezanne*, de sa passion pour la peinture et de sa détermination à trouver de nouvelles formes d’expression et de structures qui reposent sur l’observation attentive de la nature dans sa complexité.Peintre et aquarelliste reconnu, Jacky Chabert consacre une grande partie de son temps à préserver ces lieux chargés d’histoires. Il aime à partager la vision et l’amour de la nature de Paul Cezanne* ; il se fait volontiers conférencier et écrivain pour parler de l’oeuvre du peintre. Il nous fera l’honneur de nous immiscer dans la vie de Cezanne* qui a bouleversé la conception de la peinture.Pour cela, nous visiterons le site de Bibémus et ses carrières aériennes où le peintre a travaillé du début des années 1890 au tournant du siècle.Picasso n’avait-il pas confié à son ami Brassaï « Il était notre père à tous », évoquant l'influence exercée par Cezanne* sur toute la jeune génération des Braque, Matisse, Derain, etc. dont il faisait partie ? Picasso ajouta même que Cezanne* avait été son « seul et unique maître ! »
* graphie suggérée par la Société Paul Cezanne
jeudi 7 octobre : Jardins des migrations
Visite commentée par Catherine Millet et Agnès Westendorp, Amies du Mucem.
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Jardins des migrations
Le Jardin des migrations, qui relie le MUCEM et le fort Saint Jean, a été aménagé de 2011 à 2013 par l’agence APS de Valence (paysagistes, urbanistes et architectes). C’est un jardin méditerranéen de plus de12 000 m2 que les marseillais ont aussitôt adopté.
Nous vous invitons à déambuler dans ce jardin unique, ouvert sur le large, hommage aux voyageurs qui ont naguère débarqué à Marseille et ont apporté avec eux des plantes de tout le pourtour de la Méditerranée. Qu’elles soient à usage domestique, aromatique, tinctorial, médicinal, ces plantes ont contribué à tisser des liens historiques entre les peuples. On en parle depuis l’Antiquité, que ce soit dans la mythologie, la Bible ou le Coran.
Cette promenade à deux voix nous permettra de visiter les divers espaces de ce jardin, dont les plantes,souvent introduites par l'homme au cours des siècles, évoquent le brassage des cultures autour de la Méditerranée. Nous pourrons comprendre les pratiques de développement durable de ce jardin sec, qui sera peut-être un modèle pour les jardins du futur.
vendredi 8 octobre : Escale 2 à Porquerolles
Fort Sainte Agathe et Villa Carmignac
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Escale 2 à Porquerolles
Le Fort Sainte-Agathe vaut à lui seul la visite en tant que magnifique témoin de l’ensemble des fortifications bâties surles « Îles d’Or » du XVIème au XIXème siècle. Visite de l’exposition de photographies de Nicolas Floc’h « Invisible ».
La Villa Carmignac est le résultat d’une passion. C’est en effet à Porquerolles qu’Édouard Carmignac, homme d’affaires connu et collectionneur d’art contemporain, a voulu implanter son projet, dans la villa sous le charme de laquelle il était tombé dans sa jeunesse, imaginant en faire un jour un lieu dédié à l’art contemporain. Expositions sur le thème de la mer : « La mer imaginaire » et « Ressac ».
mardi 12 octobre : Journée balade à L'Estaque : peinture et patrimoine
commentée par Geneviève Blanc, auteur du livre " Et si l’Estaque m'était contée "*
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Journée balade à L'Estaque : peinture et patrimoine
L’Estaque, voilà un nom qui évoque pour certains le paradis des peintres, pour d’autres l’industrialisation, les usines chimiques, le travail des tuiliers, les pêcheurs, mais pour tous, une façon de vivre, un côté village à la forte identité et une population fière de son appartenance. Alors, pourquoi ne pas croiser ces divers points de vue ?Lors de cette balade, comme dans son livre, Geneviève Blanc vous racontera le lieu, son Histoire et ses histoires. Vous découvrirez le patrimoine industriel hors norme, développé grâce à une population laborieuse (Kuhlmann, Penarroya, Rio Tinto, cimenterie de la Coloniale, pêche, tuileries) ... Cela vous permettra de mieux connaître la vie et les réalisations de ceux qui en ont fait la renommée et de perpétuer cette histoire pour les générations futures.Geneviève Blanc a fait un travail de mémoire, de recherches sociétales, historiques, architecturales ou relatives aux traditions*Ceux qui le désirent pourront acquérir son ouvrage à la fin de la balade dans lequel vousdécouvrirez des documents anciens, archives, cartes postales et photos actuelles.
jeudi 14 octobre : « Le monarque des ombres » de Javier Cercas
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« Le monarque des ombres » de Javier Cercas
Manuel Mena a dix-neuf ans quand il est mortellement atteint, en 1938, en pleine bataille, sur les rives de l'Ebre. Le vaillant sous-lieutenant, par son sacrifice, fera désormais figure de martyr au sein de la famille maternelle de Cercas et dans le village d'Estrémadure où il a grandi. La mémoire familiale honore et transmet son souvenir alors que surviennent des temps plus démocratiques, où la gloire et la honte changent de camp. Demeure cette parenté profondément encombrante, dans la conscience de l'écrivain : ce tout jeune aïeul phalangiste dont la fin est digne de celle d'Achille, chantée par Homère - mais Achille dans l'Odyssée se lamentera de n'être plus que le "monarque des ombres" et enviera Ulysse d'avoir sagement regagné ses pénates. Que fut vraiment la vie de Manuel Mena, quelles furent ses convictions, ses illusions, comment en rendre compte, retrouver des témoins, interroger ce destin et cette époque en toute probité, les raconter sans franchir la frontière qui sépare la vérité de la fiction ?
jeudi 21 octobre : Jardin botanique Borély
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Jardin botanique Borély
Le jardin botanique de Marseille a été implanté sur son site actuel, à la limite est du parc Borély en 1913 après avoir occupé entre 1860 et 1913 le site de l’actuelle roseraie du Parc. Madame Delvaux, guide-conférencière nous présentera son histoire et nous fera découvrir sa diversité en parcourant sa dizaine de séquences différentes : plantes médicinales, potagères, grimpantes, succulentes, méditerranéennes ou orientales. Nous découvrirons le Jardin Chinois offert en 2004 par la Ville de Shangaï, jumelée avec Marseille, avec son pavillon et son kiosque, ainsi que le Jardin Japonais ouvert, lui, en 2011 où l’on retrouve tous les éléments du jardin traditionnel japonais. Le tout, aux couleurs de l’automne.
vendredi 22 octobre : Conférence Salammbô. Fureur! Passion! Eléphants
Présentation par Myriame Morel-Deledalle, Conservateur Honoraire et co-commissaire de l'exposition
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Conférence Salammbô. Fureur! Passion! Eléphants
A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert la Réunion des musées métropolitains Rouen Normandie,le Mucem et l'Institut national du patrimoine de Tunis ont uni leur forces pour mettre en scène le roman le plus fou de l'auteur de Madame Bovary.
Pour la première fois, une exposition s’empare de ce chef-d’œuvre de la littérature moderne : en convoquant littérature, peinture, sculpture, photographie, arts de la scène, cinéma, bande dessinée et archéologie, l’exposition « Salammbô. Fureur ! Passion ! Eléphants ! » nous plonge au cœur d’un tourbillon d’images et de sensations qui révèle la portée considérable de ce texte sur les arts, mais aussi son héritage dans l’histoire de la Méditerranée et son actualité.L’exposition présente environ 250 œuvres de collections publiques et privées, ainsi que des trésors archéologiques de l’époque punique des musées du Bardo et de Carthage. Elle constitue l’élément majeur des célébrations du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert (1821, Rouen - 1880, Croisset).
mercredi 27 octobre : CCR CICRP
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CCR CICRP
Le Centre de Conservation et de Ressource (CCR), constitue le troisième pôle du Mucem avec le Fort St Jean et le J4. Ce sont les « coulisses du Mucem », c’est-à-dire le site où l’on a rassemblé la totalité des collections de documents, d’oeuvres et d’objets qui constituent les fonds du musée.La visite proposée aux Amis du Mucem a pour but d’en savoir plus sur la construction de ce bâtiment, confié à Corinne Vezzoni, récompensée du Prix de la Femme Architecte de l’année 2015 par l’association pour la Recherche sur la Ville et l'Habitat. Avec une visite possible de l’« appartement témoin »
Le CICRP est géré par un groupement d’intérêt public constitué du ministère de la culture, de la ville de Marseille, des conseils régional et départemental. C’est un exemple unique en France de coopération sur ce thème de la restauration du patrimoine.
samedi 30 octobre : Balade littéraire et maritime
Annulée
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Balade littéraire et maritime
Ce sera la dernière balade de la saison, nous retrouverons l'activité aux beaux jours en avril 2022. Cette balade sera pour vous un enchantement, celui d'admirer la beauté de la ville et de sa rade avec deux navigations possibles, mais ce sera la surprise ! Nous voguerons en direction des calanques ou vers les bassins de la Joliette jusqu'à l'Estaque en plein Grand Port Maritime sur le bateau "Hélios" bateau à propulsion hybride. Cette balade vous fera découvrir ou redécouvrir des textes d'auteurs qui ont été subjugués par Marseille et son rivage : Jean-Claude IZZO, Homère, Maylis de Kérangal, Laurent GAUDE, Albert CAMUS lus par un ou une comédienne. Des passages musicaux variés viennent agrémenter cette lecture.
mardi 2 novembre : "de la collection à l'atelier" au Musée Regards de Provence
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"de la collection à l'atelier" au Musée Regards de Provence
Le musée Regards de Provence met à l’honneur l’art contemporain avec son exposition « De la collection à l’atelier ».
S’immerger dans l’univers créatif de ces artistes contemporains, comprendre l’évolution de leur travail dans le temps, identifier les similitudes ou les éventuellesruptures, mélanger les pratiques et les techniques, associer des horizons différents et parfois similaires, telle est l’ambition de cette grande exposition, qui se déroule dans les 3 salles du musée.Chaque artiste est révélé par un duo d’oeuvres, l'une ancienne provenant de la collection de la Fondation Regards de Provence - dont l'acquisition s'est faite entre 10 et 20 ans - l'autre plus récente issue de la collection de l'artiste, témoignant d'esthétiques parfois différentes dans le même parcours.
mardi 9 novembre : Vaccins, ce que vous devez savoir
visioconférence par Constance Hammond, directrice de recherche émérite à l'INSERM
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Vaccins, ce que vous devez savoir
Les vaccins contre la Covid 19 sont en France majoritairement des vaccins à ARN. Une nouveauté dans le domaine des vaccins pourtant déjà très diversifiés. Qu'est ce que l'ARN, pourquoi ce vaccin plutôt qu'un autre, comment a-t-il été testé, quels sont ses effets secondaires ?
Nous vous proposons une session de questions-réponses pour essayer ensemble de démêler connaissances et rumeurs mais aussi pour rappeler les inconnus à l'heure actuelle.
Vous pourrez poser vos questions à la conférencière soit par mail au référent avant la conférence soit pendant la conférence au moyen du bouton "discussion" (parfois appelé "chat").
lundi 15 novembre : Je signe, donc je suis
Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, conservatrice et commissaire de l'exposition
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Je signe, donc je suis
Les objets d’art populaire présentés arborent tous la signature de leur auteur, signe d’authenticité et d’unicité d’une œuvre. Signer, c’est signifier un statut social et artistique. Que l’on soit ferronnier, santonnier, pastelliste, ou graffeur. On verra qu’ici, l’utile est beau et bien réalisé : une terrine, un éventail, un coffre… On constatera la minutie du travail manuel d’un horloger, la patience des brodeuses travaillant durant des centaines d’heures à leur ouvrage, ... La diversité des matériaux employés est elle aussi mise à l’honneur : terre, zinc, or, ou même ... cheveux. Cette exposition fait sortir de l’anonymat des femmes et hommes du XVIIe siècle à nos jours. Au-delà de leurs créations, elle donne à voir leurs portraits et leurs archives. Elle témoigne de leur apprentissage ainsi que de leur démarche créatrice et innovante. Pour l’abécédaire « Je signe donc je suis » les riches collections d’art populaire du musée sont convoquées pour valoriser les métiers d’art et les savoir-faire qui embellissent notre quotidien. Loin de la hiérarchie des genres, elle interroge la nature de l’artiste-artisan.
jeudi 18 novembre : Théâtre : « la tresse »
avec Hélène Arden
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Théâtre : « la tresse »
La tresse, trois femmes, trois continents et trois destins.
Smita l’Indienne « intouchable », Giulia, la Sicilienne, entrepreneuse ruinée, Sarah la brillante avocate Canadienne dont la carrière est stoppée par la maladie.
Rien ne semble les rapprocher et pourtant, un lien invisible les unit….....
lundi 22 novembre : « Sur les ossements des morts » d’Olga Tokarczuk
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« Sur les ossements des morts » d’Olga Tokarczuk
Janina Doucheyko vit seule dans un petit hameau au cœur des Sudètes. Ingénieur à la retraite, elle se passionne pour la nature, l'astrologie et l'œuvre de William Blake. Un matin, elle retrouve un de ses voisins mort dans sa cuisine, étouffé par un petit os. C'est le début d'une longue série de crimes mystérieux sur les lieux desquels on retrouve des traces animales. La police enquête. Les victimes avaient toutes pour la chasse une passion dévorante. Quand Janina Doucheyko s'efforce d'exposer sa théorie sur la question, tout le monde la prend pour une folle... Car comment imaginer qu'il puisse s'agir d'une vengeance des animaux ?
mardi 23 novembre : « Nouveau parcours archéologique en Méditerranée »
Centre de la Vieille Charité - Marseille
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« Nouveau parcours archéologique en Méditerranée »
Le musée d'Archéologie Méditerranéenne ouvert depuis 1989 au sein du Centre de la Vieille Charité à Marseille propose depuis deux ans une nouvelle approche archéo-sociologique. C’est un nouveau regard qui est porté sur la Méditerranée des débuts de notre histoire dans le département des antiquités grecques, romaines et du Proche Orient.
Des inventions majeures pour l’homme ont vu le jour dans cette aire géographique du monde. Des progrès techniques et des savoir-faire encore utilisés par l’homme aujourd’hui y ont été mis au point, toujours dans ce même périmètre. Comment faire le lien entre tous ces objets ? Comment dérouler leur histoire, pour mieux les comprendre et les admirer ? C’est un parcours à double lecture auquel le visiteur est convié. Grâce à des espaces expliquant les diverses techniques (invention de l’écriture, du verre, des alliages cuivreux...) et ponctuant la visite, il est possible d’envisager l’histoire artistique de l’objet, de le contextualiser, de le socialiser et de mieux comprendre les besoins et les contraintes des artisans et des techniciens qui l’ont réalisé. Les croyances et la ferveur, qui animaient ces femmes et hommes, se sont au fil des siècles, mêlées, séparées parfois, avec toujours l’espoir de progresser et d’avancer pour vivre mieux au sein d’un groupe, dans une société.
mardi 23 novembre : Visites privées à Paris
« Gustave Moreau : les Fables de la Fontaine » - Atelier de l’artiste Fabienne Verdier
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Visites privées à Paris
* A l’occasion des 400 ans de la naissance du poète et extraordinaire fabuliste Jean de la FontaineMarie Cécile Forest, Directrice du Musée Gustave Moreau et Conservatrice générale du patrimoine vous commentera à musée fermé les aquarelles de l’exposition « Gustave Moreau. Les Fables de la Fontaine » de retour à cette occasion dans le lieu qui les a vues naitre.
« Seuls quelques spécialistes savaient, avant cette exposition, que les Fables de La Fontaine – ce sommet de la langue française – avaient trouvé un écho chez Gustave Moreau. On connaissait, du XIXe siècle, les illustrations de Jean-Jacques Grandville, de Gustave Doré, mais de Gustave Moreau très peu. Autant dire que cette exposition est un événement. «
* Visite commentée et privée de l’atelier de l’artiste peintre Fabienne Verdier qui nous fera découvrir son atelier et nous expliquera sa démarche.
Artiste peintre partie en Chine à l’âge de 22 ans pour étudier la calligraphie auprès des derniers grands peintres chinois ayant survécu à la révolution culturelle malgré de multiples interdictions. Elle sera la première étrangère à recevoir un diplôme supérieur en art de cette université. Elle rentre en France en 1992, publie une livre « Passagère du silence » et commence à développer sa propre peinture abstraite. Exposée en France, en Europe, et en Asie. De nombreux Amis ont pu découvrir au Musée Granet d’Aix en Provence son travail lors de l’exposition « Fabienne Verdier sur les terres de Cézanne »
mardi 23 novembre : Conférence Le grand mezzé
par Edouard DE LAUBRIE, Commissaire de l’exposition
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Conférence Le grand mezzé
L’alimentation méditerranéenne est le fruit d’une construction qui s’est toujours enrichie d’apports extérieurs au cours de l’histoire. À l’heure où celle-ci est devenue un modèle globalisé, se pose aujourd’hui la question de la nécessaire réappropriation en Méditerranée de sa production comme de sa cuisine. Comment définir et préserver une authenticité culinaire géographique et culturelle, tout en la partageant avec le plus grand nombre ? Comment protéger un régime alimentaire sans l’empêcher d’évoluer ? Comment rester perméable tout en restant authentique ? Pour le savoir, l’exposition « Le grand mezzé » nous mène du champ à l’assiette, et des savoir-faire culinaires traditionnels de Méditerranée aux chaînes de restaurants mondialisées.
Edouard de Laubrie nous expliquera comment s’est organisée la collecte autour des objets en vue de leur exposition au Mucem.
jeudi 25 novembre - samedi 27 novembre : Voyage à Paris
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Voyage à Paris
Découverte de la Bourse de Commerce – Fondation Pinault : Visite architecturale et découverte des collections
Quatre expositions :
« Signac collectionneur » au Musée d’Orsay« La forêt » au Musée de la Chasse et de la Nature« Les Animaux du Roi » à Versailles »« La collection Morozov- Icones de l’art moderne » à la fondation Louis Vuitton
mercredi 1 décembre : Salammbô. Fureur! Passion! Eléphants
par Myriame Morel-Deledalle co-commissaire de l'exposition
vendredi 3 décembre : Conférence VIH/Sida L'épidémie n'est pas finie !
par Florent MOLLE,Conservateur du Patrimoine, responsable du service des collections du Musée d’art Moderne et contemporain de Saint Etienne et commissaire de l'exposition VIH/ Sida
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Conférence VIH/Sida L'épidémie n'est pas finie !
L’exposition « VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie ! » retrace l’histoire sociale et politique du sida. Des années 1980 à nos jours, l’épidémie a suscité maintes hypothèses sur son origine et de nombreux discours sur les moyens de sa fin. L’exposition apportera un éclairage sur ces différents récits, nous permettant d’aborder avec recul les savoirs du passé et les compréhensions du présent. Par ailleurs cette exposition offre l’occasion de valoriser l’exceptionnel fonds de collection du Mucem constitué au début des années 2000 sur le thème du VIH/sida.. La lutte contre l’épidémie a révélé des situations d’inégalité et de stigmatisation, suscitant de nombreuses revendications pour l’accès aux traitements, aux soins, le renforcement des droits, et la visibilité des personnes et des groupes touchés. En proposant un regard à la fois rétrospectif et contemporain, l’exposition se définit comme une contribution à la lutte contre le VIH/sida. Mettre le sida au musée, ce n’est pas l’enterrer ; au contraire, c’est réaffirmer toute son actualité, comme le montre le titre de l’exposition qui reprend un slogan historique d’Act Up : l’épidémie n’est pas finie !
mercredi 8 décembre : Fonds régional d’art contemporain –FRAC-PACA
Expositions « Copain » et « Brouhaha »
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Fonds régional d’art contemporain –FRAC-PACA
Visite libre de l’exposition « Copain » de Gerda Steiner & Jörg LenzlingerLe Mucem conserve dans ses collections 1627 pains, de toutes origines et de toutes formes, soulignant ainsil'importance de cet aliment dans la culture européenne et méditerranéenne. Les artistes suisses Gerda Steineret Jörg Lenzlinger ont également choisi de célébrer à leur manière cet aliment de base et ceux qui lefabriquent. Un hymne artistique à l'énergie première qu'il produit.
Visite de l’exposition « Brouhaha » avec l’artiste Jean-Christophe NormanJean-Christophe Norman, qui vit et travaille à Besançon, est tout sauf un artiste d'atelier. Influencé par Joyce et son Ulysse, ilparcourt le monde, marche, dessine, écrit sur le bitume, photographie, une sorte d'explorateur des espacesgéographiques habités qui nourrissent son oeuvre.
jeudi 9 décembre : « Lauréats de la fondation des Treilles » à la Maison de la photographie et « Collections d’Art ancien et contemporain » au Nouveau Musée d’Art de Toulon
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« Lauréats de la fondation des Treilles » à la Maison de la photographie et « Collections d’Art ancien et contemporain » au Nouveau Musée d’Art de Toulon
Située dans le quartier historique de la ville de Toulon, la Maison de la photographie occupe un ancien hammam, d’où la structure circulaire originale gardée par le bâtiment. L’établissement ouvert en 2002 et rénové en 2015 et 2016 s’impose aujourd’hui comme une des principales attractions culturelles de la ville.
Musée d'art de Toulon « MaT » : musée entièrement rénové et réouvert au public en juin 2021. L’exposition du MaT portera sur les collections d’art ancien. Elle abordera les thématiques du portrait, de la religion, de la mythologie et de la nature morte.
jeudi 9 décembre : « Le silence d’Isra » d’Etaf Rum
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« Le silence d’Isra » d’Etaf Rum
PALESTINE, 1990. Isra, 17 ans, préfère lire en cachette et s’évader dans les méandres de son imagination plutôt que de s’essayer à séduire les prétendants que son père a choisis pour elle. Mais ses rêves de liberté tournent court : avant même son dix-huitième anniversaire, la jeune fille est mariée et forcée de s’installer à Brooklyn, où vivent son époux et sa nouvelle famille. La tête encore pleine de chimères adolescentes, Isra espère trouver aux États-Unis une vie meilleure mais déchante vite : les femmes sont cloitrées à la maison, avec les enfants ; les maris, peu loquaces, travaillent jour et nuit. Invisible aux yeux du monde, la jeune fille autrefois rêveuse disparaît peu à peu face à la tyrannie de sa belle-mère et la pression étouffante de devoir donner naissance à un fils. Mais comble du déshonneur, Isra ne met au monde que des filles, dont la fougueuse Deya… BROOKLYN, 2008. Deya, 18 ans, est en âge d’être mariée…..
lundi 13 décembre : Je signe, donc je suis
Visite commentée par Marie-Charlotte Calafat, conservatrice et commissaire de l'exposition
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Je signe, donc je suis
Les objets d’art populaire présentés arborent tous la signature de leur auteur, signe d’authenticité et d’unicité d’une œuvre. Signer, c’est signifier un statut social et artistique. Que l’on soit ferronnier, santonnier, pastelliste, ou graffeur. On verra qu’ici, l’utile est beau et bien réalisé : une terrine, un éventail, un coffre… On constatera la minutie du travail manuel d’un horloger, la patience des brodeuses travaillant durant des centaines d’heures à leur ouvrage, ... La diversité des matériaux employés est elle aussi mise à l’honneur : terre, zinc, or, ou même ... cheveux. Cette exposition fait sortir de l’anonymat des femmes et hommes du XVIIe siècle à nos jours. Au-delà de leurs créations, elle donne à voir leurs portraits et leurs archives. Elle témoigne de leur apprentissage ainsi que de leur démarche créatrice et innovante. Pour l’abécédaire « Je signe donc je suis » les riches collections d’art populaire du musée sont convoquées pour valoriser les métiers d’art et les savoir-faire qui embellissent notre quotidien. Loin de la hiérarchie des genres, elle interroge la nature de l’artiste-artisan.
jeudi 16 décembre : Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles
Visite commentée par Adeline Joly* et Régis Bernard*, Amis du Mucem
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Une lecture historique de la Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècles
* Adeline Joly, historienne, Université de Lyon et Régis Bernard, sociologue, Université de Lyon, Amis du Mucem.L'exposition Connectivités propose, en suivant l’approche de Fernand Braudel, une lecture historique de la Méditerranée à travers les connexions, échanges, métissages, rivalités et guerres entre ses villes phares au XVIe et XVIIe siècles, partagées entre deux blocs et leurs sphères d’influence : l’empire Ottoman (Istanbul, Alger et Venise) et l’empire Habsbourg (Séville, Lisbonne et Gênes).Ce relatif équilibre sera rompu lorsque d’autres routes maritimes s’ouvriront, donnant lieu à de nouveaux équilibres et de nouveaux pouvoirs.
jeudi 16 décembre : Arts et Sciences : Des influences mutuelles
Visio conférence d’Aurore FAURE, Professeur honoraire de physique
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Arts et Sciences : Des influences mutuelles
Pythagore avait commencé à nous apprendre le lien entre musique et mathématiques. Léonard de Vinci nous a montré que les démarches de l’artiste et du scientifique n’étaient pas toujours aussi éloignées qu’il n’y parait… La science crée des nouveaux matériaux et les artistes en utilisent les propriétés. L’architecture du Mucem avec son béton fibré en est une parfaite illustration, ainsi que différents courants de la sculpture et de la peinture, notamment au XXème siècle. La photographie et le cinéma ne seraient pas nés sans une alliance entre optique et chimie… La conférence débusquera le contenu scientifique parfois caché dans des œuvres d’art, montrera comment la science peut aider à la compréhension de la démarche de l’artiste, mettra en scène des artistes diffuseurs des découvertes scientifiques ou d’autres qui y ont puisé des sources d’inspiration.